TYPOLOGIE DES RESSOURCES ET FILIERES

Discussions conceptuelles

   Nous avons choisi de donner quelques précisions sur le sens de certains concepts qu’on emploie souvent dans ce rapport. Il nous semble très intéressant d’indiquer l’interprétation à faire de ces concepts compte tenu de leur fréquente utilisation.
Typologie : selon le dictionnaire français L’Internaute, typologie désigne la classification par type. Ici la typologie renvoie à l’action de ranger par classe, par catégorie les ressources présentant des critères en commun (produits forestiers non ligneux et produits forestiers ligneux).
Ressources : les ressources d’un terroir sont les différentes potentialités dont dispose une communauté. C’est ainsi, qu’elle prend différentes significations en fonction des qualificatifs qui lui sont associés. Dans notre étude, nous mettons l’accent sur les ressources naturelles vivantes, autrement dit les produits de cueillette, notamment ceux forestiers non ligneux (pfnl). La ressource étudiée est une ressource végétale dite prélevée puisqu’elle est disponible sans recours à un investissement préalable. Leur disponibilité en brousse est conditionnée par des facteurs climatiques et édaphiques mais aussi le désir des populations de conserver l’espèce à cause de son importance économique et social.
Filière : En se référant au dictionnaire de la géographie Pierres George (4ème édition), une filière peut être définie comme « l’ensemble des éléments d’un processus de production allant de la mise en œuvre des matières premières jusqu’à la fabrication des produits finis ». Plus précisément, on entend par filière de production «l’ensemble des agents (ou fractions d’agent) économiques qui contribuent directement à la production, puis à la transformation et à l’acheminement jusqu’au marché de réalisation d’un même produit agricole (ou d’élevage)». Ainsi de la cueillette de Detarium en brousse, la filière permet de décrire de l’amont vers l’aval, l’enchaînement des opérations de commerce, de transformation et de répartition qui valorisent la ressource dans le territoire où elle est étudiée. Dans notre étude il est question des différentes étapes allant de la cueillette à la commercialisation au niveau des marchés de distribution, filière impliquant l’intervention de plusieurs acteurs. Selon SOW (2000) quatre conditions essentielles sont indispensables pour qu’il y ait une filière. Cela suppose un produit, un espace, des acteurs et des réseaux. Chacun de ses éléments présentant des facteurs.
Cueillette : La cueillette est une activité ancestrale qui se caractérise par deux composantes que sont : la cueillette végétale et la cueillette biologique. Dans notre étude, la cueillette qui nous intéresse est celle végétale qui est relative au prélèvement de produits végétaux et plus précisément les produits de cueillette. Ainsi, selon THIAW (2002), cité par DIONE, la cueillette se rapporte bien entendu à l’action de cueillir, de détacher de leurs tiges des fruits ou des fleurs. Sa définition s’élargira à toute partie extraite des ressources végétales (fruits, feuilles, écorces, gommes, racines, tiges, etc.).
Le potentiel : le potentiel fait allusion à une notion de quantité. C’est donc une population, une quantité, une masse de ressources disponibles dans un terroir. Ici le potentiel renferme la quantité de produits réellement disponibles en brousse. Ce potentiel reste le plus souvent fluctuant d’une année à une autre.
Exploitation: En se référant au dictionnaire de la géographie Pierre George l’exploitation peut être définie comme étant « d’une part les modes de mise en valeurs des ressources d’un continent, ou d’une région (techniques et structures), d’autre part les unités de productions, se superposant tantôt à celui d’entreprise, spécialement dans le domaine industriel, tantôt à celui d’établissement ». Pour rappel, la ressource mise en exploitation dans ce rapport concerne particulièrement le Detarium
Produits forestiers non ligneux : Selon le rapport de FAO 2013, les PFNL sont définis comme « produits d’origine biologique, autre que le bois dérivé des forêts, des autres terres boisées et des arbres hors forêt ». Ils peuvent être des aliments (noix, champignons, fruits sauvages, herbes, épices, plantes aromatiques, végétaux (fibres, lianes, fleurs) et leurs extraits (raphia, bambou, rotin, liège, huiles essentielles) ainsi que des animaux et leurs produits dérivés (gibier, abeilles, miel, soie, etc.). Le produit est le résultat d’une action, d’une activité. Ainsi dans cette étude le produit fait allusion à ce qui est issu du prélèvement des produits forestiers de cueillette dans la commune de Diégoune. A cet effet, il s’agit de fruits de Detarium exploités par les populations.
Acteurs : selon le petit Larousse illustré, l’acteur est une personne qui prend une part déterminante dans une action. Cette définition nous parait plus plausible en ce qui concerne notre étude. Les acteurs sont toutes les catégories de personne (hommes, femmes ou enfants) qui interviennent dans la cueillette et la commercialisation de Detarium senegalense.

Perception de la forêt par les populations locales

   La forêt constitue un élément très important au regard des populations locales. 88.2 % des chefs de ménage enquêtés fréquentent la forêt pour diverses activités socio-économiques et culturelles (cueillette, ramassage de bois, promenade, chasse, élevage, etc.). Les principales activités socio-économiques menées dans la zone sont fortement liées à la forêt ou aux facteurs écologiques d’une manière générale. L’agriculture est la principale activité en brousse pour les populations. Elle est suivie de la cueillette des fruits, le ramassage de bois, le maraichage, la chasse, la recherche de pâturage, la promenade et autres. La cueillette des fruits y est une activité importante, même si elle n’est pas toujours faite à des fins commerciales. La présence d’une large gamme de fruit dans la zone fait que la préférence pour la consommation reste diversement appréciée par les populations enquêtées. On constate que la mangue est le fruit le plus consommé dans l’ensemble des ménages. Sa consommation est faite à l’état brut ou transformé en condiment que l’on mêle aux aliments pour en rehausser le goût. Elle est suivie de Saba senegalensis, de Detarium, Landolphia heudelotti, Anacardium et autres. Ces choix et préférence de consommation sont souvent liés à la disponibilité de l’espèce. Le bois reste le principal type de combustible utilisé par l’écrasante majorité de la population. Il est suivi du gaz butane et du charbon. L’usage du bois comme combustible principal suit une logique de disponibilité. Il est acquis par ramassage pour l’ensemble de la population. Seule une petite partie de cette population, généralement constituée de fonctionnaires, s’approvisionne par achat au niveau les petits marchés locaux. L’ensemble de ces profits tirés de la forêt justifie la forte considération de cette population locale envers la forêt d’où l’urgence de les surveiller et de les gérer pour pérenniser l’approvisionnement de ces populations.

Les moyens de quantification

   La vente de ditax se fait à l’aide de plusieurs moyens ou récipients. Cela s’explique par la quantité récoltée par le cueilleur. Quand le rendement de l’exploitant est très important, il préfère souvent vendre par sac ou par panier ; mais quand celui-ci est faible, l’exploitant sera obligé de vendre par tas, par kg ou par seau. C’est pourquoi le moyen de vente est fortement lié à la quantité obtenue par l’exploitant. L’usage de sac et de panier est le plus fréquent chez l’ensemble des exploitants enquêtés. 62,5 % parmi ces derniers utilisent le sac et les 41,7 % le panier pour vendre leurs produits. Le reste vend soit par tas, par kilogramme ou par seau sur l’axe de la route ou au marché local. Les moyens de vente sont respectivement classés en fonction de l’outil le plus pratique à celui le moins pratique.
– la vente par sacs : La majeure partie des populations confirme que le moyen le plus souvent utilisé pour la vente du ditax est le sac de 50 kg. Sur les vingt-quatre exploitants enquêtés, 62 % utilisent le sac comme moyen de quantification pour la vente des produits. Le prix du sac varie en fonction de la période de cueillette et de la qualité des fruits. Par exemple un sac sans fruits cassés est plus cher qu’un sac contenant des fruits écorcés. De même, en début et en fin de période de cueillette le sac reste plus cher qu’en pleine période de cueillette et de commercialisation. Il est vendu en moyenne entre 6000 et 7000f au niveau du marché local.
– La vente par panier : on observe aussi qu’un nombre important de personnes utilise le panier comme moyen de vente. 41.7 % des enquêtés confirment avoir utilisé le panier en période de vente. Le choix donné à ce récipient s’explique par le fait que certains bana-bana préfèrent acheter le panier plus tôt que le sac. Le prix du panier varie en moyenne entre 7000 et 8000. Cette faible différence de prix entre le sac et le panier s’explique par le fait que généralement le poids du panier est légèrement supérieur à celui du sac.
– La vente par sceau : la vente par sceau est souvent liée à une faible quantité obtenue par le récolteur. Quand la récolte n’est pas aussi importante le collecteur est obligé de vendre par sceau suivant un prix compris entre 1500 et 2500f.
– La vente par tas : cette modalité de vente est souvent l’œuvre des femmes qui vendent au marché local de Diégoune et le long de la route. Ce sont souvent les habitants du village et les voyageurs qui achètent ces produits exposés au niveau des arrêts. Ces produits sont destinés à la consommation brute.

Solutions pour une valorisation des ressources et de la filière

   Les possibilités de valorisation des produits forestiers de cueillette dans la Commune de Diégoune sont multiples. Parmi les solutions nous allons énumérer quelques-unes qui nous semblent très importantes pour le maintien à long terme de l’activité de cueillette et une gestion durable des ressources forestières.
– La sensibilisation et la formation : la sensibilisation des populations, sur l’importance de la forêt mais aussi sur les conséquences des dégâts qu’elles font subir à l’environnement dans son ensemble, est très importante pour une gestion et une conservation efficace et durable. L’Etat, en collaboration avec les ONG présentent dans la zone, doit mettre à la disposition des populations des programmes d’éducation environnemental pour les conscientiser.
– La promotion de la micro-finance : elle va permettre aux acteurs de s’organiser en GIE et de diversifier leurs activités créatrices de revenus mais aussi de définir des moyens et méthodes efficaces pour la conservation et la valorisation des produits forestiers de cueillette. L’acquisition de fond de financement pour les GIE va faciliter les possibilités de transformation des produits sur place et de passer d’une transformation manuelle vers une transformation mécanique des fruits.
– Le suivi et l’étude de la sensibilité des espèces prélevées : pour assurer un développement de l’activité de cueillette, il est important aussi d’assurer la régénération et le renouvellement à long terme des espèces exploitées. Ce travail est de la compétence des experts forestiers, botanistes et du service des eaux et forêts. Pour cela il est important de déterminer la sensibilité de chaque espèce exploitée au prélèvement, qui nécessite une bonne connaissance de la dynamique naturelle de la population et de sa réaction à la cueillette. Ainsi, Dione (2008) relève deux principaux facteurs permettent de déterminer la sensibilité de la plante au prélèvement : d’une part les caractères biologiques (caractères propres à la plante elle-même), d’autre part les caractères démographiques (caractères propres à la population). En effet, cela permet de mieux assoir et de mieux contrôler le potentiel exploité dans le but d’une gestion efficace de la ressource, mais aussi de contrôler et d’équilibrer les différentes pressions d’origine anthropique comme animale qui pèsent sur la forêt.
– Le renforcement de la surveillance : L’une des exigences la plus importante, en matière de gestion des ressources forestières, est le renforcement de la surveillance de la forêt en mettant en place des comités de surveillance dans chaque village ou hameaux tout en déployant les moyens matériels et financiers nécessaires pour leurs permettre de bien mener leur mission. Il faut aussi renforcer la présence des agents forestiers pour mieux contrôler la forêt.
– Le reboisement et l’introduction de nouvelles espèces : Vue l’importance des activités anthropiques et l’impact du changement climatique dans les écosystèmes de forêt, il devient impératif de penser à des alternatives plus résilientes. Parmi ces mesures nous avons le reboisement d’espèces fruitières existantes dans la zone pour permettre le renouvellement des espèces menacées et en voie de disparition. Mais aussi d’introduire de nouvelles espèces fruitières à forte valeur commerciale pour renforcer la diversité des espèces et augmenter le potentiel exploitable.

Conclusion générale

    La Commune de Diégoune se localise dans l’arrondissement de Tendouck, département de Bignona, région de Ziguinchor, communément appeler Basse Casamance. L’analyse des différents paramètres physiques, humains et économiques révèle que la commune de Diégoune, à l’instar de la Basse Casamance, est un espace stratégique d’enjeux économiques. En effet l’étude du cadre physique, à travers les vents, les températures et les précipitations nous a permis d’avoir une large idée sur le climat de la zone. Le relief est relativement plat avec une légère pente orientée des terres hautes de plateau vers les zones basses. Ce relief est mis en place depuis le jurassique et a été marqué par des séries de régressions marines qui ont permis le creusement des bas-fonds et de transgressions qui ont façonné des terres sableuses. Le climat de la Basse Casamance est de type soudanien avec l’alternance de deux saisons : une saison sèche et une saison pluvieuse. L’étude des mécanismes généraux du climat montre que le climat de la Basse Casamance dans son ensemble est marqué par des températures plus ou moins élevées, une pluviométrie abondante avec une moyenne qui peut atteindre 1000 mm et une variabilité mensuelle et interannuelle. L’alizé et la mousson sont les deux principaux vents qui y soufflent. La Commune dispose de ressources végétales riches et variées. Son couvert végétal se caractérise par une forêt claire marquée par la présence de grands arbres propices à l’exploitation du bois d’œuvre, du charbon, du bois de chauffe et à l’existence d’une large gamme de produit de cueillette. Avec une population de 6516 habitants en 2013, la Commune de Diégoune a connu une diminution progressive de sa population depuis 1988. Cela est lié à la combinaison de plusieurs facteurs d’ordre économique, social et environnemental. Les garçons sont faiblement supérieurs aux filles avec un pourcentage de 50,7 % contre 49, 3 %. Cette population est répartie entre trois grands villages : Diégoune, Kagnobon et Djimande. L’ethnie dominante est le Diola avec plus de 99 %. A l’image de Casamance et du Sénégal oriental (Kédougou), la forêt joue un rôle important dans la Commune de Diégoune. En effet cette dernière dispose d’un potentiel important de ressources végétales. Ces ressources ont un rôle crucial dans le quotidien des populations. En effet avec les crises qui affectent le secteur agricole avec notamment le déficit pluviométrique, l’appauvrissement continu des sols, les populations rurales accordent de plus en plus d’importance aux ressources forestières. Ces ressources sont importantes tant au plan alimentaire, commercial et pharmaceutique. Elles génèrent des revus complémentaires aux populations et à l’Etat à travers les taxes. Les produits de cueillette qui font l’objet de notre étude ne sont pas aussi valorisés par rapport aux produits de bois, dites contingentes, et les autres secteurs tels que l’agriculture et l’élevage. Cet aspect de non valorisation des produits de cueillette fait que les revenus issus de cette activité restent méconnu par un bon nombre de personnes et les autorités étatiques. Dans la commune de Diégoune, l’ensemble de la population tire profil des ressources forestières. C’est pourquoi l’activité de cueillette se fait sans distinction de genre et d’âge. La filière de Detarium, allant de la cueillette à la commercialisation, se caractérise par un manque d’organisation des acteurs. Chacun est libre de faire son activité de la manière qui lui convient. C’est pourquoi l’individualisme des acteurs est considéré comme étant un facteur de blocage pour faire respecter aux populations les interdits liés à cette activité tels que les périodes non propices et les mauvaises techniques de cueillette. L’inventaire forestier réalisé à l’aide de placettes installées au niveau des trois villages de la commune montre en effet le peuplement et le potentiel de productions des espèces forestières retrouvées. En effet, sur les 12 placettes réalisées, 58 espèces végétales ont été répertoriées avec un total d’individus de 877 répartis entre 28 familles. Parmi elles, on a 9 espèces fruitières commercialisées dont les plus abondantes sont Dialium et Detarium. Les autres espèces présentent des taux d’abondance plus ou moins importants. En effet, malgré les nombreuses contraintes, le potentiel de Detarium est important dans la zone. L’étude menée sur la commercialisation de l’espèce Detarium dans la commune de Diégoune nous a permis de savoir que la quasi-totalité des fruits est destinée à la commercialisation. La grande partie de cette production passe par Ziguinchor pour alimenter les autres marchés du pays notamment Dakar. Plusieurs acteurs interviennent dans la filière de commercialisation des fruits forestiers. De l’amont à l’aval on a : les producteurs primaires, les commerçants locaux, les banas-banas, les coxeurs, les grossistes et les détaillants urbains. Dans son ensemble l’activité de cueillette génère des revenus considérables pour l’ensemble des acteurs. Au niveau local, l’usage des revenus issus de l’activité de cueillette est diversement apprécié par les populations. En effet, la plus part de ces retombées sont investies dans les dépenses journalières des ménages et la scolarisation des enfants. Actuellement la transformation des produits de cueillette commence à prendre une ampleur considérable dans la zone avec l’installation de structures de transformation de fruits et produits locaux. Ces unités de transformation vont permettre à cette activité, qui a été longtemps peu rentable, de devenir un secteur fiable pour rehausser les revenus des populations rurales.

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Table des matières

Introduction générale
I. Problématique
I.1. Contexte
I.2. Justification du choix du sujet et du terrain de recherche
I.3. Objectifs de recherche
I.4. Hypothèses de recherche
II. Discussions conceptuelles
III. Méthodologie de recherche
III.1. La revue documentaire
III.2. Collecte des données de terrain
III.2.1. Enquêtes de terrain
III.2.2. Echantillonnage d’enquête
III.2.3. Discussion avec les personnes ressources
III.3. L’inventaire forestier
III.3.1. La collecte
III.3.2. Forme et taille des placettes
III.3.3. Taux de sondage
III.3.4. Les procédures d’installation des placettes
III.3.5. La fiche d’inventaire forestière
III.4. Dépouillement et traitement des données
III.4.1. L’analyse et l’interprétation des résultats
III.4.2. La cartographie
PREMIERE PARTIE : LE CADRE PHYSIQUE, HUMAIN ET ECONOMIQUE 
Chapitre I: Etude du milieu physique
I.1. Présentation de la commune de Diégoune
I.2. La géologie
I.4.1. Les paramètres climatiques
I.5. Les sols
I.6. Le réseau hydrographique
I.6.1. Les eaux souterraines
I.6.2. Les eaux de surface
I.7. La végétation et la faune
I.7.1. L’écosystème aquatique
I.7.2. L’écosystème terrestre
Chapitre II : le cadre humain
II.1. Historique du peuplement
II.2. Les données démographiques
II.2.1. L’accroissement de population de 1988 à 2013
II.2.2. L’accroissement de la population selon le genre entre 1988 et 2013
II.3. Le zonage
Chapitre III : le cadre économique
III.1. L’agriculture
III.2. L’élevage
III.3. La pêche
III.4. Les ressources forestières
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : L’ACTIVITE DE CUEILLETTE : MECANISMES, FONCTIONNEMENT ET POTENTIALITES
Chapitre IV : mécanismes de l’activité de cueillette
IV.1. Detarium senegalense : caractéristiques et utilisation
IV.1.1. Caractéristiques de Detarium senegalense
IV.1.2. Utilisation de Detarium senegalense
IV.2. L’accès aux ressources et perception de la forêt par les populations
IV.2.1. L’accès aux ressources
IV.2.2. Perception de la forêt par les populations locales
IV.3. Les acteurs de l’exploitation
IV.3.1. Répartition des acteurs selon le genre
IV.3.2. Répartition spatiale des acteurs
IV.3.3. Répartition des acteurs selon l’âge et l’ancienneté dans la cueillette
IV.4. Lieux d’exploitation de Detarium et appropriation des zones de cueillette
IV.4.1. Lieux d’exploitation de Detarium
IV.4.2. Appropriation des zones de cueillette
IV.5. Les principales espèces exploitées
Chapitre v : Fonctionnement de la cueillette
V.1. Les moyens de transport
V.2. La fréquence de la cueillette
V.3. La saison de cueillette
V.4. Durée de la cueillette
V.5. Les techniques de cueillette
V.6. Appréciations de la production annuelle
V.7. Les contraintes liées à la cueillette
Chapitre VI : Estimation du potentiel de production
VI.1. Les placettes
VI.2. Les espèces floristiques retrouvées
VI.3. Synthèse des 12 placettes réalisées à Diégoune
VI.4. Densité et fréquence de présence des espèces fruitières commercialisées
VI.4.1. Densité à l’hectare des espèces fruitières
VI.4.2. Fréquence de présence des espèces fruitières commercialisées
VI.5. L’abondance relative des espèces fruitières commercialisées
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : LA COMMERCIALISATION DES FRUITS SAUVAGES ET SON IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE DANS LA COMMUNE DE DIEGOUNE
VII.1. Les acteurs de la filière locale
VII.2. Les moyens de quantification
VII.3. Les contraintes
VII.3.1. Les contraintes liées à l’activité de cueillette
VII.3.2. Les contraintes d’ordre démographique
VII.3.3. Les contraintes d’ordre naturel
VIII.1. Les lieux d’écoulement des produits
VIII.2. Les prix unitaires
VII.3. Estimation des revenus hebdomadaires et mensuels
VII.4. Usage des retombées de la cueillette
VIII.5. Les techniques de vente
VIII.5.1. Vente des produits bruts
VIII.5.2. Ventes des produits de transformation
VIII.6. Solutions pour une valorisation des ressources et de la filière
Conclusion partielle
Bibliographie

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