TECHNIQUES D’INOCULATIONS

TECHNIQUES D’INOCULATIONS

Le champignon pathogène

L’organisme pathogène s’isole facilement à partir de bananes pourrissantes, Il se caractérise par la production abondante · d ‘acervules orangés à saumon, aussi bien en culture pure que sur les fruits
nécrosés. Ces acervules sont des masses de conidies hyalines monocellulaires. Ce micromycète est bien connu sous le nom de Gloeosporium musarum CKe et Mass (ASHBY 1931). Par suite de la révision par VON ARX (1957 _ê., hl des genres Colletotrichum et Gloeosporium, ce dernier est tombé en synonymie. Le nom correct du champignon responsable de l’anthracnose des bananes est Colletotrichum musae (Berk et Curt) Arx .

Caractéristiques de la blessure

– forme:
Dans un autre essai, nous avons comparé le s inoculations réalisées sur des blessures de formes différentes.
1. blessure en anneau circulaire de  9 mm -largeur de l’anneau 1 mm.
2 . blessure rectiligne perpendiculaire à la longueur de la banane -longueur 9 mm -largeur 1 mm.
3. Les deux courbes sont parfaitement parallèles. Il faut signaler que la blessure n°2 a eu pour résultat une nécrose ovale allongée dans le sens de la longueur du fruit en tout point semblable à celle de la blessure n° 1. Par conséquent la forme n’a pas eu d’influence. Cependant nous avons préféré faire de s blessures circulaires dont la réalisation est plus homogène.

– dimension:
Afin de voir si la dimension des blessures pouvait avoir une influence, nous avons effectué un essai en blessant les fruits avec des perce -bouchons des croissants: 3-5-7-9-11-13-15 et 17 mm .
Dans le graphique 4 on a porté en abscisses X le Y:, en mm de la blessure circulaire initiale, et en ordonnées Y la longueur moyenne en mm des nécroses 4 – 6 – 8 et 10 jour s après 11 inoculation . On constate que les points correspondant à un jour donné sont à peu près alignés.
On peut calculer facilement les équations de régression (portée s sur le graphique) et vérifier que la liaison entre Y et X e st effectivement linéaire. Autrement dit la longueur d’une nécrose en un jour donné est directement proportionnelle au diamètre de la blessure initiale.

– nombre de blessures:
Au cours de nos premiers essais, nous pratiquions deux blessures sur chaque banane. Il a semblé intéressant de voir si on observait le même genre de développement des taches en ne faisant qu’une seule blessure.
On a prélevé la deuxième main de neuf régimes (numérotés de 1 à 9). Sur quatre doigts de celle-ci on effectue une blessure de  9 mm (traitement 1), sur quatre autres doigt s on effectue deux blessures distantes de 7 à 8 cm ; après inoculation on a régulièrement mesuré les nécroses. Chaque régime est ainsi caractérisé par quatre mesures dans le pr0mier cas et par huit mesures dans le second.

Caractéristiques de l ‘inoculum

– âge des cultures:
Ayant utilisé dans un essai, une culture âgée de 2 mois nous avons constaté que le développement des nécroses était nettement plus faible qu’en général . Nous avons donc comparé dans un essai spécial, le développement résultant de 11 inoculation de suspensions contenant chacune un million de spores par ml mais provenant de cultures âgées de 5 à 75 jours. Les fruits inoculés provenaient de quatre deuxièmes mains prélevées sur quatre régimes.  Dans l’analyse statistique deux causes contrôlée s de variations sont intervenues : l ‘âge des cultures et la nature des régimes, Pour les deux caractères analysés (Installation et Evolution) on ne note pas de différence significative entre les inoculum _ âgés de 5 à 6 jours , mais une chute brutale pour la culture âgée de 75 jours qui semble avoir beaucoup perdu de sa virulence, Par la suite nous avons donc toujours employé des cultures âgées de 8 à 21 jours .

– Souches:
Enfin dans plusieurs essais nous avons  comparé entre elles 35 souches monoconidiennes prévenant des Antilles et de plusieurs régions de Côte d’Ivoire. II n’a pas été possible de mettre en évidence des différences significatives et répétées entre ces souches. Un fait remarquable est que la souche 135 constamment utilisée dans nos essaie a gardé sa virulence bien qu’elle soit conservée au laboratoire depuis trois ans .

 

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Table des matières

INTRODUCTION
l – MATERIEL ET TECHNIQUES
A – MATERIEL
1 – Les bananes
2 – Le champignon pathogène
B – TECHNIQUES D’INOCULATIONS
1 – Facteurs internes
a – Evolution type d’une inoculation
b – Caractéristiques de la blessure
– profondeur
– ferme
– dimension
– nombre de blessures
c – Caractéristiques de l’inoculum
– concentration
– âge des cultures
– souches
2 – Facteurs externes
a – Humidité relative – aération
b – Température
C – METHODE GENERALE D’ESSAI
II – EXFERIMENTATION
A – SENSIBILITE DES BANANES AU VOISINAGE DU POINT DE COUPE
1 – Protocole
2 – Résultats
3 – Conclusion
B – SENSIBILITE DES BANANES DEPUIS LA SORTIE DE LA FLEUR
1 – Protocole
2 – Résultats
3 – Conclusion
C – SENSIBILITE DES BANANES AU COURS DE LA MATURATION – (Inoculations échelonnées)
1 – Protocole
2 – Résultats
3 – Conclusion
D – SENSIBILITE DES BANANES AU COURS DE  LA MATURATION – (Inoculations simultanées )
1 – Protocole
2 – Résultats
3 – Conclusion
E – INOCULATIONS EN PLEIN CHAMPS
1 – Protocole
2 – Résultats
3 – Conclusion
III – DISCUSSION GENERALE – CONCLUSION
IV – BIBLIOGRAPHIE

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