Une machine à enfermer le centre fermé pour étrangers illégaux de Vottem

Les sans-papiers

La législation européenne n’interdit pas les déplacements humains d’un pays étranger à un autre. Il existe une migration légale qui nous concerne tous : l’expérience d’un séjour étudiant en déplacement Erasmus, les séjours touristiques, les retrouvailles en famille ou encore la venue d’athlètes de haut niveau lors de rencontres sportives ainsi que de nombreux autres exemples. Ces déplacements sont considérés comme légaux si certains critères sont validés (résidence dans la zone européenne, document permettant l’entrée sur le territoire ou visa dont la durée de validité n’est pas dépassée). Ce que les pays tentent d’écarter concerne un phénomène particulier : l’immigration clandestine accompagnée des sans-papiers, expression qui désigne les étrangers en situation irrégulière.
De manière générale, la définition la plus sommaire que l’on puisse trouver dans un dictionnaire caractérise l’étranger comme une « personne dont la nationalité n’est pas celle du pays où il se trouve ».
Cependant, cette définition peut être complétée. La Direction Générale de l’Office des Etrangers de Belgique (on reviendra sur cette notion dans la suite du récit) définit l’étranger comme « toute personne autre qu’un ressortissant de l’un des Etats membres de l’Union européenne. Celle-ci s’est vu interdire l’accès au territoire belge sur la base d’un arrêté ministériel de renvoi ou d’un arrêté royal d’expulsion contre lequel il ne dispose plus de moyens de recours ». On entend par « moyens de recours » une carte de séjour en règle ou un visa valide.
L’immigration clandestine concerne différents flux de personnes motivées pour des raisons économique, politique, sécuritaire, familiale voire professionnelle. En premier lieu, ce sont des habitants des pays pauvres qui s’expatrient dans les pays plus riches à la quête d’un meilleur niveau de vie. En second lieu, on trouve des réfugiés politiques fuyant, de plein gré ou de force, les persécutions de leur gouvernement. En dernier lieu, nous pouvons citer les populations victimes de guerre ou de conflits dans leur pays d’origine et qui n’ont que le choix de quitter leur terre natale.
Malgré les circonstances, ce phénomène de société se fait donc illégalement. Pour la quasi-totalité des cas, les migrants ne sont pas en règle au regard de la législation sur l’immigration en vigueur dans les pays traversés ou le pays de destination. Ils prennent alors des risques importants jusqu’à mettre leur propre vie en péril afin de rejoindre le pays prédestiné (noyade, mort de faim ou de froid, suicide, etc.). D’autres n’ont pas le choix que d’abandonner tous leurs biens pour partir à l’aventure avec quelques vêtements et leurs économies. Le « voyage » est de longue haleine, périlleux et fatigant. Des passeurs sans scrupules leur fournissent les moyens de franchir certaines barrières naturelles (mers, montagnes, etc.) ou humaines (frontières contrôlées) pour des prix exorbitants dans des conditions plus que déplorables.
Ces « voyageurs d’un nouveau genre » ne savent pas où cela va les mener. Arriveront-ils au but qu’ils s’étaient fixés ? La situation dans le pays convoité sera-t-elle provisoire ou durable ? Ainsi, les nombreux termes qui aujourd’hui désignent ces populations dans différents pays – « déplacés », « réfugiés », « déguerpis », « dispersés », « rapatriés », « sans-papiers », « expulsés », « exilés », « migrants », etc. – évoquent pour la plupart une situation provisoire, un mouvement inachevé ou encore une étape dans un processus de déplacement entre un point de départ connu et un point de chute rêvé, susceptible de se dématérialiser en cas de retour forcé.
Malgré les efforts déployés par les illégaux, les contrôles administratifs et les placements en centres de rétention sont nombreux.
Si l’on fait un saut dans le passé – petit rappel historique –, la reconnaissance d’un étranger comme citoyen d’une nation n’était pas aussi difficile qu’aujourd’hui. Elaborée pendant la Révolution française après l’abolition de la monarchie constitutionnelle, la Constitution de l’an I 7 déclarait que « tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, domicilié en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse une Française, ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard […] ou qui sera jugé par le corps législatif avoir bien mérité de l’humanité, est admis à l’exercice des droits de citoyen français ».
Il faut tout de même préciser que cette fameuse constitution ne fut jamais appliquée malgré des questionnements précoces vis-à-vis des étrangers.
De nos jours, les politiques actuelles favorisent une logique d’expulsion et non pas d’accueil. Freddy Roosemont, directeur général de l’Office des Etrangers, précise que « le gouvernement belge souhaite toujours donner la priorité au retour volontaire des étrangers en séjour illégal ».
Certains y entendront par là un manque de responsabilité en rejetant la faute sur les nouveaux arrivants, d’autres espèrent juste une vie meilleure dans un pays qui leur fait clairement comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus. L’enfermement des indésirables est longtemps resté inscrit dans une logique de protection de la sécurité de l’Etat ou de surveillance de personnes potentiellement dangereuses. La mise en détention de ressortissants étrangers pour des motifs liés à leur seule condition de migrants ou de demandeurs d’asile est un phénomène plus récent.

L’exclusion territoriale

L’unique centre de rétention de la Wallonie est aménagé dans la commune de Vottem, rattachée à la commune de Herstal près de Liège. On peut donc parler de banlieue liégeoise vu qu’il ne faut parcourir que quelques kilomètres pour rejoindre Liège. Ce choix de mise à distance du centre ville liégeois présente l’avantage d’être moins visible de la population.
L’implantation est aussi liée au réseau autoroutier qui permet d’accéder rapidement aux grands aéroports. Il ne faut que dix minutes pour rejoindre l’aéroport de Liège. Quasiment la moitié  des étrangers enfermés sont rapatriés dans leur pays d’origine par vol charter. Le centre fermé a d’ailleurs été construit à proximité d’une bretelle d’autoroute afin d’éviter la forte circulation, les rues étroites et les feux rouges du cœur de ville. Les convois d’étrangers sont souvent des cibles faciles à intercepter.
L’implantation du centre est toujours critiquable. Sachant que le centre a été construit de toutes pièces – nous entendons par là qu’il ne s’agit pas de la réappropriation d’un bâtiment déjà existant-, il aurait pu être encore plus proche de l’aéroport. Ce centre s’intègre dans une zone résidentielle et certaines maisons ont des vis-à-vis directs avec le centre. Lors des études d’implantation, les habitants du quartier n’ont, à aucun moment, été consulté sur le sujet. On peut donc en déduire que la garantie de la qualité de vie des riverains et des habitants de la commune n’ont pas été une priorité pour le pouvoir fédéral. En outre, cette exclusion géographique présente aussi des avantages pour la commune en regroupant des bâtiments ayant la même vocation. La structure d’accueil des étrangers est prise en étau entre le complexe de la police fédérale de Vottem et un ancienne caserne militaire désaffectée. Autrefois, on pouvait trouver l’ancienne gendarmerie de Vottem sur le site même du centre fermé. En somme, c’est un bloc d’une multitude de bâtiments qui en fait une unité intimidante car chaque site est interdit au public.
Nous avons donc affaire à une politique de mise à l’écart qui se traduit par une ségrégation stratégique sur le territoire. Elle se fait à distance des fortes concentrations de population et, parfois, en ignorant les habitants les plus proches.

Une structure maîtrisée

L’organisation rigoureuse

« Ça ressemble à une prison alors que sur internet, ils disent que c’est comme un hôtel. C’est tout l’inverse. » Jeune femme turque avec son enfant sortant du centre où son mari macédonien est enfermé.
Les plans du centre fermé ont été réalisés par un architecte du service des Ponts et Chaussées. Il est construit sur le modèle du centre 127 bis de Steenokkerzeel, dont il constitue la version améliorée.
Le CIV est délimité par deux rues : la rue Visé-voie, une rue assez fréquentée et la rue Verte-Voie réservée aux visiteurs et aux personnels du Complexe de la Police Fédérale. Plusieurs entrées permettent d’accéder à l’établissement. L’entrée principale (1) se fait dans la rue Visé-voie pour accéder aux bâtiments administratifs. Il existe deux autres entrées dans la même rue : l’entrée (2) pour accéder au parking des employés et l’entrée  réservée aux pompiers en cas d’urgence. La rue Verte-voie accueille également trois autres entrées : un nouveau parking pour les employés à l’entrée (4), l’accès aux hangars où sont garés les véhicules de transfert (5) et le parking visiteurs.
Au coeur de son enceinte clôturée et surveillée, le centre de rétention est formé de deux bâtiments distincts d’une surface de 8000 mètres carré.
Le premier, en léger retrait par rapport à la rue Visé-voie, regroupe l’administration (A), l’accueil et le quartier général de surveillance (B). Tout individu qui entre ou sort du centre passe ici, par le sas « zoulou ». Le décor impressionne : portique de contrôle, vitrage blindé, talkie-walkie en marche, agents et écrans de surveillance.
Le second bâtiment se présente en forme de croix où chaque aile est désignée par une couleur : l’aile rouge, jaune, verte et bleue. C’est le corps de bâtiment principal où sont hébergés les résidents. Il se divise en deux ailes identiques (C1 et C2). Le jeu de symétrie et le léger décalage des bâtisses opèrent pour éviter l’impression d’un monobloc régulier. Chaque aile est composée de vingt-quatre chambres de quatre lits, une salle de sport, un réfectoire, une cuisine, une salle de loisir et une salle de culte.
Perpendiculairement, se distingue l’« aile différenciée » comme certains l’appelle. Elle réunit l’infirmerie (D) équipée de dix lits et douze cellules d’isolement aussi appelée « cachots » (E).
La forme géométrique du centre définit cinq cours indépendantes séparées par des clôtures. Chacune se compose d’un petit préau (F) et certaines disposent d’un parterre de pelouse et d’un terrain multi-sport (G).
A l’intérieur, plusieurs grilles aux fonctions de sas sont dressées dans les larges couloirs. Rythmé de portes blindées, les espaces de déambulation centraux desservent de part et d’autres les chambres des résidents. Malgré qu’ils n’aient pas le statut de prisonnier, ils sont enfermés dans des chambres à plusieurs.
L’architecte n’a pas cherché l’extravagance et l’excentricité dans la réflexion du projet. Les plans se veulent rationnels et méthodiques. Il est hors de question de faire des couloirs biscornus ou de jouer avec des doubles hauteurs. L’architecture est guidée par le contrôle absolu de l’espace et le fonctionnement sécuritaire de ce lieu peu banal.
De plus, les journées des détenus sont minutieusement organisées.
L’expérience d’un centre de rétention est une situation nouvelle et inconnue pour un étranger. Du jour au lendemain, le nouvel arrivant se voit soumis à des rythmes et un cadre de vie qu’il n’a pas choisi. Un régime de vie en groupe s’impose à lui comme à une centaine de résidents. Même le clandestin qui n’est pas à sa première expérience en centre de rétention redécouvre une organisation nouvelle. En effet, chaque centre a son propre règlement d’ordre intérieur basé sur un Arrêté Royal qui fixe les conditions de rétention. Pourtant, après quelques jours ou quelques semaines, le rythme quotidien devient familier. Il s’impose aux individus et on ne leur laisse pas le choix. Ils sont forcés de « faire avec », d’imaginer que commence une nouvelle vie, au moins pour quelques mois.
Dès leur arrivée, les résidents sont pris en charge. Ils reçoivent un « welcome pack » 18 et un « colis de produits de soins » 18 qui se composent de vêtements de base (pantalon confortable, sweat, pyjama, chaussettes et slips) et de produits de la vie courante (une brosse à dents, du dentifrice, du shampooing, etc.).
Au sein de la structure, ils ne peuvent se déplacer librement.
Chaque jour, les éducateurs organisent de nombreuses activités proposées aux résidents pendant les deux seules heures de sortie quotidienne : des ateliers de cuisine, des séances de sport,du jardinage ou encore des cours de musique. En ce qui concerne les visites, les membres de la famille ou les proches des résidents ont le droit à une visite journalière d’une heure maximum. Identique à tous, la procédure est strictement contrôlée. Le centre doit d’abord avoir une copie de leur papier d’identité et le visiteur doit toujours appeler le centre une heure avant de passer. Quand le rendez-vous est possible, la rencontre a lieu dans une des huit salles destinées à recevoir les gens extérieurs et il y a toujours un gardien derrière une porte vitrée pour surveiller. En revanche, si le résident n’a aucuns contacts dans la ville où il se trouve enfermé, il peut toujours utiliser un téléphone portable à certaines heures de la journée. La direction du centre impose l’utilisation de téléphones sans caméra ni appareil photo. Il faut comprendre par là qu’aucunes images de ce qui se passe à l’intérieur du centre ne doivent être dévoilées au monde extérieur.
En ce qui concerne les repas, les détenus ont bien trois repas journaliers. A cela s’ajoute un goûter à 16h et une dernière collation a lieu en fin de journée à 21h. Il n’y a rien de choquant si ce n’est la composition et les proportions des denrées qu’ont droit les résidents.
Ces quelques exemples montrent qu’il n’y a pas de place pour l’improvisation. Tout est planifié, tout est sous contrôle !
Malgré la volonté de gommer visuellement l’aspect carcéral, le fonctionnement, l’organisation voire l’architecture des centres fermés renvoient à l’univers de la prison.
Pour exemple, l’architecture du nouveau centre fermé de Steenokkerzeel près de Bruxelles en fait le centre le plus clairement carcéral. Il remplace le centre 127 devenu totalement insalubre. La déambulation à l’extérieur se fait de façon circulaire autour d’une grande cour centrale et il y a une grande majorité de cellules individuelles.

Le double isolement

« Il y a eu aussi cet Africain, qui s’est d’abord retrouvé dans une aile avec d’autres. On s’est rapidement aperçu que cela ne tournait pas très rond dans sa tête. Cet homme était tétanisé. Il mourait littéralement de trouille et restait immobile, serré dans une couverture. Peut être avait-il vu des choses horribles dans son pays… Décision de la direction : mise en isolement. » Un agent du maintien de l’ordre du centre fermé de Vottem.
Le placement en centre de rétention constitue déjà en soi un enfermement dur à supporter. Les réfugiés doivent s’y acclimater.
Les agents du maintien de l’ordre ont à leur disposition une autre configuration spatiale pour éloigner et isoler un détenu du reste du groupe : le cachot.
Le centre fermé de Vottem dispose de dix cellules d’isolement de dimensions satisfaisantes (2,25m par 3,50m). Cette cellule individuelle représente à peine huit mètres carrés mais le minimum vital par personne imposé dans les milieux carcéraux doit correspondre à quatre mètres carrés. Chaque cellule est équipée d’un mobilier fixe. Il n’y a pas de table, juste le nécessaire avec un matelas posé sur un bloc de béton, un lavabo, des toilettes et un système d’appel.
La principale motivation à l’isolement est d’ordre disciplinaire. D’ordre général, il est réservé aux personnes qui ne peuvent d’adapter à la vie en groupe. Il peut d’agir soit de résidents qui ne respectent pas le règlement et qui ont reçu plusieurs avertissements, soit de personnes qui se sont rendues coupables d’agression (verbale ou physique) à l’encontre d’autres résidents ou du personnel. Cela concerne également ceux qui tentent de s’évader et qui se bagarrent régulièrement.
Un autre type de candidats peut se retrouver enfermé dans ces cellules. Le centre fermé accueille parfois des étrangers souffrant de graves problèmes psychiatriques ayant besoin d’une aide thérapeutique : des schizophrènes, des paranoïaques avec délire mystique ou encore des psychotiques. On parle alors d’isolement relevant du régime différencié.
Suite à des crises et des pertes de contrôle, il est parfois plus légitime de séparer du groupe les cas les plus dérangeants. La réaction est presque systématiquement sécuritaire.
Dans la très grande majorité des cas, la durée maximale de l’isolement est de 24 heures. Si, au bout de ce temps, le récalcitrant n’est pas en mesure de se réintégrer au groupe, le directeur général du centre doit donner son avis pour le prolongement en cellule d’isolement ou la réinsertion en groupe. Dès que le délai de 72 heures est atteint, seul le ministre peut décider du maintien ou non du résident en isolement. Dans les cas les plus extrêmes, le détenu ne peut séjourner plus de cinq jours en cellule d’isolement.
L’année 2010 a été marquée par 72 cas de placements à l’isolement dont 39 de 24 heures et 33 de 48 heures ou plus.

Conclusion

Les populations indésirables de l’Europe sont cernées de tous les côtés : l’Europe les traque  physiquement et la vie clandestine les enferme psychologiquement. Les frontières n’ont plus leur rôle de délimitation matérielle et les Etats européens veulent s’ouvrir à leurs voisins. Les lignes de démarcation deviennent alors des lignes imaginaires franchissables par tous mais les contrôles n’en demeurent pas moins présents. Les politiques migratoires et administratives ont fait des étrangers sans-papiers leur cible : la machine à expulser est en marche. Les contrôles d’identité conduisent cette population en exil dans des structures à l’écart de la population mais toujours plus proches des aéroports.
Le centre pour étrangers illégaux de Vottem est intransigeant dans le traitement des populations immigrées en leur faisant clairement comprendre qu’elles ne sont pas les bienvenues ici. Malgré la réalité des lieux, les responsables ont du mal à assumer leurs influences du monde carcéral. L’acclimatation à ces lieux hors du temps est d’autant plus difficile pour les résidents puisque, du jour au lendemain, on les prive de leur bien le plus cher : la liberté d’exister.

La tentative de dissimulation

Les lieux d’enfermement et leur typologie « Quoi d’étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ? » Michel Foucault, Surveiller et punir Personne ne cherche à exhiber les centres qui enferment les migrants. La tendance serait même au camouflage de ces lieux. On les écarte des zones résidentielles où ils seraient à la vue de tous. On évite d’en faire des lieux de promenade du dimanche en les occultant ou en les intégrant dans les paysages environnants comme si de rien n’était.
Un rapide tour des centres de rétention européens en est la preuve. On trouve les lieux d’enfermement pour étrangers illégaux dans plusieurs configurations spatiales. Certains sont nichés dans les villes, d’autres dans des zones industrielles. On les trouve dans des postes de police, en bout de pistes d’aéroports, dans d’anciens hôtels, dans des vieilles casernes de l’armée en Europe centrale, à côté d’écoles ou parfois dans des prisons comme en Allemagne ou en Irlande.
Le centre fermé de Vottem s’intègre dans une zone désertée par le grand public. D’un côté, se trouve le complexe de la police fédérale de Vottem où seuls les employés ont accès. De l’autre, se trouve l’ancienne caserne militaire aux ambiances mystiques où l’accès est tout simplement interdit. Au moment où le projet du centre commençait à être médiatisé, un journaliste précisait que la typologie du centre ne devait pas faire oublier qu’« il s’agit d’un centre de rétention et non d’une auberge de jeunesse ».

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Table des matières

INTRODUCTION
PRÉAMBULE
CHAPITRE I
La volonté d’isoler
1. Les individus intra-muros
a- Des frontières franchissables à risque élevé
b- Les sans-papiers
2. Une machine à enfermer : le Centre Fermé pour Étrangers Illégaux de Vottem
a- La signification du centre fermé
b- L’exclusion territoriale
3. Une structure maîtrisée
a- L’organisation rigoureuse
b- Le double isolement
4. Conclusion
CHAPITRE II
La protection de ces lieux
1. La tentative de dissimulation
Les lieux d’enfermement et leur typologie
2. Une bordure bien présente
a- La bordure protège le lieu
b- Une zone d’entre-deux mondes
3. La mise à distance physique
a- Les dispositifs de contrôle
b- Un regard sur l’extérieur
4. Conclusion
CHAPITRE III
Une surveillance à plus grande échelle
1. Un nouveau regard
a- La nécessité d’observer
b- Les nouvelles technologies
2. Le contrôle de l’espace
a- L’espace et l’individu
b- Voyeurisme et exhibitionnisme
3. Perversité du dispositif
a- Une demande inconsciente
b- La bienveillance de la surveillance
CONCLUSION
MÉDIAGRAPHIE

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