Un diagnostic touristique inspiré de celui du TACT Sources et Volcans d’Ardèche

Le tourisme, une activité économique ?

Si nous avons pu expliquer précédemment que le tourisme se caractérise par des visiteurs, le fait de se rendre en dehors de son environnement habituel ainsi que pour un séjour d’une durée variable, Liliane Bensahel et Myriam Donsimoni, dans leur ouvrage « Le tourisme, facteur du développement local » paru en 1999 démontrent que cette filière ne se définit plus seulement par des activités, des loisirs, etc., mais est devenue aujourd’hui une activité économique à part entière. Elle va se mesurer à partir des retombées économiques sur le territoire concerné, grâce aux acteurs qui contribuent à sa production et son utilisation. La Région Midi-Pyrénées et plus précisément son Comité Régional présente dans son rapport sur « La mesure du développement touristique » (Novembre 2011), que cela permet ensuite aux politiques locales d’élaborer « des indicateurs précieux et uniques de l’activité touristique », afin d’analyser les résultats le plus efficacement possible, pour pouvoir ensuite entreprendre au mieux le développement touristique. C’est pourquoi, il existe aujourd’hui dans de nombreux pays une grande volonté de considérer le tourisme comme un enjeu majeur du développement.
Cependant, même s’il existe cette idée de considérer le tourisme comme une activité économique à part entière, il est encore bien difficile de l’intégrer pour de nombreux économistes. En effet, selon Liliane Bensahel et Myriam Donsimoni « le tourisme et les loisirs n’appartiennent pas à la sphère du travail industriel » (p. 15), parce que celui-ci présente trop peu de données quantitatives : de fait, « les aspects qualitatifs (désirs, souvenirs, attentes, images) qu’il véhicule sont trop importants pour ne pas rendre toute analyse économique partielle, limitée et parfois erronée » (p. 16). Ce désintérêt provoqué par les économistes se caractérise aussi par le fait que cette activité est encore trop récente à analyser : le tourisme de masse est apparu seulement « au milieu du XXe siècle » (p. 16). De même, Bernard Pecqueur précise que le tourisme est encore trop méprisé par l’économie. Il explique ironiquement que cette filière est considérée comme de « la sous économie » car le tourisme est « moins bien que la vraie industrie » lors la conférence sur « Deux systèmes au rendez-vous de la richesse ». Selon l’économiste Robert Boyer, il ne peut pas être considéré comme une industrie mais « un secteur de services : il ne transforme pas des matières premières qui seraient l’eau, l’air, la neige ; il ne transporte pas de produits. Le touriste consommateur vient à lui » (Boyer, 2003).
Toutefois, si le tourisme n’est pas reconnu comme une activité économique par certains économistes, il est considéré aujourd’hui comme un outil favorisant « le décollage du développement économique » d’un territoire, comme le soulignent Bensahel et Donsimoni. Cette filière s’avère être un réel atout pour le développement local, notamment en milieu rural car « elle est susceptible de participer à l’objectif social d’amélioration du bien-être physique et psychologique de la population » (p. 27). Dans son rapport « le tourisme : quelle place doit-il tenir dans le développement territorial ? » (2001), Sarah Picart montre que le tourisme s’inscrit dans « les principales politiques de développement territorial et les collectivités misent sur la réussite de ce secteur pour revitaliser les campagnes en crise ». Cette image peut donner l’impression que le tourisme ressemble à la carte de « la dernière chance » pour un territoire en difficulté, sur lequel on n’imagine plus de quelle manière il est possible de le développer économiquement parlant. Par exemple, le cas du développement touristique de la Maurienne (Savoie) est assez intéressant à étudier. Cette vallée, occupée depuis très longtemps par l’homme a été marqué par le déclin industriel des années soixante-dix : présence de friches industrielles, anciennes carrières, etc. Aujourd’hui encore, ce territoire souffre de cette image dégradante. De fait, les politiques locales cherchent à présent à redorer l’identité de la Maurienne et de mettre en avant des ressources exploitables sur le plan touristique, notamment grâce à la montagne. En effet, la vallée se caractérise par :
– De nombreux domaines skiables reliés entre eux et destinés à un tourisme familial.
– L’émergence d’un cyclotourisme grâce notamment au label « La Maurienne, plus grand domaine cyclable au monde »
– Une multitude d’activités pédestres et de hauteurs (sentiers, escalades, via-ferrata, etc.)
– Mise en valeur de produits locaux spécifiques au territoire (restauration, labélisation de produits, etc.)
Ainsi, cet exemple est intéressant à analyser car il permet de montrer que si certains pensent que le tourisme est une activité économique à part entière et que pour d’autres non, il semble néanmoins correspondre à un certain levier pour le développement local, même pour les territoires les plus en difficulté. L’importance est que l’ensemble des acteurs concernés par le territoire aient une politique commune de développer le tourisme.

Vers un tourisme de plus en plus durable ?

Si le tourisme peut correspondre à un certain atout pour le développement local, il s’identifie toutefois par un impact parfois important sur l’environnement. En effet, dans le rapport « Gestion environnementale du secteur touristique » (2008) publié par le Centre d’Activités Régionale du Programme d’Actions Prioritaires (CAR/PAP), l’impact environnemental se définit comme «  l’évolution d’un paramètre de l’environnement (ou d’un milieu) résultant d’une activité donnée, comparé au niveau qu’aurait atteint ce paramètre si l’activité en question n’existait pas ». Le CAR/PAP donne pour cela l’exemple des impacts environnementaux d’un port de plaisance : cela provoque « des modifications de l’écosystème du lagon, sous l’effet de l’ancrage, des carburants, des eaux usées, et des autres rejets chimiques des bateaux » et engendrent également « la pollution de l’eau, la mort de certaines espèces marines, et les nuisances sonores ».
C’est pourquoi, le tourisme se caractérise par des « effets néfastes » sur l’environnement, en particulier envers les espaces ou différents types d’éléments naturels. Le CAR/PAP montre en effet qu’un « tourisme incontrôlé représente une menace potentielle pour de nombreuses zones naturelles à travers le monde ». Il entraine des effets négatifs notamment sur la qualité de l’air où notamment « les transports routiers, aériens et ferroviaires, contribuent grandement à la pollution de l’air et aux problèmes globaux de l’environnement tels que le réchauffement de la planète, le changement climatique et les brouillards photochimiques ». Ces derniers sont également la cause de nuisances sonores. Il en est de même par rapport à l’eau : cette ressource est menacée pour de multiples raisons, particulièrement par le rejet des déchets des touristes et des hydrocarbures de bateaux ainsi que par la surconsommation d’eau potable (dans les hôtels avec piscine, terrain de golf et consommation d’eau pour les touristes), principalement dans les pays méditerranéens où les ressources sont limitées. De même, l’artificialisation, les constructions immobilières, la fréquentation des individus sur les sites touristiques provoquent des dégradations quant au patrimoine naturel (envers la biodiversité locale notamment) et paysager.
Aujourd’hui, il existe ainsi une volonté de développer un tourisme plus respectueux de l’environnement et du patrimoine local. On appelle plus communément ce phénomène « tourisme durable ». Selon une définition du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, ce type de tourisme « doit être supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique et social pour les populations locales ». C’est pourquoi, il se veut :
– D’exploiter de façon optimum les ressources de l’environnement qui constituent un élément clé de la mise en valeur touristique, en préservant les processus écologiques essentiels et en aidant à sauvegarder les ressources naturelles et la biodiversité.
– De respecter l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil en conservant leurs valeurs traditionnelles.
– D’assurer une activité économique viable sur le long terme offrant à toutes les parties prenantes des avantages socio-économiques équitables répartis, notamment des emplois stables, des possibilités de bénéfices et des services sociaux pour les communautés d’accueil, et contribuant à la réduction de la pauvreté.
Aujourd’hui de nombreuses stations de ski des Alpes sont marquées par les politiques de développement durable, comme par exemple le domaine skiable des Sybelles que se trouve en Maurienne. En effet, chaque hiver des TGV en provenance de Paris notamment se dirigent à la gare de Saint-Jean-de-Maurienne, dans le fond de vallée mais celle-ci reste rapidement accessible au domaine.
Il existe depuis cette gare ainsi que depuis les aéroports de Chambéry, de Grenoble-Isère et SaintExupéry , un système de navettes en bus, compris dans le séjour des touristes, pour pouvoir ensuite les accompagner jusqu’au domaine. De plus, la neige de culture utilisée dans les stations de ski n’a pas d’impact direct sur l’environnement, lorsque celle-ci est projetée dans la nature (même s’il est certain que la fabrication de cette neige utilise une importante quantité d’eau, puisée principalement dans les nappes phréatiques). Enfin, les nouvelles constructions de logements doivent être caractérisées par une consommation énergétique limitée et mettent en place pour cela une chaufferie centralisée bi énergie bois/électricité, chaufferie de biomasse, etc. Pour pouvoir être construits, il faut que ces logements soient dotés de label comme Haute Qualité Energétique (HQE), Bâtiment Basse
Consommation (BBC), etc. De fait, il existe une réelle volonté de la part des politiques et des acteurs locaux de promouvoir un tourisme qui se veut respectueux de l’environnement.

Et les touristes, que recherchent-ils ?

Selon l’UNESCO, les voyages culturels sont aujourd’hui un pilier du tourisme international avec notamment « le tourisme architectural, la visite des sites naturels […] le tourisme religieux et le tourisme gastronomique, l’agrotourisme, les festivals et, sans doute l’activ ité la plus traditionnelle de toutes, la visite de musées et de galeries d’art » . Il existe donc une volonté pour ces touristes de découvrir et de s’insérer dans une culture locale mais aussi d’enrichir leur culture personnelle. A partir d’une étude menée par Eurobaromètre, 1 Européen sur 4 choisirait l’aspect culturel dans son choix de destination touristique en particulier pour découvrir « la gastronomie, l’héritage culturel, l’art et l’évènementiel » comme le souligne l’article « Tourisme culturel et patrimonial, un produit en croissance à travers le monde » publié par Réseau de veille en tourisme.
Pour reprendre une troisième et dernière fois l’exemple de la Maurienne, les touristes se rendent principalement dans cette vallée pour pouvoir découvrir l’authenticité du territoire. Les visiteurs profitent principalement du patrimoine naturel grâce aux massifs montagneux, qui caractérisent le paysage du territoire : l’hiver avec le sport d’hiver, l’été avec les activités pédestres, de hauteurs mais et depuis quelques années avec l’émergence du cyclotourisme. Ces touristes s’y rendent également pour découvrir la dimension culturelle et historique du territoire notamment le savoir-faire local, ainsi que pour apprécier la gastronomie Mauriennaise.
De fait, si une définition précise du tourisme reste difficile à déterminer, il nous a été possible à travers ce déroulement de présenter les différents éléments qui la compose. Le schéma ci-dessous met en avant les grands enjeux et caractéristiques du développement touristique

Le Parc Naturel Régional de Portofino et son développement touristique

La Ligurie, une Région historiquement touristique

Située au nord-ouest de l’Italie, formant un arc de cercle de la frontière française jusqu’à la Toscane, en longeant la mer Ligure sur environ 300 kilomètres, la Ligurie est l’une des 20 Régions Italiennes. Elle est divisée en 4 Provinces , qui sont d’ouest en est : Imperia ; Savone ; Gênes ; La Spezia.
La ville de Gênes est la principale du territoire avec plus de 600 000 habitants en 2010 selon l’Istituto Nazionale di Statistica (ISTAT) et figure parmi les plus grandes villes industrielles du nord de l’Italie avec Turin et Milan. En effet, son port est le premier d’Italie et l’un des plus importants en Méditerranée. Gênes constitue également la charnière entre la Riviera du Levant et celle du Ponant.
A partir des années 1970, cette région a connu l’essor d’un développement touristique principalement grâce au tourisme balnéaire. En effet, on observe le long de la côte sur l’ensemble des « Riviere », plusieurs stations balnéaires, connus nationalement voire internationalement : San Remo, Imperia, Alassio, Santa Margherita Ligure, Portofino, Sestri Levante, etc. Pendant la période estivale, on retrouve un nombre très important de touristes qui envahissent le bord de mer. Toutefois, comme l’explique Maurizio Burlando dans son ouvrage « Il sistema regionale delle Aree Protette della Liguria » (2009) (traduction : « le système régional des aires protégées de Liguries »), si « la Ligurie est une destination balnéaire historiquement traditionnelle, elle a souffert de sa maturité depuis quelques décennies » (p.75) et « a vu progressivement sa croissance économique liée au développement touristique ralentir » (p.75).
Néanmoins, réduire la Ligurie au tourisme balnéaire serait résumer l’Ardèche au site naturel de VallonPont-d’Arc. Il s’agit en effet d’une région marquée par un paysage et des ressources naturelles très diversifiés (peut-être le plus varié de toutes les Régions Italiennes). On retrouve de nombreuses montagnes en particulier avec les Apennins Septentrionales et les Alpes mais aussi de nombreux espaces boisés (la Ligurie est la Région Italienne qui possède la plus grande réserve de bois). De plus, ce territoire se caractérise par un patrimoine historique important et par une culture spécifique. C’est pourquoi, comme l’explique Maurizio Burlando, les aires naturelles protégées de Ligurie mettent en avant ce patrimoine à des fins touristiques et correspond à « un élément de diversification de l’offre balnéaire » (p.78). Burlando ajoute que ces dernières « représentent un produit autonome, c’est-à dire une motivation de voyages, séjours en Ligurie, indépendant des autres motivations (choix d’aller en Ligurie pour visiter / vivre dans les aires protégées) » (p.78). Cela permet de répondre à une certaine demande de la population. Le tourisme est quelque chose de fondamental : la plupart des individus comme vous et moi ont en effet besoin de voyager, de se rendre dans des lieux qu’ils ne connaissent pas, de découvrir une autre culture, etc.
Actuellement, on retrouve 9 Parcs Naturels Régionaux en Ligurie ainsi que le Parc National des Cinque Terre dans la Province de La Spezia. C’est pourquoi, après avoir présenté succinctement les grands enjeux de développement touristique de la Ligurie, nous allons maintenant étudier plus précisément le cas du Parc Naturel Régional de Portofino.

Au fait… C’est où et c’est comment le Parc Naturel Régional de Portofino ?

Instauré en 1995, le Parc Naturel Régional de Portofino se trouve à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Gênes (Province de Gênes), entre la mer Ligure et la chaîne de l’Apennin Septentrional. Formé par presqu’île, ce territoire s’étend le long du littoral sur 13 kilomètres et se caractérise principalement par des falaises qui tombent dans la mer. Il intègre également l’arrière pays boisé et montagneux qui domine le Golfe de Tigulio, où se trouve le village de Portofino. Le point culminant de ce territoire est le « Monte di Portofino », s’élevant jusqu’à 610m d’altitude. Il s’agit d’un Parc très petit en taille puisque sa superficie totale est de 1 056,26 ha, soit plus de 72 fois plus petit que le PNR de Chartreuse (Isère / Savoie) ou encore 70 fois plus petit que le Parc National du Grand Paradis. Ce territoire est composé de 3 communes : Santa Margherita Ligure (où se trouve « l’Ente » du Parc), Camogli et Portofino. En 2010, selon l’ISTAT, la population résidente totale était de 15 976 habitants.

PROMOUVOIR L’OFFRE TOURISTIQUE DU PARC NATUREL REGIONAL DE PORTOFINO

Cette deuxième partie va permettre de présenter en quoi la mission de stage contribue au développement touristique du Parc Naturel Régional de Portofino (mais également à ceux de Ligurie).
C’est pourquoi, après avoir défini les grands enjeux de ce travail et expliqué dans quel cadre celle ci s’inscrit, nous détaillerons la méthodologie employée et les différentes étapes de sa réalisation.

Méthodologie d’élaboration de la mission

La mission de ce travail est, pour rappel, « d’identifier les différentes ressources territoriales du Parc Naturel Régional de Portofino (mais également des autres Parcs de Ligurie), pour ensuite élaborer une stratégie de communication touristique du territoire, à l’intention d’un public francophone ». C’est pourquoi, elle se décline en 3 temps :
– Réalisation d’un diagnostic touristique
– Comprendre les attentes d’un public francophone
– Production de documents de communication touristique
Le déroulement suivant présentera de manière détaillée chacune des étapes qui permettent d’aboutir au résultat final de la mission.

Un diagnostic pour identifier l’ensemble de l’offre touristique

Au préalable de l’élaboration d’une stratégie de communication touristique, il semble important d’observer l’ensemble des ressources locales dont le territoire dispose. Puis de comprendre comment celles-ci sont mises en valeur sur le plan touristique, pour savoir comment elles appartiennent à l’offre touristique du territoire. En effet, une ressource est quelque chose que l’on remarque, qui caractérise un territoire (la mer, la montagne, l’architecture, etc.) ; c’est pourquoi, une offre touristique valorise ces ressources par des activités, des produits (par exemple la mer peut être valorisée par des bateaux destinés aux touristes pour découvrir le territoire ; la montagne par des sentiers, des stations de ski, etc. ; l’architecture par des explications historiques, des visites guidées, des musées, etc.). Cela permet de mieux cerner et distinguer les grandes catégories de ressources qui symbolisent un territoire en particulier et donc orienter d’une manière pertinente les axes de développement pour la réalisation de la stratégie de communication.
De plus, avant d’élaborer le diagnostic touristique, il est peut être utile et intéressant de lire et de consulter certains diagnostics déjà réalisés sur d’autres territoires, plus ou moins similaires à celui de l’étude en cours. En effet, leur lecture peut inspirer la manière de concevoir le travail tant sur la forme, que sur le contenu. On retrouve généralement une présentation du contexte territorial et géographique, puis différentes parties organisées selon la problématique, présentant l’ensemble des caractéristiques du territoire. De même, il est possible que la fin du document soit très souvent dotée d’une petite évaluation du travail, synthétisant l’ensemble des éléments évoqués dans l’argumentation et mettant en valeur les principaux éléments à prendre en compte. Toutefois, même s’il est pertinent de s’inspirer d’autres travaux réalisés, il est fondamental de prendre du recul. Chaque territoire présente effectivement ses spécificités et particularités territoriales qui peuvent être différentes du territoire sur lequel porte la recherche. Chaque diagnostic touristique est différent et ne veut pas systématiquement montrer la même chose : la problématique est différente en fonction de l’objectif final du travail.
C’est pourquoi, en vue de l’objectif final de la mission et comme convenu avec le Labter , il a semblé nécessaire de commencer par réaliser « un diagnostic de l’offre touristique des Parcs de Ligurie », en mettant en avant principalement celui de Portofino, du Beigua et les Cinque Terre. La forme et la conception de travail sont relativement inspirées du « diagnostic de positionnement touristique de Sources et Volcans d’Ardèche (SVA) », qui a pour but d’identifier les ressources et les opportunités à saisir en vue des politiques de développement du tourisme à élaborer sur le territoire. Mais comme nous avons pu le préciser auparavant, il sera très important de ne pas produire une copie conforme de ce document mais d’adapter le travail en fonction des spécificités propres aux territoires.
Puis, à partir de différents documents comme des rapports, mais aussi des brochures et guides touristiques locaux, des cartes de territoire, internet grâce notamment au site de la Fédération Italienne des Parcs et les sites des différents Parcs, il sera possible d’identifier les grandes ressources et les offres touristiques qui caractérisent ces territoires. Cela permettra de savoir quels éléments clefs devront être mis en avant pris en compte, pour élaborer ensuite les différents supports de communication.

Comprendre les attentes du public francophone

Pour réaliser des outils de communication efficaces et pertinents, et pour sensibiliser au mieux les individus concernés, il est nécessaire de comprendre quelles sont les attentes des touristes francophones. Nous avons pu observer dans la première partie que les touristes recherchent principalement lors de leur séjour, la découverte d’une autre culture et l’authenticité. Toutefois, il sera nécessaire de chercher à comprendre quels types d’activités souhaitent pratiquer ces individus, notamment quand ils se rendent à l’étranger et en l’occurrence en Italie. Pour réaliser au mieux ce travail, il sera intéressant d’effectuer des recherches bibliographiques, d’analyser des rapports d’enquêtes déjà réalisées par différents acteurs du développement territorial, économique, sociologique, etc. Ceci permettra d’élaborer des supports de communication qui seront en lien, au mieux, avec les attentes des différents touristes.
De plus, afin d’obtenir un travail plus complet et plus approfondi sur les attentes touristiques d’un public francophone, un travail d’enquête par questionnaire (à partir du logiciel Sphinx) sera réalisé au cours de la semaine du 16 au 22 juin prochain. Toutefois, pour des raisons de temps, de facilité et de frais de déplacement, les individus interrogés correspondront à des Rhône-Alpins : il s’agit donc d’une première limite pour ce travail d’enquête (il aurait été intéressant de rencontrer des Suisses, des Belges). C’est pourquoi, afin d’obtenir des résultats pertinents à analyser, il sera organisé de la manière suivante.

Le Parc Naturel Régional de Portofino : des ressources naturelles et culturelles fortement valorisées

Un diagnostic touristique inspiré de celui du TACT Sources et Volcans d’Ardèche

Comme nous avons pu l’expliquer précédemment, il a semblé nécessaire pour élaborer ce diagnostic touristique de s’inspirer d’autres déjà réalisés. C’est pourquoi, il est intéressant d’étudier le diagnostic de positionnement touristique de Sources et Volcans d’Ardèche, réalisé en 2013. Son objectif est d’identifier et valoriser les ressources locales spécifiques au territoire, mettant en valeur ce dernier. Ce diagnostic se caractérise tout d’abord par une introduction présentant l’accès au territoire, les grandes caractéristiques géographiques (superficie, principaux reliefs, rivières, vill es, etc.) et les différents acteurs participant au développement touristique. Elle est fondamentale pour comprendre les grandes enjeux et éléments de contexte territorial. C’est pourquoi, la première partie présente par thématique, l’ensemble des offres qui identifient le territoire (pour le patrimoine naturel, pour le patrimoine culturel et historique, pour le savoir-faire local, etc.). La seconde partie présente les attentes, la demande et les pratiques des touristes sur le territoire. Ces deux parties sont ensuite complétées d’une conclusion évaluative, mettant en avant les probables grands atouts et faiblesses du territoire d’un point de vue de développement touristique local. De fait, même si l’enjeu final et la problématique du travail à réaliser sont différents du diagnostic touristique de Sources et Volcans d’Ardèche, ils s’en rapprochent fortement. En effet, pour rappel, la première partie de cet exercice est de réaliser un « diagnostic touristique des Parcs Naturels Régionaux de Ligurie ». Il semble donc intéressant de s’inspirer du document réalisé par le TACT Sources et Volcans d’Ardèche, principalement dans la construction et dans la forme du travail à élaborer. Ainsi, dans le cadre de cette étude, la première partie du diagnostic présente des éléments de contexte territorial (présentés dans la première partie de ce rapport de fin d’étude) : ressources géographiques principales, accessibilité au territoire, acteurs contribuant au développement des Parcs, etc.
La suite du diagnostic met en œuvre les grandes ressources locales communes à l’ensemble des Parcs Naturels Régionaux (patrimoine naturel ; patrimoine historique et culturel ; patrimoine architectural ; savoir-faire local). Mais également, comment elles sont mises en valeur sur le plan touristique. Tout comme pour le diagnostic de Sources et Volcans d’Ardèche, une conclusion évaluative à partir d’un tableau « AFOM » mettra en évidence les grands éléments qui distinguent clairement les territoires.
Comme nous avons pu l’expliquer dans la partie précédente, les Parcs Naturels Régionaux de Portofino, du Beigua et le Parc National des Cinque Terre seront principalement mis en avant.
Toutefois, l’analyse de l’attente des touristes francophones, de leur connaissance de la Ligurie et en particulier du Parc Naturel Régional de Portofino figurera dans un rapport d’analyse indépendant du diagnostic.

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Table des matières
INTRODUCTION 
PARTIE I : L’IMPORTANCE DU DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE LOCAL 
1. Le développement touristique : à quoi ça sert ?
A. Le tourisme, c’est quoi ?
B. Le tourisme, une activité économique ?
C. Vers un tourisme de plus en plus durable ?
D. Et les touristes, que recherchent-ils ?
2. Enjeux de développement des aires naturelles protégées : le cas des Parcs Naturels Régionaux Italiens
A. Origine et contexte de la création des espaces naturels protégés
B. Aujourd’hui, quelles sont les types d’aires protégées en Italie ?
C. Intérêt du développement local et notamment touristique des Parcs Naturels Régionaux
3. Le Parc Naturel Régional de Portofino et son développement touristique
A. La Ligurie, une Région historiquement touristique
B. Au fait… C’est où et c’est comment le Parc Naturel Régional de Portofino ?
C. Les ressources locales spécifiques au Parc Naturel Régional de Portofino
D. Un développement touristique… mais pour quels types de touristes ?
PARTIE II : PROMOUVOIR L’OFFRE TOURISTIQUE DU PARC NATUREL REGIONAL DE PORTOFINO 
1. Contexte de la mission
A. Une mission en lien avec les politiques Régionales de développement touristique
B. Communication touristique
C. Attirer une clientèle francophone
2. Méthodologie d’élaboration de la mission
A. Un diagnostic pour identifier l’ensemble de l’offre touristique
B. Comprendre les attentes du public francophone
C. Production de supports de communication touristique
PARTIE III : PERSPECTIVES ET PREMIERS RESULTATS 
1. Le Parc Naturel Régional de Portofino : des ressources naturelles et culturelles fortement valorisées
A. Un diagnostic touristique inspiré de celui du TACT Sources et Volcans d’Ardèche
B. La randonnée, activité essentielle de découverte du Parc Naturel Régional
C. Des activités de plein-air complémentaires
D. Découverte du patrimoine historico-culturel, architectural et du savoir-faire local
E. Des évènements pour promouvoir le patrimoine local
2. Des attentes multiples et variées
A. Analyse des principaux motifs de destinations touristiques des francophones
B. Les Rhône-Alpins et la Ligurie : plusieurs hypothèses au préalable de l’enquête
3. Des documents de communication adaptés aux profils des touristes
A. La confrontation entre l’offre touristique du Parc Naturel Régional de Portofino et les attentes des touristes francophones
B. Choix définitifs pour l’élaboration des documents de promotion touristique du Parc Naturel Régional de Portofino
PARTIE IV : BILAN DE L’AVENTURE UNIVERSITAIRE ET APPORTS RECIPROQUES
1. Le Master IDT : un choix sans aucun regret, bien au contraire
A. Pourquoi avoir choisi cette formation ?
B. Le « savoir » : de multiples connaissances acquises sur le développement territorial
C. Le « savoir-faire » : apprentissage de diverses compétences
D. Le « savoir-être » : un grand plus sur le plan personnel
2. Le stage au Parc Naturel Régional de Portofino : dans la continuité dans mon projet professionnel
A. Un stage en lien avec le développement touristique local
B. Découverte et adaptation à un nouveau territoire… et d’un pays
C. Mise en pratique de mes connaissances et compétences au cours du stage
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES 
TABLE DES FIGURES

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