Besoins des enfants exposés à la violence conjugale

Besoins des enfants exposés à la violence conjugale

Cadre conceptuel

La présente recherche s’inscrit dans le courant épistémologique constructiviste. Cette position est importante à préciser, car elle explique les choix qui ont été faits dans l’élaboration du cadre conceptuel et dans la méthodologie de la recherche. Pour répondre à la question « comment les parents d’enfants exposés à la violence conjugale décrivent les besoins de leurs enfants? », il importe de définir la notion de besoin. Ce chapitre inclut donc une justification du positionnement épistémologique, une définition de la notion de besoin et une typologie des besoins des enfants. La recherche utilise un cadre conceptuel plutôt qu’un cadre théorique, car peu d’études se sont spécifiquement intéressées à la notion de besoin des enfants exposés à la violence conjugale. Selon Fortin et Auclair (1997), l’utilisation d’un cadre conceptuel plutôt que d’un cadre théorique s’avère particulièrement utile dans ce contexte. En effet, lorsqu’il existe peu de connaissances sur un sujet d’étude, il s’avère pertinent d’agencer les concepts et les sous-concepts d’intérêts entre eux afin d’établir les liens avec la problématique à l’étude (Fortin & Gagnon, 2016; Mace & Petry, 2000). Ce faisant, le cadre conceptuel peut orienter la formulation de la problématique et de la question de recherche ainsi qu’aider à interpréter les résultats.

Paradigme épistémologique

Lorsqu’un chercheur s’inscrit dans une perspective constructiviste, il s’intéresse davantage aux processus par lesquels se construisent les problèmes sociaux qu’à leurs conditions objectives (Glasersfeld, 1994; Mayer & Ouellet, 2000). Il étudie donc les problèmes sociaux à partir des connaissances et de la définition qu’en font les personnes directement impliquées dans le problème étudié. Une grande importance est accordée aux données subjectives, car le paradigme épistémologique constructiviste estime que les connaissances sont construites, inachevées, relatives, récursives, liées au vécu du sujet et qu’elles sont le fruit d’une interaction entre la personne et l’objet d’étude (Glasersfeld, 1994; Le Moigne, 2012; Mucchielli, 2005). Les connaissances sont donc considérées comme étant indissociables des sujets qui la construisent : « Le sujet ne connait pas de « choses en soi » (hypothèse ontologique), mais il connait l’acte par lequel il perçoit l’interaction entre les choses. » (Le Moigne, 2012, p.72). En ce sens, et si l’on souhaite être en mesure de mieux comprendre quels sont les besoins des enfants exposés à la violence conjugale, il s’avère primordial de s’intéresser aux points de vue des personnes directement impliquées dans la problématique étudiée. Dans le cas de la recherche, il s’agit des parents d’enfants exposés à la violence conjugale : c’est leurs points de vue qui sont mis à l’avant-plan dans la définition du problème ainsi que dans l’identification des solutions associées (Le Moigne, 2012; Mayer & Ouellet, 2000).

Définition de la notion de besoin

La notion de besoin en est une qui est largement utilisée et qui fait référence à plusieurs conceptualisations (Nadeau, 1988). Dans la littérature, par exemple, on trouve différentes définitions de ce qu’est un besoin. Kettner, Moroney et Martin (1990) indiquent que Maslow et Ponsioen sont deux théoriciens qui ont proposé d’intéressantes réflexions à propos de cette notion. Maslow (1970) présente les besoins hiérarchiquement, indiquant que les humains ont des besoins de base qui doivent être répondus en premier et des besoins supérieurs qui peuvent être répondus une fois que les besoins de base sont satisfaits. Selon lui, l’ordre dans lequel les besoins doivent être répondus est le suivant : 1) besoin physiologique, 2) besoin de sécurité, 3) besoin d’amour et d’appartenance, 4) besoin d’estime et 5) besoin d’accomplissement. Ponsioen (1962), pour sa part, indique que les besoins ont plusieurs dimensions, soit biologique, psychologique, culturelle, sociale et spirituelle. L’ordre dans lequel ces dimensions doivent être répondues varie toutefois d’une société à l’autre en fonction de la perception qu’une société a à l’égard de ces dimensions et en fonction de ses priorités. Dans le cadre de la recherche, la définition retenue est celle proposée par Nadeau (1988, p. 179) qui définit un besoin « comme un écart entre une situation souhaitée, désirée, idéale et une situation actuelle, observée. ». Cette définition qui opérationnalise la notion de besoin en termes d’écart est la plus répandue (Ouellet & Mayer, 2000; Nadeau, 1988) et s’applique bien à la recherche. En effet, cette définition a orienté le développement du guide d’entrevue de façon à ce qu’au cours des entretiens, les parents identifient l’écart entre la situation actuelle et la situation souhaitée en regard des besoins de leurs enfants. Considérant que cet écart est le résultat d’une interaction déficiente entre l’individu et son environnement, l’écart peut être comblé par l’enfant et ses parents, mais aussi par les milieux de vie immédiats de l’enfant, par son environnement plus large et en rétablissant les interactions entre les différentes parties (Carignan, 2011).
Pour mieux comprendre comment la notion de besoin est conceptualisée dans la recherche, la catégorisation de McKillip (1987) s’avère utile. Ce dernier propose une catégorisation selon laquelle il existe quatre angles d’analyse des besoins. Ces angles d’analyse réfèrent à quatre sortes de besoins : les besoins sentis, les besoins normatifs, les besoins exprimés et les besoins comparés. En concordance avec le paradigme épistémologique constructiviste, ce sont les besoins sentis qui ont été explorés dans la recherche, puisque ce sont les points de vue des parents qui sont placés au centre des préoccupations. Selon McKillip (1987), les besoins sentis réfèrent à l’analyse que les personnes directement impliquées dans la problématique étudiée font de leur réalité. La justesse avec laquelle ils arriveront à identifier ces besoins dépend de leur capacité d’introspection à propos des difficultés qu’ils vivent. Les besoins sentis permettent aux décideurs d’éviter de mettre en place des services qui ne seront pas utilisés parce qu’ils ne répondent pas à un besoin identifié.

Typologie des besoins des enfants

L’enfance représente une importante période pour le développement physique, cognitif, comportemental, émotionnel et social (McCain, Mustard & Shanker, 2007; Wilmshurst, 2013). Bien qu’il y ait encore des débats sur le sujet, on reconnaît généralement que ce développement est à la fois influencé par la génétique de l’enfant et par l’environnement dans lequel il évolue (Lemelin, Provost & Tarabulsy, 2012). Selon la théorie bioécologique de Bronfenbrenner, le développement peut être affecté par une interaction déficiente entre les caractéristiques personnelles de l’enfant et son environnement, indiquant ainsi que les besoins de l’enfant « n’ont pas été comblés de façon satisfaisante » (Carignan, 2011, p.151). Pour favoriser son développement, l’enfant doit donc recevoir une réponse de la part de son environnement afin de combler ses besoins physiques, émotionnels, sociaux et intellectuels (Pringle, 1979). Dans le cadre de la recherche, une attention particulière est portée aux besoins émotionnels et sociaux, autrement appelés besoins psychosociaux (Pringle, 1979), car les conséquences de l’exposition à la violence conjugale touchent principalement ces besoins. Les besoins psychosociaux incluent les besoins d’être aimé, de vivre en sécurité, de vivre de nouvelles expériences, de recevoir des éloges et d’être estimé, d’avoir des responsabilités (Pringle 1979) et d’appartenir à une communauté stable, offrant soutien et repères culturels (Brazelton & Greenspan, 2007). Cette typologie a été utile pour l’analyse, puisqu’elle a guidé l’interprétation des résultats. Plus spécifiquement, elle a offert des points de repère pour comprendre les points de vue des parents. La typologie des besoins des enfants n’a donc pas été utilisée comme une finalité en soi, mais comme un outil permettant de mieux comprendre la complexité des besoins des enfants. Voici une brève description des besoins psychosociaux identifiés par Pringle (1979), Brazelton et Greenspan (2007) :
• Besoin d’amour : Ce besoin est comblé lorsque, dès sa naissance, l’enfant peut entretenir avec ses parents une relation pleine d’amour, stable, continue et digne de confiance. Dans cette relation, l’enfant reçoit de l’amour inconditionnel. Ce besoin d’amour est d’abord répondu par les parents, mais avec le temps, il est aussi comblé par d’autres personnes.
• Besoin de sécurité : Pour répondre à ce besoin, l’enfant doit vivre dans un environnement prévisible et son entourage doit adopter des attitudes et des comportements qui sont logiques et dignes de confiance. Les relations que les membres de la famille entretiennent doivent aussi être stables, tant en ce qui concerne la relation mère-enfant, père-enfant, parent-parent, enfant-fratrie qu’enfant-famille proche.
• Besoin de nouvelles expériences : Ce besoin peut être satisfait en encourageant l’enfant à explorer son environnement et en l’encourageant à réaliser des activités qui sont adaptées à son développement. Pour que l’enfant ait envie de vivre de nouvelles expériences, il doit pouvoir réaliser des activités qui comportent un bon dosage de stimulation (activités qui ne sont ni trop stimulantes, ni trop peu stimulantes).
• Besoin d’éloges et d’estime : Le besoin d’éloges et d’estime soulève l’importance pour les personnes qui entourent l’enfant de valoriser et de croire au potentiel de l’enfant. Les encouragements et les louanges que fait l’entourage à la suite des réalisations de l’enfant contribuent à combler ce besoin. Pour répondre à ce besoin, les adultes qui sont significatifs pour l’enfant doivent toutefois avoir des attentes réalistes et modérées.
• Besoin de responsabilités : Pour répondre à ce besoin, les adultes qui entourent l’enfant doivent permettre et encourager l’enfant à faire preuve d’autonomie, d’abord dans les soins quotidiens à soi-même, puis en ce qui a trait aux choix à faire ou à ses possessions. Ce développement de l’indépendance implique qu’en fonction de l’âge de l’enfant, les adultes significatifs doivent guider et baliser les décisions ainsi que les initiatives de l’enfant.
• Besoin d’une communauté stable, de son soutien et de sa culture : Ce besoin implique que l’enfant évolue dans une communauté où règne la cohésion et à laquelle il développe un sentiment d’appartenance. Dans une telle communauté, les différentes cultures sont acceptées et valorisées, les parents peuvent recevoir du soutien s’ils en ont besoin et la famille, la communauté et l’environnement culturel interagissent pour répondre aux besoins des enfants.
Selon les auteurs, ces besoins sont universels et doivent être répondus de manière continue dès le début de la vie des enfants (Brazelton & Greenspan, 2007; Pringle, 1979). L’importance relative de chacun de ces besoins ainsi que les moyens choisis pour les combler varient toutefois au cours du développement des enfants ainsi qu’en fonction de situations particulières qui sont vécues par l’enfant et sa famille (Pringle, 1979). La violence conjugale est l’une de ces conditions particulières, car elle peut placer l’enfant dans une situation de vulnérabilité ou de danger. Il importe donc de s’intéresser aux points de vue des parents d’enfants exposés à la violence conjugale concernant les besoins de leurs enfants afin de mettre en évidence les besoins qu’ils identifient comme prépondérants. Pour mieux comprendre le vécu des enfants exposés à la violence conjugale, il est aussi essentiel que les parents indiquent quels moyens doivent préférablement être mis en place pour répondre aux besoins de leur enfant.

Chapitre 3. Méthodologie

La méthodologie constitue la phase opérationnelle de la recherche (Côté & Turgeon, 2002). C’est donc à cette étape que différents choix sont faits pour déterminer comment procéder pour répondre concrètement à la question de recherche. Afin de comprendre pourquoi certains de ces choix ont été faits, l’approche et le type de recherche seront d’abord présentés. Par la suite, les étapes qui ont mené à la réalisation de la collecte de données seront décrites, soit : la stratégie d’échantillonnage et de recrutement, la composition et les caractéristiques de l’échantillon à l’étude ainsi que les méthodes de collecte de données. La procédure d’analyse des données sera finalement expliquée.

 Approche privilégiée et type de recherche

Pour répondre à la question de recherche, l’approche méthodologique privilégiée est qualitative. Cette approche s’intéresse à l’analyse de données difficilement quantifiables (Turcotte, 2000) et elle est orientée vers l’épistémologie constructiviste (Poupart, 1981), comme c’est le cas dans cette recherche. L’utilisation de cette approche est pertinente, car elle permet de mieux comprendre la perspective des parents d’enfants exposés à la violence conjugale en s’intéressant à leur réalité et à leurs expériences (Yegidis & Weinbach, 2006). Comme la recherche vise à mieux comprendre et à clarifier un thème peu étudié, soit celui des besoins des enfants exposés à la violence conjugale, la recherche est de type descriptif et exploratoire (Trudel, Simard & Vonarx, 2007; Yegidis & Weinbach, 2006).

Échantillonnage

La méthode d’échantillonnage utilisée est celle que Pires (1997) nomme l’échantillonnage par cas multiple de type contraste-saturation. Dans le cas de la présente recherche, c’est donc la diversification externe qui est recherchée pour former l’échantillon. Lorsque la diversification externe est recherchée, les participants sont sélectionnés à partir de variables qui, par hypothèse, permettent d’obtenir une diversité de point de vue concernant le thème d’études (Pirès, 1997). Ce type de diversification permet par la suite de comparer les points de vue de différents groupes de personnes. Dans le cadre de la recherche, c’est l’introduction de la variable « sexe des participants » qui a permis de former un échantillon par contraste, car selon l’analyse féministe de la violence conjugale, les mères et les pères vivent différemment la situation de violence conjugale (Chayer & Smith 2013). Il se peut donc que les mères et les pères aient une perception différente du vécu de leurs enfants. En concordance avec l’objectif spécifique de la recherche, cette hypothèse a été étudiée grâce à une comparaison des points de vue des mères et des pères lors de l’analyse des données. Dans le cas d’un échantillon par contraste, la représentativité théorique et la saturation ne sont pas nécessairement recherchées (Pirès, 1997). La généralisation s’atteint plutôt en comparant les données, et donc, en identifiant les différences qui existent dans le discours des divers groupes. Enfin, l’échantillon par contraste-saturation concorde avec la recherche car, comme c’est le cas pour la présente collecte de données, cette forme d’échantillon privilégie l’utilisation d’entrevues qui sont courtes et qui explorent des aspects spécifiques de la vie des participants.

Recrutement des participants

Le recrutement a débuté après l’obtention du certificat d’éthique délivré par le Comité plurifacultaire d’éthique de la recherche de l’Université Laval (numéro d’approbation : 2014-200/11-11-2014). Il a été possible grâce à la collaboration d’intervenants travaillant dans des organismes communautaires spécialisés dans l’intervention auprès des mères victimes de violence conjugale ou auprès des pères qui ont des comportements violents. Ces milieux ont principalement été ciblés pour le recrutement, car les parents qui sollicitent leur soutien ont entamé un travail personnel sur la dynamique de violence conjugale et ont donc plus de chance d’être sensibilisés au vécu de leurs enfants qui y sont exposés. Or, cette sensibilisation leur permet de partager leurs points de vue à propos des besoins de leurs enfants (McKillip, 1987). Par ailleurs, le recrutement s’est fait par l’entremise d’intervenants, car ils entretenaient déjà un lien de confiance avec les participants potentiels. Ils ont donc été en mesure d’identifier des mères ou des pères qui répondent aux critères d’inclusion, qui ne rencontrent pas d’enjeux de sécurité associés à leur participation à la recherche et qui sont disposés à parler de l’exposition de leurs enfants à la violence conjugale.

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Table des matières

Introduction
Chapitre 1. Problématique
1.1 Démarche de recherche bibliographique
1.2 Définition et prévalence de la violence conjugale
1.3 Définition et prévalence de l’exposition des enfants à la violence conjugale
1.4 Conséquences de l’exposition des enfants à la violence conjugale
1.5 Facteurs de risque et facteurs de protection
1.5.1 Caractéristiques personnelles
1.5.2 Caractéristiques familiales
1.5.3 Caractéristiques environnementales
1.6 Forces et limites des études consultées
1.7 Objet d’étude
1.8 Pertinence scientifique et sociale
Chapitre 2. Cadre conceptuel
2.1 Paradigme épistémologique
2.2 Définition de la notion de besoin
2.3 Typologie des besoins des enfants
Chapitre 3. Méthodologie
3.1 Approche privilégiée et type de recherche
3.2 Échantillonnage
3.2.1 Recrutement des participants
3.3 Échantillon à l’étude
3.4 Modes de collecte des données
3.4.1 Outils de collecte des données
3.5 Analyse des données
Chapitre 4. Résultats : Besoins des enfants exposés à la violence conjugale
4.1 Besoin d’aide
4.2 Besoin d’une vie de famille
4.3 Besoins affectifs
4.4 Besoin de comprendre, de s’exprimer et d’être écouté
4.5 Besoin de sécurité et de stabilité
4.6 Synthèse des convergences de points de vue entre les mères et les pères
4.7 Liens entre les besoins des enfants exposés à la violence conjugale
Chapitre 5. Résultats : Variations des besoins perçus chez les enfants exposés à la violence conjugale selon le genre du parent et l’âge des enfants
5.1 Comparaison des points de vue des mères et des pères
5.1.1 Besoin d’une vie de famille
5.1.2 Besoins de comprendre, de s’exprimer et d’être écouté
5.1.3 Besoin de sécurité et de stabilité
5.1.4 Besoins prioritaires
5.1.5 Synthèse des différences de points de vue entre les mères et les pères
5.2 Variations des besoins des enfants en fonction de leur âge
Chapitre 6. Discussion
6.1 Liens entre les résultats, le cadre conceptuel et les écrits scientifiques
6.2 Différences entre les points de vue des mères et des pères
6.3 Résultats novateurs et recommandations associées
6.4 Forces et limites
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Annexe A. Contact avec les gestionnaires
Annexe B. Premier contact en personne avec les intervenants
Annexe C. Document d’informations à remettre aux intervenants
Annexe D. Document d’information à remettre aux parents
Annexe E. Document d’information à remettre aux intervenants
Annexe F. Courriel à l’intention des parents
Annexe G. Premier contact téléphonique avec les parents
Annexe H. Formulaire d’engagement à la confidentialité
Annexe I. Formulaire de consentement
Annexe J. Guide d’entrevue
Annexe K. Questionnaire autoadministré
Annexe L. Exemples d’incohérences entre les résultats obtenus aux entretiens individuels et au questionnaire autoadministré

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