THEORIE DES DETERMINATIONS ET VARIATIONS QUANTITATIVES

Être réaliste à l’égard des propriétés ?

    Soient F(a), F(b), F(c), etc., divers énoncés vrais qui attribuent un même prédicat F à différents particuliers a, b et c, etc. Quelles sont les conditions de vérité de ces énoncés ? Nous appelons « réalisme » la thèse selon laquelle il ne suffit pas, pour répondre à cette question, d’établir une sémantique en analysant les conditions de satisfaction de ces énoncés. On admet certes que si les particuliers a, b et c, etc. tombent dans l’extension du prédicat F, d’après une fonction sémantique d’assignation, alors les conditions de vérité de l’énoncé seront bien définies. Mais un réaliste pense de surcroît (1) que la vérité de ces énoncés, telle qu’analysée par cette sémantique, est fondée dans ce que sont les choses dont on parle. Lorsque nous disons qu’une sémantique est ontologiquement fondée, cela signifie qu’elle stipule des conditions sous lesquelles les énoncés sont vrais, et qu’il doit exister quelque chose qui réalise et remplit ces conditions, et donc rend effectivement vrais les énoncés. Autrement dit,notre réaliste pense qu’il existe des vérifacteurs. Mais ce n’est pas tout, car il pense aussi (2) qu’il faut proposer une conception ontologique de ce genre d’entités que sont ces propriétés, qui vérifont l’attribution de certains prédicats à des particuliers. Ainsi, nous allons devoir mener une enquête ontologique, à travers les propriétés, tropes, états de choses et universaux… Mais nous ne nous aventurons sur le terrain aveugle de l’ontologie qu’à la recherche du vérifacteur adéquat pour ces énoncés qui, pour le dire simplement, affirment la même chose de choses différentes. Loin de faire de l’ontologie pour elle-même, notre excursion sera contrainte par des exigences très strictes portant sur le vérifacteur recherché. Deux voies principales ont été dégagées, au siècle dernier, pour mener à bien cette analyse ontologique. Toutes deux reconnaissent la réalité de ce qu’on peut appeler des « propriétés », qui servent de vérifacteurs à nos prédications. Toutes deux s’entendent donc sur le rejet de l’ontologie nominaliste stricte, qui n’admet l’existence que des particuliers individuels (que nous appelons par la suite « particuliers de premier ordre », en suivant Armstrong, ou « particuliers concrets », en suivant les tenants des tropes). Quelles que soient les propriétés qui sont possédées par ces particuliers concrets, elles ne sont pas le même genre d’entités qu’eux. Mais justement, sont-elles à leur tour des particuliers (non-individuels, c’est-à-dire d’un autre ordre), ou bien des universaux, non particuliers ? La voie des universaux d’abord, héritière de Platon et d’Aristote , a été remise au goût du jour par Russell, Moore, puis plus récemment par David Armstrong . Selon ces auteurs, il existe des entités non-particulières, qui peuvent être instanciées de manière répétée dans l’espace et le temps, tout en étant numériquement unes. Ce sont les universaux. Mais d’autres auteurs, inspirés par la tradition nominaliste, refusent l’existence de ces entités non-particulières. Comme les nominalistes, Stout, Williams, Campbell, n’admettent dans le monde que des entités particulières . Mais contre les nominalistes, et pour rendre compte du statut des propriétés, ils admettent des particuliers abstraits ou tropes, qui ne sont pas des individus ou particuliers concrets, mais des « aspects particuliers » ou « manières particulières d’être » de ces particuliers. Ces tropes ne sont pas répétables comme les universaux. En effet, ils sont numériquement distincts s’ils sont distingués par des coordonnées d’espace et de temps (ou par les coordonnées des individus qui les possède). Autrement dit, ils sont des particuliers (abstraits ou de second ordre) présents dans des particuliers concrets et individuels (de premier ordre).Chacune de ces voies soulèvent des problèmes propres. Le partisan des universaux affirme que les universaux sont la meilleure façon de rendre compte des faits objectifs de ressemblance. La relation de ressemblance s’entend ici au sens objectif et ne dépend pas d’un jugement sensible, et dans tout ce travail, on la prendra comme synonyme de la relation de similarité (sameness). Son domaine est celui des particuliers, qui ont entre eux une relation de ressemblance dès qu’ils ont les mêmes aspects et paraissent donc avoir la « même » propriété. Pour le tenant des universaux, il faut prendre cette mêmeté au sens strict d’une identité (numérique) : à travers les différents cas particuliers, c’est une même et unique propriété (un universel) qui est instanciée. L’argument principal de l’universaliste (du tenant des universaux) s’appuie sur ces faits de ressemblance : l’existence d’un universel est, selon lui, la meilleure façon de rendre compte des ressemblances entre particuliers concrets au moins numériquement distincts. Mais on affronte alors le problème redoutable de l’instanciation : comment concevoir la relation d’instanciation entre un universel et des particuliers, par laquelle une même propriété se trouve dans divers particuliers ? Le danger bien connu qui menace une telle relation est celui d’une régression vicieuse si, tenant la relation d’instanciation elle-même pour un universel, il faut alors recourir à une nouvelle relation d’instanciation pour l’instancier entre tout particulier et l’universel. En général, la parade revient à tenir l’instanciation pour un fait primitif et non-relationnel, une connexion non analysable par une ontologie des relations (nous analyserons en détails les régressions et leur parade par le fait primitif de l’instanciation, dans la section 3.). Si l’on pense que ce problème de régression est sérieux et fatal pour les universaux, et que tenir l’instanciation pour primitive revient à mettre la poussière sous le tapis, on peut adopter le point de vue des tropes. Les tropes sont ces aspects abstraits des choses individuelles et concrètes, qui sont eux mêmes parfaitement particuliers et distincts les uns des autres, mais qui peuvent être exactement ressemblants. Par exemple, deux émeraudes qui sont vertes possèdent, pour un tenant des tropes, deux aspects particuliers et distincts : la couleur verte de l’une, la couleur verte de l’autre. Mais si, comme on le dit, « elles sont exactement de la même couleur », cela ne signifie surtout pas qu’il s’agit d’une même et unique propriété (un universel), mais seulement que les deux tropes sont dans une relation d’exacte ressemblance. Voici alors ce qu’un tenant des universaux pourrait lui objecter (Armstrong, 1978a, pp. 83-88). La supposition réaliste de l’existence des propriétés, au départ, permettait de rendre compte des ressemblances entre les particuliers de premier ordre. Si deux particuliers se ressemblent, selon les aspects de la couleur, c’est qu’ils ont une propriété en commun. Mais si ces aspects dans les individus sont vus comme des tropes, numériquement distincts et exactement ressemblants, et non comme un même et unique universel, alors le problème de la ressemblance n’est pas résolu. Pour le résoudre entre les particuliers concrets, on le pose entre les particuliers abstraits, ce qui n’est guère satisfaisant, aux yeux de quelqu’un comme Armstrong. On pourrait même y voir l’amorce d’une régression vicieuse s’il fallait, pour analyser la ressemblance entre particuliers d’ordre n, poser l’exacte ressemblance entre leur tropes ou particuliers d’ordre n+1. La parade d’un partisan des tropes, face à ce problème, ressemble furieusement à celle d’un tenant des universaux face au problème de l’instanciation. Elle consiste à tenir la relation de ressemblance exacte pour interne et primitive. Quelle différence un partisan des tropes ferait-il valoir entre la ressemblance partielle entre particuliers concrets, et la ressemblance exacte entre tropes ? Deux particuliers concrets se ressemblent partiellement dans la mesure où ils se ressemblent exactement sous certains aspects, mais diffèrent sous d’autres aspects. La ressemblance exacte entre deux aspects se définit ensuite comme l’identité qualitative entre eux. La ressemblance exacte est donc plus primitive que la ressemblance, dans la mesure où elle tient entre des aspects abstraits des particuliers concrets. S’il n’est pas besoin de l’analyser, alors la régression est évitée ; parade qu’un partisan des universaux pourrait très bien, à son tour, moquer comme stratégie de « poussière sous le tapis ». Cette opposition entre les universaux et les tropes est structurante pour le débat actuel sur les propriétés. Il en va de la nature même de ce que nous appelons les « propriétés génériques », c’est-à dire des propriétés rares correspondant à des prédicats qui se peuvent dire de plusieurs choses particulières distinctes : sont-elles de nature particulière (comme le sont les tropes), ou de nature universelle (c’est à-dire unes et identiques à travers toutes leurs instanciations spatiotemporelles) ? Nous tenons cette opposition, irréductible, pour un symptôme ou un effet d’un unique problème, que nous appellerons « le problème métaphysique des propriétés génériques ». L’opposition entre tropes et universaux nous apparaît comme la projection, dans un champ de bataille purement ontologique, d’un dilemme qui concerne la vérifaction des énoncés qui disent la même chose de choses particulières différentes. En restaurant l’unité de ce problème, nous espérons faire apparaître les insuffisances conjointes des deux approches.

La sémantique n’est pas une voie d’accès à l’ontologie

   Premièrement, il faut bien préciser que la seconde condition ne constitue pas un retour à une naïveté pré-quinienne en ontologie. Elle ne dit pas que le prédicat générique, fût-il sélectionné par notre meilleure théorie scientifique, devrait dénoter une propriété commune à divers particulier. Suivant les conclusions de « On What There Is », il ne s’agit pas ici de restaurer la sémantique comme voie d’accès à ce qu’il y a. Le nominaliste nous mettait en garde contre la tentation d’accéder aux universaux par la signification de nos termes généraux. Mais depuis les travaux d’Armstrong, on admet généralement que le problème des propriétés pouvait se poser indépendamment de la sémantique, par exemple à partir du fait de la ressemblance objective, dont il faudrait rendre compte ontologiquement. Cette condition de généricité ne réclame pas l’identité des vérifacteurs en vertu du fait que dans les diverses attributions, on signifierait la même chose. Elle porte sur l’ontologie des vérifacteurs des attributions d’un même prédicat générique : il n’est pas question de signification. On vérifie très bien que cette condition de généricité ne contredit pas les mises en garde du nominaliste en s’apercevant que ces deux conditions sont immédiatement satisfaites dans un cadre nominaliste. Pour lui, la vérité d’un énoncé qui attribue F à a équivaut simplement au fait que l’individu a est, en vertu de ce qu’il est, un élément de l’extension du prédicat F, définie par une sémantique. Ce qui rend vraie cette attribution, c’est l’appartenance de a à un ensemble défini, c’est donc bien « quelque chose de a ». La condition de particularité est donc satisfaite. Le réaliste réclamerait une analyse ontologique du fondement de cette appartenance sémantique. Mais le nominaliste s’y refuse et maintient qu’on ne peut pas entrer plus avant dans l’ontologie : « a est F » est vrai seulement en vertu de ce qu’est a (il est F)11. En même temps, ce qui rend vrais les autres énoncés, F(b) ou F(c), qui affirment la même chose d’autres particuliers, c’est l’appartenance au même ensemble : la classe des choses qui sont F. Cet ensemble est le même parce qu’il définit l’extension d’un unique prédicat. La condition de généricité est donc également aussitôt satisfaite. Comme le non-réaliste ne cherche pas à postuler quelque chose de réel dans les divers particuliers a, b, c, etc., et commun à tous, comme il ne recherche pas la réalité des propriétés, les deux conditions sont satisfaites sans conflit. Ainsi, d’un pur point de vue sémantique, ces deux conditions ne sont ni problématiques, ni très intéressantes. Ce n’est que pour le réaliste des propriétés qu’elles engendrent le problème que nous allons voir, car il cherche à fonder ces faits vérifactionnels sur une ontologie du vérifacteur. Comme Michael Devitt le montre bien, ce qui sépare le réaliste du nominaliste ne relève pas de considérations sémantiques, mais touche à la question de savoir s’il faut, ou non, fonder une sémantique dans la réalité des particuliers qui entrent dans le domaine (Devitt, 1980).

Individualité et identité

    Avant d’y venir, il sera utile d’expliquer brièvement ce que nous entendons par « individualité » et son lien avec l’identité. Que a, b, c, etc. existent et sont ce qu’ils sont, signifie maintenant, sous la présupposition (PN), qu’ils sont fondamentalement ces étants F et aucun autre. Prendre les particuliers pour des individus revient donc à faire de l’« être identique à soi-même » le sens le plus fondamental d’être. Être cet étant F est quelque chose de plus déterminé qu’être simplement un étant F particulier. Car cela signifie avoir quelque chose qui fonde le fait d’être cet étant F : une épaisseur individuelle qui le distingue de tout autre étant F, et que nous appelons « individualité ». Bien sûr cette épaisseur individuelle qui donne à tout particulier sa « ceci-ité » (thisness) a été diversement étudiée au cours de l’histoire. Duns Scot fondait les différences entre individus sur les faits primitifs de l’identité des individus à eux-mêmes et à aucun autre (Duns Scot, 2005). Il appelait ce fondement l’haeccéité, qui est la « ceci-ité » utilisée comme principe primitif d’individuation. Plus récemment, (Adams, 1979) a repris l’idée scotiste d’une haeccéité primitive : un particulier est un individu en vertu du fait qu’il possède quelque chose qui en fait ce particulier et aucun autre. Adams proposait alors d’identifier cette haeccéité, par exemple du particulier a, à la propriété non-partageable « être identique à a ». En vertu du fait que a est le seul particulier à posséder cette propriété, a est cet étant F particulier et aucun autre étant F. Mais les idées de Duns Scot et Adams ne sont que des analyses possibles de l’individualité parmi tant d’autres. Mentionnons simplement la théorie aristotélicienne de la substance (ousia). Une substance n’est pas une propriété, mais un objet censé fonder ontologiquement à la fois le fait qu’un particulier soit ce qu’il est (ti esti) et le fait qu’il soit celui-ci (tode ti). Mais nous n’avons pas besoin de donner autant de corps à la notion d’individualité que nous utilisons ici, et en particulier pas de décider si elle consiste en une propriété (comme une haeccéité) ou un objet (comme une substance). Nous retenons simplement que parler d’individualité est équivalent à parler d’un fait, ontologiquement fondé, d’identité à soi-même. Or ce lien entre individualité et identité peut motiver une objection contre notre troisième thèse, selon laquelle (PN) n’est qu’une manière de rendre compte de la particularité. L’individuation n’est-elle pas, bien plus, une catégorie nécessaire pour fonder la vérité des énoncés d’identité ? Si (PN) est ainsi justifiée, alors nos raisons pour ne pas l’adopter sont affaiblies avant même d’être exposées. Nous devons prévenir à l’avance cette objection, si nous devons repousser (PN). Pour cela, nous séparons strictement, pour les termes « individu » et « identité », leurs significations logiques de leurs significations ontologiques. Deux individus logiques, c’est-à-dire deux objets désignés par deux constantes logiques distinctes « a » et « b », sont identiques (ou distincts) si et seulement si l’énoncé « a = b » est vrai (ou faux). Ces énoncés d’identité ont des conditions de vérité simples : « a = b » est vrai toutes les fois que a et b sont un seul objet, et faux lorsqu’ils sont numériquement distincts. Nous voyons donc qu’à ce niveau sémantique, identité et distinction signifient identité et distinction numériques. C’est une tout autre question que d’interroger, maintenant, l’ontologie derrière la sémantique – comme précisément le fait (Q2). Quel est le fondement ontologique en vertu duquel ces conditions de vérité sont satisfaites et réalisées, et deux particuliers a et b un seul ou plusieurs ? Le leibnizien, par exemple, répondra que l’identité sémantique est fondée sur le partage d’exactement toutes les mêmes propriétés. (PN) propose de fonder la distinction numérique différemment, sur des différences entre individualités. Elle n’est qu’une proposition parmi d’autres. Pourtant, on pourrait nous répondre que l’identité n’est pas seulement l’identité numérique. « Être identique avec » n’est pas seulement « être un seul et unique », mais aussi « être le même ». Demander, par exemple, si Dr Jekyll et Mr Hyde sont le même particulier, ou deux êtres distincts, n’est pas seulement demander s’ils sont un ou deux. C’est demander s’ils sont le même individu ou deux individus différents ; c’est poser ce qu’on peut appeler une question d’identification. « Ce particulier est Dr Jekyll, et non Mr Hyde » serait un énoncé d’identification. Or, demander que les énoncés d’identification soient ontologiquement fondés, c’est réclamer bien plus que des conditions de vérité pour les énoncés d’identité. C’est demander le fondement ontologique du fait qu’un particulier soit ce particulier et aucun autre, c’est donc présupposer que tout particulier est le particulier qu’il est, celui-ci et aucun autre – où nous reconnaissons la présupposition nominaliste (PN). On peut très bien dire, au contraire, que les énoncés d’identification ont des conditions de vérité sans aucun fondement ontologique. Par exemple, ces énoncés peuvent seulement se référer à des règles conventionnelles d’étiquetage des particuliers, qui seraient spécifiées dans un métalangage. On peut donc nier que tout particulier possède en propre son individualité – c’est ce que nous ferons au chapitre suivant. En présupposant que tout particulier est un individu ontologique, c’est-à-dire possède son individualité propre, le nominaliste porte donc une hypothèse ontologique très forte. Nous allons maintenant donner une raison de ne pas l’adopter.

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Table des matières

INTRODUCTION
1. Réalisme scientifique et applicabilité des mathématiques
1.1. Du réalisme scientifique à l’ontologie des propriétés et des lois de la nature
1.2. Les questions posées par l’applicabilité des mathématiques en physique
2. Déroulé et méthode de l’argumentation
2.1. Première partie : une ontologie générale des propriétés
2.2. Deuxième partie : ontologie des quantités et application des mathématiques à la mesure
2.3. Troisième partie : ontologie des lois de la nature et application des mathématiques aux énoncés nomologiques
PREMIERE PARTIE : L’ALPHABET QUANTITATIF DE L’ETRE
CHAPITRE I : LE PROBLEME DES PROPRIETES
1. Le réalisme et le problème métaphysique des propriétés
1.1. Être réaliste à l’égard des propriétés ?
1.2. Le problème métaphysique des propriétés génériques
1.2.1. Propriété générique et ressemblance
1.2.2. Conditions de particularité et de généricité
1.2.2.1. Deux conditions vérifactionnelles
1.2.2.2. La sémantique n’est pas une voie d’accès à l’ontologie
1.2.2.3. Deux problèmes distincts ?
1.3. Victoire et défaite de la particularité.
1.3.1. La « victoire de la particularité » (Armstrong)
1.3.2. La défaite de la particularité
1.3.3. Nouvelle formulation du problème des propriétés génériques
2. La voie des tropes ou l’impasse des particuliers abstraits
2.1. Tropes et analyses de la ressemblance et de la prédication
2.2. Les objections d’Armstrong et les réponses tropistes
2.3. La critique de la ressemblance exacte
2.3.1. La critique par Armstrong de la ressemblance exacte
2.3.2. Notre critique de la ressemblance exacte
2.3.2.1. La distinction par les particuliers concrets
2.3.2.2. La distinction par les localisations spatio-temporelles
2.3.2.3. La distinction par la particularité primitive
2.4. Les particuliers dispersés et la défaite de la particularité
3. La fiction des états de choses : une critique d’Armstrong
3.1. La théorie des états de choses comme solution au problème des propriétés
3.1.1. Les états de choses comme solution au problème des propriétés
3.1.2. États de choses et (non-)analyse de l’instanciation
3.2. Critique de la théorie armstrongienne des états de choses
3.2.1. La primitivité des états de choses empêche de satisfaire la condition de généricité
3.2.2. La notion de « types d’états de choses » chez Armstrong
3.2.2.1. États de choses et types d’états de choses
3.2.2.2. Types d’états de choses et universaux structuraux
3.3. Armstrong face à un nouveau type de régression
3.3.1. Une possible solution au problème des propriétés
3.3.2. Le blocage apparent de la régression
3.4. L’existence du type au prix de l’abstraction
3.4.1. Le principe d’existence des types d’états de choses en question
3.4.2. L’abstraction en contrebande
4. Conclusion
CHAPITRE II : ABSTRACTIVITE ET CRITIQUE DES NOMINALISMES
1. L’abstractivité des cas particuliers
1.1. Réalisme et régression
1.2. Le blocage de la régression réaliste
1.3. L’abstractivité et la ressemblance analytique
1.3.1. La ressemblance fine n’est pas suffisante à fonder la commune appartenance
1.3.2. La ressemblance épaisse suppose-t-elle des universaux ?
1.3.3. L’abstractivité des tropes
2. Abstractivité et critique du nominalisme de la ressemblance
2.1. Le nominalisme analytique de la ressemblance
2.1.1. Le nominalisme analytique et le « nominalisme de l’autruche »
2.1.2. Usages projectifs, analytiques et problématiques des catégories
2.1.3. Le nominalisme analytique de la ressemblance (NAR)
2.1.3.1. Les différents nominalismes analytiques concevables
2.1.3.2. Insuffisance du nominalisme analytique de classe
2.1.3.3. Le nominalisme de la ressemblance est le seul analytique
2.2. Critique du nominalisme de la ressemblance
2.2.1. Cadre problématique et historique
2.2.1.1. Cadre problématique
2.2.1.2. Cadre historique
2.2.2. L’aporie de la ressemblance primitive
2.2.2.1. Le statut ontologique de la relation de ressemblance
2.2.2.2. Les régressions de la ressemblance
2.2.2.3. Entre le nominalisme de l’autruche et l’admission de tropes de ressemblance
2.2.3. La ressemblance sans abstraction n’est que problématique
2.2.3.1. Les trois usages de la ressemblance
2.2.3.2. La difficulté fondamentale
2.2.3.3. La tentation des paradigmes
2.2.3.4. Le problème de l’identité et distinction des classes
2.2.4. Conclusion concernant le nominalisme analytique de la ressemblance
2.3. Conclusion : lever l’hypothèque de la ressemblance sur le problème des propriétés génériques
2.3.1. La contrainte pesante de la ressemblance
2.3.2. Ressemblance, intensionalité et naïveté ontologique
3. Critique du nominalisme de l’autruche
3.1. Comment montrer l’existence des propriétés ?
3.1.1. La voie directe et la voie problématique
3.1.2. Cadre problématique de l’opposition nominalisme vs. réalisme
3.1.3. La particularité des particuliers empiriques n’est pas empirique
3.2. Une différence non-qualitative au fondement de la distinction numérique
3.2.1. Les distinctions qualitative et spatio-temporelle
3.2.2. Les différences non-qualitatives
3.3. L’individualité et le problème des propriétés
3.3.1. Individualité et identité
3.3.2. Pourquoi nous de devrions pas adopter (PN) : le piège nominaliste
4. Conclusion
CHAPITRE III : THEORIE DES DETERMINATIONS ET VARIATIONS QUANTITATIVES
1. La thèse des déterminations quantitatives (DQ)
1.1. DQ est une thèse sur la particularité
1.2. DQ est une théorie des tropes quantitatifs
1.2.1. L’originalité de la théorie des tropes
1.2.2. Les particuliers comme « natures particulières » (Campbell)
1.3. L’existence comme détermination
1.4. Pourquoi des « déterminations » ? Et pourquoi « quantitatives » ?
1.4.1. Déterminables et déterminations
1.4.2. Pourquoi « quantitatives » ?
1.5. Les déterminations quantitatives comme solution à la première partie du problème métaphysique des propriétés
2. La thèse des variations quantitatives (VQ)
2.1. Les déterminations quantitatives sont des abstracta
2.2. Les variations quantitatives, solution au problème des propriétés
2.2.1. Le concept des variations quantitatives
2.2.2. VQ résout le problème des états de choses armstrongiens. Les déterminations quantitatives comme « états de fait »
2.2.2.1. La réponse de DVQ à Q1
2.2.2.2. Le retour du problème de la distinction des classes
2.2.3. Abstraction et appartenance commune
2.3. Typicité et généricité
2.3.1. Les types, objets « abstraits » ?
2.3.1.1. Les trois sens d’« abstrait ».
2.3.1.2. Le sens de la question : « Y a-t-il des universaux non-instanciés ? »
2.3.2. Types, universaux, classes
2.3.2.1. La distinction entre types et universaux
2.3.2.2. La gratuité ontologique du type
2.3.2.3. La distinction entre type et classe naturelle
2.3.3. Conclusion
3. Argument vérifactionnel en faveur de DVQ
3.1. Particularité et généricité réunies
3.2. Élimination du superflu ontologique
3.2.1.1. Élimination des universaux
3.2.1.2. Élimination des particuliers fins
4. Distinctio solo numero : les variations quantitatives discrètes
4.1. Une objection puissante et doublement motivée
4.2. Réponse à la dimension empirique de l’objection
4.2.1. Réponse de principe
4.2.2. Traitement par DQ de divers exemples empiriques
4.2.2.1. Cas de deux états physiques qui seraient la même détermination d’une grandeur donnée, pour une raison empirique
4.2.2.2. Cas de deux états qui possèdent la même détermination d’une grandeur donnée, pour une raison mathématique
4.2.2.3. Cas de deux états qui possèdent la même détermination d’une grandeur donnée, pour une raison théorique
4.2.3. Et l’induction ?
4.3. Qu’est-ce que la différence numérique ?
4.3.1. Quantités discrètes et individualité. Typologie des particularités primitives
4.3.2. La négation de l’individualité ontologique
4.3.2.1. Argument sémantique contre la notion ontologique d’« individualité »
4.3.2.2. Doutes sur ce que la notion de différence d’individualité permettrait réellement de fonder
4.3.3. Le lien entre type d’états de choses et nombres chez Armstrong
4.3.4. La distinction numérique est la variation quantitative propre aux types sortaux
4.3.4.1. La distinction numérique comme variation quantitative
4.3.4.2. « Être numériquement distinct » comme détermination quantitative
4.3.5. Deux avantages de DQTS
4.3.6. Conclusion
DEUXIEME PARTIE : LA QUANTIFICATION DES PHENOMENES
CHAPITRE IV : UN REALISME DES GRANDEURS PHYSIQUES
1. Introduction à l’ontologie des quantités
1.1. Un réalisme des grandeurs physiques
1.1.1. La théorie DVQ des grandeurs
1.1.2. La nécessité d’une ontologie du « quantitatif »
1.1.2.1. L’obscurité du « quantitatif »
1.1.2.2. La distinction du quantitatif et du numérique
1.2. Introduction aux problèmes de l’ontologie des quantités
1.2.1. Une analyse économique du quantitatif
1.2.1.1. La structure de détermination de Johnson
1.2.1.2. Combien de propriété(s) pour analyser une seule grandeur physique ?
1.2.2. Une analyse propre du quantitatif
2. Théorie relationnelle contre théorie substantialiste des déterminations quantitatives
2.1. Théorie relationnelle contre théorie substantialiste des quantités
2.1.1. La théorie relationnelle de Bigelow et Pargetter
2.1.2. La théorie substantialiste d’Armstrong-Forrest
2.1.2.1. La distinction de l’ordinal et du métrique
2.1.2.2. La théorie des nombres d’Armstrong-Forrest
2.2. Arguments
2.2.1. Les déterminations quantitatives sont-elles relationnelles ?
2.2.2. Trois critiques par Armstrong de la théorie relationnelle
2.2.2.1. Première critique
2.2.2.2. Deuxième critique
2.2.2.3. Troisième Critique
2.2.3. Trois critiques de la théorie substantialiste
2.2.3.1. Les trois problèmes posés par la théorie d’Armstrong
2.2.3.2. La critique d’Eddon
2.2.4. Nombres et unité(s) naturelle(s)
2.2.5. Les déterminations quantitatives sont-elles des états de fait absolus ?
3. La théorie DVQ comme ontologie des structures relationnelles de détermination
3.1. La signification de la querelle entre théories relationnelles et monadiques
3.2. La querelle du substantialisme et du relationnisme au sein de la théorie DVQ. Le tournant vers une lecture structuraliste de DVQ
3.2.1. DVQ est une théorie relationnelle de la détermination des quantités
3.2.2. Mais DVQ est une théorie relationnelle de l’instanciation des quantités
3.2.2.1. Réponse à la critique d’Armstrong
3.2.2.2. Réponse à l’argument de Swoyer
3.2.3. La thèse de l’Actualité de toutes les Possibilités Physiques (APP)
CHAPITRE V : LA MESURE, APPROCHE OPERATIONNELLE
1. Introduction générale au problème de l’objectivité métrique
1.1. La mesurabilité des propriétés physiques. L’approche par l’objectivité contre le naturalisme
1.2. Le problème de l’objectivité de la mesure
1.3. Structure : objectivité, ontologie et prédication
1.3.1. Richesse de la structure et mesurabilité
1.3.2. Opposition de deux ontologies de la mesure
1.3.2.1. Opposition de deux ontologies de la mesure
1.3.2.2. Éclaircissement des problèmes
1.3.2.3. Plan des deux prochains chapitres
2. La construction des Systèmes de Référence Métrique (SRM) et l’échec de l’opérationalisme
2.1. Qu’est-ce qu’un SRM ?
2.2. Les conventions opératoires de l’instrumentation
2.3. La convention de l’étalon
3. Les difficultés de l’opérationalisme
3.1. L’empirisme extrême et la signification d’une détermination métrique
3.2. Les difficultés classiques de l’opérationalisme
3.2.1. Première difficulté
3.2.2. Seconde difficulté
3.2.3. Le conditionnement nomologique de l’objectivité de tout SRM
3.3. La thèse de l’étalon-magnitude
3.3.1. La règle de transformation des SRM
3.3.2. La thèse ontologique de l’étalon-magnitude
3.4. Dingle et le problème de l’étalon
3.4.1. Premier argument : les standards d’un même étalon
3.4.2. Second argument : les déformations de l’étalon
3.5. Conclusion ontologique : la thèse DVQ
4. Le structuralisme empiriste d’Ellis
4.1. La théorie des Quantités comme Structures Empiriques (QSE)
4.1.1. Les éléments de QSE
4.1.2. La question ontologique à partir de QSE
4.2. Comment la théorie QSE nominaliste d’Ellis-Forge surmonte les difficultés de l’opérationalisme
4.2.1. Première difficulté
4.2.2. Seconde difficulté
4.3. Dérivation ontologique de DVQ à partir de l’ontologie des structures empiriques
4.3.1. Le postulat d’extension des relations
4.3.1.1. Le postulat de Forge
4.3.1.2. Nombres et proportions
4.3.2. Les deux postulats de l’idéalisation métrique
4.3.2.1. Deux présuppositions d’idéalisation : sélection et exclusion
4.3.2.2. Premier postulat de sélection (des aspects relationnels)
4.3.2.3. Second postulat d’exclusion des différences concrètes
4.3.3. Conclusion : les présuppositions ontologiques de l’idéalisation
CHAPITRE VI : LA MESURE, APPROCHE REPRESENTATIONNELLE
1. L’approche représentationnelle : la mesure comme représentation structurelle
1.1. Le problème de l’objectivité comme problème de représentativité
1.1.1. Problème général de la représentativité
1.1.2. Les choix représentationnels
1.2. La réponse représentationnelle au problème de l’applicabilité
1.2.1. Une approche structuraliste de l’application
1.2.2. Représentation et unicité : la caractérisation mathématique de l’objectivité représentationnelle
1.2.2.1. La définition technique d’une échelle de mesure
1.2.2.2. La caractérisation mathématique de la représentativité d’une échelle de mesure
1.2.2.3. Les réponses représentationnelles
2. Les limites de l’approche représentationnelle et le retour à Norman Campbell
2.1. Le manque d’une solution générale au problème de l’applicabilité objective des mathématiques
2.2. L’approche spécifique de Campbell
2.2.1. Les principales conclusions de Campbell
2.2.1.1. Le rôle des différences quantitatives
2.2.1.2. La constructibilité opératoire des échelles de mesure
2.2.2. Le critère de mesurabilité en débat
2.3. Le bilan de l’approche représentationnelle
3. La convention de coordination entre les objets représentés et les nombres dans la représentation
3.1. Le problème modal de la constructibilité
3.1.1. Changement d’échelle et changement d’unité
3.1.2. Discussion d’une objection à cette conséquence ontologique
3.1.3. Conclusion : la signification de la modalité de « constructibilité »
3.2. L’interprétation ontologique des axiomes existentiels
3.2.1. Le problème des axiomes existentiels et des sommes non-actuelles
3.2.1.1. Axiomes existentiels et condition de constructibilité de l’échelle
3.2.1.2. La tentative empiriste-nominaliste
3.2.2. La théorie des Structures de Magnitudes-Propriétés (SMP) de Swoyer et Mundy
3.2.2.1. L’argument fondé sur l’intuition métrologique
3.2.2.2. L’argument fondé sur la signification de l’unité
3.2.3. L’argument naturaliste fondé sur le réalisme métrique
3.2.3.1. Le caractère intensionnel de la signification des prédicats
3.2.3.2. L’usage d’une échelle n’est pas celui d’un modèle
3.2.4. La théorie SMP face aux axiomes existentiels de la mesure
4. Critique de la théorie SMP
4.1. Critiques purement ontologiques d’inspiration armstrongienne
4.2. Notre critique de la théorie SMP
4.2.1. Une nouvelle défaite de la particularité
4.2.2. Un SRM construit sur des particuliers concrets n’est pas une portion de SM
4.2.2.1. Instanciation partielle d’une classe de propriétés, instanciation partielle d’une structure
4.2.2.2. Deux modes distincts de diversité
4.2.2.3. L’ambiguïté de « occuper une place d’une structure »
4.3. Notre interprétation des axiomes existentiels
4.3.1. Rappel de la théorie des Quantités comme Structures de particuliers Empiriques (QSE)
4.3.2. Une analyse actualiste des modalités
4.3.3. La thèse de la magnitude-étalon
5. Conclusion : une dérivation de la théorie DVQ pour les quantités continues
5.1. Ce qu’il faut dériver, et à partir de quoi le faire
5.2. Dérivation de DVQ
TROISIEME PARTIE : LA STRUCTURE NOMIQUE DE LA REALITE
CHAPITRE VII : LOIS DE LA NATURE ET FONDEMENT DE L’INDUCTION 
1. La nature des lois de la nature
1.1. Universalisme DTA contre régularisme humien
1.1.1. Arguments épistémologiques
1.1.1.1. L’argument tiré de la confirmation des lois
1.1.1.2. L’argument tiré de l’explication nomologique
1.1.1.3. L’unité des deux arguments : l’induction
1.1.2. Arguments sémantiques et ontologiques
1.1.2.1. L’argument tiré de l’opacité intensionnelle de l’énoncé nomologique
1.1.2.2. L’argument des généralisations accidentelles
1.1.2.3. L’argument tiré de la modalité du « fait nomologique »
1.2. La théorie DTA des lois de la nature et le problème de la nécessitation
1.2.1. La nature de la nécessitation nomique
1.2.2. La tentative d’Armstrong
1.3. Van Fraassen et le problème de l’inférence
1.3.1. Le cas de Tooley
1.3.2. Le cas d’Armstrong
1.3.3. La réponse d’Armstrong
1.3.4. Le problème de la fondation nomique des régularités
1.3.4.1. Position du problème
1.3.4.2. La connexion nomique est-elle interne aux états de choses ?
1.3.4.3. Pourquoi la relation N est-elle externe à F et G ?
1.3.4.4. La connexion nomique est-elle externe aux états de choses ?
1.4. L’analyse des lois équationnelles
1.4.1. Le besoin d’une analyse réaliste
1.4.2. La voie universaliste : les lois et l’archi-loi
1.4.3. Les problèmes que pose la théorie de l’archi-loi
1.4.3.1. Le problème de l’archi-loi
1.4.3.2. Le problème de la sémantique des cas possibles
1.4.3.3. Le problème de l’archi-loi ne dépend pas de l’ontologie d’Armstrong
1.4.3.4. Problèmes épistémologiques
1.4.4. L’approche de Tooley fondée sur la théorie de la mesure
1.4.4.1. La théorie des lois équationnelles de Tooley
1.4.4.2. Les avantages de la théorie de Tooley
1.4.4.3. Le problème de le théorie de Tooley
1.5. Conclusion : les réquisits que doit satisfaire l’ontologie des lois de la nature
2. L’ancien problème de l’induction ou « problème de Hume »
2.1. Le principe de l’induction, de la causalité à l’uniformité des lois
2.1.1. Hume et la critique de la causalité
2.1.2. Mill et la connexion entre causalité et loi de la nature
2.1.2.1. La « Loi de causalité »
2.1.2.2. Causalité et nomicité
2.1.3. Russell et le spectre de la causalité
2.2. Les lois de la nature peuvent-elles changer ?
2.2.1. Le principe de temporalité nomique
2.2.2. Qu’est-ce, pour une loi de la nature, que d’avoir cours ?
2.2.3. La temporalité nomique contredit l’analyse conceptuelle du cours de la loi
2.2.4. La temporalité nomique présuppose un principe d’induction
2.2.5. Temporalité nomique et causalité : les bénéfices de leur disqualification
2.3. La vérité nomologique comme fondement de l’induction
3. La conception DVQ des lois de la nature : un régularisme quantitatif
3.1. Ontologie des lois équationnelles comme structures de variations concomitantes
3.1.1. Rappel sur les quantités physiques
3.1.2. La nature du rapport nomique entre propriétés quantitatives
3.1.3. La loi comme régularité mathématique
3.1.4. Une analyse satisfaisante des lois équationnelles
3.1.5. Une solution au problème de l’inférence
3.2. Le cours nomique de la loi
3.2.1. La loi comme contrainte globale
3.2.2. Être une instance nomique : un régularisme non-humien
3.2.2.1. Le régularisme humien et la thèse de la survenance humienne
3.2.2.2. La thèse de l’indifférence humienne
3.2.2.3. Contre la thèse de l’indifférence humienne
3.2.3. Le problème des régularités accidentelles dissout
3.3. Les modalités physiques
3.3.1. L’actuel physique
3.3.1.1. Être physiquement réel
3.3.1.2. Être concrètement réel
3.3.2. Les possibilités physiques
3.3.2.1. La possibilité physique comme compatibilité avec les lois de phénoménalisation
3.3.2.2. Les possibilités physiques non-réalisées et les contrefactuels nomologiques
3.3.3. La nécessité physique et la nécessitation nomique
4. Le fondement ontologique de la possibilité de l’induction
4.1. Les enjeux ontologiques du fondement de l’induction
4.1.1. L’enjeu principal de fondation
4.1.2. L’enjeu disputatif : renverser le dernier présupposé humien, encore présent
4.1.2.1. Le piège humien
4.1.2.2. Dans lequel tombe Armstrong
4.1.3. L’enjeu interne : l’abandon de la répétition à l’identique dans l’expérience
4.2. Une solution régulariste non-humienne au problème de l’induction
4.2.1. Exemple d’une variété spatio-temporelle
4.2.2. Les variétés non-humiennes en général
4.2.3. Les relations entre la loi et ses instances : fondation et implication d’existence
4.2.3.1. La relation de fondation nomologique
4.2.3.2. La relation inverse d’implication du fondement
CHAPITRE VIII : LA PREDICTION MATHEMATIQUE
1. Prédiction et application nomologique des mathématiques
1.1. Le problème général de la prédiction nomologique
1.1.1. L’expérience de pensée de l’oracle
1.1.2. Le modèle DN de la prédiction
1.2. Les « prédictions existentielles non-standards »
1.2.1. La vision reçue du rôle des mathématiques dans les prédictions standards
1.2.2. Les prédictions existentielles non-standards
2. Steiner, Bangu et Ginammi
2.1. Steiner et les « analogies pythagoriciennes »
2.1.1. Le sens de l’« analogie » pythagoricienne
2.1.2. La prédiction du positron par Dirac
2.1.3. Le but de Steiner : sa thèse anthropocentriste sur la découverte
2.2. Bangu et le « principe de réificiation »
2.2.1. Les prédictions existentielles standards et le modèle DN
2.2.1.1. Le traitement par Bangu de la prédiction de l’existence de Neptune
2.2.1.2. Les conditions d’une prédiction existentielle
2.2.2. La prédiction de l’existence d’Ω-
2.2.2.1. L’application de la théorie mathématique des représentations (irréductibles) de groupes
2.2.2.2. La prédiction d’Ω-
2.2.3. Le principe de réification dans les prédictions existentielles non-standards
2.3. Ginammi et la représentativité des structures mathématiques
2.3.1. Les problèmes liés à l’utilisation du principe analogique
2.3.2. La représentativité des structures mathématiques comme outil scientifique
2.3.2.1. L’efficacité représentative : structures excédentaires et structure parfaitement adéquates
2.3.2.2. Les quatre problèmes de l’analyse de Ginammi
3. Le fondement des prédictions existentielles non-standards
3.1. Le Principe d’Extension des Relations (PER)
3.1.1. La nécessité d’un détour structuraliste
3.1.2. Représentations redondantes et représentations adéquates
3.1.3. Le Principe d’Extension des Relations (PER)
3.2. L’application nomologique de (PER)
3.2.1. La prédiction du positron
3.2.2. La prédiction d’Ω-
4. Les conditions ontologiques de l’application objective des mathématiques pour les prédictions
4.1. Pourquoi ces prédictions sont-elles « mathématiques » et « existentielles » ?
4.1.1. A quoi servent les mathématiques appliquées dans ces prédictions ?
4.1.2. Une simplification du modèle DN
4.2. Les conséquences ontologiques dérivées de (PER)
4.2.1. Le régularisme mathématique des lois
4.2.2. La loi comme contrainte globale et l’ontologie non-humienne de ses instances
4.2.3. Actualisme et élimination des modalités physiques
4.3. Conclusion
CHAPITRE IX : LA CONFIRMABILITE MATHEMATIQUE
1. La confirmation des hypothèses nomologiques et les mathématiques
1.1. Le critère de Nicod et les mathématiques
1.1.1. Le critère de Nicod et la forme conditionnelle des hypothèses
1.1.2. L’approche reçue du rôle des mathématiques dans la confirmation. L’induction énumérative et l’induction variationnelle
1.1.3. Problématisation de la confirmabilité mathématique (I)
1.1.3.1. La force de l’induction variationnelle
1.1.3.2. Le problème de la confirmabilité mathématique
1.2. Le problème de Goodman et l’interpolation
1.2.1. La « nouvelle énigme de l’induction » de Goodman
1.2.2. Le problème de Goodman étendu à l’interpolation
1.2.3. Un problème se pose au problème de Goodman
1.2.4. Problématisation de la confirmabilité mathématique (II)
2. Les conditions du problème de Goodman
2.1. Discussions récentes concernant le problème lui-même
2.1.1. Hacking : « l’énigme de Goodman est pré-humienne »
2.1.2. Israël et Kowalenko : quelle est la signification de « vleu » ?
2.2. Un cadre commun pour penser l’induction et la vleuïfication
2.2.1. L’induction comme projection d’une caractéristique à travers des différences
2.2.2. Le coût de la pluralité des instances inductives
2.2.3. La nature de la vleuïfication
2.3. Premier principe d’applicabilité du critère de Nicod : la vleuïfication intégrale
2.3.1. La constitution d’un espace clos d’hypothèses inductives
2.3.1.1. La vleuïfication proprement dite ou internalisation des variations
2.3.1.2. L’opération de réduction empirique
2.3.2. Le principe de vleuïfication intégrale
2.4. Second principe : la symétrie nomologique au sein d’un espace clos
2.4.1. L’induction énumérative et ses présuppositions nominalistes
2.4.2. L’interpolation et l’induction variationnelle
2.4.3. Interpolation et induction variationnelle
3. La déduction de l’ontologie des lois
3.1. Être une instance nomologique
3.1.1. Goodman contre Hume
3.1.2. Instances nomologiques non-humiennes
3.1.3. Un exemple physique
3.2. Le régularisme mathématique des lois de la nature
3.2.1. Internalisation de la différence inductive
3.2.2. La distinction entre non-variation et variation nulle
3.2.3. La nature variationnelle des lois de la nature
3.2.4. Réponse à Dretske
CONCLUSION
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE

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