Soutenance mémoire
Les différents matériels utilisés
Pour la réalisation de cette étude, différents matériels ont été utilisés à savoir : des cartes topographiquse les cartes topographiques d’Anosibe an’ala et de Moramanga à l’échelle de 1 / 50 000 éditées en 1970 par FTM sont utilisée dans ce présent travail. Elles servent de cartes de base pour les différents travaux et de repérage et d’orientation pour les travaux sur terrain ; des fichiers de base de donnée BD 500 à l’échelle 1 / 500 000 Ce sont des données numériques produites par FTM (Foiben-taosarintanin’i Madagasikara) qui sont composés par plusieurs couches comme les routes, les points côtés, les provinces… ; une boussole utilisé surtout lors des travaux sur terrain pour s’orienter ; un GPS ou global positioning system Un système de positionnement global calcule la distance à un ensemble de satellites simultanément en vue, pour déterminer les coordonnées d’un lieu dans un système de référence géodésique spécifique ; un image satellite Landsat 7 ETM+ prise avril 2000 dont la fiche de metadonnée sera vue en annexe 3 ; des photos aériennes représentant la zone d’étude dont la fiche de métadonnée sera vue en annexe 4; un stéréoscope utilisé pour visualiser et interpréter les photos aériennes ; un ordinateur avec des logiciels comme : “ Idrisi 3.2” utilisé pour le traitement de l’image satellite “ Arcview 3.2a ” et “ Mapinfo 6.0 ” utilisé pour le système d’information géographique SIG “ Visual sticher ” utilisé pour le mosaiquage ou assemblage des images scannées. « Comad » utilisé pour la transformation des coordonnées géographiques longitude latitude en système de projection laborde Madagascar
Traitement et interprétation des prises de vues aériennes
Les photos aériennes de 1968 sont tout d’abord scannées ensuite on a réalisé le mosaiquage des photos par le logiciel “ visual stitcher ” c’est à dire les assembler les unes avec les autres pour former une seule image représentant la zone. On procède après par la correction géométrique et le calage de l’image ou son géoréférencement pour qu’elle possède le système de projection Laborde Madagascar. L’interprétation de l’image a été effectuée à l’aide d’un stéréoscope puis on a numérisé une à une sur l’écran les différentes classes d’objet contenues dans l’image dans le logiciel “ Mapinfo ”. Nous avons obtenu une carte d’occupation du sol de 1968.
L’homme et ses activités
La population est composée totalement de l’ethnie Betsimisaraka. Le village de Faravohitra fait partie de la commune d’Anosibe an’ala et il est dirigé par le président du fokontany mais les traditions sont toujours respectées. La structure sociale est fondée sur la domination des ancêtres ou des aînés et le “ Tangalamena ” représente l’autorité suprême. Des tabous ou “fady” ou encore interdit qui sont synonymes d’offense aux ancêtres prennent une place importante dans la communauté, et jouent un grand rôle dans l’exploitation des ressources naturelles, et ils ont conduit à la conservation de la forêt. La bénédiction du Tangalamena est nécessaire pour toutes activités entreprises dans le village et même pour entrer dans la forêt il faut faire un “ joro ” ou demander la bénédiction des ancêtres avec le Tangalamena car c’est leur tradition. A Faravohitra, il y a environ 140 cases qui sont fabriqués en terre battue avec des toitures en chaumes. Les seules infrastructures existantes sont :
¾ une école primaire publique construite en dur par le Fond d’Intervention pour le Développement ou FID ;
¾ un centre de santé de base offerte par le projet Seecaline ;
¾ un “tranobe ” ou grande maison servant de salle de fête ou de funérailles ou de réunion.
Les grandes décisions concernant le village sont prises dans ce tranobe. Les activités économiques de la population La population est principalement composée d’agriculteurs qui pratiquent :
• la culture de riz sur “ Tavy ” ou culture itinérante sur brûlis;
• la riziculture irriguée sur les bas-fonds ;
• la culture maraîchère dans les vallées (maniocs, patate, brèdes, choux, …)
• l’élevage de volailles (poules, canards…).
Les activités saisonnières sont :
• la fabrication de “ toaka gasy ” à partir des cannes à sucre ;
• le transport de marchandises comme les productions de riz, de manioc, de brède… durant les saisons sèches vers le marché d’Anosibe an’ala. (Source : enquête socio-économique personnel)
Recommandation
Les recommandations suivantes doivent être prise en compte
• Il est primordial de rehabiliter la route reliant Anosibe an’ala à Moramanga
• Tous les travaux d’aménagement viseront à atténuer les impacts négatifs sur l’environnement
• Tous les travaux d’aménagement essaieront de valoriser et de conserver l’environnement
• Une étude d’impact environnemental doit être faite pour l’ensemble des travaux
• Il est nécessaire de valoriser la vie rurale, les us et coutumes, le folklore pour que la destination touristique Tongalaza soit originale
• Il faut empêcher à tous prix le tourisme sauvage
CONCLUSION
En bref, ce stage concerne l’élaboration de la carte de zonage nécessaire au plan d’aménagement de la forêt de Tongalaza Anosibe an’ala en vue de la demande de transfert de gestion GELOSE. Pour ce faire, différents travaux ont été effectue comme :
~ l’analyse de l’environnement socio-économique de la zone d’étude ;
~ l’étude du milieu et de son environnement ;
~ le traitement de l’image satellite et des photographies aériennes pour l’élaboration de la carte d’occupation du sol ;
~ des descentes sur terrain ;
~ l’élaboration du croquis de zonage avec les perspectives d’aménagement.
L’utilisation du SIG nous a été nécessaire dans la réalisation de tous ces travaux. Mais ces aménagements nécessitent une étude d’impact environnemental conformément au décret MECIE ou Mis en compatibilité des investissements à l’environnement. On s’est efforcé de réaliser des aménagements qui n’entraînent pas des éventuelles dégradations de l’environnement tout en essayant d’atteindre les objectifs qui sont l’écotourisme et l’agroforesterie. Mais, ce projet peut entraîner différents points forts en aval comme :
) Protection de l’environnement local
) Conservation de la forêt
) Augmentation des occasions d’emplois dans la région
) Acquisition des villageois d’une éducation sur la gestion et conservation de l’environnement
) Maintient de nos valeurs culturelles et de nos identités
) Développement de meilleure infrastructure locale
) Développement de la capacité des villageois pour entreprendre de nouveaux projets
) Amélioration des niveaux de vie de tous les participants à ce projet écotouristique
) Création d’une caisse pour les projets de développement communautaires
) Régénération du savoka…
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Table des matières
Introduction
1. CADRE DE L’ETUDE
1.1. Présentation de l’équipe MIRAY
1.2. Les activités de l’Equipe MIRAY
1.3. Objectifs de la présente étude
2. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
2.1. Localisation
2.2. Milieu physique
2.3. Le milieu biotique
2.3.1. La végétation
2.3.2. La faune
2.3.3. Les atouts écotouristique de la zone
3. METHODOLOGIE
3.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA ZONE D’ETUDE
3.2. Les différents matériels utilisés
3.3. Organisation du travail
3.3.1. Etudes bibliographiques
3.3.2. Descente sur terrain
3.3.3. Traitement et exploitation des données
3.3.4. Traitement de l’image satellite Landsat 7 ETM+
3.3.5. Traitement et interprétation des prises de vues aériennes
3.3.6. L’élaboration de la carte d’occupation du sol
3.3.7. Elaboration du croquis de zonage avec les perspectives d’aménagement
3.3.8. Elaboration de la carte de zonage
4. RESULTATS
4.1. Résultats d’enquêtes socio-économiques
4.1.1. Historique
4.1.2. L’homme et ses activités
4.2. L’état actuel de la forêt de Tongalaza
4.3. Perspective d’avenir
4.3.1. Interprétation
4.3.2. Loi sur l’utilisation de chaque zone
4.3.3. Recommandation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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