Une ontologie de l’événement contre la nécessité causale 

DES HISTOIRES RÉORDONNÉES

Il a parfois pu être reproché aux études de Foucault comme à celles de Nietzsche leur manque de rigueur historiographique. Les histoires qu’ils écrivent seraient partielles et partiales. Mais Nietzsche et Foucault revendiquent pourtant eux-mêmes cet aspect de leur travail, indispensable aux fins qu’ils lui assignent.
Des Considérations inactuelles au Crépuscule des idoles, Nietzsche s’en prend ainsi au positivisme scientifique comme au réalisme artistique, qu’il assimile à une soumission à un extérieur sur lequel on aurait renoncé à exercer sa puissance. Dans un cas comme dans l’autre, ces pratiques sont le signe d’une tendance au nihilisme car elles expriment la volonté des’effacer devant les faits, de valoriser leur minutie et d’abandonner toute volonté créatrice, là où une volonté de puissance saine privilégie ses évaluations contre le reste, quitte à faire parfois violence aux faits. C’est pourquoi « l’étude “d’après nature” », pour Nietzsche, « semble être un mauvais signe : elle trahit la soumission, le fatalisme, –cette prosternation devant les petits faitsest indigne d’un artiste complet ». De même, l’histoire, lorsqu’elle tend à la scientificité, relève alors pour Nietzsche d’un « assujettissement au goût d’autrui » et d’un « servilité à plat ventre devant les petits faits ». Cette volonté qu’a l’historien de tout décrire dans la plus stricte conformité aux faits servirait donc en fait à masquer son incapacité à aller au-delà de la pure restitution de savoir ; incapacité à produire une pensée personnelle ou à exercer la moindre influence sur les choses, travestie en glorification de la factualité. C’est sur ce type de critique que s’appuie Foucault qui ironise et parodie ses contempteurs en « chevalier vertueux de l’exactitude », caractérisé par la formule « je n’ai pas beaucoup d’idées, mais au moins, ce que je dis est vrai».
Ce mépris opposé aux historiens ne suffit pourtant pas à justifier seul la méthode généalogique, qui s’explique alors par son enjeu : il ne s’agit pas de chercher à connaître des objets historiques, mais de travailler des problèmes actuels. « Pour qui en effet voudrait étudier une période, écrit Foucault, ou du moins une institution durant une période donnée, deux règles parmi d’autres s’imposeraient : traitement exhaustif de tout le matériau et équitable répartition chronologique de l’examen. Qui, en revanche, veut traiter un problème, apparu à un moment donné, doit suivre d’autres règles : choix du matériau en fonction des données du problème ; focalisation de l’analyse sur les éléments susceptibles de le résoudre ; établissement des relations qui permettent cette solution. Et donc indifférence à l’obligation de tout dire, même pour satisfaire le jury des spécialistes assemblés. ». Le passé n’est étudié qu’en vue d’une réflexion portant sur le présent, il peut donc être aménagé en fonction des besoins actuels, car sa valeur dans la réflexion n’est qu’instrumentale.
Dans la seconde Considération inactuelle, Nietzsche, à la recherche de ce qui dans l’histoire peut être utile à la vie, c’est-à-dire utile au présent ou au futur, propose la rédaction d’une histoiremonumentale. Celle-ci devra être le récit des grands hommes et de ce qu’ils ont accompli, récit qui servira d’encouragement à l’action. Ainsi l’histoire monumentale permet à l’homme d’aujourd’hui « de voir que telle grandeur a jadis été possible, et sera donc sans doute possible à nouveau ; il marche, dès lors, d’un pas plus assuré, car il a écarté le doute qui l’assaillait aux heures de faiblesse et lui suggérait qu’il poursuivait peut-être l’impossible ». Une telle histoire devra alors nécessairement passer sous silence tout ce qui ne met pas en valeur les actes de ces hommes : « ungéant en appelle un autre à travers les intervalles désertiques des temps et, sans prendre garde aux nains bruyants et turbulents qui grouillent à leurs pieds, ils perpétuent ainsi le haut dialogue des esprits. La tâche de l’histoire est de servir d’intermédiaire entre eux, pour, ce faisant, constamment susciter et soutenir l’éveil de la grandeur. » L’histoire monumentale sera donc écrite pour satisfaire des intérêts précis ; il ne s’agit en rien de favoriser l’érudition pure : « l’histoire monumentale n’aura que faire de cette fidélité absolue : toujours, elle rapprochera, généralisera et finalement identifiera des choses différentes, toujours elle atténuera la diversité des mobiles et des circonstances pour donner une image monumentale ». Elle pourra donc sans retenue faire violence au passé si cela lui permet d’atteindre ses buts et de favoriser à nouveau de grandes actions. C’est alors « le passé lui même qui en souffre : des pans entiers de ce passé sont oubliés, méprisés et s’écoulent en un flot grisâtre et uniforme, d’où seuls quelques faits montés en épingle émergent comme des îlots isolés».
Si les études historiques de Nietzsche et Foucault ne reprennent pas nécessairement cette dimension glorificatrice qu’a l’histoire monumentale, elles ont en revanche intégré l’idée que, si l’histoire devait pouvoir être utilisée en vue d’intérêts actuels précis, il doit alors lui être permis de s’affranchir de l’exigence d’exhaustivité et d’impartialité. « Je ne suis tout bonnement pas historien,
explique Foucault. Et je ne suis pas romancier. Je pratique une sorte de fiction historique. D’une certaine manière, je sais très bien que ce que je dis n’est pas vrai. […] J’ai fait une histoire de la psychiatrie. Je sais très bien que ce que j’ai fait est, d’un pointde vue historique, partial, exagéré. Peut-être que j’ai ignoré certains éléments qui me contrediraient. Mais mon livre a eu un effet sur la
manière dont les gens perçoivent la folie. Et donc, mon livre et la thèse que j’y développe ont une vérité dans la réalité d’aujourd’hui. J’essaie de provoquer une interférence entre notre réalité et ce que nous savons de notre histoire passée. Si je réussis, cette interférence produira de réels effets sur notre histoire présente.
Mon espoir est que mes livres prennentleur vérité une fois écrits –et non avant. […] J’espère que la vérité de mes livres est dans l’avenir.»

L’APPROCHE GÉNÉALOGIQUE

PUISSANCE ET INTERPRÉTATION, POUVOIRS ET SAVOIRS

Les mots, instruments ou reflets des victoires

Marqué par sa lecture de Nietzsche dont il commente l’entreprise généalogique (dans Nietzsche, la généalogie, l’histoire) au moment où il cherche lui-même un modèle pour prendre la relève de son archéologie, Foucault y trouve probablement ce qui lui permettra de développer sa nouvelle théorie des pouvoirs.
Nietzsche ne théorise pas comme le fera Foucault des rapports entre pouvoirs et savoirs, mais on trouve dans son œuvre des éléments qui auraient pu orienter Foucault vers cette voie. En effet, la généalogie nietzschéenne tient pour principe l’idée selon laquelle la formation de concepts ou d’interprétations correspondraient toujours à l’exercice de puissances. Pour Nietzsche, « le droit de donner des noms qui est celui des maîtres va si loin que l’on devrait s’autoriser à concevoir l’origine du langage lui-même comme extériorisation de puissance des dominants ». C’est pourquoi il présente comme une « règle » la théorie « qui veut que le concept indiquant la préséance politique se mue toujours en concept indiquant la préséance d’âme » : ceux qui dominent, contrôlant le langage, l’orientent de telle sorte qu’il soit de lui-même mélioratif à leur égard. En interprétant Nietzsche dans une perspective foucaldienne, on pourrait alors dire que selon lui, le rapport des puissants au langage n’est pas tant celui d’une limitation que celui d’une production d’interprétations qui leur sont favorables.
En effet, Nietzsche comprend la vie comme volonté de puissance, c’est-à dire notamment « imposition de ses formes propres ». Les volontés de puissance, s’interprétant les unes et les autres, sont alors sans cesse en lutte pour étendre aux autres le mode d’évaluation qui leur est propre. Toute interprétation est donc déjà une expression de puissance, et c’est pourquoi Nietzsche explique dans La Généalogie de la morale que les valeurs les plus partagées sont à la fois les effets et les instruments de la domination de ceux qui sont parvenus à les imposer ; l’exercice du pouvoir peut passer par la mise en commun d’un mode d’évaluation formé afin de fonder leur supériorité. On pourrait donc, en extrapolant peut-être légèrement cette conception, lui faire dire que l’exercice du pouvoir crée des évaluations et que, s’il en réprime d’autres, ce n’est que secondairement, pour accompagner la diffusion de celles qu’il forge.
Cette conception selon laquelle tout langage serait le reflet d’une puissance est utilisée pour interroger l’actualité : il faut élargir l’angle d’étude et considérer que les mots grâce auxquels nous pensons ne sont eux-mêmes qu’actuels, et peuvent donc être problématisé en tant que tel. Fruits de l’interprétation des puissants chez Nietzsche, produits des dispositifs de pouvoir chez Foucault, les systèmes conceptuels que nous avons à disposition ne sont pas neutres et ont toujours été produits en fonction d’intérêts déterminés.
Ainsi le concept de bon, selon Nietzsche, aurait d’abord été façonné par les nobles, les puissants, qui s’en servirent pour se définir et s’affirmer. Les faibles, dominés mais plus nombreux, et habités de ressentiment à l’égard des puissants qui les méprisent, auraient ensuite réussi à renverser les valeurs pour remodeler le bon à leur effigie. Ce renversement des valeurs les aurait alors automatiquement repositionnés au sommet de la hiérarchie morale – c’est ainsi que Nietzsche interprète la prise de pouvoir et l’extension du judéo-christianisme. C’est donc ici la production de nouvelles interprétations morales qui permit aux faibles d’inverser les rapports de domination pour prendre la place des puissant. C’est grâce à un « atelier de fabrication des idéaux » que le « soulèvement des esclaves en morale » s’est préparé puis maintenu.

Le savoir vrai : une interprétation

Si les idéaux ou les interprétations ne constituent pas nécessairement des savoirs, ces derniers peuvent en revanche être considérés comme des interprétations ou des idéaux si l’on refuse d’attribuer à leur vérité un caractère absolu ; Nietzsche affirme par exemple que « la physique aussi n’est qu’une interprétation et un réarrangement du monde». Dans Nietzsche, Freud, Marx, Foucault explique quelle influence ont exercé ces auteurs par leurs théorisations d’interprétations ne renvoyant qu’à elles-mêmes. Ainsi, écrit Foucault, « il n’y a jamais […] un interpretandum qui ne soit déjà un interpretans », c’est-à-dire qu’il n’y a rien de premier à interpréter, car tout est déjà interprétation. Suivant ce postulat, le discours vrai n’est donc selon Foucault que celui qui correspond aux exigences du système discursif général dont il est contemporain. Par exemple, si, « chez les poètes grecs du VIe siècle encore, le discours vrai […], c’était le discours prononcé par qui de droit et selon le rituel requis », Foucault note « [qu]’un siècle plus tard la vérité la plus haute ne résidait plus déjà dans ce qu’était le discours ou dans ce qu’il faisait, elle résidait en ce qu’il disait : un jour est venu où la vérité s’est déplacée de l’acte ritualisé, efficace et juste, d’énonciation, vers l’énoncé lui-même : vers son sens, sa forme, son objet, sonrapport à sa référence.»
La vérité elle-même est donc un objet historique, c’est-à-dire changeant, dont il est possible de retracer l’histoire. « L’histoire critique de la pensée, explique Foucault,[…] est l’histoire de l’émergence des jeux de vérité », c’est-àdire des « règles selon lesquelles, à propos de certaines choses, ce qu’un sujet peut dire relève de la question du vrai et faux»
Le discours vrai est donc en fait que le discours que nous interprétons comme telle en fonction de sa conformité avec les principes de l’épistémè actuelle. Il n’est pas de vrai en soi. « Et d’ailleurs, ajoute Foucault, la question même de la vérité, le droit qu’elle se donne de réfuter l’erreur ou de s’opposer à l’apparence, la manière dont tour à tour elle fut accessible aux sages, puis réservée aux seuls hommes de piété, ensuite retirée dans un monde hors d’atteinte où elle joua à la fois le rôle de la consolation et de l’impératif, rejetée enfin comme idée inutile, superflue, partout contredite, tout cela n’est-ce pas une histoire, l’histoire d’une erreur qui a nom vérité ? La vérité et son règne originaire ont eu leur histoire dans l’histoire.»

LA PERSPECTIVE DU RAPPORT DE FORCE

La lutte pour l’interprétation

Les interprétations, puisqu’elles sont l’instrument et le produit de puissances exercées, constituent aussi l’objet de luttes de pouvoir entre volontés de puissance concurrentes. La généralisation d’une interprétation correspond nécessairement à la victoire de celui qui l’a formé.
De tels succès sont rétrospectivement analysés par la généalogie comme les événements qu’elle doit remettre à jour. Tout trace de lutte aura en effet généralement été effacée, afin que les interprétations victorieuses, grâce au camouflage de leur émergence, puissent se présenter comme éternelles et indiscutables. Nietzsche veut ainsi rappeler que nos valeurs morales ne sont pas nécessaires, mais procèdent du « soulèvement d’esclaves en morale : ce soulèvement qui a derrière lui une histoire bimillénaire et que nous avons cessé de voir aujourd’hui pour cette seule raison qu’il a –remporté la victoire…».
Pour ressaisir les événements, la généalogie va alors développer une nouvelle méthode d’intelligibilité historique : elle substitue ses propres modèles à la question de l’origine ainsi qu’à la conception traditionnelle de la causalité.

Emergence chez Nietzsche ou événement chez Foucault : le repérage des ruptures

Dans Nietzsche, la généalogie, l’histoire, Foucault montre que la généalogie nietzschéenne s’est développée autour de deux thèmes entrelacés : l’émergence (Entstehung) et la provenance (Herkunft).
L’exposition de l’émergence d’un concept permet de s’affranchir de l’illusion de son éternité, dont découle celle de sa nécessité. « L’émergence désigne un lieu d’affrontement », elle fait ressurgir l’image de combats oubliés, à la suite desquels des concepts ou leurs réinterprétations ont été propagés. C’est donc sur ce concept que vient s’appuyer la perspective de la lutte, sur laquelle Nietzsche fonde toute sa Généalogie de la morale, qui vise à extraire de l’oubli les batailles à la suite desquelles des hommes affaiblis, grâce à leur surnombre et leur ruse, ont pu renverser les évaluations des forts et imposer les leurs.

La question de la provenance pour diagnostiquer le présent

En redessinant des événements effacés, la perspective de la lutte ne dévoile pas seulement l’historicité des concepts : elle montre leur intrinsèque partialité. Après le repérage de l’émergence, la question de la provenance (Herkunft) doit permettre de comprendre quel sens sous-jacent marque les concepts et leurs interprétations, en dévoilant les motifs à l’égard desquels ils furent forgés.
Ainsi la croyance en un concept de sujet, que Nietzsche avait analysé dans Par delà bien et mal comme une simple faiblesse face à « la séduction des mots », est analysée du point de vue de la provenance dans La Généalogie de la morale, qui montre alors cette illusion est liée à certains intérêts. En effet, la croyance en un sujet cause libre de ses actes devait favoriser le renversement des valeurs par les faibles : elle leur permet d’une part de s’imaginer qu’ils ont choisi librement leur sort et qu’ils en tirent du mérite, et d’autre part d’accuser les forts en les faisant passer pour coupablesde la puissance qu’ils exercent, « comme s’il y avait derrière le vigoureux un substrat indifférent auquel il appartiendrait en toute libertéd’extérioriser ou non sa vigueur».
Nietzsche, qui voit en son époque un étiolement de la vitalité, entend montrer avec La Généalogie de la morale que les modes d’évaluation de ses contemporains sont à la fois cause et symptôme de cet affaiblissement. En effet, les valeurs morales telles qu’elles sont promulguées auraient été façonnées par la caste des prêtres, individus à la physiologie déclinante cherchant à assurer leur conservation. Or selon Nietzsche, toute évaluation répondant à une fin de conservation est déjà le signe d’une dégénérescence car « l’aspect général de la vie n’est point l’indigence, la famine, tout au contraire la richesse, l’opulence, l’absurde prodigalité même ». C’est pourquoi il écrit que « les physiologistes devraient réfléchir à deux fois quand ils posent la pulsion d’autoconservation comme pulsion cardinale d’un être organique. Avant tout, quelque chose de vivant veut libérersa force –la vie elle-même est volonté de puissance ». Une vie qui lutte pour l’autoconservation est donc une vie malade car elle ne dispose plus de la santé nécessaire pour déployer sa volonté de puissance dans la dépense de ses forces.

La substitution d’une nouvelle perspective à l’analyse causale

A traversce rejet de l’explication par l’origine, c’est toute l’interprétation causale ordinaire qui est rejeté par Nietzsche puis Foucault, au profit de l’expérimentation de nouvelles techniques d’intelligibilité historiographique. « Cause et effet, écrit Nietzsche : probablement n’existe-t-il jamais une telle dualité, –en vérité nous sommes face à un continuumdont nous isolons quelques éléments ; de même que nous ne percevons jamais un mouvement que sous forme de points isolés, que nous ne voyons pas véritablement mais que nous inférons ».
C’est alors tout le présupposé de la causalité traditionnelle et de la distinction entre cause et effet qui est remis en question, Nietzsche expliquant dans La Généalogie de la morale« [qu’]il n’y a pas d’être derrière l’agir, la production d’effets, le devenir ; “l’agent” est purement et simplement ajouté de manière imaginative à l’agir –l’agir est tout».
C’est pourquoi, des quatre grandes erreursrepérées dans Le Crépuscule des idoles, Nietzsche énonce les trois premières comme « erreur de la confusion entre la cause et l’effet », « erreur d’une causalité fausse », et « erreur des causes imaginaires » . Il ne s’agit pourtant pas tant de récuser toute forme de causalité que d’écarter les préjugés qui s’y rattachent et induisent en erreur. Nietzsche veut s’attaquer à « l’habitude d’une certaine interprétation des causes qui, en réalité, en entrave et en exclut même la recherche ».
Cette entreprise est poursuivie par Foucault qui cherche à son tour à éviter l’axe de l’origine proposé par la causalité traditionnelle. « Au fond,explique-t-il, l’intelligibilité en histoire ne réside peut-être pas dans l’assignation d’une cause toujours plus ou moins métaphorisée dans la source. L’intelligibilité en histoire résiderait peut-être dans quelque chose qu’on pourrait appeler la constitution ou la composition des effets. » C’est donc plutôt dans la dispersion des circonstances qui l’entourent que dans la recherche d’une origine unique que l’on pourra trouver des éléments qui rendront raison d’un objet historique. Il faut élargir la perspective pour réussir à saisir de grands ensembles et des causalités multiples.

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Table des matières
Introduction 
1. DES MÉTHODES DE DÉCENTREMENT 
I. Préliminaires aux généalogies
A.Utile ou nuisible pour le présent, l’histoire dans l’œuvre de Nietzsche
1. La méthode inactuelle
2. Nietzsche et le sens historique
3. Nietzsche et le devenir
B. L’archéologie foucaldienne et ses limites
1. Le cadre des discours
2. La nécessité de dépasser un point de vue étriqué par l’hypothèse répressive
C. Des histoires réordonnées
II. L’approche généalogique 
A. Puissance et interprétation, pouvoirs et savoirs
1. Les mots, instruments ou reflets des victoires
2. Le savoir vrai : une interprétation
B. La perspective du rapport de force
1. La lutte pour l’interprétation
a. Emergence chez Nietzsche ou événement chez Foucault : le repérage des ruptures
b. La question de la provenance pour diagnostiquer le présent
c. La substitution d’une nouvelle perspective à l’analyse causale
2. Foucault et les décentrements spatiaux de l’analytique des pouvoirs
a. Une historicité belliqueuse
b. La méthode des décentrement
2. UNE ONTOLOGIE HISTORIQUE ET CRITIQUE 
I.L’ontologie du présent
A.Le choix du terme ontologie
1. Les éléments d’une controverse
2. L’histoire du présent
3. La mise en place d’une rivalité
B. Une ontologie de l’historique et du contingent
1. Une histoire de l’être
2. Une ontologie de la contingence
a. Une ontologie de l’historique pour contester l’éternité
b. Une ontologie de l’événement contre la nécessité causale
Contestation des théories du processus
Mise en cause des évidences
II.Un problème critique 
A.Une généalogie de « l’attitude critique »
1. Une attitude de contre-gouvernementalité
2. Le retournement de l’Aufklärung contrela raison
B. Une philosophie critique
3. L’EXPÉRIENCE SINGULIÈRE AU PRINCIPE DE LA PHILOSOPHIE DE L’ACTUEL 
I.Les conditions d’une reconnaissance de l’expérience singulière
A. La transgression au service de la critique
B. La transformation du sujet philosophique traditionnel
1. Un sujet déterminé par le langage, donc vulnérable face aux mots
2. La possibilité d’un remplacement des formes traditionnelles du sujet philosophique
II. Le recours à l’expérience singulière et vécue
A.Philosophes du désert
B. L’épreuve inactuelle
C.L’expérience de l’anormalité
III. L’expérimentation, motif de la philosophie de l’actuel 
A. L’expérience personnel au principe de la lecture de l’ouvrage philosophique
B. L’esthétique de soi
Conclusion 
Bibliographie

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