Trouble de stress post-traumatique

Trouble de stress post-traumatique

EVENEMENT TRAUMATIQUE ET HANTISE DU SUJET 

Un événement, c’est ce qui arrive ; c’est un aboutissement, une fin, quelque chose qui advient. Dans la langue courante, on donne au mot « événement » le sens de catastrophe, de tragédie, de désastre, le sens de ce qui survient, de ce qui apparaît tout à coup, soudainement. De la sorte, on comprend aussi « l’événement » comme ce qui représente une épreuve, un imprévu, ce qui vient déranger le cours régulier des choses, ce qui surprend, fait désordre. L’événement, en ce sens, constitue une interruption de l’existence, une rupture, un advenir qui met fin à un certain temps. (Delvaux, 2005 : 116)

Le jour où je n ‘étais pas là met en scène deux événements qui représentent une épreuve venant bousculer la vie de Pauteure-narratrice. Il s’agit non seulement de la naissance d’un enfant trisomique, mais également de la mort de celui-ci. Même près de quarante ans après les événements, Pauteure-narratrice n’arrive pas à se libérer de l’emprise de son fils sur elle, lui qui « se coule [en elle] avec sa modestie congénitale » (2000 : 45). Dans le présent chapitre, je démontrerai que le type d’événement tragique, catastrophique, que mentionne Martine Delvaux dans la citation qui ouvre le chapitre est responsable, chez le sujet qui le vit, d’un choc psychique dont découle une hantise. Il s’agira d’abord d’étudier la notion de trauma en faisant appel à certains théoriciens dont font partie Sigmund Freud et Cathy Caruth. Je réfléchirai ensuite sur la question de la hantise et de la spectralité avec comme principal appui Jacques Derrida et son essai, Spectres de Marx. Enfin, à l’aide de ces notions, seront analysés les événements traumatiques et la hantise des personnages du récit d’Hélène Cixous au cœur de ce mémoire.

Trauma

Étymologie du terme

Dans Unclaimed Experience, Cathy Caruth dresse Pétymologie du terme « trauma ». D’origine grecque, il signifie avant tout « blessure » et faisait initialement référence aux blessures physiques. Avec l’arrivée de la médecine moderne et de la psychiatrie, un nouveau sens est ajouté au vocable grec, notamment grâce aux travaux de Sigmund Freud. Désormais, « le terme trauma peut être compris non pas comme une blessure infligée au corps, mais comme une blessure de l’esprit » (Caruth, 1996 : 3, ma traduction, tel quel dans le texte) , une blessure psychique. Si, en médecine, « trauma » désigne la blessure physique comme la blessure psychique, dans le présent mémoire, je retiendrai seulement la définition psychanalytique, c’est-à-dire que pour moi, « « trauma [s’applique] à l’effet produit par [P]événement [traumatique] chez le sujet et plus spécifiquement dans le domaine psychique » » (Rousseau-Dujardin citée par Parent, 2006a : 126, tel quel dans le texte).

Freud : la névrose traumatique

Pionnier de la psychanalyse, Freud s’intéresse d’abord au trauma par le biais des névroses, névroses dont découle l’hystérie. Il découvre rapidement que l’hystérie proviendrait d’un traumatisme de nature sexuelle dont les souvenirs semblent  inaccessibles à celle qui en a vécu l’expérience, traumatisme qui est à l’origine de différents phénomènes tels que les cauchemars répétitifs. Cependant, pour des raisons incertaines, entre autres parce que la quantité de femmes hystériques aurait supposé un trop grand nombre de crimes sexuels dans la société (Parent, 2006 : 127-128), le psychanalyste abandonne son hypothèse selon laquelle ce sont des traumatismes sexuels qui sont à l’origine du développement des symptômes de l’hystérie.

La Première Guerre mondiale pousse néanmoins le psychanalyste à s’intéresser à nouveau à la question des névroses. C’est ainsi qu’il découvre que les chocs psychiques ne sont pas tous liés à un traumatisme de nature sexuelle. Il étudie alors ce qu’il nomme la névrose traumatique dont les symptômes s’apparentent énormément à ceux qu’il avait associés à l’hystérie : cauchemars, perte de mémoire, perte de la parole, etc. Il se rend compte, comme l’indique Cathy Caruth dans Unclaimed Experience. Trauma, Narrative and History, qu’un « trauma psychique ne survient pas en relation à la réaction du corps face à une menace de mort infligée à travers une lésion corporelle ; une blessure physique, note Freud, « fonctionne comme une règle confre le développement d’une névrose » »

(Caruth, 1996 : 60, ma traduction, tel quel dans le texte) . Si la blessure physique qui menace la vie du sujet n’est pas ce qui cause la névrose traumatique, quelle source a-t elle donc ? Caruth répond à cette question en affirmant que « ce qui cause le trauma, alors, c’est un choc qui semble fonctionner exactement comme une menace de blessure corporelle, mais qui, en fait, est une fissure dans l’expérience du temps du psychisme » (Caruth, 1996 : 61, ma traduction) . Ce qu’il faut comprendre c’est que « l’événement est survenu alors que le sujet n’y était pas préparé » (Parent, 2006b : 130). Ainsi, l’esprit n’a pas été en mesure de reconnaître la menace à temps et de se défendre contre les stimuli générés par le choc traumatique, empêchant conséquemment le sujet de l’assimiler. Le sujet est donc contraint à revivre le trauma encore et encore par le biais, notamment, de cauchemars . Il est alors aux prises avec une compulsion de répétition et doit faire face à la fois à la nécessité et à l’impossibilité d’atteindre le cœur de l’événement traumatique qui lui échappe.

Trouble de stress post-traumatique

À l’instar de Freud après la Première Guerre mondiale, de plus en plus de médecins étudient la santé psychologique de vétérans souffrant du « shell shock » – ou « choc des tranchées » -, lequel deviendra, avec le temps, ce qu’on appelle le trouble de stress posttraumatique (TSPT).

La définition initiale du TSPT est abondamment discutée. Néanmoins, Cathy Caruth explique qu’un certain nombre de caractéristiques sont communes à plusieurs descriptions du trouble : Même si la définition précise du trouble de stress post traumatique est contestée, la plupart des descriptions s’entendent généralement sur le fait qu’il y a une réponse, d’ordinaire différée, à un événement ou à une série d’événements désastreux, réponse qui prend la forme de symptômes intrusifs répétitifs, tels que des hallucinations, des rêves, des pensées ou des comportements découlant de l’événement, accompagnés d’une torpeur qui peut avoir commencé pendant ou après l’expérience, ainsi que d’une sensibilité accrue et des comportements d’évitement par rapport aux stimuli associés à l’événement. (Caruth, 1995 : 4, cité et traduit par Anne Martine Parent, 2006b : 115)

Hantise et spectralité

L’un de ces symptômes traumatiques est la hantise. Il s’agira maintenant de voir quelles sont les principales caractéristiques de cette hantise inséparable du trauma avant de poursuivre, en fin de chapitre, avec l’analyse du récit de Cixous sous l’angle du trauma et de la hantise.

Un temps hors de ses gonds
Référence incontournable en ce qui concerne la hantise et la spectralité, Jacques Derrida souligne d’entrée de jeu dans Spectres de Marx l’aspect fondamental de la spectralité qui, à l’instar du choc psychique, «n’appartient plus au temps, si l’on entend sous ce nom l’enchaînement des présents modalisés (présent passé, présent actuel : « maintenant », présent futur) » (Derrida, 1993 : 17). Citant Shakespeare et son Hamlet, il décrète que « « The time is out of joint », le temps est désarticulé, démis, déboîté, disloqué, le temps est détraqué, traqué et détraqué, dérangé, à la fois déréglé et fou. Le temps est hors de ses gonds, le temps est déporté, hors de lui-même, désajusté » (Derrida, 1993 : 42, tel quel dans le texte). Comme mentionné plus haut, le sujet traumatisé, hanté, ne vit pas dans le présent, dans la réalité « normale ». Il vit dans la réalité de l’événement traumatique qui ne cesse de revenir sous la forme de symptômes traumatiques. Dans certains cas, et c’est celui-ci qui m’intéresse plus particulièrement, c’est la mort elle-même qui revient hanter le sujet avec l’apparition, parfois non désirée, de parents, d’amis ou de connaissances décédés conséquemment à l’expérience traumatique. Ces morts qui reviennent, Derrida les appelle « spectres ». Le spectre (ou fantôme13), c’est celui qui n’est plus – ou qui n’est pas encore14 — dont « on ne saurait en contrôler les allées et venues parce qu’il commence par revenir » (Derrida, 1993 : 32). Les fantômes sont intempestifs, appartiennent à ce « temps hors de ses gonds ». Ils habitent le sujet hanté, qui, par conséquent, n’arrive pas à rejoindre le présent, reste dans la réalité imposée par le trauma et ses manifestations. En d’autres mots, le sujet habité par les spectres devient lui-même spectral. Par conséquent, la hantise qui l’habite se manifeste involontairement dans son discours et se transmet à d’autres sujets. Ross Chambers, dans Untimely Interventions, traite de cet aspect particulier de la hantise. Pour lui, les témoins, les « auteurs de témoignages sont […] des fantômes qui hantent parce qu’ils sont hantés » (Chambers, 2004 : xxv, ma traduction) .

La présence de l’autre en soi
Les spectres témoignent donc d’une certaine présence de l’autre en soi. Dans certains cas, comme l’a relevé Jacques Derrida dans Spectres de Marx, certains sujets sont hantés par plus d’un. Ainsi, « avec la hantise, le sujet se fait le tombeau de ses morts, un mausolée vivant » (Parent, 2006a : 139). Il a en lui plusieurs fantômes dont il ne peut se séparer. En effet, comme le souligne Martine Delvaux dans Histoires de fantômes, « le fantôme ne disparaît jamais. Rien ne garantit son repos. Toujours, il nous hante, part et revient une fois, deux fois, trois fois comme dans un retour infini, une sur-vie perpétuelle » (Delvaux, 2005 : 16, tel quel dans le texte).

Définition
À la lumière de ce qui a été dit sur la hantise, il est maintenant possible de forger une définition qui servira à l’analyse du récit d’Hélène Cixous. Comme le mentionne Ross Chambers dans Untimely Interventions, « la hantise […] correspond à une expérience du trauma qui ne réussit pas à s’achever, mais qui continue à se répéter et à revenir, même quand elle devrait être « terminée » » (Chambers, 2004 : 190, ma traduction) . La répétition et le retour en question se font par le biais des symptômes traumatiques. En ce sens, « la hantise, c’est la répétition traumatique par le biais d’images et de rêves récurrents, de flashback » (Parent, 2006a : 139). Le sujet est possédé par son trauma. Il n’arrive pas à s’en libérer. Si ce ne sont pas les images et les rêves récurrents qui reviennent posséder le sujet hanté, c’est un spectre qui ne cesse de faire son apparition, sans que le sujet ne l’ait nécessairement convoqué. Dans le cas qui m’intéresse, je retiendrai donc globalement que la hantise est la présence persistante de l’autre en soi en lien avec un choc psychique engendrant un trauma.

L’événement insaisissable et ses répercussions

Les deux personnages mis en scène dans Le jour où je n ‘étais pas là ainsi que l’auteure-narratrice sont sans contredit trois sujets hantés, trois sujets possédés par un trauma dont l’événement à son origine s’avère néanmoins insaisissable, très difficile à définir. Dans la présente partie, il s’agira de tenter de cerner l’événement traumatique, ou plutôt les événements traumatiques, au cœur du récit et de mettre de l’avant les effets qu’ils entraînent chez le(s) sujet(s) qui les a(ont) vécus.

L’« arrivée-départ »
« Tout a commencé me semble-t-il pensé-je avec l’arrivée-départ de Georges mon fils le mort, un événement extraordinaire qui a précipité mon histoire hors de ses gonds… » (Cixous, 2002 : 55). Cette phrase, tirée de Manhattan : lettres de la préhistoire, texte publié deux ans après le récit à l’étude, fait de la vie (naissance, abandon, mort) de Georges, le fils trisomique de l’auteure-narratrice, un événement bouleversant pour celle-ci, un événement qui change le cours de sa vie, qui la projette dans une réalité autre : la réalité imposée par le trauma. L’« arrivée » de son enfant « inexact » dans le monde propulse l’auteure-narratrice hors d’elle-même, hors du temps modalisé tel que l’entend Derrida, ce que cet extrait du Jour où je n ‘étais pas là démontre bien : Je vois la scène comme si j’étais moi-même dehors agglutinée au carreau de la fenêtre le nez écrasé sur la vitre la bouche arrondie par la curiosité. Je la vois. Elle, c’est moi qui ce jour-là vient de basculer hors de moi et plus question de rentrer dans la maison de moi d’où je viens de tomber. Le temps pivote et tombe. Il n’y a plus de passé. Le futur pas encore, reste une hésitation de présent mal attaché mal détaché suspendu au-dessus des deux lits le grand et le petit. (2000 : 52)

La mort de l’enfant : événement traumatique 
Incapable de poursuivre cette vie « indirecte », l’auteure-narratrice remet l’enfant à sa mère, Eve, « y compris le sort la sortie suite et fin » (2000 : 47). La trisomie de Georges ainsi qu’une malformation cardiaque contribuent à écourter considérablement sa vie. Un jour, alors qu’Eve est sortie, il abandonne son combat et décède deux semaines avant la naissance de son frère, à l’âge d’« [u]n an et quinze jours environ » (2000 : 69). Le décès de l’enfant semble bouleversant pour Eve qui accepte mal d’avoir été abandonnée par l’enfant, de ne pas avoir été là au moment où la « vie » a commencé à lui échapper : « J’ai pensé qu’il allait mourir, dit ma mère (et elle ne dit rien de plus que ce qu’elle dit) mais ce n’était pas vivable. Juste le jour où je n ‘étais pas là » (2000 : 99).

Malgré toute la tristesse qu’Eve ressent face au décès de Georges, le trauma à l’origine de sa hantise n’est pas clairement représenté dans le récit. La lectrice ne peut que se questionner sur son origine, se demander si c’est la mort de Georges qui fait figure d’événement traumatisant. Ainsi, si Eve est indéniablement hantée par Georges de même que par les circonstances de sa mort (j’y reviendrai), il est cependant difficile d’affirmer que c’est la mort de l’enfant qui est à l’origine de sa hantise, que c’est ce qui a agi sur elle comme un choc psychique engendrant un trauma.

Les spectres hantant
Même s’il est impossible d’affirmer hors de tout doute quel est l’événement au cœur du trauma et de la hantise des protagonistes, on constate que l’auteure-narratrice, son frère et sa mère sont néanmoins marqués par l’événement, marqués par Georges, qui les habite et ne les abandonne pas. Ils sont hantés par le spectre de l’enfant.

Eve
La mère de l’auteure-narratrice est indéniablement la plus hantée des trois personnages en scène dans Le jour où je n ‘étais pas là. En effet, Eve est envahie par les fantômes : celui d’Omi, sa mère, celui de Georges, son petit-fils et, enfin, ceux des femmes qui ont fréquenté La Clinique qu’elle tenait avec Georges son mari. La hantise d’Eve, par rapport aux circonstances de la mort de Georges, est étroitement liée à celle qu’elle vit en lien avec le décès de sa mère, Omi. Elle ne peut pas raconter la vie et la mort de Georges sans raconter la mort de sa mère, sans raconter la culpabilité qu’elle ressent face à leurs morts difficiles. Dans chacun des cas, Eve a été confrontée à un dilemme : abréger les souffrances d’une vie dont la qualité est diminuée avant qu’elle ne le devienne davantage ou tout faire pour que la personne continue à vivre. Les décisions qu’elle a prises à ce sujet sont ce qui, même quarante ans plus tard,continuent de la hanter, de l’habiter, de lui revenir . Sa constante culpabilité empêche les événements de devenir de simples souvenirs, d’appartenir au passé. Lorsque Omi lui demande de lui administrer « quelque chose », d’orchestrer sa mort tout en douceur, Eve ne passe pas à l’acte par manque de courage, par peur de se le faire reprocher. Cette décision la hante toujours lorsqu’elle en parle à sa fille plusieurs années plus tard. « [Elle] [s]e reproche encore […] cette indécision impossible » (2000 : 75) qui aurait évité à Omi « deux chutes et deux opérations qui étaient tout à fait inutiles pour arriver au même but » (2000 : 78), la mort, de même qu’elle se reproche aussi de n’avoir rien fait pour écourter la vie de Georges alors qu’il était encore temps, alors qu’il avait encore une certaine qualité de vie, préférant ainsi l’adopter plutôt que de mettre fin à sa vie (2000: 73). La culpabilité profondément ancrée en Eve révèle à quel point elle est toujours habitée par les événements, par sa décision, ses décisions, et qu’elle ne peut pas s’en libérer.

L’oncle de Georges
L’oncle de Georges présente lui aussi des manifestations de la hantise. Au contraire de sa mère qui est habitée par plusieurs fantômes, il ne semble cependant hanté que par l’enfant de sa sœur. Pour lui, Georges représente le frère ou la sœur que lui et la narratrice n’ont jamais eu et qu’ils n’ont pas cessé de chercher au cours de leur enfance (2000 : 91- 92). Même après la mort de Georges, il continue d’être habité par lui, comme c’est le cas pour Eve et sa fille : « J’étais très attaché à ce gosse. Je ne le délaisse jamais » (2000 : 155). À l’instar de se qui se produit avec Eve, l’utilisation du présent est une manifestation de la hantise du frère de Pauteure-narratrice et démontre qu’il est hanté par son neveu, qu’il n’arrive pas complètement à se sortir du passé. Il refuse de laisser aller le mort, le garde en lui, parle de lui comme s’il était toujours avec lui, comme s’il était toujours vivant. En ce sens, le « [j]e ne le délaisse jamais » exprime une continuité de la présence de Georges, même après sa mort. L’utilisation du présent montre qu’il persiste, même après le décès de l’enfant, à en prendre soin, à le faire vivre, ce qui illustre parfaitement sa hantise, la présence de l’autre en lui, ainsi que son incapacité de vivre entièrement dans le présent.

CONCLUSION

Somme toute, malgré qu’elle ait abandonné Georges à sa mère, Pauteure-narratrice n’a jamais pu se séparer complètement de son enfant. Il a continué à la hanter, a continué à l’habiter malgré elle. L’« arrivée-départ » de l’enfant constitue pour elle l’événement traumatique responsable de son trauma, trauma qui la propulse hors du temps modalisé dont traite Derrida dans Spectres de Marx, qui la pousse à vivre dans un monde où le présent — et son fils — ne lui arrive qu’à rebours. Même après la mort de l’enfant, elle n’arrive pas à rejoindre le présent, reste toujours dans la réalité traumatique de l’« arrivéedépart » de Georges, lequel, sous forme de spectre, de fantôme, ne cesse de l’habiter, de se couler en elle, de la hanter.

 

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Table des matières

INTRODUCTION 
CHAPITRE 1 : ÉVÉNEMENT TRAUMATIQUE ET HANTISE DU SUJET 
1.1. Trauma
1.1.1 Étymologie du terme
1.1.2 Freud : la névrose traumatique
1.1.3 Trouble de stress post-traumatique
1.2 Hantise et spectralité
1.2.1 Un temps hors de ses gonds
1.2.2 La présence de l’autre en soi
1.2.3 Définition
1.3 L’événement insaisissable et ses répercussions
1.3.1 L’« arrivée-départ »
1.3.2 La mort de l’enfant : événement traumatique ?
1.3.3 Les spectres hantant
1.3.4 Sujets hantés, sujets hantant
CHAPITRE 2 : LE TÉMOIGNAGE 
2.1 Témoigner
2.1.1 Le témoignage : mise en récit du choc psychique
2.1.2 La nécessité d’untémoignaire
2.1.3 Pour la réussite du témoignage
2.1.4 Témoignaire absent
2.1.5 Nécessaire organisation du récit
2.2. Le témoin
2.2.1 Distinguer les différents types de témoins
2.3 Une structure àtrois voix
2.3.1 Détails d’une structure complexe
2.3.2 Énonciation : un «je » polyphonique
CHAPITRE 3 : EN/QUÊTE DE LA VÉRITÉ 
3.1 Le témoignage : vérité ou fiction ?
3.1.1 La présence de fiction
3.1.2 Parjure, mensonge, simulacre et dissimulation
3.1.3 Les secrets d’Eve
3.2 Vérité historique et vérité psychique
3.2.1 La vérité, toute la vérité
3.3 L’unicité du témoin, un élément essentiel du témoignage
CONCLUSION

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