Technologie de communication sans fil

Technologie de communication sans fil

-Le numérique a changé nos vies et nos activités. Nous vivons dans une période où le numérique devient un outil incontournable de notre vie quotidienne. On le retrouve dans quasiment tous les domaines et il est au cœur des problématiques de notre société, en améliorant nos modes de communication et d’information. Il offre de plus en plus de services non seulement aux spécialistes du domaine mais aussi à d’autres secteurs en quête de solutions. Le développement de la dématérialisation des documents est une réalité dans le monde d’aujourd’hui. L’incessante progression du numérique nous pousse à manipuler des informations dématérialisées jusqu’à nous faire oublier l’existence du support traditionnel qu’est le papier. Les organismes comme les particuliers traitent de l’information dématérialisée, à travers des bases de données, des mails, des factures numériques, etc. La dématérialisation est l’ensemble des techniques qui consiste à supprimer le papier au profit de l’électronique. La dématérialisation des documents « papier » apparait comme un moyen de résoudre les problèmes d’intégrité et de dégradation de ces documents. C’est le cas de façon concrète des documents d’identité, au sein des organismes publics ou privés, qui ne sont pas à l’abri de toutes sortes d’usurpation et qui subissent des dégradations dues au vieillissement du papier. Pour faire en sorte que ces documents puissent ne pas être modifiés pour des fins malintentionnées ou plus précisément falsifiés, et pour assurer une longévité de la durée de vie des documents, il s’avère nécessaire d’avoir recours à la dématérialisation. Elle n’est pas seulement synonyme de changement de support de l’information, elle offre aussi la possibilité d’une mise en place de nouvelles procédures et de nouveaux outils de travail. La solution de documents d’identité numérique permet d’une part, de réduire les risques d’usurpation d’identité et d’autre part, d’intégrer l’administration dans le monde du numérique qui à notre époque, constitue le principal vecteur d’information et de communication sans cesse en croissante évolution. Le présent mémoire intitulé « Développement d’une application pour la dématérialisation des documents d’identité » est organisé en quatre chapitres dont le premier présentera une vue globale de la dématérialisation. Le second chapitre présente la technologie RFID (Radio Frequency Identification). Le troisième chapitre est consacré à l’étude des cartes à puce. Le quatrième chapitre détaillera la conception et la réalisation d’une application permettant la dématérialisation des documents d’identité.

LA DEMATERIALISATION 

La dématérialisation est le transfert sur un support numérique de tout type d’informations qui était sur des supports dits traditionnels, le plus souvent le papier ou encore le microfilm. [1] L’information numérique présente deux caractéristiques fondamentales :
– elle n’est pas lisible ou visible à l’œil nu
– elle est binaire (constituée d’une suite de 0 ou de 1) et est indépendante du support
Voici un certain nombre de concepts que recouvre la dématérialisation :
– transformer des objets physiques en objets numériques
– automatiser, par des logiciels, des traitements réalisés par l’homme
– améliorer la rapidité des échanges entre personnes par l’utilisation de moyens techniques de communication .
Tout organisme décidant d’opter pour la dématérialisation de ses documents, doit mettre en place un outil de GED (Gestion Electronique des Documents) et/ou un SAE (Système d’Archivage Electronique) qui constitue les éléments clés d’un procédé de dématérialisation.

GED

Définition
La GED est l’ensemble d’outils et de techniques qui permettent, à partir d’applications informatiques, de dématérialiser, organiser, gérer, stocker et diffuser des informations sous forme électronique. Elle résulte de la dématérialisation des documents. [2] Le développement de la GED a été favorisé par l’augmentation des capacités de stockage, le développement des techniques de numérisation et de reconnaissance optique de caractères, ainsi que celui des réseaux de télécommunications. Sur ce dernier point, la continuelle optimisation des réseaux internet et intranet a permis des évolutions technologiques majeures en termes de solutions logicielles. La GED trouve de multiples applications dans toutes les organisations où les documents abondent et permet d’identifier et trier une multitude de types de documents (documents mail, documents papier, pages internet, fichiers bureautique, etc.).

Mise en place
La mise en place d’une GED nécessite généralement un investissement et un effort conséquent puis un choix judicieux des technologies adéquates. Il est souvent constaté que les utilisateurs de ces nouveaux outils et services auraient du mal à s’en passer vu les multiples atouts qu’ils apportent : circulation de l’information, recherche rapide et efficace sur des centaines de milliers de documents à l’aide de mots-clés, sécurisation de l’accès et assurance de la bonne conservation des documents. La mise en place d’une GED doit être menée comme un projet. Un projet de GED ne se résume pas à une simple acquisition et installation d’un outil, il est indispensable de faire précéder la mise en place de l’outil de GED par une étude de faisabilité et d’opportunité.

Etapes de la chaine de traitement d’un document
Dans tout projet de dématérialisation, l’objet de la numérisation est essentiellement représenté par des documents textuels ou des images. La mise en place d’un système de GED s’accompagne d’une nécessité de se poser toute une série de questions qui permettront de s’orienter vers des choix technologiques. Les réponses à ces questions passent, dans tout projet, par une analyse approfondie de toutes les étapes de la chaîne de GED, qui va de l’acquisition numérique jusqu’à la destruction éventuelle du document numérique.

Acquisition numérique
La première étape de la chaîne est l’acquisition numérique. Pour que l’information soit gérable par un ordinateur, elle doit être disponible sous forme binaire. Il existe trois possibilités d’acquisition numérique :
– l’acquisition directe de l’information par saisie directe du texte sur traitement de texte ou acquisition d’image à partir d’un appareil photo, etc.
– la collecte et l’assemblage de documents déjà numériques
– la conversion en numérique de documents analogiques

Formatage
Après la numérisation physique des documents, se situe le formatage. C’est la phase d’enregistrement sous un format de fichier. Les formats de fichiers se divisent en trois grandes familles : les formats de fichier texte, les formats de fichier image et les formats de description de page.

Indexation
L’indexation se définit comme un moyen destiné à représenter, au moyen des termes ou indices, les notions caractéristiques du contenu d’un document en vue d’en faciliter la recherche. L’indexation est aussi le cœur de la GED puisque c’est l’opération qui consiste à décrire et caractériser le document afin de permettre une exploitation sans nécessairement recourir à la consultation du document lui-même. Elle doit être une représentation fidèle et la plus exhaustive possible du document et de son contenu, afin de permettre une recherche facile et pertinente. [9] La difficulté de cette opération réside dans la nécessité de produire une représentation formalisée et réduite d’un document et de son contenu, tout en retenant l’ensemble des éléments essentiels de ce dernier. La qualité et la pertinence de l’indexation deviennent ainsi absolument essentielles et cruciales lorsqu’il s’agit d’exploiter un système de GED comportant plusieurs milliers de documents.

SAE

Définition
Un SAE est un outil informatique permettant la conservation pérenne et sécurisée des documents électroniques. Une fois intégré dans un SAE, un document n’est plus modifiable et conserve donc sa valeur probante.

Objectifs
Un SAE a quatre objectifs principaux :
– Pérennité : assurer la lisibilité du document dans le temps
– Intégrité : assurer l’authenticité du document c’est-à-dire la non modification possible du contenu et de la forme
– Traçabilité : description de toutes les opérations effectuées sur un document (consultations, migrations, etc.)
– Sécurité : assurer la conservation à long terme et limiter la communication du document.

Différences entre GED et SAE

Une distinction doit être faite entre un système de GED et un SAE, qui répondent tous deux à un besoin de dématérialisation mais n’ont pourtant pas la même finalité et les mêmes fonctionnalités. Un SAE est un logiciel informatique de gestion de contenu. Il répond au besoin de conservation des documents, en proposant des solutions d’archivage, de stockage et de numérisation. Le SAE répond à quatre objectifs : traçabilité, sécurité, pérennité et intégrité. Ces deux derniers objectifs diffèrent de la GED. En effet, le propre d’une solution de SAE est d’assurer la valeur probante d’un document : lorsqu’un document est intégré au système, il devient alors impossible de le modifier, voire même de le supprimer.

La notion de GED au contraire, inclut la possibilité de modifier, supprimer, ou déplacer un document, tout en assurant une traçabilité des actions effectuées et une sécurisation optimale de l’ensemble des documents. [13] GED et SAE apportent tous deux des solutions qui convergent dans certaines de leur utilisation. Ces deux solutions ne répondent pas au même besoin et comportent une finalité bien différente. Alors que la GED facilite la gestion des documents dans une entreprise et le travail collaboratif, le SAE offre une solution de conservation normée et sécurisée des documents. Par conséquent, il est primordial de se poser les bonnes questions sur la solution la plus adaptée aux besoins d’un organisme.

Normes

Lorsqu’il est question de gestion du cycle de vie de documents, des enjeux importants entrent en scène : description, stockage, conservation des documents, archivage à vocation probante, etc. La normalisation est primordiale et se pose lorsque les entreprises ou les administrations choisissent leurs solutions de GED et/ou de SAE. Différents organismes se chargent de la normalisation de l’archivage : en France, c’est l’association française de normalisation (Afnor) qui travaille à la mise en place de normes concernant l’archivage ; au niveau international, on retrouve l’ISO (International Standardization Organization).

Voici quelques normes applicables à la GED et au SAE :
– La norme ISO 22938 recense les conditions nécessaires à un processus d’échange entre systèmes de GED. Elle définit le XML (eXtensible Markup Language) comme format d’exportation des métadonnées.
– La norme NF Z 42-013 est une norme française (Afnor) qui précise de nombreuses mesures techniques et organisationnelles autour du fonctionnement d’un SAE. Cette norme met l’accent sur la traçabilité de tous les processus autour du SAE (enregistrement, stockage, restitution de documents électroniques au sein du SAE, etc.). L’objectif est de garantir l’intégrité des documents, autrement dit un archivage électronique qui peut être à vocation probante.
– La norme ISO 19005-1 est une norme internationale qui définit le format PDF/A-1 comme format de fichier de documents électroniques placés dans un SAE devant être conservés sur du long terme. Ce format est fidèle au document original (image, police et taille d’écriture, etc.).

CONCLUSION GENERALE 

Dans ce mémoire, nous nous sommes intéressés à la notion de dématérialisation, à la technologie RFID et aux cartes à puce. L’objectif de ce mémoire étant de développer une application pour la dématérialisation des documents d’identité, nous nous sommes focalisés sur les deux éléments clés intervenant dans la dématérialisation : la GED et le SAE. Ces deux notions sont en général axées sur la gestion des documents numériques, le cycle de vie de ces derniers a été étudié en détails .

 

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE 
CHAPITRE 1 LA DEMATERIALISATION
1.1 Introduction
1.2 GED
1.2.1 Définition
1.2.2 Mise en place
1.2.3 Etapes de la chaine de traitement d’un document
1.2.3.1 Acquisition numérique
1.2.3.2 Formatage
1.2.3.3 Traitement
1.2.3.4 Indexation
1.2.3.5 Nommage
1.2.3.6 Stockage
1.2.3.7 Recherche
1.2.3.8 Consultation
1.2.3.9 Diffusion
1.2.3.10 Destruction
1.3 SAE
1.3.1 Définition
1.3.2 Objectifs
1.4 Différences entre GED et SAE
1.5 Normes
1.6 Avantages
1.7 Inconvénients
1.8 Conclusion
CHAPITRE 2 LA TECHNOLOGIE RFID
2.1 Introduction
2.1.1 Les radio-étiquettes
2.1.2 Les lecteurs
2.2 Ondes radioélectriques
2.2.1 Les ondes électromagnétiques
2.2.2 Le spectre électromagnétique
2.2.3 Les ondes radio
2.2.4 Propagation des ondes radio
2.2.5 Les différentes zones de propagation
2.3 Fonctionnement et caractéristiques techniques de la RFID
2.3.1 Domaines de fréquences
2.3.2 Fonctionnement d’un système RFID
2.3.3 Communication
2.3.4 Transmission des données
2.3.5 Collision
2.4 Normes
2.5 Applications
2.6 Avantages
2.7 Inconvénients
2.8 Technologie NFC
2.8.1 Fonctionnement et caractéristiques techniques
2.8.1.1 Les tags NFC
2.8.1.2 Communication
2.8.1.3 Modes de fonctionnement
2.8.1.4 NFC et les communications sans fil
2.8.1.5 Collision
2.8.2 Normes
2.8.3 Différences entre RFID et NFC
2.8.4 Applications
2.8.5 Avantages
2.8.6 Inconvénient
2.9 Conclusion
CHAPITRE 3 LES CARTES A PUCE 
3.1 Introduction
3.2 Caractéristiques et familles de cartes à puce
3.2.1 Caractéristiques
3.2.2 Familles de cartes à puce
3.2.2.1 Carte à puce à mémoire
3.2.2.2 Carte à puce à microprocesseur
3.3 Différents types de cartes à puce
3.4 Composants essentiels d’une carte à puce
3.4.1 Carte à puce à contact
3.4.2 Carte à puce sans contact
3.5 Lecteurs de cartes à puce
3.5.1 Lecteurs par contact
3.5.2 Lecteurs sans contact
3.6 Technologies des puces électroniques
3.6.1 Les différents types de mémoires.
3.6.1.1 La mémoire vive ou RAM
3.6.1.2 La mémoire morte ou ROM
3.6.1.3 L’EEPROM
3.6.2 Le Microprocesseur
3.6.3 Technologies des puces électroniques
3.6.3.1 Les puces à mémoire
3.6.3.2 Les puces à microprocesseur
3.7 Normes
3.7.1 Normes des cartes à puce à contact
3.7.2 Normes des cartes à puce sans contact
3.8 Cycle de vie
3.8.1 Phase amont
3.8.2 Phase de création
3.8.2.1 Fabrication de la puce
3.8.2.2 Encartage
3.8.2.3 Initialisation
3.8.3 Phase de circulation
3.8.3.1 Personnalisation
3.8.3.2 Distribution
3.8.3.3 Utilisation
3.8.3.4 Fin de la vie d’une carte
3.9 Applications
3.10 Conclusion
CHAPITRE 4 CONCEPTION ET REALISATION 
4.1 Description du projet
4.1.1 Présentation du projet
4.1.2 Spécification des besoins fonctionnels
4.1.3 Spécification des besoins non fonctionnels
4.1.4 Objectif du projet
4.2 Outils de travail
4.2.1 Technologie de communication sans fil
4.2.2 Matériels
4.2.2.1 Arduino
4.2.2.2 Carte à puce
4.2.2.3 Ordinateurs
4.2.3 Logiciels
4.2.3.1 NetBeans
4.2.3.2 JMerise
4.2.3.3 Mysql
4.2.4 Langages informatiques
4.2.4.1 Java
4.2.4.2 SQL
4.2.4.3 Langage Arduino
4.3 Conception
4.3.1 Présentation de MERISE
4.3.2 Modèle conceptuel de données
4.3.3 Modèle logique de données
4.3.4 Modèle physique de données
4.4 Réalisation
4.4.1 Présentation générale de l’application
4.4.2 Fonctionnalités de base
4.4.3 Fonctionnalités supplémentaires
4.5 Conclusion
CONCLUSION GENERALE

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