DONNEES DU DOSAGE DES MARQUEURS TUMORAUX

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Hydrocèle de la vaginale

C’est un épanchement liquidien séreux entre les 2 feuillets de la vaginale. Le liquide est jaune citrin refoulant le testicule. Elle est caractérisée par une tuméfaction tendue, rénitente, non réductible, non impulsive à la toux, transilluminable, ce qui permet de la différencier d’une hernie inguinale.

La pachyvaginalite

C’est une complication de l’hydrocèle de la vaginale, la vaginale présente des parois épaisses. L’épanchement est opaque à la transillumination.

Hématocèle de la vaginale

C’est une collection hématique intra vaginale, non transilluminable, avec impression de lourdeur. L’ hématocèle de la vaginale ne nécessite pas de traitement. Elle peut être secondaire à un traumatisme fermé du scrotum ou contusion.

LESION TESTICULAIRE

C’est une inflammation du testicule qui peut être associée à une inflammation de l’épididyme donnant l’appellation orchiépididymite. L’inflammation peut être d’origine microbienne ou virale (orchite ourlienne).

Cancer du testicule (10)

Le cancer du testicule est une tumeur rare qui représente moins de 2 % des cancers masculins. C’est la tumeur maligne du jeune homme de 18 à 35 ans, où il représente près de 35 % des cancers. Les tumeurs malignes du testicule sont dans 97 % des cas d’origine germinale. Les autres cancers correspondent à des tumeurs du stroma, de tumeur des cellules de Leydig, des cellules de Sertoli ou beaucoup plus rarement, à des métastases.

Gomme syphilitique (3)

Elle s’accompagne d’une funiculite, de plaque de blindage et grain de plomb en surface du testicule de l’albuginée. La bilatéralité est habituelle et la réaction sérologique est positive.

LESION INDEPENDANTE DU SCROTUM ET DE SES CONTENUS : HERNIE INGUINO-SCROTALE (12)

La hernie inguinale est une pathologie fréquente touchant essentiellement l’homme. Son diagnostic est facile et repose sur la notion d’une tuméfaction survenant à l’effort. La tuméfaction est indolore, impulsive à la toux, réductible, retrouvée lors de l’examen clinique.
Le diagnostic établi, l’indication opératoire est le plus souvent retenu en raison du risque d’évolution vers l’étranglement herniaire. A ce moment là, la hernie est douloureuse, irréductible et, en l’absence d’intervention dans les heures qui suivent, la vie du patient peut être menacée.

GROSSES BOURSES CHRONIQUES (2)

Il se voit surtout chez le sujet jeune par la découverte fortuite d’une masse testiculaire, ou à l’occasion d’un traumatisme des bourses.
L’examen clinique peut montrer une grosse bourse indolore d’augmentation lente et progressive, une gynécomastie (augmentation du volume des seins) et une masse abdominale (adénopathies profondes).
L’examen des 2 testicules commence par le coté sain. Le testicule est augmenté de volume, indolore, lourd, dur et bosselé. Il peut être le siège d’une masse assez volumineuse, indolore, mal limitée ou d’un petit nodule dur insensible à la pression.
La peau scrotale, l’épididyme et le cordon sont normaux. On perçoit bien le sillon inter-épididymo-testiculaire (signe de CHEVASSU).
Les marqueurs tumoraux ont un intérêt dans le diagnostic et la surveillance de l’évolution du cancer du testicule. Ce sont l’Alpha-fœtaux-protéine (α-FP), le beta human chorionic gonadotrophin (β-HCG), la lactodéshydrogénase (LDH).
L’échographie scrotale retrouve une lésion hypoéchogène intra testiculaire avec éventuellement une hydrocèle.
La radiographie pulmonaire recherche des métastases pulmonaires.
Le scanner thoraco- abdomino- pelvien permet de faire le bilan d’extension du cancer (métastases pulmonaires, ganglionnaires et hépatiques).
L’étude anatomopathologique de la pièce d’orchidectomie détermine le type histologique de la tumeur. Les cancers du testicule les plus fréquents sont la séminome, les tératomes, le choriocarcinome et le carcinome embryonnaire.

Eléphantiasis du scrotum

C’est l’augmentation du volume scrotal par épaississement inflammatoire de la peau scrotale. Ses origines peuvent être une infection microbienne chronique ou une mycose ou des parasites (filariose) ou de blocage néoplasique des ganglions lymphatiques inguinaux.
Les grosses bourses peuvent atteindre plusieurs kg dont l’augmentation s’est faite lentement. La peau scrotale est scléreuse et très épaissie.

GROSSE BOURSE POST-TRAUMATIQUES (2)

Elle est secondaire à un traumatisme fermé du scrotum tels que coup de pied, chute à califourchon, accident du guidon de bicyclette ou de moto, accident de sport. Le choc peut entraîner un hématome scrotal, une hématocèle, une fracture de l’albuginée, un hématome testiculaire, une luxation testiculaire, des lésions de l’épididyme ou du cordon spermatique.
Le patient se plaint d’une douleur scrotale vive irradiant vers les fosses iliaques et d’une grosse bourse ecchymotique très douloureuse.
L’échographie peut mettre en évidence une hématocèle ou une fracture du testicule ou un hématome du testicule ou un hématome de l’épididyme.
L’échodoppler étudie la vascularisation du testicule.

ABCES URINEUX

C’est une suppuration de la peau scrotale à partir des urines qui ont infiltré le scrotum et le périnée. C’est une complication des rétrécissements de l’urètre. Les urines qui ne peuvent pas s’écouler normalement par l’urètre provoquent la formation de fistules urinaires et d’abcès. Il respecte les testicules et la vaginale.
L’examen montre une dysurie, un jet urinaire faible. Parfois, il existe une rétention aiguë des urines (RAU) accompagnée ou non d’une fièvre. Le scrotum peut être augmenté de volume et douloureux. Sa peau est rouge, oedématiée, tendue et luisante.

GANGRENE DU SCROTUM (MALADIE DE FOURNIER)

C’est la nécrose infectieuse aiguë du scrotum, elle est souvent due à des germes anaérobies. La nécrose peut s’étendre à la peau de la verge, le périnée et la paroi abdominale. C’est une affection grave et nécessite une prise en charge en urgence. L’évolution peut être fatale si le patient n’est pas correctement soigné en urgence.
Au début, la douleur du scrotum est lancinante avec prurit du scrotum et fièvre à 40°C. Le scrotum est rosé et oedematié. A l’installation de la gangrène, la fièvre est très élevée et souvent associée à des signes de choc toxi-infectieux. La douleur scrotale est intense. Le scrotum est augmenté de volume, tendu, avec des marbrures livides, des phlyctènes, des plaques noires de nécroses dégageant une odeur fétide, des crépitations gazeuses.

TUMEURS PARATESTICULAIRES

Les tumeurs paratesticulaires sont des tumeurs rares. Elles se développent à partir de différentes structures à savoir le rete testis, l’épididyme, la vaginale, l’épithélium vestigial et les tissus mous paratesticulaires. Ces structures sont composées de types cellulaires différents.
Les tumeurs paratesticulaires forment donc un groupe hétérogène de tumeurs, dont 70 % sont considérés comme bénignes et 30 % comme malignes.
Ces tumeurs se présentent le plus souvent comme une masse scrotale et il est parfois difficile de les distinguer de tumeurs testiculaires.
Mis à part les cystadénomes de l’épididyme, les tumeurs paratesticulaires les plus fréquentes sont d’origine mésenchymateuse (16).

EXAMENS PARACLINIQUES

Cent cinquante deux patients ont bénéficié d’une échographie testiculaire. Vingt sept patients ont effectué un ECBU. Le frottis urétral (FU) était fait par 9 patients. Onze patients ont fait un dosage de marqueurs tumoraux. Vingt huit patients ont effectué un examen anatomopathologique de la pièce opératoire. Six patients ont fait une sérologie de la syphilis, 2 une sérologie de filariose. Neuf patients ont effectué une analyse bactériologique de pus. Deux patients ont bénéficié d’une fistulographie (Figure n°09).

DONNEES DE L’ECHOGRAPHIE TESTICULAIRE

Parmi les 152 patients ayant effectué une échographie testiculaire, nous avons noté 30 cas d’hydrocèle de la vaginale, 29 cas d’orchiépididymite, 11 cas de kyste épididymaire, 5 cas de kyste du cordon spermatique, 15 cas de varicocèle, 9 cas de processus tumoral, 10 cas de contusion testiculaire, 11 cas d’hématome , 5 cas d’hématocèle, 2 cas de rupture testiculaire, 9 cas de nodule épididymaire, 9 cas de hernie inguino-scrotale, 5 cas de torsion testiculaire, 1 cas de pachyvaginalite et 1 cas de testicule surnuméraire (Figure n°10).
Un échodoppler testiculaire était également demandé chez 8 patients et a montré 4 cas de varicocèle bilatérale, 2 cas d’épididymite et 2 cas de kyste épididymaire.

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Table des matières

I.PREMIERE PARTIE : RAPPEL
I-1. CONFIGURATION EXTERNE
I-1-1. TUNIQUE VAGINALE
I-1-2. TUNIQUE FIBREUSE PROFONDE
I-1-3. TUNIQUE MUSCULAIRE OU CREMASTER
I-1-4. TUNIQUE FIBREUSE SUPERFICIELLE
I-1-5. TUNIQUE CELLULEUSE SOUS CUTANEE
I-1-6. DARTOS
I-1-7. PEAU OU SCROTUM
I-2. CONTENU
I-2-1. TESTICULE
I-2-2. EPIDIDYME
I-2-3. CORDON SPERMATIQUE
I-3. VASCULARISATION
I-3-1. ARTERE
I-3-2. VEINE
I-3-3. NERFS
I-3-4. LYMPHATIQUE
II. RAPPELS NOSOGRAPHIQUE DES GROSSES BOURSES
II-1. DEFINITION
II-2. EXAMEN CLINIQUE
II-3. DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
II-3-1. LESION SCROTALE
II-3-2. EPANCHEMENT DE LA VAGINALE
II-3-3. LESION TESTICULAIRE
II-3-4. LESION EPIDIDYMAIRE
II-3-5. ATTEINTE DES ELEMENTS DU CORDON SPERMATIQUE .
II-3-6. LESION INDEPENDANTE DU SCROTUM ET DE SES CONTENUS
II-3-7. FISTULE OU ULCERATION SCROTALE
II-4. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
II-4-1. GROSSES BOURSES AIGUES
II-4-2. GROSSES BOURSES CHRONIQUES
II-4-3. GROSSES BOURSES POST TRAUMATIQUES
II-4-4. ABCES URINEUX
II-4-5. GANGRENE DU SCROTUM
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I. PATIENTS ET METHODES
I-1. LIEU D’ETUDE
I-2. PERIODE D’ETUDE
I-3. CRITERE DE SELECTION
I-4. CRITERE D’INCLUSION
I-5. CRITERE D’EXCLUSION
I-6. PARAMETRE A ETUDIER
II. RESULTATS
II-1. ASPECT EPIDEMIOLOGIQUE
II-1-1. FREQUENCE
II-1-2. AGE
II-1-3. PROFESSION
II-1-4. ANTECEDENTS
II-2. ASPECT CLINIQUE
II-2-1. MOTIFS D’HOSPITALISATION
II-2-2. SIGNES CLINIQUES
II-3. EXAMENS PARACLINIQUES
II-3-1. DONNEES DE L’ECHOGRAPHIE TESTICULAIRE
II-3-2. DONNEES DE L’ECBU ET DU FU
II-3-3. DONNEES DU DOSAGE DES MARQUEURS TUMORAUX
II-3-4. DONNEES DE L‘ EXAMEN ANATOMOPATHOLOGIQUE
II-4. ETIOLOGIE
II-5. TRAITEMENT
II-6. DUREE HOSPITALISATION
III. DISCUSSION
III-1. EPIDEMIOLOGIE
III-1-1. FREQUENCE
III-1-2. AGE
III-1-3. PROFESSION
III-1-4. ANTECEDENTS
III-2. ETIOLOGIE
III-2-1. GROSSES BOURSES AIGUES
III-2-2. GROSSES BOURSES CHRONIQUES
III-2-3. GROSSES BOURSES POST TRAUMATIQUES
III-2-4. ABCES DU SROTUM ET GANGRENE DE FOURNIER
III-2-5. HERNIE INGUINO-SCROTALE
III-3. TRAITEMENT
III-3-1. GROSSES BOURSES AIGUES
III-3-2. GROSSES BOURSES CHRONIQUES
III-3-3. GROSSES BOURSES POST TRAUMATIQUES
III-3-4. ABCES ET GANGRENE DU SCROTUM
III-3-5. HERNIE INGUINO-SCROTALE
III-4. DUREE D’HOSPITALISATION
IV. SUGGESTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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