Thérapeutique médicale et chirurgicale – prophylaxie

CLINIQUE DES FORMES OCULAIRES

Formes de la primo-infection

Ophtalmie néonatale et symblépharon
L’ophtalmie néonatale, secondaire au FeHV-1, est caractérisée par une inflammation conjonctivale bilatérale avec un écoulement purulent. Les symptômes respiratoires associés vont de la rhinite à la trachéo-broncho-pneumonie. La surinfection bactérienne complique la maladie par une kératite ulcéreuse dont l’aggravation par lyse stromale peut conduire à la perforation de la cornée et à l’endophtalmie bactérienne. Si cette ophtalmie se produit avant l’ouverture des paupières, celles-ci apparaissent gonflées avec du pus qui émerge de l’angle interne. L’ophtalmie néonatale herpétique peut se compliquer d’un symblépharon qui correspond à l’adhérence de la conjonctive à une région voisine (membrane nictitante, autre partie de la conjonctive, surface de la cornée). Il s’agit vraisemblablement d’une conséquence de la nécrose des cellules épithéliales . Le symblépharon n’est pas rare chez les jeunes animaux dont l’anamnèse évoque une herpesvirose. Il n’existe pas de traitement efficace, car l’excision des tissus adhérents peut conduire à de nouvelles adhérences. Une occlusion secondaire des points lacrymaux, qui entraîne un épiphora chronique, peut être associée au symblépharon.

Conjonctivites et kératites épithéliales aiguës

L’infection primaire par le virus herpès, sa multiplication et d’éventuelles colonisations bactériennes secondaires provoquent une conjonctivite. La réplication du virus peut aussi se limiter à la cornée, puis intervient une infection bactérienne secondaire [88].
Après une période d’incubation de 2 à 6 jours, l’herpès-virose des chatons et des jeunes adultes se traduit, dans un contexte de rhinotrachéite aiguë (coryza aiguë), par une hyperhémie conjonctivale bilatérale importante avec un larmoiement séreux et un blépharospasme. Selon une étude menée en 2002, seuls 17 à 21% des coryzas sont d’origine herpétique . Le larmoiement devient ensuite muqueux ou muco-purulent. Le chémosis, en général modéré, est moins fréquent que lors de conjonctivites bactériennes (en particulier lors de chlamydiose). L’œdème  onjonctival et l’infiltrat inflammatoire peuvent aussi provoquer une procidence de la membrane nictitante. Quatre jours après l’infection, on observe des plages d’érosion par nécrose épithéliale et des inclusions intranucléaires dans les cellules épithéliales .Lors de nécrose épithéliale étendue des saignements peuvent survenir.
Les propriétaires de ces chats rapportent alors que ceux-ci présentent des « larmes rouges ». La plupart des chats guérissent en 10 à 20 jours, sans séquelles oculaires. Lorsqu’elle est sévère ou lors d’immunosuppression, l’infection peut évoluer vers des conjonctivites chroniques ou des rechutes sous forme de conjonctivite uni- ou bilatérale. L’évolution clinique peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et les récidives sont fréquentes.
Une information claire du propriétaire sur les évolutions potentielles est donc importante .Lors de la primo-infection, la kératite provient de l’extension de l’infection conjonctivale.Bien que le tropisme du FeHV-1 soit plus limité pour la cornée que pour la conjonctive, son effet cytopathogène sur l’épithélium cornéen peut se manifester sous forme de kératites épithéliales. Initialement, on observe des pertes épithéliales ponctiformes qui, en devenant coalescentes, forment des ulcères dendritiques. Ces derniers sont considérés comme pathognomoniques de l’herpès virose, chez le chat comme chez l’Homme.Ces micro-ulcères épithéliaux ont un aspect ramifié, dit en « branche d’arbre ». Sur un plan pathogénique, ces ulcères sont dus au éveloppement du virus dans toutes les couches de l’épithélium cornéen jusqu’à la membrane basale ; les bords de l’ulcère sont gonflés,composés de cellules vacuolisées et remplies de virions en réplication [19]. Ils sont plus visibles colorés avec le rose Bengale qu’avec la fluorescéine. L’aggravation de la nécrose épithéliale peut conduire à une extension des ulcères épithéliaux dont la coalescence forme une ulcération plus ou moins étendue, de forme irrégulière à contours déchiquetés que l’on appelle ulcère en carte de géographie.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie diagnostic de l’herpès-virose oculaire féline

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie thérapeutique médicale et chirurgicale où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

MOTS-CLES : Herpesvirus, chat, conjonctivite, kératite, PCR

Table des matières

INTRODUCTION
1. Le virus herpès félin de type 1 (FeHV-1)
1.1. Caractéristiques
1.2. Pathogénie
1.2.1. Cycle viral et conséquences cellulaires
1.2.2. Réaction de l’organisme après infection par FeHV-1
1.3. Epidémiologie
2. Clinique des formes oculaires
2.1. Formes de la primo-infection
2.1.1. Ophtalmie néonatale et symblépharon
2.1.2. Conjonctivites et kératites épithéliales aiguës
2.2. Manifestations de l’infection latente réactivée
2.2.1. Conjonctivites récurrentes et chroniques
2.2.2. Les kératites épithéliales
2.2.3. La kératite stromale
2.3. Autres lésions oculaires liées au FeHV-1
2.3.1. Blépharite
2.3.2. Insuffisance lacrymale
2.3.3. Kératite et kératoconjonctivite éosinophiliques
2.3.4. Séquestre cornéen
2.3.5. Uvéite antérieure
2.3.6. Kératopathie calcifiée en bande
3. Diagnostic de l’herpès-virose oculaire féline
3.1. Suspicion diagnostique
3.2. Diagnostic de laboratoire
3.2.1. Cytologie
3.2.2. Sérologie
3.2.3. Mise en culture du virus
3.2.4. Recherche des antigènes viraux par immunofluorescence (IF)
3.2.5. Technique d’amplification génique (Polymerase Chain Reaction ou PCR)
3.2.6. Comparaison des différents tests
4. Thérapeutique médicale et chirurgicale – prophylaxie
4.1. Molécules utilisée
4.1.1. Antibiothérapie
4.1.2. Agents antiviraux
4.1.3. L-lysine
4.1.4. Les interférons
4.1.4.2. Interféron ω recombinant félin
4.1.5. Corticoïdes et ciclosporine A
4.1.6. Lactoférine
4.2. Protocoles thérapeutiques
4.2.1. Protocoles médicamenteux
4.2.2. Techniques chirurgicales
4.3. Prophylaxie
4.3.2. Vaccination
4.3.3. Contrôle de la maladie
4.3.3.1. Animaux de compagnie
4.3.3.2. Pensions pour chats
4.3.3.3. Refuges
4.3.3.4. Elevages
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *