Présentation et classification des Ursidés

Ursidés

Territorialité et hiérarchie

L’ours est un animal solitaire. Les centres d’activité d’animaux adultes de même rang social et de sexe ne se recouvrent généralement pas. Le griffage des arbres et les marquages au sol serviraient à marquer les sites de passage d’autres ours, les tanières ou les sites de ravitaillement. Ces comportements de marquage seraient développés par les mâles adultes, les femelles et les jeunes de moins de 2 ans se contentant de flairer. Lorsque les animaux sont dispersés, les subordonnés peuvent ainsi détecter à distance les autres individus et les éviter. Les regroupements saisonniers (par exemple sur les rivières à saumons du Pacifique Nord ou les décharges d’ordures) permettent d’observer des comportements sociaux élaborés, structurés selon une hiérarchie semblable à celle des animaux sociaux ici coller 4 ou 5 paragraphes.

Déplacements et dispersion des subadultes

On a observé deux types de déplacements : ¾ des déplacements rapides sur une grande distance, qui concernent essentiellement certains mâles adultes lorsqu’ils recherchent une partenaire lors du rut ou pour hiberner. ¾ des déplacements plus lents et sur des distances plus petites uniquement pour la recherche alimentaire. Les mâles subadultes doivent s’installer loin du domaine vital de leur mère car ils subissent l’agressivité des adultes des deux sexes ; cet éloignement permet de limiter les risques de consanguinité. Les femelles subadultes choisissent au contraire une zone située en partie sur le domaine vital de leur mère.

 L’Ours brun (Ursus arctos) 

 Description
Pelage
Comme son nom l’indique, la robe de l’ours brun est généralement brune mais on observe des variations selon les individus et les régions. En Amérique du Nord, elle est sombre au printemps et à l’automne mais plus claire l’été ; en Eurasie, les formes méridionales présentent le plus de contraste entre individus avec de robes très claires comme sombres (Bulgarie, Turquie). L’ours des Pyrénées a une robe plutôt claire sur les flancs et foncée voire noire à l’extrémité des membres et sur le museau.
 Taille et poids
La taille adulte est atteinte vers l’âge de dix ans. Il y de grandes variations de taille selon la zone géographique d’habitat, le sexe (le dimorphisme sexuel apparaît entre l’âge de 2 et 4 ans), l’âge des individus, et la saison. En Amérique du Nord, les ours habitant les régions côtières de l’Alaska sont les plus grands : plus de 1,20 m au garrot, 2,70 m dressés sur les pattes arrières, 300 à 500 kg en moyenne ; les ours du Yukon par exemple sont plus petits. Ces différences s’expliqueraient par la différence de régime alimentaire.
En Asie, les ours du Kamchatka seraient de mêmes dimensions que ceux des régions côtières d’Alaska. En Europe, les plus grands ours vivent dans les Carpates roumaines (plus de 400 kg) ; les plus petites formes sont sans doute celles des Pyrénées, d’Europe méridionale, des Abruzzes, du Trentin et d’Espagne (en moyenne 75,4 kg pour les femelles et 113,5 kg pour les mâles). La longueur totale de la tête varie entre 250 et 350 mm chez l‘ours des Pyrénées et jusqu’à 433 mm sur l’île Kodiak (Alaska).
 Membres . Les griffes non rétractiles sont de type fouisseur et mesurent 5 à 7 cm à la main et 3 à 4 cm au pied ; elles servent surtout à déterrer les racines, griffer les arbres et creuser sa tanière.
 Appareil digestif et denture
La dentition, les griffes et le système digestif tendent à confirmer l’hypothèse que l’ours brun serait un carnassier devenu végétivore récemment.

Régime alimentaire

L’ours brun est un omnivore opportuniste. En comparant des crânes fossiles et actuels, la tendance à la disparition des trois premières prémolaires montre que l’ours brun est moins carnivore que ses ancêtres du Pléistocène. Cependant, il a conservé un système digestif peu spécialisé qui lui permet de digérer les protéines avec autant de rendement que les carnivores obligatoires et le caecum, permettant une bonne digestion des végétaux par fermentation est souvent absent chez l’ours brun.
Spectre alimentaire
On peut regrouper la plupart des aliments consommés par l’ours brun en catégories : végétaux (pâturage, graminées, prêles, …), racines et bulbes, fruits récoltés (myrtilles, …), pignons de pins trouvés dans les déjections d’écureuils, insectes récoltés dans les nids ou les sites de regroupement (fourmis, guêpes, coccinelles, …), mammifères (rongeurs, ongulés, …) ou oiseaux, poissons (saumons, truites, …).
 Variations saisonnières
Les végétaux sont consommés pendant leur croissance, c’est-à-dire la période où ils contiennent le plus de protéines. Au printemps, les ours bruns cherchent des cadavres de grands animaux (à haute teneur protéique) ; en cas de manque, ils passent la majorité de leur temps à brouter les pousses des graminées. La consommation d’insectes coloniaux (fourmis, vespidae, apidae) se fait à la fin du printemps et en été, voire en automne pour les guêpes et les abeilles. En début d’automne, les aliments énergétiques (glucidiques et lipidiques) prennent le dessus sur la consommation protéique ; les grandes quantités de baies puis de fruits secs ingérées permettent un gain de poids rapide sous forme de graisse.
Compétition alimentaire et prédation
L’ours brun a peu de concurrents alimentaires directs ; on a observé quelques cas de conflits avec les loups en Alaska ou le sanglier dans les Abruzzes. De plus, la spécialisation saisonnière dans la consommation de végétaux peut amener une concurrence avec des bovins domestiques comme cela a été observé en Amérique du Nord. A l’âge adulte, l’ours brun est peu sujet à la prédation (hormis de la part de l’humain) ; les oursons sont la proie des autres ours adultes, de la même espèce ou d’une espèce sympatrique, et des autres grands prédateurs comme les grands félidés ou les canidés sociaux.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie évaluation de la fonction de reproduction

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie Classification des Ours où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Première Partie : Les Ursidés, une famille diversifiée
1. Présentation et classification des Ursidés
1.1. Origine phylogénétique et place actuelle dans la classification
1.1.1. Origine fossile des Ursidae
1.1.2. Classification des Ours
1.1.3. Proximité avec les autres carnivores
1.2. Les Sous-Familles d’Ursidés
1.2.1. Les « non-Ursus »
1.2.2. Les « Ursus »
1.3. Caractéristiques de la famille des Ursidés
1.3.1. Caractéristiques morphologiques
1.3.2. Caractéristiques éthologiques
1.3.2.1. Occupation de l’espace et du temps
1.3.2.1.1. Habitat
1.3.2.1.2. Domaine vital
1.3.2.1.2.1. Etendue
1.3.2.1.2.2. Organisation
1.3.2.1.3. Rythme d’activité
1.3.2.1.4. Hibernation
1.3.2.1.4.1. La tanière
1.3.2.1.4.2. Durée
1.3.2.1.4.3. Physiologie hivernale
1.3.2.2. Territorialité et hiérarchie
1.3.2.3. Déplacements et dispersion des subadultes
2. Caractéristiques de chaque espèce d’ours
2.1. L’ours brun (Ursus arctos)
2.1.1. Description
2.1.1.1. Pelage
2.1.1.2. Taille et poids
2.1.1.3. Membres
2.1.1.5. Appareil digestif et dentition
2.1.2. Régime alimentaire
2.1.2.1 Spectre alimentaire
2.1.2.2. Variations saisonnières
2.1.2.3. Compétition alimentaire et prédation
2.1.3. Occupation de l’espace et du temps
2.1.3.1. Habitat
2.1.3.1.1. Milieu de vie
2.1.3.1.2. La tanière
2.1.3.2. Rythme d’activité
2.2. L’ours noir (Ursus americanus)
2.2.1. Description
2.2.1.1. Morphologie générale
2.2.1.2. Pelage
2.2.1.3. Taille et poids
2.2.1.4. Membres
2.2.2. Régime alimentaire
2.2.2.1 Spectre alimentaire
2.2.2.2. Variations saisonnières
2.2.2.3. Compétition alimentaire et prédateurs
2.2.3. Occupation de l’espace et du temps
2.2.3.1. Habitat
2.2.3.1.1. Milieu de vie
2.2.3.1.2. La tanière
2.2.3.2. Rythme d’activité
2.3. L’ours polaire (Ursus maritimus)
2.3.1. Description
2.3.1.1. Morphologie générale
2.3.1.2. Pelage
2.3.1.3. Taille et poids
2.3.1.4. Membres
2.3.1.5. Appareil digestif et dentition
2.3.2. Régime alimentaire
2.3.2.1 Spectre alimentaire
2.3.2.2. Variations saisonnières
2.3.2.3. Compétition alimentaire et prédateurs
2.3.3. Occupation de l’espace et du temps
2.3.3.1. Habitat
2.3.3.1.1. Milieu de vie
2.3.3.1.2. La tanière
2.3.3.2. Rythme d’activité
2.4. L’ours à collier (Ursus thibetanus)
2.4.1. Description
2.4.1.1. Morphologie générale
2.4.1.2. Pelage
2.4.1.3. Taille et poids
2.4.1.4. Membres
2.4.1.5. Appareil digestif et dentition
2.4.2. Régime alimentaire
2.4.2.1 Spectre alimentaire
2.4.2.2. Variations saisonnières
2.4.2.3. Compétition alimentaire et prédateurs
2.4.3. Occupation de l’espace et du temps
2.4.3.1. Habitat
2.4.3.1.1. Milieu de vie
2.4.3.1.2. La tanière
2.4.3.2. Rythme d’activité
2.5. L’ours des cocotiers (Ursus malayanus)
2.5.1. Description
2.5.1.1. Morphologie générale
2.5.1.2. Pelage
2.5.1.3. Taille et poids
2.5.1.4. Membres
2.5.1.5. Appareil digestif et dentition
2.5.2. Régime alimentaire
2.5.2.1 Spectre alimentaire
2.5.2.2. Variations saisonnières
2.5.2.3. Prédateurs
2.5.3. Occupation de l’espace et du temps
2.5.3.1. Habitat
2.5.3.1.1. Milieu de vie
2.5.3.1.2. La tanière
2.5.3.2. Rythme d’activité
2.6. L’ours lippu (Ursus ursinus)
2.6.1. Description
2.6.1.1. Morphologie générale
2.6.1.2. Pelage
2.6.1.3. Taille et poids
2.6.1.4. Membres
2.6.1.5. Appareil digestif et dentition
2.6.2. Régime alimentaire
2.6.2.1 Spectre alimentaire
2.6.2.2. Variations saisonnières
2.6.2.3. Compétition alimentaire et prédateurs
2.6.3. Occupation de l’espace et du temps
2.6.3.1. Habitat
2.6.3.1.1. Milieu de vie
2.6.3.1.2. La tanière
2.6.3.2. Rythme d’activité
2.7. L’ours à lunettes (Tremarctos ornatus)
2.7.1. Description
2.7.1.1. Pelage
2.7.1.2. Taille et poids
2.7.1.3. Membres
2.7.2. Régime alimentaire
2.7.2.1 Spectre alimentaire
2.7.2.2. Variations saisonnières
2.7.2.3. Prédateurs
2.7.3. Occupation de l’espace et du temps
2.7.3.1. Habitat
2.7.3.1.1. Milieu de vie
2.7.3.1.2. La tanière
2.7.3.2. Rythme d’activité
2.8. Le panda géant (Ailuropoda melanoleuca)
2.8.1. Description
2.8.1.1. Morphologie général
2.8.1.2. Pelage
2.8.1.3. Taille et poids
2.8.1.4. Membres
2.8.1.5. Appareil digestif et dentition
2.8.2. Régime alimentaire
2.8.2.1 Spectre alimentaire et variations saisonnières
2.8.2.2. Prédateurs
2.8.3. Occupation de l’espace et du temps
2.8.3.1. Habitat
2.8.3.1.1. Milieu de vie
2.8.3.1.2. La tanière
2.8.3.2. Rythme d’activité
Deuxième Partie : La physiologie sexuelle des Ursidés
1. Anatomie de l’appareil génital
1.1. Anatomie de l’appareil génital femelle
1.1.1. Les ovaires
1.1.1.1. Topographie et rapport
1.1.1.2. Moyens de fixité
1.1.1.3. Conformation extérieure
1.1.1.4. Conformation intérieure
1.1.2. Le tractus génital
1.1.2.1.La trompe utérine
1.1.2.2.L’utérus
1.1.2.2.1. Conformation
1.1.2.2.2. Moyens de fixité
1.1.2.2.3. Rapports
1.1.2.3. Le vagin
1.1.2.4. Le vestibule du vagin
1.1.3. Les mamelles
1.2. Anatomie de l’appareil génital mâle
1.2.1. Les testicules et leurs enveloppes
1.2.1.1. Les enveloppes
1.2.1.2. Conformation externe
1.2.1.3. Conformation interne
1.2.1.4.Moyens de fixité
1.2.2. Les voies spermatiques
1.2.2.1. L’épididyme
1.2.2.2. Le conduit déférent
1.1.1.3.1. Les vésicules séminales
1.1.1.3.2. L’urètre et ses annexes
1.1.2. Le pénis
2. Physiologie de la reproduction au sens strict
2.1. Puberté et maturité sexuelle
2.1.1. Les femelles
2.1.2. Les mâles
2.2. Saisonnalité de la reproduction
2.2.1. Le rut
2.2.2. L’oestrus de la femelle
2.2.3. Saisonnalité du mâle
2.3. Accouplement
2.4. Gestation et mise bas
2.4.1. Gestation
2.4.1.1. Une gestation à nidation retardée
2.4.1.2. Le placenta
2.4.2. Mise bas
2.5 Elevage des jeunes
2.6 Cycle reproductif
3. Déterminisme hormonal
3.1. Les femelles
3.2. Les mâles
Troisième partie : Reproduction assistée
1. Evaluation de la fonction de reproduction
1.1. Chez la femelle
1.1.1. Détection de l’œstrus
1.1.1.1. Evaluation visuelle et comportementale
1.1.1.2. La cytologie vaginale
1.1.1.3. Les dosages hormonaux
1.1.1.3.1. Dans le sang
1.1.1.3.2. Dans les fécès et l’urine
1.1.2. Diagnostic de gestation
1.1.2.1. Les dosages hormonaux
1.1.2.2. L’échographie
1.1.2.3. La thermographie
1.2. Evaluation de la fertilité chez le mâle
1.2.1. Examen externe des organes reproducteurs
1.2.2. Examen du sperme
1.2.2.1. Récolte par électroéjaculation
1.2.2.2. Analyse
2. Reproduction assistée au sens strict
2.1. L’insémination artificielle
2.1.1. Détermination du moment de l’ovulation
2.1.2. Recueil de semence
2.1.2.1. Recueil par électroéjaculation
2.1.2.2. Congélation
2.1.3. Technique d’insémination
2.1.3.1 Insémination intravaginale
2.1.3.2. Insémination intrautérine
2.2. Fécondation in vitro
2.2.1. Récolte des gamètes
2.2.1.1. Récolte de semence
2.2.1.2. Récolte d’ovocytes
2.2.2. Maturation ovocytaire in vitro
2.2.3. Capacitation des spermatozoïdes in vitro
2.2.4. Fécondation in vitro
2.3. Transfert et congélation d’embryons
2.3.1. Préparation de l’animal donneur
2.3.2. Récupération d’embryons
2.3.3. Préparation de l’animal receveur
2.3.4. Transfert embryonnaire
2.4. Autres techniques
Conclusion 90 Bibliographie

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *