Soutenance mémoire
La mobilisation de la coordination des citoyens de la daira de Chemini (CCDC)
Présentation de la daïra de Chemini
La daïra de Chemini est une circonscription administrative algérienne située dans la wilaya de Bejaïa et la région de Kabylie. Son chef-lieu est situé sur la commune éponyme de Chemini. La daïra regroupe quatre communes (Chemini, Tibane, Souk-Oufella et Akfadou) et 59 villages à son compte.
La daïra de Chemini dénombre 36 766 habitants selon le recensement de 2008. Pour une superficie 100,26 km2, la densité de cette daïra est de 367 hab. /km2.
l’histoire des deux tribus de la daïra de Chemini :
Nous allons retracer l’histoire de deux tribus constituant la daïra du Chemini qui sont la tribu d’Ath Mansour et la tribu d’Ath waghlis :
La tribu d’Ath Waghlis :La tribu des Ath Waghlis, c’est l’une des tribus les plus importantes et les plus grandes de l’histoire de la région23
La tribu d’Ath Mansour :L’histoire et l’origine de la tribu d’Ath Mansour, remonte bien à une période très lointaine. La dénomination de la tribu vient de l’actuelle Béni Mansour (Bibans) qui, descendait de la Kalâa Béni Hammad du Hodna (M’sila), la dernière dynastie berbère, avant son anéantissement par les Béni Hillal, vers 1069. Il y’a une version qui nous renvoie à une histoire très profonde, considérant la tribu d’Ath Mansour comme une fraction et une descendance de la tribu des Kutama, une sous-branche des Sanhadja, selon Ibn Khaldoun.
genèse de la création de la coordination des citoyens de la daïra de Chemini (CCDC) et le parcours du trois animateurs
Après la fin de son cursus universitaire, Ihdene Idris se donne le prolongement de son engagement dans la scène politique et associative. Il revient dans son village natal dans lequel s’est investi dans le mouvement associatif. Cette trajectoire militante de l’acteur va dans le sens de la politique adopté par le RCD relative à l’encouragement de la création d’associations dans le but de stimuler une dynamique culturelle et apporter une touche moderniste aux institutions ancestrales dans les villages kabyles.« La promotion du pluralisme culturel impliquant celle du pluralisme politique et des libertés publiques. Ce mouvement a enraciné la thématique et les revendications qui ont inspiré la création des associations culturelles à l’échelle des villages et des quartiers. »
La politique peut s’entendre, dans une conception générale, comme l’art de gérer les affaires de la cité. Elle imprègne tous les aspects de la vie au sein d’une société. Il n’existe pas de société ou communauté humaine sans organisation politique ou d’acteurs politiques. La politique assure la coexistence de diverses formations politiques dans une même cité. Elle s’exerce dans un parti politique, son éthique exige une pratique une concurrence politique dans un cadre légal et respectable entre les formations politiques. Ihdene Idris se montre très critique à l’égard de la manière avec laquelle est conduite la pratique politique en Algérie. Pour l’acteur, la classe politique est discrédité parce qu’elle est beaucoup plus dans une approche individualiste plutôt collective.
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Table des matières
Introduction générale
Première partie
Chapitre I : le cadre méthodologique. Introduction
Présentation du thème
Les raisons de choix du thème « objectifs/subjectifs »
Les raisons subjectives
Les raisons objectives
délimitation de terrain d’enquête
Problématique Hypothèses
Concepts clés
Techniques de recherche
Présentation de l’enquête du terrain entraves et difficultés rencontrées sur le terrain Conclusion
Chapitre II : présentation de la daïra de Chemini. Introduction
La présentation de la daira de Chemini
les quatre communes de la daïra de Chemin
-La commune de Souk Oufella
-La commune de Chemini
-La commune de Tibane
-La commune d’Akfadou
l’histoire des deux tribus de la daïra de Chemini
-La tribu d’Ath Waghlis
-La tribu d’Ath Mansour
la configuration géographique de la daïra de Chemini
Infrastructures de la daïra
Le mouvement associatif et les comités de villages
la région et la guerre de libération nationale
Conclusion
Deuxième partie
Introduction à la deuxième partie
Chapitre III : genèse de création de la coordination des citoyens de la daïra de Chemini (CCDC) et le parcours du trois animateurs.
Introduction
Offre d’appel national : l’élément déclencheur de mouvement de protestation
L’assemblée générale de 12 septembre 2014 à Chemini
Le conflit P/APC et initiateurs : deuxième ou troisième tranche, le point de discorde entre les deux parties
La naissance de la coordination
Le mode du fonctionnement de la CCDC
le parcours de trois animateurs de la CCDC
-l’animateur Hadjeb Ameziane (Beẓẓa)
-l’animateur Ihdene Idris
-l’animateur Moualek Abdelwahab
Conclusion
Chapitre IV : le répertoire d’actions de la CCDC. Introduction
La réunion de 20 Septembre 2014 à Souk Oufella
L’assemblée de 11 Octobre 2014 à Ferhoun (Akfadou)
Le Sit-in devant le siège de la wilaya et Conférence de presse
L’assemblée du Samedi 25 Octobre 2014
La fermeture de siège de la daïra de chemini et le blocage de chantier
La barricade du 02 novembre 2014
L’assemblée du 10 Novembre 2014, tenue à Imâliouene (Chemini)
Marche et blocage du siège de la wilaya de Bejaïa, Le 16 novembre 2014
La barricade du 19 Novembre 2014
L’assemblée de 22 novembre 2014 à Akfadou
La « marche populaire » dans la wilaya de Bejaïa le 26 novembre
L’assemblée de Tidjounane le 13 décembre
Le blocage de l’antenne de Sonelgaz Au niveau de Sidi Aich le 17 décembre
La marche à Bejaïa le 24 décembre 2014
la phase de la négociation de la CCDC avec le SDE
Conclusion
Chapitre V : le mode d’action barricade de la route. Introduction
la configuration de la barricade
les capacités de nuisance de la barricade
les préjudices de la barricade Le volet social
Le volet économique
l’endroit de la barricade, lieu de la négociation avec les autorités
la particularité de la barricade contemporaine
Mouvement citoyen du 2001 et son héritage contestataire
la gestion de la foule
le conflit d’espace
La position des maires par rapport à l’action
la théorie du complot : la barricade comme pion dans une stratégie
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
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