Virus de la Leucose Féline (FeLV)

Virus de la Leucose Féline (FeLV)

 Chirurgie et radiothérapie
Radiothérapie préopératoire

La radiothérapie préopératoire permet de réduire la taille de la tumeur, stériliser les abords du site chirurgical. Deux études se concentrent sur cette thérapie adjuvante à la chirurgie. Celle de Kobayashi et al. en 2002 (62) et celle de Cronin et al. en 1998 (29). Il n’a as été mis en évidence de lien significatif entre l’utilisation de ce type de technique et un TPR plus grand. Néanmoins les auteurs affirment qu’il s’agit d’un bon traitement adjuvant associé à une exérèse complète. Cette technique mérite selon Kobayashi de faire l’objet de futures publications.

Radiothérapie post-opératoire

La radiothérapie seule ne peut traiter un SPI. En effet, celui ci est peu radiosensible et souvent trop volumineux. Chirurgie et radiothérapie sont de plus, parfaitement complémentaires : une radiothérapie même à forte dose ne viendrait pas à bout d’un SPI seule et une exérèse chirurgicale ne peut empêcher des micro-effractions de cellules néoplasiques dans les tissus sous cutanés. Une première chirurgie permettra de retirer la partie macroscopique de la masse et la radiothérapie viendra à bout des quelques cellules restantes. Ces dernières cellules sont en périphérie de la tumeur donc bien oxygénées et en général, possèdent un index mitotique élevé elles sont donc très radiosensibles. Il semble d’ailleurs que cette technique soit plus efficace que la chirurgie seule ou même que la chirurgie et la radiothérapie préopératoire. Les TPR et taux de survies sont plus élevés (cf ci-dessous).

Chimiothérapie

La chimiothérapie est un traitement qui n’est pas le plus indiqué pour les sarcomes post injection. En effet, il est plus efficace sur des cellules à division rapide telles que les hémopathies malignes. Cependant, il est souvent traitement adjuvant de thérapies multimodales associant chirurgie à radiothérapie et chimiothérapie. Aucune différence significative n’a été retrouvée dans plusieurs études entre les chats recevant une chimiothérapie associée chirurgie ou à chirurgie et radiothérapie et ceux ne recevant pas de chimiothérapie (31,61,68). Cependant l’équipe de Barber et al. (67) a montré qu’une chimiothérapie seule dans le cadre de traitements palliatifs de tumeurs non opérables peut être efficace. Elle met en évidence une différence significative entre les médianes de survie de chats ayant répondu au traitement et les autres. Six chats de l’étude ont vu le volume de leur tumeur se réduire de plus de 50%.

Immunothérapie

L’acemanan est, selon King et al., un traitement adjuvant efficace du SPI chez le chat. Des médianes de survie de 372 jours avec chirurgie, radiothérapie post opératoire et acemanan sont rapportées. Néanmoins, ces chiffres paraissent faibles comparés aux résultats de Cohen et al. (29) ou Bregazzi et al. (61) proposant des médianes de survie à 701-730 jours. L’utilisation des interleukines 2 par voie locale a fait l’objet de plusieurs publications. Dans les études de Gobillot (77) et Quintin-Colonna (72), le vecteur choisi était une culture de cellules rénales de singe (lignée vero) sécrétant de l’IL2 humaine. Au terme de leurs travaux, l’injection locale de ces cellules xénogéniques associées à une chirurgie et de la curiethérapie semble apporter des effets bénéfiques au traitement des SPI félins. Des médianes de survies supérieures aux lots témoins (16 mois contre 8 mois (72)) et une différence significative de taux de récidive dans la thèse de F. Gobillot (77) sont rapportés. En 2003, l’équipe de Jourdier et al. a mis au point deux virus recombinants (ALVAC et NYVAC) sécrétant l’IL2 humaine et féline. Ils les ont utilisés comme traitement adjuvant à la chirurgie et la curiethérapie du SPI chez 36 chats répartis en deux groupes de 18 chats. Chaque groupe recevait l’un des deux vecteurs et un lot témoin ne recevait pas d’immunothérapie. Un taux de récidive de 28% et 39% contre 61% dans le lot témoin a été observé à la fin de l’année de suivi des chats de l’étude. L’interleukine 2 offre de bonnes perspectives dans le traitement futur des SPI félins et des tumeurs en général chez le chat et l’homme. En mars 2013, le laboratoire Mérial a reçu l’autorisation de commercialisation de l’Oncept IL2ND. Il s’agit d’un canarypox virus recombinant sécrétant une interleukine 2 féline. les premiers test sont prometteurs puisqu’un TPR de 730 jours chez les chats traités a été enregistré contre 287 jours dans le lot témoin. Il est aujourd’hui disponible pour les vétérinaires français. L’acemannan a fait l’objet d’une publication encourageante mais son efficacité reste à confirmer.

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Table des matières

Introduction
1. PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. Présentation du sarcome post injection (SPI)
1.1.1. Définitions
1.1.2. Epidémiologie
1.1.2.1. Incidence
1.1.2.2. Importance parmi les tumeurs chez le chat
1.1.3. Nature de la tumeur
1.1.3.1. Types histologiques
1.1.3.2. Grades histologiques
1.1.4. Clinique
1.1.4.1. Localisations préférentielles
1.1.4.2. Comportement local/à distance
1.1.5. Facteurs de risque
1.1.5.1. Race
1.1.5.2. Sexe
1.1.5.3. Age
1.1.5.1. Virus de la Leucose Féline (FeLV)
1.1.5.2. Association avec les injection
1.1.5.2.1. Température d’injection
1.1.5.2.2. Traumatisme
1.2. Hypothèse de mécanismes d’apparition
1.3. Diagnostic
1.3.1. Commémoratifs/anamnèse
1.3.2. Clinique
1.3.3. Bilan d’extension
1.3.4. Analyse histologique/cytologique
1.4. Traitements
1.4.1. Chirurgie
1.4.2. Radiothérapie
1.4.2.1. Radiothérapie externe
1.4.2.2. Curiethérapie
1.4.3. Chimiothérapie
1.4.4. Immunothérapie
1.5. Pronostic/récidive
1.5.1. Chirurgie seule
1.5.2. Chirurgie et radiothérapie
1.5.2.1. Radiothérapie préopératoire
1.5.2.2. Radiothérapie post-opératoire
1.5.3. Chimiothérapie
1.5.4. Immunothérapie
1.6. Prévention du SPI et bonnes pratiques
1.6.1. Site d’injection
1.6.2. Fréquence d’injection
1.6.3. Type de vaccin
1.6.4. L’acte
Conclusion ..
2. PARTIE EXPERIMENTALE
2.1. Matériel et méthodes
2.1.1. Réalisation des questionnaires
2.1.1.1. Formulation des questions
2.1.1.1.1. Questionnaire étudiant
2.1.1.1.2. Questionnaire propriétaire
2.1.1.2. Mise en forme du questionnaire
2.1.1.2.1. Version papier
2.1.1.2.2. Version informatique
2.1.2. Analyse des données
2.1.2.1. Choix du logiciel
2.1.2.2. Attribution des variables numériques
2.1.2.3. Erreurs
2.1.3. Analyse des réponses
2.2. Résultats
2.2.1. Propriétaires
2.2.1.1. Âge des chats
2.2.1.2. Nombre de chats
2.2.1.3. Effets secondaires supposés fréquents
2.2.1.4. Effets secondaires observés
2.2.1.5. Connaissance du SPI
2.2.1.6. Fréquence d’apparition
2.2.1.7. Gravité
2.2.1.8. Degré de préoccupation des propriétaires par le SPI
2.2.1.9. Demande d’information
2.2.2. Étudiants
2.2.2.1. Répartition des étudiants sondés
2.2.2.2. Effets secondaires locaux liés aux injections cités
2.2.2.3. Mise en situation
2.2.2.3.1. Température d’injection du vaccin
2.2.2.3.2. Voie d’injection d’un vaccin
2.2.2.3.3. Site d’injection d’un vaccin
2.2.2.3.4. Site d’injection d’une préparation médicamenteuse
2.2.2.4. Connaissance du SPI par les étudiant
2.2.2.5. Prévalence du SPI
2.2.2.6. Gravité du SPI
2.2.2.7. Facteurs de risque
2.2.2.8. Vaccination d’un chat ayant présenté un SPI
2.3. Création du poster
3. Discussion
3.1. Limites de l’étude
3.2. Interprétation des résultats
3.2.1. Questionnaire propriétaire
3.2.2. Questionnaire étudiant
3.3. Perspectives
Conclusion
Bibliographie
Annexe

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