Soutenance mémoire
Un fort potentiel touristique à exploiter
Des paysages magnifiques non loin de la ville
Beauté naturelle de la forêt : cascades, rivières et végétations verdoyantes
Au niveau paysager, la forêt de Bras Panon n’est pas dépourvue. En effet, on y trouve de magnifiques paysages, cascades et rivières. La forêt est très visible depuis les villes de Saint André, Bras Panon, Saint Benoît et de l’ensemble de la plaine du littoral. Ce massif public apparaît comme un vaste espace naturel sans perturbation apparente et offre un aspect de nature « vierge ». Pendant les périodes pluvieuses, on aperçoit du littoral, une foule de cascades, fins rubans blancs dévalant la forêt sur fond de verdure. A mesure que l’on s’élève en altitude en suivant le chemin communal, on découvre tout d’abord des champs de cannes suivis d’une forêt verdoyante. Enfin, en atteignant le sommet, de larges perspectives sur la plaine du littoral s’offrent aux visiteurs.
Un précieux patrimoine : la forêt de Bois de Couleurs des Bas
En plus des paysages de toute beauté, la forêt de Bras Panon présente un intérêt écologique remarquable. En effet, environ 83,5% de la forêt est peu perturbée et incluse dans des Z.N.I.E.F.F (Zone Nationale d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique). Dans la forêt de Bras Panon, plusieurs types d’habitats naturels se succèdent dont la forêt de Bois de Couleurs des Bas, située notamment dans la partie basse du canton de la Caroline. Cette forêt tropicale de basse altitude occupe de nos jours, une surface restreinte à l’échelle de l’île. La présence de ce type de milieu dans le massif forestier de Bras Panon constitue donc un atout écologique mais également touristique important. En effet, cet espace peu commun pourrait attirer des visiteurs curieux de découvrir ce milieu peu étendu mais bien présent dans la forêt de Bras Panon . Cependant, une sensibilisation du public serait nécessaire pour conserver et pérenniser la forêt de Bras de Bois de Couleurs des Bas.
Une faune et une flore remarquables et surprenantes
Des espèces protégées hors du commun
Les inventaires des Z.N.I.E.F.F ont permis de mettre en évidence la présence d’espèces rares ou vulnérables, endémiques ou indigènes présentes uniquement dans la région des Mascareignes et à la Réunion . Certaines d’entre elles sont protégées par les arrêtés ministériels du 6 février 1987 pour la flore et du 17 février 1989 pour la faune mais sont tout de même bien souvent braconnées . Les espèces endémiques notamment, présentes dans la forêt constitueraient une véritable curiosité touristique de par leur caractère hors du commun et leur grande beauté tel que le papillon Papilio phorbantha et l’orchidée Beclardia macrostachia. En effet, les touristes initiés auront la joie de découvrir ces espèces dans la forêt de Bras Panon. D’autres espèces présentes dans la forêt, sont pour la majorité des espèces introduites. On peut noter la présence d’une espèce naturalisée : le tangue, insectivore à l’allure d’un hérisson d’Europe, largement braconné pour sa chair. Dans la perspective d’augmenter le nombre de visiteurs, il serait souhaitable d’informer, de sensibiliser le public sur la fragilité de ces espèces. Ainsi, accueillir le public c’est aussi un moyen de mieux conserver le milieu.
Un atout inattendu : les espèces envahissantes
Le risque biologique principal est l’invasion d’espèces végétales exotiques envahissantes (les pestes végétales) qui se développent au détriment de la végétation indigène. En forêt de Bras Panon, les fourrés de pestes sont plutôt composés de goyaviers (Psidium Cattleyanum) et de jam-rosats (Syzygium Jambos). Ces pestes végétales, surtout le goyavier se trouve principalement le long des sentiers et dans les zones sensibles de la forêt. Le goyavier représente un véritable dilemme pour les aménageurs car non seulement leur développement prolifique menace l’existence des espèces indigènes et endémiques, mais aussi, ses petits fruits rouges constituent un savoureux délice pour les papilles des visiteurs. Les travaux de valorisation à entreprendre permettraient de maîtriser et d’utiliser à profit ces espèces envahissantes très prisées des réunionnais.
Des activités sportives et culturelles sensationnelles
Des activités sportives fortes en sensation
L’île de la Réunion possède un ensemble de sites touristiques très appréciés du public. En week-end, la fréquentation de la forêt de Bras Panon est nettement plus importante qu’en semaine. On y vient le plus souvent en famille pour le piquenique, se promener, faire de la randonnée et pour la cueillette des goyaviers dont les réunionnais sont très friands. A la Réunion, le pique-nique dominical en famille est une véritable tradition. Le repas étant préparé sur place. D’autres activités y sont pratiquées grâce à des associations comme le canyoning dans les nombreuses cascades et ravines, mais aussi le V.T.T (Vélo Tout Terrain). Pour cette dernière activité, un itinéraire balisé suit la route forestière et se poursuit par le sentier de l’Eden se trouvant à proximité de la forêt de Bras Panon. Des cours d’eau, Bras des Lianes et Bras Piton ainsi que de nombreux ruisseaux traversent la forêt de Bras Panon. Au niveau de la forêt communale de Bras Panon, le cours d’eau, le Bras des Lianes fait le bonheur des pêcheurs de truites arc-en-ciel. En effet, la pêche y est possible à condition de posséder le permis de pêche. L’A.P.P.M.A.R.E (Association Réunionnaise de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique des Rivières de l’Est) assure la gestion de ce lot de pêche à la truite par convention avec la D.D.A.F (Directions Départementales de l’Agriculture et de la Forêt).
Un peu de culture en pleine forêt
La forêt de Bras Panon présente également un atout culturel. En effet, près de buissons de plantes exotiques, se dessinent les vestiges d’une ancienne maison de changement d’air, datant du 19ème siècle et appartenant à un député socialiste, promoteur de la conquête de Madagascar : M. Charles DUREAU DE VILCOMTE. On y venait jadis, à dos de mulet ou en chaise à porteurs, en période de grandes chaleurs pour trouver un peu de fraîcheur dans les hauteurs. L’ancien propriétaire y avait planté des théiers dont quelques pieds sont retournés à l’état sauvage.
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Table des matières
Introduction
Présentation
A. Une forte attente de la population mais des atouts non exploités
I. Un fort potentiel touristique
II. Une forte attente de la population mais des équipements existants à améliorer
Synthèse du diagnostic
B. Des objectifs à atteindre et des choix pour y parvenir
I. Mise en place d’une division de la forêt pour atteindre les objectifs
II. Un choix adhérant au projet communal : l’accueil du public
C. Accueillir, sensibiliser et informer
I. Des sentiers pour mieux découvrir la forêt
II. « Le Kiosque de la Forêt » pour une meilleure sensibilisation
III. Des panneaux pour informer le public
IV. Le coût pour un meilleur accueil du public
Conclusion
Sources documentaires
Table des matières
Annexes
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