Un éclectisme sans grands écarts de conduite

Un éclectisme sans grands écarts de conduite

INTRODUCTION

  En 1995, Olivier Corpet affirmait que les revues étaient un médium reconnu par les chercheurs et par les auteurs, mais que cet ensemble était rarement étudié: « le monde des revues constitue un champ de recherches et de réflexions encore largement inexploré l ». Presque qUInze ans plus tard, Anne-Rachel Hermetet soutient que la situation s’ est améliorée depuis, puisque: Les revues ont été, en effet, abondamment étudiées dans les deux dernières décennies comme lieux de sociabilité intellectuelle ; les analyses portent toutefois davantage sur des périodiques politiques ou philosophiques que sur des revues littéraires ou, quand elles envisagent ces dernières, les abordent sous l’ angle de l’ idéologie plus que de l’ esthétique2•Ce travail de recherche sur l’ idéologie que souligne Hermetet met en valeur une volonté orientée des universitaires d’ emprunter une perspective sociologique des périodiques étudiés. Lorsque l’ on considère les travaux réalisés spécifiquement sur les revues littéraires, tant en Europe qu’ au Québec, nous observons que c’ est la sociologie qui paraît la plus apte à rendre compte de ce corpus : « Toute étude de réception s’ appuyant sur les revues littéraires ne peut faire l’économie d’ une sociologie des périodiques et de leurs collaborateurs, car les uns et les autres sont directement impliqués dans les jeux de pouvoirs et des relations dont le discours littéraire ne peut s’ abstraire complètement » (ECR).

  Paul Aron fait un état succinct de la question des études sur les revues littéraires belges et met de l’avant l’ utilisation fréquente que font les chercheurs de l’ histoire littéraire, du champ des revues, des sociabilités et des réseaux pour étudier leur objet.Selon lui, en travaillant avec la notion de champ littéraire, « on est forcé de dépasser l’ énumération et la description, pour tenter de rendre compte d’ une dynamique. Les revues sont ainsi liées à la hiérarchie des agents dans le champ 3 » ; l’ étude en serait ainsi enrichie. La variété d’ angles de recherche privilégiés témoigne de la complexité du médium. Différents auteurs et types de textes sont publiés dans une revue qui se dé.finit généralement en fonction des périodiques déjà existants. Chacune a sa propre histoire, mais l’analyser sans considérer la situation de l’ époque ou les revues avec lesquelles elle cohabite risque de ne pas être révélateur.En tenant compte des travaux réalisés sur les revues littéraires québécoises plus précisément, nous constatons que la majorité d’ entre eux s’ appuient sur les notions de champ littéraire et de réseaux d’ auteurs.

  Par exemple, Nancy Houle étudie la revue La Relève en observant le fonctionnement de la revue « en tant que mode de socialisation particulier4 », rendant compte par cela de l’ action présente au sein du réseau d’ auteurs de La Relève. De son côté, Marc-André Goulet souhaite comprendre comment Les Herbes rouges se situe dans le champ littéraire «en mettant l’ accent […] sur le fonctionnement et l’ évolution de l’ appareil éditorial et sur son rapport avec les textes publiés 5 ». Maggie Dubé, qui a pris pour objet d’ étude Gaz Moutarde, analyse cette dernière sous un angle quelque peu différent, en tentant de percer la « dynamique communautaire6 » présente au sein de la revue, tout en utilisant la sociologie, l’ esthétique et l’ histoire littéraire (CGM, p. 9). Dominic Deschênes est un des seuls chercheurs québécois à ne pas avoir recours à la sociologie. En effet, ce dernier s’ adonne à une analyse herméneutique pour mesurer l’ espace qu’occupe la poésie comparativement au roman et à la critique dans la revue Liberté entre 1980 et 19867

Les premières années de publication sous Jean Royer: mai 1976 – juin 1980 (nOS1-16)

  Comme nous l’ avons mentionné, la revue Estuaire a été fondée par le « Groupe de création », (Fleury, Guay, Morency et Royer) qui l’ a dirigée jusqu’ au quatrième numéro. À partir du cinquième numéro, les rôles se précisent: Royer.devient directeur, Guay occupe le poste de secrétaire de rédaction, Fleury réalise la conception graphique alors que Morency quitte la revue lO • Plusieurs poètes s’ ajoutent à la rédaction pendant le mandat de Royer, que ce soit Louis Caron, Suzanne Paradis, François Mailhot, André Ricard, Marcel Bélanger ou encore Claude Haeffely. Il semble logique que ce soit Royerll qui occupe le rôle de directeur, sa présence étant prédominante pendant la période des «Poètes sur parole » : « Jean Royer est donc devenu le principal agent culturel autour duquel gravite une partie du milieu artistique de la ville de Québec, à travers ses amitiés de la première heure et par sa capacité à rencontrer les intérêts du groupe dont il assure le leadership » (BPE).Quant à la facture visuelle, elle demeure assez sobre entre 1976 et 1980. L’ intitulé de la revue, variant de couleur à chaque numéro, apparaît en haut d’ une couverture beige.Paquin et nous-même avons observé que « [l]a typographie reproduit sous forme stylisée l’ écriture manuscrite mais [qu’ ]elle suggère aussi le mouvement des flots , connoté par la couleur bleue et le choix du substantif» (BPE) . Le mois, l’ année de parution ainsi que le numéro de la revue sont indiqués en bas de la couverture, dans une écriture de couleur noire et en majuscules. Dans la partie supérieure de la quatrième de couverture, nous apercevons les noms des poètes publiant au sein du numéro , inscrits de la même couleur que l’ intitulé I2 , ainsi que le titre de leur suite poétique ou de leur texte. Dans la partie inférieure, nous pouvons lire des extraits de textes imprimés dans le numéro , écrits sur des bandes colorées, sans toutefois que les noms des auteurs de ces vers ne soient mentionnés. En-dessous, nous retrouvons le prix de vente, variant entre 3 ,50 $ et 4,95 $, la majorité des numéros ayant toutefois été vendus au prix de 3 ,75 $. La couverture est cartonnée et la revue a le format d’ un petit livre. Elle mesure 21 ,5 centimètres de hauteur par 13 ,8 centimètres de largeur, un format qui sera constant jusqu’ en 2012 .

  Dans tous les numéros de cette période, nous retrouvons une suite picturale, souvent insérée entre deux suites poétiques. Il arrive aussi qu’ une série de poèmes soit illustrée par un artiste, ce qui suggère la mise en place d’un dialogue entre la poésie et l’ art pictural. Paraissent également des entretiens rédigés en majorité par Royer13 et plusieurs courts essais portant sur divers sujets, que ce soit la poésie, l’écriture en général ou un poète en particulier. À l’ exception du premier numéro, les essais et les entretiens paraissent à la toute fin de la revue, la poésie arrivant en premier dans l’ ordre de lecture.Entre 1976 et 1980, une centaine de poètes ont vu leurs textes paraître dans Estuaire et 86 d’ entre eux à une seule reprise. Ce sont principalement les fondateurs et les membres du comité rédactionnel, ainsi que des auteurs provenant de Québec et des municipalités voisines 14, qui publient plusieurs fois au sein des pages de la revue.Certains auteurs assidus sont originaires d’ autres régions du Québec, mais y ont fait leur études en littérature à l’ Université Laval, où enseignaient Ricard, Bélanger et Garneau (BPE). Les débuts dEstuaire viennent ainsi confirmer la nécessité d’ une revue dans la Capitale-Nationale.

L’apparition des chroniques littéraires sous Marcel Bélanger: automne 1980 – hiver 1982 (nOS 17-26)

  Les premiers grands changements surviennent lors de la quatrième année, après le départ de Royer, qui sera relayé par Marcel Bélanger 15 à la direction. Guay quitte au même moment et est remplacé par lean-Paul Beaumier et Paul Chanel Malenfant, alors que Susy Turcotte devient secrétaire général. Pendant son mandat, Bélanger sera épaulé par Paradis, Mailhot, Ricard, Beaumier et Malenfant, auxquels s’ ajouteront Christian Bouchard, Gilles Pellerin, Michel Beaulieu et Hélène Dorion.Tout comme depuis 1976, nous retrouvons généralement une suite picturale ou des illustrations imprimées à plusieurs endroits dans les numéros. Le changement de contenu le plus évident, c’ est la disparition des entretiens de Royer et l’ apparition de chroniques littéraires, présentes dans toutes les parutions à partir du printemps 1981. Il arrive aussi que de courts essais ou des réflexions soient publiés à la suite des poèmes, ce qui pourrait être imputable à l’ arrivée de Bélanger, professeur de littérature à l’ Université Laval. Sa présence à la direction coïncide avec une présence accrue de collaborateurs issus du milieu universitaire. II tient un discours différent de Royer, qui insistait pour maintenir des liens tangibles  entre la sphère publique des événements de poésie et la revue. Bélanger, pour sa part, opte pour un discours éditorial beaucoup plus formaliste et situe sa venue à Estuaire dans le prolongement de sa propre démarche d’ écriture poétique […] (DRL, p. 275). Une trentaine de nouveaux poètes s’ ajoutent à l’ écurie dEstuaire pendant cette période, dont quelques-uns, souvent les membres du comité de rédaction, publient plus d’ une fois.

Le retour de Jean Royer: printemps 1983 – printemps 1984 (nOS 27-31)

  Pendant cette courte période, peu de changements ont lieu au sem du comité, sinon que Royer réapparaît à partir du 30 e numéro, un peu après le départ de Bélanger, Beaumier, Pellerin et Turcotte, en 1982. Ce sont donc Malenfant, Bouchard, Beaulieu, Paradis et Dorion qui ont animé la revue pendant cette période d’ une année. Une image, plus précisément une photographie, apparaît parfois sur la page couverture, en plus des suites picturales au sein de la revue, cette nouvelle pratique coïncidant avec le retour de son fondateur. Les chroniques continuent d’ être publiées et sont principalement écrites par les membres de la rédaction, à l’ exception de Royer, auxquels s’ ajoutent entre autres Pierre Nepveu, Gérald Gaudet et Bernard Pozier. À son retour, Royer en profite pour réintégrer la tradition des entretiens, dont un est réal isé ·avec Gaston Miron16.

Royer et le déménagement dans la métropole: été-automne 1984 – 1986 (nOS 32/33-40/41)

Outre le départ de Geoffrion, qui administrait la revue depuis les débuts et qui est remplacée par Bellemare, nous assistons à un renouvellement presque complet du comité; ne reste que Royer, qui sera accompagné d’ Anne-Marie Alonzo, une nouvelle venue, et de Gaudet, qui avait rédigé des chroniques avant d’ intégrer la rédaction. Alain Laframboise viendra prendre la relève de Fleury à la production graphique en 1985. À partir de 1984, la couverture n’ est plus d’un beige uniforme, malS varie de couleur à tous les numéros et affiche le nom des auteurs ou des images 17. Survient également un important changement d’ orientation: Estuaire propose désormais des numéros thématiques18 à partir de 1985, une année après son déménagement à Montréal 19. Ces numéros ont souvent été préparés par une seule personne, que ce soit Royer, Gaudet ou un auteur extérieur à la rédaction, comme c’ est le cas pour Claude Beausoleil.

À la suite des textes poétiques, des essais, des commentaires sur les suites picturales présentées ou encore des réflexions diverses sont publiés, en plus des chroniques habituelles sur des recueils de poésie 2o • La parution de ces sections spéciales n’ est pas régulière et varie à chaque numéro. Deux numéros spéciaux sont imprimés, un à la réapparition de Royer comme directeur et l’ autre à son départ. Parmi les numéros doubles, l’ un consiste en l’ anthologie « Poésie 1984 », « témoignant [du] travail actuel » d’ une « soixantaine de poètes 2 \ » (nOS 32-33 , 1984, p. 5), et l’ autre publie les réflexions d’ auteurs sur leur art poétique. Ce dernier, qui souligne le départ de Royer et les dix ans dEstuaire, « veut témoigner de l’ histoire littéraire des années 1980 » sans qu ‘ il ne soit question de représenter l’ ensemble de la poésie québécoise, mais plutôt d’ illustrer « la plupart des pratiques […] actuelle[s] »(nOS 40-41 , 1985 , p. 9). Ces deux parutions expliquent le grand nombre d’ auteurs publiés pendant cette courte période.

La promotion de la poésie dans un champ restreint

  En brossant un tableau général des revues littéraires québécoises publiant de la poésie depuis 1965, nous avons conclu que les positionnements avant-gardistes sont bien présents dans le champ littéraire, que nous pensions à La Barre du jour/Nouvelle Barre du jour, aux Herbes rouges ou encore à Gaz Moutarde. Cependant, d’ autres revues ne font pas partie de l’avant-garde, par exemple Estuaire, qui publie depuis 1976 de la poésie qui ne peut pas être associée à la modernité poétique québécoise, ou Exit dont le discours est plus près de certaines pratiques de la postmodernité. Cependant, ce constat devra être vérifié dans le chapitre suivant, puisque la diversité généralement recherchée dans les périodiques vient brouiller les cartes. Il est tout à fait normal qu’une revue publie une variété de styles, mais est-ce que les différentes avenues qu’Exit offre sont distinctes de ce qui est présenté dans les autres périodiques? Est-ce que la présence de poésie urbaine et contre-culturelle, le tout joint à une esthétique cubiste, se veulent des éléments assez convaincants pour pouvoir la qualifier de revue à tendance postmoderne ?Nous avons également noté quEstuaire et Exit ne prennent jamais explicitement position quant à leur situation dans le champ littéraire et se disent des revues ouvertes à presque tous les styles, ce qui sont des caractéristiques reliées à l’ époque à laquelle elles publient.

  Comme mentionné, la poésie québécoise n’est plus le genre dominant au moment où ces revues sont éditées, le roman étant désormais bien présent. Alors que dans les années 1960 les poètes avaient un rôle social, ils sont désormais plutôt effacés. Ainsi, la poésie se veut, en reprenant des termes de Bourdieu, un champ restreint dans le champ littéraire. Les gens qui gravitent autour du genre sont les mêmes et peu de personnes,  sinon les poètes eux-mêmes, s’ adonnent à sa lecture. Conséquemment, les revues de l’ époque ne peuvent plus s’affirmer de manière aussi tranchante que pendant les décennies précédentes quant au style de poésie qu’ elles désirent publier. Comme une revue de poésie se veut un sous-champ du sous-champ des revues littéraires, elle ne peut se permettre d’ être capricieuse puisque cela la vouerait à une mort presque immédiate. De plus, les revues ne luttent pas l’ une contre l’ autre, la parole étant désormais considérée comme primordiale, Estuaire et Exit ne cessant de vouloir la mettre de l’ avant. Comme nous l’avons vu, Estuaire est ouverte à tous les styles et à toutes les tendances à l’ instar d’Exit. Leurs visées s’ apparentent; elles éditent parfois des textes critiques, de la poésie étrangère, de courts essais, critiquent l’ absence du genre poétique dans les médias et affIrment faire cohabiter des poètes de la relève et des poètes expérimentés (SP, p.,13).Ce qui les distingue est cette valorisation de la jeunesse chez Exit. Une légère querelle entre les deux revues a eu lieu en 2000, au moment de la création du Marché francophone de la poésie de Montréal, en juin de la même année. Étienne Lalonde, un des chroniqueurs dEstuaire de l’ époque, avait publié dans le 103 e numéro un texte 104 dans lequel il a vivement critiqué la première édition du Marché francophone de la poésie et le site internet poesie-quebecoise.org, tous deux fondés par des membres dExit.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
TABLE DES MATIÈRES 
ABRÉVIATIONS 
INTRODUCTION 
CHAPITRE PREMIER HISTOIRE DES REVUES ESTUAIRE ET EXITDE LEUR NAISSANCE À 2012
1. ESTUAIRE : LE POÈME EN REVUE
1.1 La fondation d’ une revue dans la ville fortifiée
1.2 Préambule à l’ histoire d’Estuaire
1.3 La période québécoise
1.3.1 Les premières années de publication sous Jean Royer
1.3.2 L’apparition des chroniques littéraires sous Marcel Bélanger
1.3.3 Le retour de Jean Royer
1.4 Une revue désormais montréalaise
1.4.1 Royer et le déménagement dans la métropole
1.4.2 Une période de revitalisation avec Gérald Gaudet
1.4.3 Dix années de foisonnement et de folie dandy avec Jean-Paul Daoust
1.4.4 Retour à une simplicité de contenu sous Jean-Éric Riopel
1.4.5 Une revue changeante et vivante
2. EXIT: REVUE DE POÉSIE 
2.1 La fondation d‘Exit
2.2 L’adolescence d‘Exit sous Tony Tremblay
2.3 Une période de maturité avec Denise Brassard
2.4 Une période de calme plat avec Stéphane Despatie .
3. Conclusion de chapitre 
CHAPITRE DEUXIÈME POSITIONNEMENT INSTITUTIONNEL DESTUAIRE ET DEXITDANS LE CHAMP DES REVUES DE POÉSIE QUÉBÉCOISES
1. La théorie du champ
2. Parti pris et les poètes de l’ Hexagone
3. La Barre du Jour / La Nouvelle Barre du Jour 
4. Les Herbes rouges 
5. ESTUAIRE: UNE REVUE NON FORTIFIÉE
5 .1 L’ influence de l’ Hexagone et la recherche d’ identité
5.2 Le mandat dEstuaire et sa cntique
5.3 Bilan et petits bouleversements du champ
5.4 Les différents discours de la revue et ses innovations
5 .5 Mandat des années 2000
5.6 Une passion pour le genre poétique
6. Gaz Moutarde : violence et avant-gardisme
7. EXIT: UNE ENTRÉE DE SECOURS
7.1 Un mandat nébuleu
7.2 La promotion de l’ oralité dans lunderground montréalais
7.3 Esthétiques de la revue
7.4 Une revue avant-gardiste ?
7.5 Une revue postmoderne ?
7.6 Quelques nuances sur la situation de la revue
7.7 Les discours dExit sur son mandat
8. La promotion de la poésie dans un champ restreint
CHAPITRE TROISIÈME POÉTIQUE REVUISTE D’ESTUAIRE ET DEXIT
1. LA POÉTIQUE REVUISTE SELON DIONNE ET AMOSSY
1.1 La disposition
1.2 La disposition externe: la série
1.3 La disposition interne: le recueil
1.4 Les modes de lecture de la revue
1.5 La présentation de soi
1.6 Entre théorie et analyse
2. EXIT:UNE REVUEANTI-CONFORMISTE
2.1 « en guise de présentation (Et de déclaration de principes) »
2.2 Le statut de la poésie en 1995 et fonction du genre poétique
2.3 Des thématiques hétérogènes doublées d’ une forme postmodeme
2.4 Une « Invitation », une filiation
2.5 La cohérence dExit: une question de génération
3 ESTUAIRE: UNE REVUE RÉFLEXIVE ET UNIFORME
3.1 Réflexions , présentations et amitiés
3.2 Un éclectisme sans grands écarts de conduite
3.3 Une présence de poètes expérimentés
4. Deux revues bien distinctes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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