Transport urbain et aménagement du territoire

Transport urbain et aménagement du territoire

Introduction générale

  La ville est une forme d’appropriation de l’espace. Dès son origine et si petite soit-elle, est un lieu privilégié de rassemblement des hommes et de leurs activités (contacts et échanges) de toute sorte : économiques, administratives, politiques, sociaux intellectuels et culturels; « Ceux-ci sont sa raison d’être ». Les symboles parfaits de la ville sont les réseaux de circulation. Ce sont les éléments prédominants de la ville. Ils sont dans une ville à la fois le squelette et l’appareil circulatoire. Ils constituent la condition indispensable du fonctionnement de la ville. C’est par ces réseaux que la ville est approvisionnée, qu’elle expédie sa production et qu’elle dessert sa région. Et conformément à leur vocation, ils constituent un système unique, à l’échelle de la planète. Ce système du réseau routier « met la population d’une ville en communication avec le reste de l’humanité » et assure un maximum de contact et de relation avec lesquels cette ville s’ouvre et progresse, car « tout pays qui se ferme ne progresse pas ».

  Le transport des voyageurs suscite des idées qui ne datent pas d’aujourd’hui. De l’antiquité a la modernité, le besoin de relier deux lieux distincts (origine-destination) la plus rapide se faisait toujours sentir. Mais ils visent tous deux à satisfaire les besoins de l’homme. Le secteur de transport des voyageurs constitue une branche économique importante, il est nécessaire et préalable a tout développement économique et social des régions. Le désir d’une mobilité facilitée et accrue est très partagé dans le monde, ce qui place ce secteur comme un acteur élémentaire dans la vie quotidienne. Tout au long de l’histoire, le transport est intervenu pour permettre à l’homme de vaincre la nature, d’exploiter les richesses et de communiquer avec ses voisins. Il a participé activement à la suppression des frontières. L’une des manières de conquête des nouveaux territoires sera le réseau de transport. L’extension du réseau entraînera des nouveaux flux. A coté de changements par rapport aux préférences touristiques, le transport modifie les flux, les directions mais aussi leurs dimensions. L’élargissement du réseau et les moyens des transports sont des modificateurs de la perception de l’espace.

Concepts de base

. Mobilité La mobilité est la propriété de ce qui peut se déplacer (ou se déplace) dans un espace. Cet espace peut être virtuel : les informations circulent dans des réseaux, nous les émettons ou les recevons par le biais de terminaux fixes ou portables, les capitaux changent aujourd’hui électroniquement de main dans des bourses. On parle alors de mobilité virtuelle. Cet espace peut être social : on parle de mobilité sociale et de mobilité professionnelle lorsque le statut social ou professionnel d’une personne change, ou qu’il est différent de celui de ses parents. L’espace physique est le support de circulations de biens (on parle alors de fret ou de transport de marchandises) et de personnes. Ces trois mobilités (mobilité physique et sociale, et mobilités virtuelles) font des systèmes et se recomposent dans des formes variées. On peut se déplacer vers un commerce, payer avec des billets ou des pièces et emporter soi même sa marchandise. On peut aussi consulter un site de vente sur internet, payer électroniquement et être livré par un professionnel du transport, qui aura lui-même recours à l’électronique pour organiser sa logistique, et toutes les autres combinaisons sont possibles. L’intensité et la portée de ces mobilités dépendent de la capacité des systèmes techniques à les satisfaire.
. Transport Le transport c’est un déplacement des personnes ou des biens d’un endroit à un autre, et les moyens utilisés sont différent dans le temps et dans l’espace. Autrement, l’activité de transport est: « un service qui crée une utilité dans le temps et dans l’espace par le transfert physique des biens et des personnes d’un lieu à un autre»
. Transport urbain Ensemble des transports en commun permettant d’assurer les déplacements internes aux agglomérations. « Ce sont, le plus souvent, des services publics urbains de transport des passagers, accessibles contre paiement d’un billet. Opérant suivant des horaires établis, le long de trajets désignés, avec des arrêts déterminés ».
. La circulation La circulation c’est le mouvement des véhicules sur la voirie (par extension, s’applique aussi au mouvement des piétons ou à celui des trains sur un réseau ferrée). Le terme de trafic n’est pas toute à fait synonyme : il désigne le volume de circulation. Il ya trois formes de la circulation urbaine. Cette classification peut être faite en s’appuyant sur les origines et destinations des flux de circulation :
Le trafic interne : A l’agglomération qui possède ses deux extrémités à l’intérieur du périmètre urbain ; il traduit les besoins en déplacements des personnes résidentes dans l’agglomération.
– Le trafic d’échange : Possède une extrémité dans le périmètre urbain. Ce trafic recouvre les relations de la ville avec sa zone d’influence pour le développement et pour l’approvisionnement en marchandises.
– Le trafic de transit : N’a aucune extrémité dans le périmètre urbain, sauf le transit dit interrompu (séjour bref). Ce trafic se trouve contraint de traverser la ville par la configuration du réseau de transport qui en général, ne permet pas de la contourner.
. Organisation Au sens général, une organisation est constituée d’un ensemble de participants qui mettent en œuvre des moyens et coordonnent leur action afin d’atteindre des objectifs déterminés.
. Sécurité La vitesse de circulation variable, est en soi un facteur de risque qui fait de la sécurité des transports un enjeu important. Les questions de sécurité sont complexes et prennent en compte l’ensemble des éléments constituant un transport : le véhicule, la marchandise ou les personnes transportées, les infrastructures.
. Gestion du transport La gestion d’un outil de transport s’appelle « exploitation ». Lorsque l’exploitant gère le véhicule et l’infrastructure, le transport est dit « intégré ». Par exemple, le chemin de fer français était géré par la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer) dans son intégralité (moyens et infrastructure). Pour désendetter l’entreprise publique, l’Etat a depuis séparé la fonction exploitation, tenue par la S.N.C.F. et la gestion des infrastructures, qui a été confiée au réseau ferré de France. C’est le chemin, la route, par laquelle on se rend d’un lieu à un autre, et c’est un espace aménagé pour se déplacer en ville (voie urbaine) entre les localités ou en milieu rural (routes). « Les voies de communication sont par conséquent les moyens de liaison à travers l’espace. Ils permet un circuler dans les deux sens, mais parfois, surtout en ville, pour accroître le débit du réseau de voirie, dans un sens unique
. La route : La route c’est un itinéraire à suivre pour aller d’un endroit à un autre. « C’est une voie carrossable destinée à la liaison entre les localités et à la desserte des zones rurales. Elle permet à l’homme de se déplacer de chez lui pour pénétrer d’autres régions plus ou moins lointaines. » Les routes comportent, outre la chaussée, les fossés, talus, bandes d’arrêts, pistes cyclables et plantations éventuelles.
. Carrefour giratoire (rond-point): Le carrefour ces le lieu où se croisent plusieurs voies. Les carrefours réduisent la capacité des voies, sauf s’ils sont aménagés à niveaux séparés, le giratoire a contribué à réduire sensiblement l’emprise de l’échangeur, à clarifier la perception du carrefour et améliorer la lisibilité de l’espace parcouru, tant pour l’automobiliste que pour le piéton. Pensés en termes de réseau, les carrefours semblent effectivement participer à l’organisation de l’espace urbain.

Les caractéristiques du secteur des transports

– Le transport est un service de consommation intermédiaire. Il est rarement demandé en soi et pour soi. Il constitue un auxiliaire de l’activité professionnelle, des loisirs ou de la production. La demande de transport ne peut donc se comprendre qu’en relation avec le mode de vie et l’activité de production, notamment sa structure technique et spatiale.
– Une caractéristique importante des infrastructures de transport est leur longue durée de vie. Pour des raisons techniques, mais surtout pour des raisons sociopolitiques, environ quinze ans peuvent s’écouler entre la décision de création d’une infrastructure et sa mise en service.
– Une autre caractéristique majeure est ici qu’une large part du « travail » nécessaire au transport est fournie en dehors de tout marché par les usagers eux-mêmes qui conduisent leurs propres véhicules. Le transport est ainsi pour une large part une « autoconsommation » mal appréciée par la comptabilité nationale et souvent oubliée dans les raisonnements économiques.
– Le transport requiert également du temps. Il est vrai qu’il en va de même pour la production et la consommation des autres biens et services. Mais le temps est incontournable dans les transports dont la vitesse est un attribut essentiel. Les gains de temps engendrés pour se déplacer constituent un des principaux éléments du choix du moyen de transport.
– Le marché des transports est segmenté par la dimension géographique. Pour la plupart des biens, une production réalisée en A ou en B est équivalente (grâce précisément aux transports). Il n’en va pas de même pour les transports. L’offre (ou la demande) en A et en B ne peut pas s’agréger. Une surcapacité en A ne compense nullement une sous capacité en B.
– Le transport est un service pour lequel l’intervention politique est fréquente et dans son principe justifié par rapport au modèle théorique du marché de concurrence parfaite, les marchés des transports peuvent être considérés comme très imparfaits. « Les infrastructures de transport ont souvent un caractère de bien public et impliquent l’expropriation pour cause d’utilité publique. Les rejets polluants des véhicules nécessitent un contrôle et des limites. Le transport est également un bien dont les implications sociales sont importantes. Pour toutes ces raisons, le transport appelle des interventions publiques.
– Le « système » de transport est un ensemble complexe. Pour analyser les relations entre infrastructures, mobilité et croissance et pour éclairer les politiques, il est important de considérer le caractère systémique des transports. Le système des transports est caractérisé notamment par un certain partage entre modes de transport, une certaine mobilité, un ensemble d’externalités et des conséquences pour les finances publiques. Cette situation à son tour agit sur l’économie et plus généralement sur la société. Tous les éléments de ce système sont influencés par les politiques de transport. Comprendre les transports, c’est comprendre le fonctionnement de chacun des éléments de ce système dans ses relations avec les autres.

Les différents modes de transport

  L’une des moteurs qui a généré l’élargissement du territoire est sans doute le transport qui n’a pas cessé d’évoluer. La technologie cherche toujours des solutions dans une perpétuelle conquête de la vitesse et du confort. L’activité de transport est multiple et complexe en raison d’abord de la nature de ce qui est transporté (hommes ou marchandises, solide ou liquide, périssable ou durable ) , Les modes de transport sont généralement classifiés selon les voies de communication utilisées : transports terrestres (routier et ferroviaire), les transports maritime et le transport aérien. Le choix d’un mode de transport peut être effectué en fonction de la disponibilité du moyen de transport de ses qualités (capacité, rapidité, sécurité, conformité). Parmi ces dernières ont peut distinguer principalement trois modes de transport :
. Le transport maritime Les déplacements s’effectuent sur l’eau associant une infrastructure ponctuelle, des moyens spécifiques navires, bateaux. Le transport maritime comme avantage de recouvrir les zones de livraison les plus étendues du globe, il permet donc de desservir le monde entier. Le transport maritime utilise en majorité des conteneurs car il permet des gains de temps et de sécurité non négligeables, de même qu’il réduit le coût de la manutention et des assurances. Le transport maritime est vital pour le commerce international et possède un quasi-monopole pour les échanges massifs à longue distance pour lesquels il est sans conteste le mode le plus économique sinon le seul possible. Il est aussi très important pour les échanges à courte distance dans les régions bien irriguées par les mers. La mondialisation croissante de l’économie a été largement autorisée par le transport maritime et sa rapide évolution, tant au niveau de l’organisation, de l’évolution technologique que des prix du transport. Cette mondialisation des échanges renforce elle-même le rôle du transport maritime par l’ampleur de son développement. On remarque d’ailleurs qu’en période d’expansion, la demande de transport croît plus vite que la production mondiale, signe de l’effet multiplicateur des échanges. Le marché est aujourd’hui mondial et toute entreprise se doit d’être compétitive sur le marché international. « Le transport maritime est partie prenante de cette compétitivité, puisque le prix du produit rendu sur le marché de consommation comprend le prix de
transport du lieu de production au lieu de consommation ».
. Le transport aérien Les déplacements s’effectuent dans l’air associant une infrastructure ponctuelle, la ligne et des moyens spécifiques, avion, hélicoptère. « Considérant le transport aérien comme un mode privilégié de développement et d’échanges et occupant une importante dans le système de transport. Du fait de l’étendu du territoire national, un large programme de développement est envisagé .Pour augmenter la capacité d’accueil des passager, rentabiliser les aéroports et hissé le niveau de sécurité et de sureté au niveau des normes internationales »7. Les actions en cours visent aussi la libéralisation des activités de transport et auxiliaires en vue d’améliorer la qualité de service, améliorer la compétitivité et la rentabilité du transport aérien, inciter à l’investissement privé dans le cadre de la concession. Le transport aérien il est celui qui a connu une croissance significative ces dernières années. En effet, la croissance des échanges internationaux et les impératifs qui en découlent, notamment en matière de délais, ont contribué à son essor. Beaucoup de destinations à travers le monde. Il est approprié pour les transports nécessitant des délais rapides tout en assurant une sécurité maximale pour la marchandise. L’utilisation massive des ULD (Unit Load Devices) pour les opérations de chargement et déchargement facilitent la manipulation de la marchandise : ce sont en général des palettes et des conteneurs.
. Le transport terrestre Les déplacements s’effectuent sur terre, associant une infrastructure linaire qui est la chassée ou la voie ferrée a des moyens spécifiques: les véhicules, les locomotives et les wagons avec un système d’exploitation intégré.
a. Le transport ferroviaire Le transport ferroviaire est un système de transport guidé composé de l’infrastructure, principalement la voie ferrée, formée de deux fils de rails posés sur des traverses, et du matériel roulant, circulant communément en convois, appelé trains ou rames. Les convois sont tractés par des locomotives, c’est le cas le plus général pour le fret, ou automoteurs s’ils sont constitués d’une ou plusieurs rames indéformables dans lesquelles les moteurs de traction peuvent être répartis. « Le transport ferroviaire joue un rôle très important dans la croissance économique.Il est complémentaire aux autres modes de transport terrestre. Peu polluant, plus sûr, plus économique en termes d’énergie, il s’intègre parfaitement dans l’environnement et il joue aussi un rôle indiscutable dans l’aménagement du territoire et le désenclavement des zones déshéritées ».
b. Le transport routier Le transport routier reste le moyen le plus utilisé pour se déplacer à l’intérieur de pays pour transporter les voyageurs. Il est le plus fréquemment utilisé lorsqu’il s’agit d’effectuer des opérations sur le territoire national, et plus largement dans un cadre qui s’étend aux pays frontaliers. Dans d’autres cas, des opérations sont effectuées dans des pays plus éloignés et ce dans le cadre d’autorisations et d’accords bilatéraux. Le transport routier présente comme principaux avantages un coût relativement réduit et un service dit en « porte à porte », c’est à dire sans rupture de charge. Et d’autres avantages qui sont la possibilité de combiner ce transport avec le train : on parle alors de ferroutage. Le transport routier qui s’effectuait grâce à la traction animale est apparu en premier. Il a pris son essor avec l’invention du moteur qui réduit le temps de transport. Grâce à l’invention du moteur à combustion interne, à la taylorisation de la production, réduisant le prix de revient des véhicules, à l’accroissement du niveau de vie, à la disponibilité des carburants, et aussi par la construction d’infrastructures routières nombreuses et denses.

Les activités économiques de la ville de Bejaia

  Non avons consacré cette section à faire un état des lieux dans notre zone d’étude, les atouts dont jouit la région sont énormes. La baie de Bejaia peut se prévaloir d’une infrastructure économique de base plus que satisfaisante à même d’impulser un réel essor économique et social à l’ensemble de la région et même de wilaya limitrophe. La wilaya de Bejaia constitue le principal pôle économique par la forte concentration des activités industrielles et par la présence de la plus importante zone industrielle, ce qui la classe au 3 éme rang des centres industriels de l’Est après Annaba et Constantine.

Agriculture Le secteur agricole dans la ville de Bejaia est dominé par les cultures permanentes des maraichères et dont la production reste insuffisante pour satisfaire les besoins de la ville. Dans notre zone d’étude, le secteur agricole se heurte à plusieurs obstacles qui empêchent l’amélioration du secteur agricole. La topographie et la structure géographique à l’origine de la déficience de sa production agricole, à l’élevage, à l’exploitation des forêts, n’occupent qu’une part très fine et même négligeable de l’économie locale. La nouvelle génération de jeunes a délaissé les métiers liés à la terre, en particulier l’levage. Aujourd’hui et comme hier, les populations rurales quittent les compagnes car ces dernières n’offrent pas un cadre propice à l’épanouissement de l’homme ou du moins ne garantissent pas le minimum de conditions pour une vie décente, tout cela dans le monde ou les besoins quotidiens ne cessent de s’amplifier et se diversifier. L’élevage et c’est le même constat sur tout le territoire algérien, n’est une activité de grandeur ayant un aspect proprement commercial. Le petit bétail prédomine, évidemment il y a un manque notable en termes d’espaces pastoraux, mais de nos jours l’agriculture n’est pas celle des années 1930, elle s’est largement modernisée et elle s’est même industrialisée. Globalement, le secteur agricole dans notre zone d’étude souffre de multiples carences, cela s’est manifesté par une mauvaise affectation des terres agricoles, dans ce cadre précis, il est important d’optimiser les choix afin de relancer un secteur primaire en crise et bien opter pour une reconversion des terres agricoles en faveur d’une spécialisation en totale harmonie avec les spécificités propres à la région. Le rôle des pouvoir locaux est primordial dans la définition d’une stratégie et d’une politique agricole claire et dont les éléments de son ascension doivent être méticuleusement sélectionnés.

Le tourisme L’un des atouts mangeurs qui donne à notre zone d’étude sa vocation touristique est l’hétérogénéité de son relief ajouter à cela une zone côtière avec de véritables curiosité propres à la région (des sites historiques, des nombreuses manifestations et foret culturelles), constituent des potentialités touristiques qui lui attribuent le caractère d’une région touristique de grande importance. Bejaia détient d’énormes richesses touristiques de par sa situation entre la mer et les massifs montagneux. Elle est l’une des régions côtières qui renferme des atouts considérables tels que, la mer, les montagnes, les sources thermales, sites historiques…etc. Pour le développement de l’activité touristique qui insufflerait une nouvelle dynamique économique aussi bien pour la ville de Bejaia que pour le reste de la wilaya. Son potentiel touristique ne se résume pas seulement dans sa façade maritime, l’arrière de la zone côtière fait essentiellement de montagnes, associés à une flore dense renferme des sites agréables d’une beauté rare favorables pour le tourisme de détente, de recréation et de loisirs. Les cours d’eau représentent une ressource touristique non négligeable, les vallées verdoyantes des oueds Soummam, Agrioun, et Oued Daas ainsi que leurs embouchures constituent un atout supplémentaire. Les formes de tourisme existant au niveau de notre espace d’étude, sont multiples et le plus important est le tourisme naturel suivi par le tourisme culturel. L’espace littoral de Bejaia occupe une place très importante cette activité intense durant la période estivale entraîne un apport supplémentaire de populations consommatrices de divers services et conséquemment générateur de quantités supplémentaires de déchets.

La Pèche
« La frange côtière de la wilaya de Bejaia s’étend sur une longueur de 100 km, soit une
surface maritime globale de 9 630,4 km² et une superficie de pêche côtière de 555,6 km². La superficie des eaux territoriales est 2 222,4 km², avec une zone de pêche de 740,8 km². Cette frange côtière est caractérisée par un plateau continental réduit et très accidenté, plutôt exploitable par les activités des petits métiers »4. La pêche n’est plus l’activité artisanale d’autrefois, elle s’est modernisée pour devenir une industrie complexe qui pèse dans l’activité économique. La multiplication des accords et des ententes spécifique entre les différents pays, l’apparition de zones de pêche conflictuelles et le développement accéléré de l’aquaculture sont autant de signes qui démontrent que le secteur de la pêche et des ressources halieutiques est une activité phare qui ne doit pas être omise dans le développement des espaces littoraux. L’espace littoral de la ville de Bejaia, dispose des infrastructures de la pêche suivantes: Port de pêche au môle Sidi Abdelkader. Les zones d’intervention pour la production halieutique sont la zone côtière la pêche au large, la pêche hauturière, la pisciculture en milieu continental et en mer ouverte avec plusieurs embouchures d’oueds qui s’y déversent (OuedSoummam, Oued-Agrioun, Oued Daas). Au plan de la valorisation, il est à signaler qu’actuellement, seule la frange côtière est exploitée et la production moyenne annuelle est de l’ordre de 2 915 tonnes (toute espèces confondues), dont 88,37 % de poissons pélagiques (bleu). La faiblesse de cette production s’explique surtout par le manque de qualification des pêcheurs, la méconnaissance des nouvelles techniques de pêche et par le caractère artisanal de la flottille.

L’industrie La zone industrielle de la ville de Bejaia concentre plus des trois quarts des unités industrielles de la zone d’étude, une partie des entreprises appartient au secteur privé. Correspondant à plus de 37 % de la population occupée de la wilaya. L’analyse des tendances évolutives du secteur industriel nous permet de constater que le privé gagne à petits pas du terrain sur le public, cela est expliqué par son auto centrique. « Le secteur public dans sa majorité est en crise profonde et n’arrive toujours pas à se redresser après l’adaptation de l’économie de marché, une doctrine qui opère une rupture totale avec les politiques subventionnistes et ne laisse pas de place pour les sociétés en souffrance », c’est d’ailleurs le cas de la branche textile et les sociétés des travaux publics qui sont en déclin continuel. Par contre le secteur agroalimentaire est dynamique, une grande partie des investissements privés réalisés au cours de ces dernières années s’est orientée vers le créneau, car la demande locale et régionale en produits alimentaires transformés est importante. La quasi-totalité des établissements industriels sont implantés au niveau de la zone industrielle, et au niveau de port (voire le tableau suivant). Une centaine d’unités sont installées dans cette zone relevant ainsi diverses branches industrielles telles que les textiles, l’agro-alimentaire, le bois, le papier et les hydrocarbures,…etc. La zone industrielle de la commune de Bejaia souffre d’un nombre de disfonctionnements qui peuvent être résumés comme suit :
 Son espace est faiblement optimisé, beaucoup d’unités occupent des terrains qui dépassent de loin leurs besoins.
 Un manque de corrélation avec les exigences du marché local et ou du marché régional additionné à une faible perspective d’externalisation de l’activité pour pénétrer les marchés étrangers.
 Sa proximité des habitants et les nuisances multiples que cette zone industrielle produit défigurent l’image de la ville.
 Elle n’a aucune vocation spécifique, c’est une mosaïque d’entreprises exerçant dans divers domaines déconnectés les uns des autres, ceci explique en outre le manque d’interconnexion entre les différentes unités de production.

Les réseaux de transport La situation géographique, l’infrastructure de transport hérité de colonialisme et les investissements de poste indépendance permettent à la ville de Bejaia d’avoir presque tout les modes de transport.
. Le transport routier Le réseau routier dans la ville de Bejaia accapare plus de 1/3 du réseau routier de la wilaya pour une superficie inferieure à 1/4 de la superficie totale de la wilaya. La région est traversé par un axe routier principal parallèle au littoral (RN 24, RN 9, RN 12), il relie l’ensemble des communes entre elles et connecte la région aux deux wilayas à l’Est et à l’Ouest. Le transport routier de voyageurs, est dominé par l’opérateur privé qui enregistre depuis la libéralisation du secteur en 1988 une progression rapide. Pour plus de détails, nous consacrons le chapitre IV sur l’analyse et gestion de réseau routier dans notre zone d’étude.
a. La structure de réseaux routiers dans la ville de Bejaia Le réseau représente un ensemble d’axés et de nœuds qui sont l’œuvre des pouvoirs publics, mis en place par les sociétés humaines dans un espace humanisé le territoire. La configuration (structure) du réseau de la voirie urbaine (figure n°1) constituant des paramètres indispensables à la détermination des conditions de circulation, ainsi une bonne connaissance de la situation actuelle permet une bonne compréhension de la problématique, afin d’améliorer la circulation.

– Les pénétrantes de la ville de Bejaia La composition de réseau est basée essentiellement sur quatre principes. Les raisons routières qui permettent de relier la ville de Bejaia aux communes et willaya. « En aménagement du territoire, le réseau est un ensemble cohérent de mailles plus ou moins serrées reproduisant une organisation de l’espace ».Dans la ville de Bejaia la composition de ce réseau est basée essentiellement sur quatre principes. Il s’agit de la RN 14, RN09, RN12 et la RN75. Ces axes d’importance nationale s’ajoutent le chemin de wilaya 34 assurant la liaison entre la ville de Bejaia et Toudja. –

-Le Réseau de desserte de la ville de Bejaia Le réseau de desserte de la ville de Bejaia est organisé d’une façon hiérarchique, il comprend un réseau principal entourant le périmètre urbain qui sert au dessert entre les différents quartiers et d’un réseau secondaire qui sert à son tour pour la desserte à l’intérieur d’un même quartier. Le réseau principale est constitué d’un certains nombre de voies reliant l’ensemble des quartiers du centre ville, en se raccordant au principale pénétrantes citées ci-dessous et les axes qui le composent sont répertoriés en axes centraux et en axe secondaires. Le premier axe central traverses la ville d’Est en Ouest dans sa partie nord, en reliant la ville aux quartiers nord-ouest. Il est composé de Boulevard colonel Amirouche, Rue de la liberté, Boulevard de l’ALN, Rues Hassiba Ben Bouali, Route de l’université, Route Boukhiama situé au Nord de la ville. Le second axe central nord-sud permet d’accéder directement à la vieille ville par l’Est. Il est composé du nord au sud de Boulevard des Frères Amrani, Boulevard Mustapha ben Boulaid, Boulevard Moulay Nacer ,Boulevard de la Soummam et la RN12. Le troisième axe central Prend origine comme pour le précédant au carrefour Bir Slam. Il se prolonge du coté ouest de la ville jusqu’au carrefour Amriou en desservant les régions d’Ighil Ouzoug et Ihaddaden. Il est composé de boulevard Krim Belkacem. Les axes secondaires du réseau principal assurent essentiellement la liaison entre les axes centraux. Le 1 ere axe secondaire nord-sud il permet de relier, en traversant la zone industrielle, le boulevard Krim Belkacem à la rue de la liberté au niveau du carrefour polyclinique. Il est composé du Boulevard des Aurès. Le 2eme axe secondaire prenant au carrefour des quatre chemins, il permet d’accéder à la zone industrielle, et de relier ainsi la RN12 au boulevard krim Belkacem. Il est composé de la rue frères Tabeti et la rue boumdaoui . Le 3eme axe secondaire relier le boulevard de la Soummam à la rue de la liberté, en passant par le palais de justice et le siège de la sûreté nationale. Il est composé de la rue Harfi Taous. Le 4eme axe secondaire Situé au centre ville, cet axe permet également de relier la rue de la liberté à la rue Moulay Nacer. Il est composé de la rue Abdelhafid ouabdelkader. Et le 5eme axe secondaire Situé à l’Est de la ville, cet axe dessert du nord au sud l’arrière port. Il est composé entre autre de Boulevard des frères Tifaoui et La rue Noureddine ben Khoudja. Le réseau secondaire se compose d’un ensemble de voies qui assurent les dessertes à l’intérieur des quartiers. Ces voies bifurquent à partir des principaux axes. Il représente au centre ville un réseau assez bien maillé, et relativement dense. En périphérie (vieille ville, Ighil Ouzoug, Ihaddaden, sidi Ahmed…Ets), caractérisée par un relief relativement accidenté, avec une forte densification de constructions, le réseau composé d’un ensemble de ruelles souvent étroites.
– Les carrefours Le réseau routier de la ville de Bejaia compte par ailleurs, un ensemble de carrefours qui fonctionnent en giratoire, en dénivelé, et parfois en fonction du volume du trafic, et ce en l’absence de feux tricolores.
Le carrefour Bir Slam C’est un carrefour à trois branches, constitué par l’intersection de la RN12 et du boulevard Krim Belkacem. Il est caractérise par la présence d’ilot directionnel à l’entrée du boulevard krim Belkacem et le seul conflit que présente ce carrefour est le tourné à gauche de la RN12 vers krim Belkacem et de krim Belkacem vers la RN12 due à l’absence de signalisation adéquate.
Le carrefour des quatre chemins C’est un carrefour à trois branches il est constitué par l’intersection du boulevard de la Soummam et la RN12, complété par un sous carrefour avec la rue des frères Tabet. Ce carrefour présente beaucoup des conflits aux utilisateurs, véhicules en tournant à droite ou à gauche, dû principalement à l’absence ou l’insuffisance de signalisation la charge importante du trafic aux heures de pointes. L’hétérogénéité des catégories de véhicules transitant avec un taux de poids lourd important.
Le carrefour de l’ancienne gare routière C’est un carrefour à quatre branches, dont un a sens unique. Il est constitué par les intersections des rues Khelfalah, Touati Larbi, Moulay Nacer et Mustafa Ben Boulaid, avec un espace rouable assez important ce carrefour présente des conflits véhicules/véhicules et véhicules/piétons, qui sont dus à l’insuffisance de la signalisation et a la présence d’une station de taxi inter willaya.
Le carrefour (Ouabdelkader- liberté) Ce carrefour est un croisement secondaire entre la rue de la liberté et la rue Ouabdelkader. Il présente des difficultés de circulation liées aux flux de trafic importants qui y transitent, notamment ceux provenant ou à destination de la station urbaine de la cité Tobbal. Sa localisation nécessite un aménagement pour minimiser le gène du trafic sur la rue de la liberté, à cause de l’absence de signalisation.
Le carrefour Harfi Taous Ce carrefour a une géométrie simple. C’est l’accès principal vers le centre ville (bloc administratif), à partir du boulevard Moulay Nacer. Il supporte un trafic assez important, ce carrefour présent beaucoup de conflits véhicules/véhicules en tournant à gauche ou à droite dus principalement à l’absence totale de signalisation.
Le carrefour Amriou C’est un carrefour giratoire à quatre branches, représentant l’un principal nœud ou points d’échange et de distribution du centre ville, aussi bien pour le trafic urbain que pour le trafic suburbain. Il est constitué par les intersections du boulevard de L’ALN et du boulevard Krim Belkacem avec la rue Hassiba Ben Boualiet et de la RN 24.
Le carrefour polyclinique Ce carrefour a un sens giratoire complété d’un sous carrefour. Il est constitué par les intersections entre la rue de la liberté et celle de la route des aurés et avec la route menant vers Sidi Ahmed, et le boulevard de l’ALN.
Le carrefour de parc omnisport Ce carrefour à trois branches, situé à l’ouest du centre ville, constitue un point de passage important particulièrement pour les transports en communs. Il est constitué par l’intersection de la rue Hassiba Ben Bouali, et la rue de Boukhiama avec la rue de la liberté.
. Le transport aérien(Aéroport) Bejaia dispose « d’un aéroport international dénommé « Aéroport de BejaiaSoummam-Abane Ramdane ». L’aéroport a d’abord été dénommé aéroport de BejaïaSoummam entre 1982 et 1999, du nom du fleuve Soummam qui se jette dans la Méditerranée à Bejaïa. L’aéroport a été inauguré en 1982 pour les vols nationaux et en 1993 pour les vols internationaux, il est situe à 5 Km de l’est de ville de Bejaia 7». La piste de l’aéroport Abane Ramdane, s’étend sur 2400 m de longueur et 45 m de largeur qui est en Béton Bitumineux, de Nature souple, Résistance : 47/F/B/X/U (un Boeing 745 ne peut pas atterrir). L’aéroport dispose de deux pistes : la piste 26 du coté Est (mer) et la piste 08 du coté Ouest, mais aussi de 04 postes (parking) et d’une aérogare de 250 passagers/jour en moyenne et une aire de stationnement de 24 576 m².En 2007, les travaux de réfection ont concerné la piste d’atterrissage comportant l’élargissement des deux bretelles de 23 m de large, mais aussi de la voie de circulation et de l’aérogare et ce jusqu’à l’extension de la piste d’atterrissage de 600 m supplémentaires. Outre les travaux réalisés sur la piste d’atterrissage des aménagements sont apportés également au niveau de cette structure. L’aéroport international de Bejaia constitué une seconde ouverture sur le monde extérieur pour la région et un vecteur de rapprochement avec les régions les plus lointaines, notamment le Sud. Il affiche une progression permanente de son activité qui a vu au fil des années, une diversification des liaisons aériennes. Deux compagnies aériennes : Air Algérie et Aigle Azur (de droit Français), assurent des dessertes régulières entre Bejaia et d’autres villes algériennes (Alger, Hassi Messaoud, Biskra), et avec les principales villes françaises (Paris, Marseille, Lyon, Toulouse). L’infrastructure se compose d’une aérogare de 250 passagers/jour en moyenne et une aire de stationnement de 24 576 m². L’aéroport Abane Ramdane est classé 4eme au niveau national, sa capacité de traitement est de 800 passagers par jour et sa capacité d’accueil est de 4 aéronefs .
. Le transport maritime (port de Bejaia) L’existence du port de Bejaia remonte à plus de 1000 ans, car il joue un rôle capital dans la transmission du savoir. Grâce a cette dynamique, la sécurité de la région, la bonne politique, et les avantages douaniers, bougie a su attirer beaucoup de puissant marchand.Le port de Bejaia est l’une des fiertés de l’économie locale, son dynamisme et qualité de ses prestations ont fait de cette infrastructure le seul port certifié ISO 9001-4000 au niveau africain. Il est également le deuxième à l’échelle nationale en termes de marchandises générales. L’infrastructure se compose de 3 bassins d’une superficie de plus de 156 ha, d’un terreplein de 50 ha, et 2730 ml de quais cernés par 0 5 jetées d’une longueur totale de 3400 ml. L’autre activité phare du port est le trafic des passagers entre Bejaia et Marseille .
. Le transport ferroviaire La ville de Bejaia dispose d’une seule voie ferrée, traverse toute la vallée de la Soummam d’une longueur de 89 Km, reliant Bejaia à Beni-Mansour. L’autorail Bejaia-Alger effectue une rotation aller-retour par jour entre Bejaia et Alger et plusieurs trains, par jours qui desservira le centre et l’est de pays (transport de voyageurs, transport de marchandises). La voie ferrée dispose de 11 gares implantées dans des agglomérations tout le longue de la vallée de la Soummam (Beni Mansour, Tazmalt, Allaghan, Akbou, Ighzer Amokrane, Takriets, Sidi Aich, Ilmaten, El Kseur, Oued Ghir et Bejaia). Le mode de transport par voie ferre est délaissé par les voyageur, ce la du au manque de confort, la lenteur, le manque de service dans le train. Conscient a cette situation, en 2008 l’acquisition d’une nouvelle locomotive rapide et moderne pour liaison Bejaia-Alger et offrant aux voyageurs un climat de confort.
Conclusion A travers cette présentation de la ville de Bejaia, nous concluons ce chapitre par le rappel suivant : Bejaia, avec une histoire glorieuse, situe dans un espace géographiquement privilégie et le relief montagneux de la ville n’a jamais été un frein pour le développement. Le climat de la ville est favorable pour l’activité économique, elle possède une dynamique démographique favorable. Bejaia sans vocation économique, son sol est occupé par toutes les activités économiques. L’industrie de la ville forme un tissu dynamique, avec une production destinée aux marchés nationaux et internationaux. Concernant le réseau de transport, Bejaia dispose d’un réseau varié. Les infrastructures de transport on peut dire que la région est dotée en infrastructures spécialisées. Son port est dynamique et d’une renommée internationale, son aéroport ne cesse pas d’intensifier son réseau et de diversifier ses dessertes de son réseau ferroviaire commence à concurrencer le transport routier après l’acquisition en 2008 d’une nouvelle locomotive rapide et moderne. L’agglomération urbaine au niveau de la commune de Bejaia est sans doute la plus dynamique en comparaison à celles d’autres communes, mais cet étalement urbain est une périurbanisation horizontale qui manque de capacité et qui est en totale dichotomie avec une rareté d’espace urbanisable. C’est un laisser faire dans la maturité la plus avancée. Pour récapituler, on dira que notre zone d’étude est un espace, qui recèle un grand potentiel de développement ; mais l’homme reste le maillon faible de ce système car il n’a pas su exploiter et mettre en valeur un espace naturellement exceptionnel.

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Table des matières

Introduction général 
La première partie :Transport urbaine et la mobilité
Introduction de la première partie 
Chapitre I : Caractéristiques du Transport Urbain des Voyageurs 
Section01 : Concepts de base
Section0 2 : Le transport urbain
Chapitre II : Le rôle du transport urbain dans le développement économique et l’aménagement du territoire 
Section 01: Le rôle du transport dans le développement économique
Section02: Transport urbain et aménagement du territoire
La deuxième partie :Exploitation et gestion du système de transport urbain dans la ville de Bejaia
Introduction de la deuxième partie 
Chapitre III : présentation de la ville de Bejaia 
Section 01: Le cadre naturel et physique
Section 02 : Les activités économiques de la ville de Bejaia
Chapitre IV : L’analyse et la gestion du réseau routier dans la ville de Bejaia 
Section 01 : Les administrations chargées du transport urbain dans la ville de Bejaia
Section 02 : L’offre et la demande du transport urbain dans la ville de Bejaia
Section 03 : Les problèmes de transport urbain dans la ville de Bejaia
Section 04: Prospectives de développement du transport urbain
Section 05: Les mesures de protection de l’environnement
Conclusion général 
Bibliographie 
Table des matières 
Annexe 
Liste des tableaux et figures

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