Systèmes d’information

Systèmes d’information

L’origine du concept et son évolution

Le concept de secteur informel a été utilisé pour la première fois par l’anthropologue britannique Keith hart dans son étude sur les activités économiques en milieu urbain au Ghana en 1971 .Hart estimait que « les activités économiques organisées de manière autonome, aussi irrégulières et inappropriées qu’elles puissent paraître, devraient modifier les perceptions du courant de l’économie dans le discours sur le développement » (Hart, 2006)42 .Dans son étude sur les pauvres d’Accra en 1971, Hart a relevé que les pauvres d’Accra n’étaient pas des « chômeurs » mais des « travailleurs pauvres ». Il a indiqué qu’ « ils travaillaient, souvent occasionnellement, et percevaient des rémunérations irrégulières et généralement faibles » .Il a en outre indiqué que ce qui différencie les revenus issus de l’autoemploi de l’emploi salariés c’est le degré de rationalisation des conditions de travail. Il en a conclu que le secteur formel comprenait des activités économiques réglementées et le secteur informel toutes les autres activités, légales et illégales, qui sortent du cadre de la réglementation. Le concept a toutefois été introduit au débat international par le BIT(Bureau International du Travail) en 1970 dans le cadre des « missions d’emploi » d’envergure et multidisciplinaires envoyées dans plusieurs pays en développement afin d’étudier l’impact des stratégies de développement des années soixante sur les moyens de subsistances des populations. La première mission sur le Kenya en 1972 s’intitulait « Emploi, Revenus, et Egalité » 43. La mission d’emploi sur le Kenya a reconnu, à la lumière de son travail de terrain et de son rapport officiel, que l’ancien secteur traditionnel censé disparaître pour laisser place à l’avènement d’un secteur moderne, s’est au contraire étendu davantage pour couvrir « des entreprises rentables et efficaces ».

La définition du secteur informel

Le secteur informel se définit de façon formelle comme « l’ensemble des activités économiques légales qui échappent à toute législation en vigueur »44. Il regroupe les petites activités et entreprises rémunératrices, souvent individuelles ou familiales, et se caractérise par l’inobéissance au cadre fiscal et juridique étatique, l’absence d’une comptabilité légalement tenue, les salaires non déclarés etc. Le secteur informel, tel que défini, couvre tous les secteurs économiques, primaires, secondaires et tertiaires. Il comprend les marchands ambulants, les marchands sur étalages, les artisans tels que les réparateurs d’outils ménagers, les menuisiers, les maçons, les mécaniciens, forgerons, soudeurs, tisserands, cultivateurs, tontines, nettoyeurs, employés de maison, etc. Concernant les définitions classiques, nous retiendrons, suivant Charme, dans son article, « Débat sur le secteur informel », que les économistes, monétaristes et keynésiens, considèrent que le secteur informel est constitué « des sables dans lesquels se perdent les effets multiplicateurs du capitalisme ». Pour eux, il y a anormalité et illégalité dans ce secteur.45 Selon le B.I.T., sept critères ont été retenus pour caractériser le travail dans le secteur informel

l’information informelle

L’information informelle est caractérisée par un accès relativement difficile, non pas sur un plan légal , mais au niveau de la recherche ou de recueil. C’est ce paramètre qui en fait une information de grande valeur. Il s’agit très souvent d’une information dite de « terrain ». L’information floue, l’expertise et le savoir-faire, la mémoire d’entreprise, l’information recueillie de lors des foires et salons, ou bien auprès d’un réseau d’observateurs tels que les fournisseurs , les directeurs, les sous-traitants d’une entreprise , les forums et listes de discussion sur internet, sont autant de sources d’information informelle. Ce type d’information est aussi caractérisé par une durée de vie relativement courte. L’information informelle peut donc souffrir d’une formalisation trop contraignante. C’est pour cela qu’elle doit être recueillie sous une forme simplifiée et exploitée rapidement. Ceci nécessite l’organisation d’un processus de collecte , aussi bien en interne qu’en externe via un réseau d’observateurs en contact avec l’extérieur ( commerciaux, techniciens spécialisés, cadres supérieurs , directeurs).

D’après l’expert Péruvien Hernando De Soto54, l’informel est ‘l’illégale’ c’est une définition très simple. Aussi, elle prend la forme d’observations ou d’entretiens auprès de différents acteurs susceptibles de fournir des informations pertinentes sur le sujet leaders d’opinion, experts, clients, fournisseurs, concurrents dans des salons professionnels, responsables d’études dans des instituts privés, publics ou dans des organismes professionnels… Ces informations sont sollicitées par le biais d’un réseau de professionnels constitué dans le cadre d’un dispositif d’intelligence économique. L’expérience montre que ces informations constituent l’essentiel de l’information pertinente, même si son volume ne représente qu’une part faible de l’information collectée. En général, plus l’intérêt de l’information est élevé, plus son acquisition est difficile, rendant insuffisante la méthode de recueil traditionnelle. En plus, comme nous l’avons évoqué plus haut, ce type d’informations correspond à une dimension anticipative de l’intelligence économique, basée sur un réseau de relations interpersonnelles qui nécessite une compétence et un investissement à plus long terme55. Néanmoins, il est souvent nécessaire de disposer d’information formelle au préalable afin de pouvoir identifier les détenteurs d’informations informelles, échanger intelligemment avec eux et interpréter correctement les informations recueillies.

L’entreprise Une entreprise est une unité institutionnelle, mue par un projet décliné en stratégie et/ou en politiques et plans d’action, dans le but de produire et de fournir des biens ou des services à destination d’un ensemble de clients ou usagers. Pour ce faire elle s’organise, fait appel, mobilise et consomme des ressources (matérielles, humaines, financières, immatérielles et informationnelles). L’entreprise exerce son activité en s’adaptant à un contexte précis auquel elle doit s’adapter un environnement plus ou moins concurrentiel , une filière technicoéconomique caractérisée par un état de l’art, un cadre socioculturel et réglementaire spécifique. dans le Manuel d’économie politique de Pareto (1909/1981)1 “L’entreprise est l’organisation qui réunit les éléments de la production et qui les dispose de façon à l’accomplir. (…) L’entreprise peut revêtir différentes formes elle peut être confiée à des particuliers, ou être exercée par l’Etat, les communes, etc. ; mais cela ne change rien à sa nature.

On peut se faire une représentation matérielle de l’entreprise, en considérant un récipient où viennent aboutir de nombreux canaux, qui représentent les éléments de la production et d’où sort un courant unique, qui représente le produit”. Cette définition met l’accent sur l’idée d’organisation, sur la diversité des formes d’entreprise (privées ou publiques) et sur ce qui constitue la nature profonde de l’entreprise pour cet auteur la combinaison des facteurs afin de réaliser une production. L’entreprise est une organisation économique dotée de moyens humains, matériels et financiers qu’elle utilise pour produire et offrir sur le marché des biens ou services. L’entreprise fabrique des produits destinés à la vente. Il s’agit d’une production marchande. Par opposition à certaines organisations, telles les administrations ,qui elles offrent des services non marchands. L’entreprise crée des richesses, détermine le volume et la nature des emplois, agit sur le pouvoir d’achat. Elle constitue un système qui, à l’aide de moyens physiques et humains, produit des biens ou des services destinés à la vente.2 La production est la raison d’être d’une entreprise. Elle consiste à combiner des facteurs de productions en vue d’obtenir des biens et/ou des services. Par cette production, l’entreprise crée un supplément de richesse appelé valeur ajoutée.

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Table des matières

AVANT-PROPOS
TABLE DES MATIERE
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre1 Systèmes d’information
Introduction
Section1 Les concepts clés d’un système d’information
1-Définition d’un système d’information
2-Analyse systémique de l’entreprise
3-Les différents types d’un système d’information dans l’entreprise
3-1-Selon les divers niveaux de l’entreprise
3-1-1-Les systèmes opérationnels(SO
3-1-2-Les systèmes de management opérationnels(SMO)
3-1-3-Les systèmes d’information stratégiques(SIS)
3-2-Selon les catégories fonctionnelles7
4-Les fonctions d’un système d’information
4-1-Recueil de l’information
4-2-Mémorisation de l’information
4-3-Traitement de l’information
4-4-Diffusion de l’information
5-Les frontières du système d’information
5-1-Système d’information, communication et culture
5-2-Système d’information et système de décision
5-3-Système d’information et structure
6-Les supports de diffusion de l’information
7-Le rôle d’un système d’information dans l’entreprise
Section2 Système d’information informel
1-Le secteur informel
1-1-L’origine du concepts et son évolution
1-2-La définition du secteur informel
La mise en place d’un système d’information formalisé dans les entreprises algériennes
1-3-Les caractéristiques du secteur informel
2-L’information en entreprise
3-La collecte de l’information informelle dans l’entreprise
4-Nature et rôle de l’information pour une entreprise
4-1-La nature de l’information collectée par une entreprise
4-2-Le rôle de l’information pour l’entreprise
Conclusion
Chapitre2 La taille de l’entreprise et le système d’information
Introduction
1-L’entreprise
1-1-Définition de l’entreprise
1-2-Classification des entreprises
1-3-Les fonctions de l’entreprise
2-L’impact des systèmes d’information sur les entreprises
2-1-Impacts économiques
2-1-1-La théorie des couts de transaction
2-1-2-La théorie de l’agence
2-2-Impacts organisationnels
3-Le système d’information dans les PME
3-1-L’implantation des systèmes d’information dans les PME
3-2-La Grille d’analyse des problèmes d’information dans les PME
3-2-1-Impact au niveau des spécificités organisationnelles
3-2-2-Impact au niveau des spécificités décisionnelles
3-2-3-Impact au niveau des spécificités individuelles
4-Les besoins d’un système d’information
4-1-Men
4-2-Message
4-3-Material
4-4-Machines
La mise en place d’un système d’information formalisé dans les entreprises algériennes
4-5-Method
4-6-Money
4-7-Measurement
5-La taille idéale de l’entreprise
6-Sept actions clés pour la mise en place d’un système d’information
6-1-Pertinence du système d’information
6-2-Créer un système en accord avec des objectifs clairs
6-3-Comment impliquer des utilisateurs tout au long du projet, de la conception à la réalisation
6-4-Commencer à résoudre les obstacles techniques
6-5-Déployer les technologies appropriées
6-6-L’assurance qualité
6-7-Mise en oeuvre et formation
Conclusion
Chapitre3 Cas de la société Algérienne d’AL ZINC- GHAZAOUETIntroduction
Section1 Le système d’information en Algérie
1-Les entreprises algériennes face aux enjeux des systèmes d’information
2-Un associé au bureau algérien du cabinet Ernst et Young présente le système d’information en Algérie
3-La sécurité des systèmes d’information dans les entreprises algériennes
Section2 La société Algérienne d’AL ZINC de GHAZAOUET
1-Présentation de l’entreprise
1-1-Présentation de la société AL ZINC
1-2-Les différents produits de AL ZINC
1-3-L’organigramme de l’entreprise
2-Certification LME
3-Système de Management Qualité et d’Information
3-1-Première étape Préparation du projet
3-2-Deuxième étape Mise en place du projet
4-Système de Management Environnementale
La mise en place d’un système d’information formalisé dans les entreprises algériennes
4-1-Amélioration continue Environnementale
4-2-Organisation Environnementale
5-La direction et la démarche Qualité de l’entreprise
5-1-Engagement de la Direction
5-2-La direction et les actions internes et externes
5-3-Valorisation des efforts et des succès Qualité des individus et des équipes Par la direction
6-Relation de la stratégie qualité à la stratégie globale de l’entreprise
6-1-Déploiement de la Qualité en objectifs dans toutes les fonctions de L’entreprise
6-2-Connaissance de la stratégie et des objectifs qualité par tout le personnel Et les indications pour y prendre part
6-3-Axes stratégiques de l’entreprise
7-Ecoute des clients ou usagers
7-1-Mesure de la satisfaction des clients
7-1-1-Niveau fonctionnel(Direction
7-1-2-Niveau exécution (Commercial
7-2-Prise en charge et traitement des réclamations clients et capacité de réactivité de l’entreprise
7-3-Prise en charge par anticipation des besoins explicites et implicites des clients
7-4-Compte-tenu de l’ensemble des besoins des clients ou usagers dès La conception des produits ou services
7-5-Identification des concurrents ou des entités offrant les mêmes produits Ou services
7-6-Réaction de l’entreprise face aux performances de ses concurrents Ou entités Offrant les mêmes produits ou services
8-La maitrise de la qualité
8-1-Maitrise de la qualité des produits et des services
8-2-Maitrise des processus opérationnels et de soutien
8-3-Maitrise de la qualité des prestation des fournisseurs et sous-traitants
9-Participation du personnel
9-1-Proposition d’action d’amélioration de la qualité par le personnel
9-2-Encouragement de l’implication du personnel dans la mise en œuvre La mise en place d’un système d’information formalisé dans les entreprises algériennes de la qualité
9-3-Information et formation du personnel pour atteindre les objectifs qualité
9-4-Information du personnel des actions et des succès qualité
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Listes des figures
Listes des tableaux

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