Vision de l’institution par rapport à son « secteur manifestations »?

Vision de l’institution par rapport à son « secteur manifestations »?

Arts numériques, arts urbains : pourquoi, comment ?

La plupart de la création artistique actuelle emprunte aux outils numériques. Les enfants et les jeunes, quant à eux, sont des créateurs en herbe, notamment grâce aux fameuses « apps » : jouer d’un instrument sur son smartphone, réaliser une chorégraphie sur son morceau préféré (musically), procéder au montage d’une vidéo, moduler sa voix, mixer, créer son morceau de rap (cf. annexe ci-jointe), etc.. L’idée de ce projet est de partir la réalité que vivent ces jeunes, de ces outils qui permettent en un rien de temps de donner vie à leurs élans. Tout se passe dans une certaine spontanéité et l’immédiateté. Au-delà de l’aspect « techno » et dans le domaine qui nous intéresse, ces nouveaux moyens permettent d’accroître les possibles, dans la mesure où l’outil est ludique gageons que l’élève sera motivé par le fait d’avoir la possibilité de ramener son « joujou » dans le cadre du cours ou mieux encore d’avoir comme mission de s’en servir pour prolonger la leçon, une fois rentré chez lui. Les cours de musique, solfège, piano, etc.. s’inscrivant dans le temps extra-scolaire ; l’enseignant court souvent après le temps. Il s’agit en effet de « caser » un programme chargé -’auditions, examens, spectacles – dans le cadre d’une à deux leçon(s) par semaine ! On connaît les dérives d’internet etc… dans le quotidien du jeune (zapping, superficialité, vide abyssal des contenus, etc.). Chronophages et pas forcément synonyme de qualité artistique, le risque est réel d’y passer des heures sans arriver à rien. Toutefois, dans le cadre d’une école le potentiel est bien réel et sans doute complémentaire à la discipline d’un apprentissage musical qui se déploie forcément dans la durée2. La démarche devra être encadrée par des enseignants qui baliseront le chemin de l’élève. Le fruit de ce travail sera par ailleurs partagé entre tous au sein du groupe (classe) et in fine lorsque cette matière sera présentée en public.

Réinventer le spectacle d’école

Ce n’est pas forcément le résultat qui importe mais la démarche. Il y a un côté « apprenti sorcier » à s’essayer à des techniques nouvelles, pas forcément balisées. Révéler le côté artisanal de la démarche artistique, à l’instar du Beatbox – sorte de métronome en live et dispositif archi simple puisque le son émis par la bouche est simplement amplifié et sonorisé par le micro qu’on approche plus ou moins de source sonore (bouche)- .C’est cela qui nous amène à vouloir travailler avec des artistes qui utilisent le son comme matière de base (beatbox, djing, mapping). Intégrer les outils numériques, collaborer avec des artistes des arts vivants et urbains – tout domaine confondus -, faire travailler ensemble des secteurs de l’institution habituellement séparés: tout cela bouscule les habitudes et du même coup remet en question le format traditionnel de la prestation d’élèves, c’est-à-dire : une scène, un public assis sur des gradins qui lui fait face, des professeurs dans l’ombre qui dirigent discrètement. Cette réflexion a été amorcée dans le cadre de POP pour le plus grand plaisir du public et des professeurs : le public était « actif » en ce sens qu’il se déplaçait de lieu en lieu et les lieux étaient iconoclastes par rapport à la salle de spectacle habituelle (piscine, garage, église, etc…). dalcroze_lab entend développer la logique selon laquelle le fond et la forme sont pensés ensemble. Favoriser la spontanéité dans l’expression artistique, une forme d’immédiateté cela induit des formes de prestations plus brèves qu’un spectacle, davantage orientée vers la performance que le spectacle.. La salle de spectacle n’est plus le seul lieu de la prestation où alors plus sous sa forme habituelle pour devenir un espace de « battle » où l’audience et les « acteurs » sont au même niveau. Les professeurs ne se tiennent plus forcément dans l’ombre durant la prestation mais interagissent avec l’élève, sont présents et de ce fait pimentent la prestation : oser affirmer plaisir de jouer ensemble. Les spectateurs sont encouragés à se déplacer et à participer..

Organisation

La coordination globale du projet est assurée par la-le responsable de projet, appuyée dans sa tâche par un comité de pilotage, dont fait partie la DA, qui se réunit à intervalle régulier. Les options clés (validation des grandes étapes du projet et du budget) se font au sein du conseil de direction, instance « ordinaire » qui se réunit une fois par semaine.

•Comité de pilotage composé de : la responsable projet, la direction artistique, 2 responsables des profs (doyen RS et doyen piano), assistante admin., responsable technique.

• Direction artistique : une personne extérieure à l’institution, avec une expertise forte dans la conduite de projets multidisciplinaire, impliquant de nombreux acteurs (cette personne peut être metteur en scène, chorégraphe, directeur festival…). Une « main » extérieure nous semble indispensable pour maintenir le cap et être le garant du concept / fil rouge.

• Groupes de travail : la direction artistique propose des modules de travail thématiques. Les profs, selon leur choix, se répartissent par module. Ces modules combinent un art « numérique » / un-e artiste/ une approche pédagogique. Ils doivent être suffisamment ouverts pour que le profs se sentent la capacité d’apporter ses idées et en même temps bien « tenus » pour éviter la dispersion.

La motivation est centrale dans ce type de projet d’une certaine ampleur et qui mobilise une école toute une année scolaire. Il conviendra de fédérer le personne (professeurs, PAT) très vite et en amont du projet. S’appuyer sur des personnes ressources à l’interne, notamment sur des enseignants dotés de compétences spécifiques dans ces domaines ou de personnalités se caractérisant par une ouverture d’esprit particulières. Sur les 70 professeurs que compte l’institution, une dizaine pourraientt jouer un rôle moteur, par exemple au sien de groupes de travail. Toutefois il faut éviter de « figer » les rôles et de laisser de l’espace, car dans ce type de projet au long cours, des personnalités se révèlent souvent. Ce ne sont pas forcément ceux qu’on pense qui s’investisse le plus. Il est donc important d’avoir une approche fine, en faisant s’alterner, apr exemple, des séances de travail plénières et des discussions individuelles ou en petits groupes. Outils utiles lors de la phase de conception : ateliers genre « world coffee » pour affiner les events, recherche compétence artistiques, etc.

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Table des matières

1. Analyse stratégique
1.1 Analyse Swott
1.2 Vision de l’institution par rapport à son « secteur manifestations »?
1.3 Objectifs
2. Projet
2.1. Contexte
2.2. Dalcroze_lab 2020
2.2.1. Objectifs
2.2.2. A qui s’adresse-t-il?
2.2.3 En quoi dalcroze_lab est-il unique au sein de la concurrence (avantages stratégiques)?
2.2.4 Arts numériques, arts urbains : pourquoi, comment ?
2.2.5. Réinventer le spectacle d’école
2.3 Cadre du projet
2.4 Eléments du programme
2.5 Artistes invités
2.6. Collaborations
3. Méthode de travail
3.1 Organisation
3.2. Cahiers des charges des membres du copil
4. Stratégie de communication
5. Budget

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