Le fonctionnement du transport hippomobile

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Revue de la littérature

Pour mener à bien le travail qui nous est confié, nous avons privilégié deux types d’ouvrages : ceux qui se focalisent sur la ville de Touba et des ouvrages qui nous permettent de comprendre le contenu que referme notre thème d’étude transport et véhicules hippomobiles à Touba. Nous avons consulté la thèse de doctorat de THIAM Ousmane ; « transport et rééquilibrage régional dans les pays du tiers monde : cas d`application au Sénégal, paris, Aix en Provence, 1984 »4. Il fait apparaitre dans ses études le caractère désarticule et non rentable du système de transport dans des pays africains comme le nôtre .il souligne en bref qu’il n’ya pas de coordination entre les différents moyens de transport en Afrique comme au Sénégal au point que ce secteur de notre économie ne soit plus rentable. Bien vrai que dans cet ouvrage ; les études sont surtout axées sur les infrastructures et le désenclavement des régions périphériques ; mais on peut noter Lanon prise en compte des solutions adéquates pour sortir le secteur du transport dans le tiers monde des problèmes qui le gangrènent. Nous avons consulté aussi CLAVAL P (5) ; 1981 la logique des villes Paris, litec .Dans cet ouvrage il met l’accent sur les origines des congestions de voirie. Il fait une comparaison des espaces nécessaires pour les piétons et ceux nécessaires pour les véhicules. Ce document nous a permis d’avoir un aperçu sur les causes des congestions mais aussi la perspective d’une solution durable à ce problème.
Nous avons consulté aussi l’ouvrage de Jean RITTER intitulé la géographie des transports urbains, Paris, Puf, collection « Que Sais JE ? »5, n1427 ,125pages .Dans cet ouvrage l’auteur nous parle de l’évolution du transport mondial tout en nous expliquant le rôle que les transports ont joué dans l’organisation et le développement spatial. Jean Ritter explique aussi l’importance majeure que le transport joue dans les échanges, dans la circulation des biens et des personnes et met l’accent sur les problèmes que peut engendrer une défaillance dans ce système. Une chose a attiré notre attention c’est le fait que l’autre n’a pas fait cas dans son ouvrage des rapports existants entre la ville et la campagne, alors que ces campagnes sont de grandes pourvoyeuses de produits agricoles maraichers fruitiers… pour les villes qui ravitaillent les campagnes en produits manufacturés. Et ces échanges ne peuvent avoir et se maintenir que s’il y a un système de transport fiable et adapté. Nous avons aussi consulté LEDERER A6, 1982, l’urbanisation dans le tiers monde et le problème des transports, in monde en développement tome10, n40, pages589 _595. A travers ces quelques pages, l’auteur peint la circulation dans ces pays du tiers monde, en parlant de ses problèmes les plus saillants. Ce qui est frappant ici ce sont les solutions que l’auteur tente d’apporter en suggérant d’aménager des routes afin que tous les moyens de transport puissent y circuler. Dans ce passage l’auteur veut privilégier un moyen de transport qui est le bus qui doit bénéficier d’une avance de quelques minutes par rapport aux autres moyens durant le passage du feu rouge au feu vert. Ici l’auteur devait réfléchir aussi sur les moyens de transport dits informels qui jouent un rôle très important presque dans tous les pays du tiers monde.

Recherche documentaire

La première étape du travail a été la recherche documentaire, c`est ainsi qu`elle nous a conduit auprès de quelques structures intra universitaires et extra universitaires telle que :
⇒ la Bibliothèque Universitaire de Dakar (BU
⇒ la Bibliothèque du département de Géographie (BDG)
⇒ au Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD)
⇒ à l`Agence de Développement Municipal (ADM)
⇒ à la Direction de l’aménagement du Territoire (DAT)
⇒ la Direction des Transports Terrestres(DTT)
⇒ la Direction de l`Aménagement Urbain (DAU)
⇒ l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR)
⇒ le Ministère des Infrastructures de l`Equipement et des Transports (MIET)
⇒ la Direction des Travaux Public (DTP)
⇒ au Centre de Documentation d`ENDA
⇒ à la Bibliothèque de l`IFAN
⇒ à l`IRD
⇒ aux Archives du Ministère des Transport et de l`équipement
Pour compléter la recherche documentaire nous avons pu consulter des ouvrages généraux de référence en géographie humaine et sociale des ouvrages spécifiques (thèses et mémoires).Cette recherche documentaire nous a permis de très bien comprendre les grands problèmes de transport mais ne nous ont pas permis de cerner complètement l’apport des véhicules hippomobiles dans la ville de Aéré Lao en milieu rural alors que seul le travail de terrain peut nous aider à recueillir des données plus complètes.

Collecte de données sur le terrain

les interviews

Pour notre travail de terrain, nous avons adopté deux approches : celle dite qualitative qui consiste à utiliser des guides d’entretien des interviews adressés à certaines personnes ressources comme les chefs de garage, à des acteurs du transport, aux autorités du conseil rural. Dans le cadre de cette enquête qualitative, nous avons élaboré un guide d’entretien que nous avons adressé :
⇒ aux chefs de garage(10) selon leur importance.
⇒ au président de la fédération
⇒ au responsable des finances au conseil rural

Questionnaire

Le premier questionnaire individuel est adressé aux passagers (usagers) pour étudier la demande de transport et les problèmes liés à ce type de transport hippomobile. Le deuxième type de questionnaire est destiné aux prestataires (chauffeurs). Ce questionnaire est destiné à collecter des données pour avoir un aperçu sur le service transport hippomobile. Nous avons voulu se limiter à ces deux questionnaires pour ne pas se répéter alors qu’un autre questionnaire pouvait être administré aux rabatteurs ou « coxeurs »7.

Echantillonnage

Dans la détermination de nos échantillons et selon des sources recueillies auprès du conseil rural, il n’y a pas d’organisation au niveau des garages existants qui sont au nombre de quatre. Parmi les 427 Charrettes immatriculées au niveau du conseil municipal nous avons opté au hasard de travailler avec 80 conducteurs parmi les quatre garages et dans chaque garage nous allons enquêter vingt chauffeurs.
Un nombre total de quatre garages
Tous les garages seront enquêtés
20 conducteurs par garage seront interrogés

Aéré- lao une commune naissante

Aéré Lao, commune très jeune née du dernier découpage administratif du Sénégal par décret N°2008-748 du 10 juillet 2008 a connu une évolution au fil du temps en passant du statut de village simple à une communauté rurale avant d’être érigé en commune en 2008 .
L’explosion démographique de cette commune rurale est due en quelque sorte à sa fonction culturelle qui attire beaucoup de talibés au cours des années mais aussi beaucoup d’élèves grâce aux infrastructures scolaires qui y sont implantées : lycée, collège, écoles élémentaires et case des tout-petits. Elle est également liée à sa fonction économique avec la mise en place d’un aménagement hydro-agricole qui est en train de jouer un rôle de frein face à l’émigration de cette population en attirant beaucoup de monde et à sa fonction commerciale axée sur le commerce de détails et les loumas participent aussi à cette explosion démographique.
Aujourd’hui, cette population urbaine d’Aéré Lao s’adonne toujours à des activités rurales comme dans les temps où elle n’était qu’un village .Ces activités rurales sont d’autant plus fondées qu’aujourd’hui l’économie de cette commune s’appuie en grande partie sur l’agriculture sans oublier le secteur du commerce qui vient au deuxième rang ce qui nous fait dire que le secteur primaire occupe une place importante dans les activités de cette population.
Aéré Lao, fondée au 11e siècle, devient la capitale des Al mamy en 1776 (date qui coïncide avec la révolte des Torodo).
Il sera érigé en cercle en 1910 par l’autorité coloniale avec à sa tête un commandant. Le cercle était composé de plusieurs cantons et les cantons eux-mêmes étaient constitués de plusieurs villages.
Aéré- Lao deviendra chef-lieu de communauté rurale du même nom en 1980 puis en commune en 2009 à la faveur de la réforme de l’administration territoriale et locale afin de mieux rapprocher l’administration des administrés.

Situation de la commune d’Aéré-lao

Fondée au 11e siècle, la commune d’Aéré-Lao (ou Haéré-Lao) est une localité du nord du Sénégal située dans la région de Saint- Louis, dans le département de Podor, dans l’arrondissement de Cas-Cas à proximité du fleuve Sénégal et de la frontière avec la République Islamique de la Mauritanie (R I M ).La commune d’Aéré-Lao est aussi traversée par la route nationale n°2 qui relie Saint-Louis à Bakel.
Aéré- Lao, avec un relief relativement plat, a un climat de type sahélo-saharien caractérisé par :
⇒ une alternance de deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies
⇒ une température moyenne de 35°c avec de fortes amplitudes en saison sèche
⇒ des alizés continentaux chauds et secs ou harmattan
⇒ une pluviométrie faible et irrégulière
En ce qui concerne les types de sols et de végétation on rencontre trois types :
⇒ les sols argileux ou « hollaldé » dans le walo, ce sont des sols riches régulièrement inondés par les crues du fleuve ;ils sont propices à a culture de décrue et à la culture irriguée comme le maïs,le sorgho, le riz…
⇒ les sols sablo-argileux ou « fondé » situés, dans le walo et rarement inondés, sont surtout adaptés aux cultures de diversification.
⇒ les sols sablonneux dans le « jeeri », sols propices aux cultures sous pluie et au développement du pâturage.
Pour ce qui est de la végétation, Aéré – Lao est caractérisée par un couvert végétal peu dense avec une végétation clairsemée dans le walo où nous avons la présence d’arbres et d’espèces arbustives comme : l’acacia Adonsonia « gawdi », l’acacia Radiana « thiludé », les balanites egyptiaca « murtoodé »
A côté de la végétation clairsemée du walo nous avons une végétation caractérisée par une savane arbustive dans le « jéeri » avec quelques arbres .On y rencontre des Acacia Sénégal « patude », des capparisdecidua « guumi », le Ziziphusmauritania « jaabé »…

Infrastructures et Equipements

La commune d’Aéré- Lao connait un développement important sur le plan démographique mais les infrastructures et les équipements ne. suivent pas cetterapide croissance de la population.Malgré cette difficulté à laquelle est confrontée ces infrastructures et équipements, les autorités municipales sont entrain de chercher les voies et les moyens pour satisfaire les besoins urgents de cette population en pleine croissance.

Equipements sanitaires

La commune d’Aéré-lao dispose d’un poste de santé fonctionnel polarisant plusieurs villages environnants. Elle dispose aussi d’un autre poste mais qui n’est pas encore utilisable pour des raisons d’équipements en matériels et en personnel. Ainsi, ce poste de santé fonctionnel compte une salle d’hospitalisation de douze lits et une autre salle pour les observations, ce qui est insuffisant compte tenu du nombre très important de la population. Cependant des difficultés s’y ajoutent du fait de la qualité des services qui est insuffisante, donc ne répondant pas aux normes de l’O.M.S. Notons que pour l’amélioration des conditions d’accès aux soins pour les populations de la commune , un digne fils du village au nom de Abdoul Aziz SY a offert une ambulance flambant neuf au poste de santé.Ce don en matière d’ambulance a permis aux autorités sanitaires de faire face aux problèmes d’évacuation des malades vers les hôpitaux les plus proches. En ce qui concerne la gestion de ce poste,elle a été confiée à un comité de santé dont le bureau n’est pas renouvelé depuis plusieurs années. Cela montre un manque de soutien de la part des autorités municipales en matière de gestion administrative et financière.

Equipements hydrauliques

Pour satisfaire ses besoins en eau potable, les populations de Aéré-lao s’approvisionnent à partir d’un forage, et d’un puits –forages .Il existe des puits qui servent de secours pour les habitants de la commune en cas de panne du forage. Le seul hic pour ces puits c’est qu’ils ne sont pas curés. De ce fait, le forage est le principal mode d’approvisionnement en eau pour la population. La qualité de l’eau de ce forage est très bonne, par contre celle des puits reste douteuse. La gestion technique et financière du forage est assurée par « ASUFOR »8 très dynamique et citée en bon exemple dans la région. La commune a pris en charge gratuitement les frais d’installation des compteurs d’eau dans les établissements scolaires, dans le poste de santé, dans les mosquées et l’hôtel de la ville. Cette gratuité concerne aussi le paiement des factures d’eauqui sont à la charge des autorités municipales.
Concernant le volet hydraulique la construction d’un grand château d’eau pourrait satisfaire la demande de la population en eau potable

Infrastructures éducatives

L’éducation joue un rôle très important dans le développement économique et social de la commune d’aéré-lao, en assurant la formation des ressources humaines qui doivent être de qualité , mais aussi capables de relever des défis. Si la case des tout-petits, les écoles élémentaires et le collège d’enseignement moyen ont leurs propres locaux, il n’en est pas de même pour le lycée qui est abrité par les locaux du CEM. La construction d’un local adéquat pour le lycée suffisamment bien doté de matériels et de manuels est plus que nécessaire pour un enseignement de qualité. Aujourd’hui l’enseignement élémentaire connait un déficit en salles de classe, en tables bancs et en matériels didactiques et les abris provisoires à l’école 3 et à l’école4 est un exemple patent . Malgré toutes ces difficultés existantes, les ressortissants de la commune et les autorités municipales sont en train de faire des efforts dans ce sens pour résorber le gap noté

Extensions actuelles

L’évolution urbaine actuelle de la commune d’Aéré- Lao a entrainé l’émergence de certains quartiers qui se sont installés à l’ouest de la route nationale 2. C’est ainsi que nous avons les quartiers de Cité Bara Tall, Téhéndé, Sinthiane, quartier Médine Baye NIASS ; ces différents quartiers ont vu le jour récemment avant la communalisation de Aéré-lao en 2008.
Après les années 1990, l’évolution importante de la commune d’Aéré- Lao est due d’abord à l’explosion démographique qui va marquer son mode de vie et de fonctionnement, ensuite à la mise en place d’un aménagement hydro-agricole qui a permis d’inverser les flux migratoires et enfin à l’arrivée massive des personnes dans le cadre des activités commerciales vers la commune d’Aéré Lao située dans l’arrondissement de Cas – Cas et ceinturé par la communauté rurale de Doumga Lao, a favorisé l’extension de cette commune très jeune.
A la place de l’administration centrale qui n’a pas construit, les structures traditionnelles et l’émigration ont constitué les fondements de la commune d’aéré Lao.

le transport hippomobile: les formes d’organisation

Le transport hippomobile qui est l’objet de notre étude est le moyen de transport le plus accessible des populations de la commune d’Aéré pour plusieurs raisons : d’abord nous nous trouvons dans une commune rurale avec la prédominance du secteur primaire, ensuite les routes sablonneuses avec un manque notoire d’infrastructure et enfin on note une absence de voirie. Etant le seul moyen de transport collectif dont disposent les populations, le transport hippomobile contribue à résoudre les problèmes de déplacements dont font face les populations.

Les conducteurs

Les caractéristiques

Pour camper la personnalité des conducteurs des véhicules hippomobiles, nous allons étudier leur origine, leur ethnie, leur situation, leur niveau d’étude mais aussi leurs âges.
A en croire les autorités municipales de la commune d’Aéré-Lao, cette activité de transport des véhicules hippomobiles est la principale chasse gardée des populations autochtones. La seule ethnie qui s’adonne à ce moyen de transport se trouve être les halpoulars avec une petite minorité représenté par les wolofs et les sérères.
Ce moyen de transport est plus qu’important parce que la commune d’Aéré-lao n’en connait pas d’autres; cette situation résulte de beaucoup de facteurs qui font que le véhicule hippomobile est d’abord l’apanage des ruraux avec un nombre très important de charrettes au service des populations. L’inexistence d’autres modes de transport et l’attitude paresseuse de certaines personnes justifient le nombre important de conducteurs dans ce mode de transport.

Le fonctionnement du transport hippomobile dans la ville d’Aéré- lao

Pour parler du mode de fonctionnement de ce transport dans la commune il faut noter un manque notoire de textes règlementaires qui organisent ce transport. Malgré ces manquements dus d’abord à la jeunesse de la commune, il existe une législation relevant de cette activité qui est méconnu par les usagers, les exploitants et les conducteurs de ces charrettes. Toujours est-il que cette législation du transport hippomobile doit être vulgarisée et expliquée aux utilisateurs de ce système de transport ?

La législation du transport hippomobile

Le défi qui doit être relevé par les autorités municipales de la commune est de faire de telle sorte que toutes parties prenantes de cette activité soient édifiées sur la législation qui organise cette dernière. « Cette législation s’appuie sur la loi fondamentale du 02-07- 1850 plus couramment appelée loi Grammont relative au traitement des animaux » Après les indépendances le décret 65-577 du 21-07-1965 portant code des contraventions. Il existe aussi des mesures pour les conducteurs de charrettes qui utiliseront les chevaux infirmes. La législation routière dans cette commune très jeune où les autorités municipales n’ont pas encore mis à la connaissance des conducteurs et des usagers les règles élémentaires de ce code. Les mesures prises par les autorités ne sont pas intériosées ni acceptées par les transporteurs et la clientèle. Ce manque d’incompréhension des textes et règles nous les devons à leurs aspects académiques alors que les exploitants de ces moyens de transports pour la plupart des analphabètes et des gens soucieux de la plus-value
Quant aux agents de la sécurité routière, leur responsabilité relève du fait qu’ils n’appliquent pas comme il se doit les sanctions et pressions envers les contrevenants de la législation routière. Le noeud du problème dans ce cas de figure est la corruption. D’ailleurs à ce propos, Durand (F) et Diouf (Made D) diront dans leur livre intitulé ; Quel transport urbain dans le tiers–monde ?ce qui suit : « les clandestins du jour sont connus des policiers auxquels, ils sont obligés d’offrir quelques sous avant de pouvoir travailler librement »12.Il ne se passe pas un jour où les populations transportées dans les grandes villes du pays ne soient témoins d’arrestation en pleine circulation. L’arrêté interministériel n°010411 du 06 /11/1995 portant règlementation du transport par des véhicules à traction animale est venu non seulement renforcer les mesures précédentes mais cibler le transport hippomobile. L’arrêté a pris en compte dans ces différents chapitres, les aspects relatifs au gabarit, à la carrosserie et à l’équipement mécanique, au harnachement, à la visite technique du véhicule à traction animale, à la visite sanitaire du cheval…. Malgré l’arrêté fixant certaines dispositions pour le bon fonctionnement du transport hippomobile sur l’ensemble du territoire national, les conducteurs de ces charrettes dans la commune ne sont pas encore soumis s à l’ensemble de ces dispositions. Dans cette commune la disposition concernant le versement de la taxe journalière ou mensuelle est observée.

Les aires de stationnement

L’érection récente de cette localité en commune d’Aéré Lao est à l’origine de ce petit nombre d’aires de stationnement réparties à travers la commune d’Aéré Lao. Ce nombre très réduit d’aires de stationnement est la preuve de cette inorganisation de ce transport des véhicules hippomobiles. Cela s’explique qu’un bon nombre de conducteurs de charrettes même s’ils s’acquittent des taxes mensuelles aux autorités municipales circulent à travers la commune à la recherche de clients. Ce phénomène est aussi visible dans les garages des charrettes d’autant plus que les conducteurs ne respectent pas la queue et se précipitent vers les usagers de ce transport.
Les quelques aires de stationnement qui existent dans la commune de Aéré Lao « JEERE HESSERE »13 « THILIGUEL HALAYBE »14 « GOUDRON »15« JAMMA BAROBE »16n’ont pas été créés par les autorités municipales et cette inorganisation des conducteurs est à l’origine de l’absence des chefs de garages des coxeurs à qui ils doivent verser 100F par voyage et l’absence d’une fédération forte pour faire rentrer dans l’ordre les récalcitrants. Avec l’érection de la localité d’Aéré lao en commune, les autorités municipales ont tenu à effectuer un recensement des différentes charrettes et ont procédé à leur immatriculation et seules les charrettes chargées de transporter les biens et les personnes sont immatriculées. Les conducteurs de ces charrettes immatriculées paient mensuellement une taxe de 3000F ou 100F par jour au niveau de l’hôtel de ville de la commune. Cette taxe municipale est dévolue aux autres véhicules hippomobiles qui circulent dans les villes à la recherche des clients sans passer par les garages.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
I. Problématique
1. Contexte et justification
2. Objectif
2.1.Objectif général
2.2.Objectif spécifique
3. Hypothèse
II Méthodologie
1. Analyse conceptuelle
1.1.Transport.
1.2.Environnement
1.3.Voitures hippomobiles
1.4. Desserte
1.5. Infrastructures
1.6. Commune
1.7. Décentralisation
2. Revue de la littérature
3. Recherche documentaire
4. Collecte de données sur le terrain
4.1. les interviews
4.2. Les enquêtes de terrain
4.2.1. Questionnaire
4.2.2. Echantillonnage
5. Le traitement des informations
6. Difficulté
PREMIERE PARTIE : une commune jeune avec un manque d’infrastructures criard
Introduction
CHAPITRE I : Aéré-lao une commune naissante
1. Situation de la commune d’Aéré-lao
2. Un cadre urbain mal en point
3. Les quartiers
4. Infrastructures et équipements
4.1.Equipements sanitaires
4.2.Equipements hydrauliques
4.3.Infrastructures éducatives
5. Extensions actuelles
CHAPITRE II : Populations et systèmes de transport
1. Populations
2. Systèmes de transport
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : Le transport hippomobile : hippomobile : une activité incontournable
Introduction
CHAPITRE I : le transport hippomobile : formes d’organisation
1. Les conducteurs
1-1Les caractéristiques
1-2 Les gains et les dépenses des conducteurs
1.2.1. Les gains .
1.2.2. Les dépenses des conducteurs
2. Les exploitants
3. Les usagers
CHAPITRE II : Le fonctionnement du transport hippomobile
1- La législation du transport
2- Les aires de stationnement
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : Problèmes et perspectives du transport hippomobile.
Introduction
CHAPITRE I : une forte mobilité dans une armature défaillante
1- Une forte mobilité
2- Une armature urbaine défaillante
CHAPITRE II :une voirie inappropriée et défectueuse
1- Présentation du réseau
2- L’état technique du réseau
3- le parc
4- les dysfonctionnements
CHAPITRE III : Avantages du transport hippomobile
1- Avantages socio-économiques
2- Avantages sur le plan environnemental
CHAPITRE III : Quel avenir pour cette activité hippomobile dans la commune d’Aéré-lao ?
Introduction
I. Difficultés du secteur hippomobile
II. quelle perspective réelle pour cette activité hippomobile
Conclusion partielle
Conclusion générale
Bibliographie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *