Systèmes d’évacuation du réseau d’assainissement

Systèmes d’évacuation du réseau d’assainissement

Type de canalisations

Il existe plusieurs types de conduites qui différent suivant leur matériau constitutif et leur destination.

En béton non armé

Les tuyaux en béton non armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une compacité élevée du béton. La longueur utile ne doit pas dépasser 2,50 m.Les industriels en maintenant l’homogénéité de leur fabrication, produisent actuellement des tuyaux en béton non armé dans trois classes : 60 B, 90 B et 135 B, correspondant à une charge minimale à l’écrasement rapportée à la surface diamétrale intérieure de 60, 90 ou 135 KN/m²

En béton armé

Les tuyaux en béton armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une compacité élevée du béton.Pour pouvoir être dit « armé », un tuyau doit comporter deux séries d’armatures :
– Des barres droites, appelées génératrices ;
– Des spires en hélice continues, d’un pas régulier maximal de 15 cm.[9]

Tuyaux ovoïdes préfabriqués

Cette forme de conduite (Figure I.12) a été mise en point afin d’obtenir une vitesse d’écoulement en fonction du remplissage la moins variable possible. La longueur utile est d’au moins 1 m. Ils sont à joint à emboîtement mi- épaisseur ou à tulipe.S’ils sont armés, ils sont pourvus d’une armature répondant aux sollicitations particulières propres à la forme de la canalisation. La section des armatures, mesurée dans les sections les plus sollicitées en service, abstraction faite éventuellement de la présence d’un béton de forme, ne doit pas être inférieure aux 4/1000 de la section longitudinale du béton.L’essai d’étanchéité est effectué sous une pression de 0.5 bar maintenue pendant 1heure, sur deux ovoïdes assemblés.

Canalisations en béton à section elliptique • Elément autostable. • Pose verticale ou horizontale à définir • Joint incorporé

 Dalots et conduits rectangulaires

L’utilisation des éléments préfabriqués de section carrée ou rectangulaire de classe A, posés sous chaussée, pouvant affleurer le sol et recevant directement les surcharges roulantes (sans dalle de répartition), constitue une solution intéressante : elle évite, dans certains cas, le recours à des tranchées profondes ou à un passage en siphon. Ces conduits rectangulaires peuvent aussi être utilisés pour du stockage linéaire sous chaussée. [9]

Collecteurs visitables de sections particulières

Ces collecteurs sont réalisés dans les centres urbains ou le système d’assainissement est du type unitaire.Ils peuvent se classer en deux catégories :
-Les ouvrages ordinaires à cunette, conçus de telle sorte que les écoulements de temps sec, à faible débit, puissent s’effectuer à vitesse suffisante pour que l’autocurage soit assuré et que l’ouvrage soit visitable dans les meilleures conditions possibles, d’où leur forme à « rayon hydraulique » maximal pour l’écoulement des petits flots.

 Autre types de tuyaux

 PVC :(Chlorure de PolyVinyle)
Parmi les matières plastiques qui font partie intégrante de notre vie quotidienne, le PVC a permis de réaliser des produits d’une qualité et d’une durabilité remarquables, ce qui justifie son succès. Les canalisations en PVC, utilisées depuis plus de 50 ans, occupent une place prépondérante dans le milieu du bâtiment et des travaux publics. [
Caractéristiques :Classe de rigidité de CR2 à CR16 : classe mini à retenir CR8 Emboitement avec joint, pas de collage
 PEHD :Caractéristiques :- Diamètre nominal = diamètre externe – Dn : de 63mm à 1200mm – Classe de pression : jusqu’à PN25 – Assemblage par électro soudure ou pièce spéciales
Domaines application :
– Adduction d’eau potable, – Refoulement des eaux usées, – Réseaux d’irrigation, – Réseaux sous pressions, – Transport de produits chimiques
 PEHD gravitaire annelé : Caractéristiques : – Classe de rigidité : CR8 – Diamètre nominal = diamètre interne – Dn : de 160mm à 1200mm – Double peau pour une meilleure rugosité
 PEHD ondulé renforcé (P E O R) : Caractéristique : – Diamètre : 400 – 2 500 mm (assainissement). – Assainissement à grandes profondeurs jusqu’à 9 m. – Pression : jusqu’à 04 bars. – En utilisant le tube PE ondulé renforcé, économie jusqu’à 65% du poids. – comparé à des tubes à parois lisses avec la même capacité statique. – Durée de vie > 100 ans. – Poids : 1/10 du poids du tube équivalent en béton.

Gestion des réseaux d’assainissement

La gestion d’un réseau d’assainissement a pour principale mission d’assurer les fonctions suivantes :
– Collecte : C’est un système de canalisation qui recueille et achemine les eaux urbaines résiduaires composé des eaux usées et des eaux de pluie. Un système de collecte comprend également tous les équipements nécessaires au bon fonctionnement du réseau d’assainissement : déversoir d’orage, station de relevage, bassin de rétention….
– Traitement : Le système de traitement comprend la station d’épuration et le déversoir en tête de la station. La définition indique cette dernière est un ouvrage de dépollution des eaux usées par des procédés divers : biologiques, physico-chimique…, localisé sur un espace géographique continu et homogène.
Après le traitement des eaux usées par procédés d’épuration se déverse directement au milieu récepteur. La gestion classique des réseaux présente beaucoup d’inconvénients.les supports cartographiques sur lesquels sont portés les objets représentant les réseaux sont difficilement manipulables.

 Gestion et exploitation de réseau

Comme d’autre réseau d’infrastructure (transport, eau potable), le système d’assainissement fait partie d’un patrimoine collectif indispensable au développement économique de la cité, en plus c’est un système qui aide à préserver le patrimoine le plus précieux qui nous été donné ; le milieu naturel.La sauvegarde du système d’assainissement se fait par une gestion rigoureuse et rationnelle de celui-ci.
Les travaux principaux pour munir à bien cette tache sont :
– La connaissance du réseau. – La surveillance du réseau. – Les travaux d’entretiens. – Les travaux spécifiques. – Une gestion informatisée.

 La connaissance du réseau

La première condition pour une exploitation rationnelle du système d’assainissement est de connaître le tracé exact de celui-ci et toutes ces caractéristiques hydrauliques (débit, vitesse…etc.). Toutes ces caractéristiques topographiques (pente, côte…etc.).

 La surveillance du réseau La surveillance du réseau se fait en continu par des opérations d’inspections périodique, et qu’on double après chaque événement exceptionnel « inondation, pluies torrentielles »
Dans tous les domaines il vaut mieux prévenir que guérir, cela conduit naturellement le gestionnaire à établir un véritable programme d’entretien se rapportant à l’ensemble des équipements, et qui s’accentue sur les pièces les plus vénérables (déversoir d’orage, les tronçons de conduite ou les vitesses d’eau sont susceptible d’engendrer de dépôts). [19]

 Les travaux d’entretien Ces travaux ne se font pas d’une manière anarchique mais suivant un programme établi au préalable, et en mettant les moyens nécessaires. [13]

 Enlèvement des dépôts L’ennemie première des réseaux d’assainissement est le dépôt des matières en suspension, surtout, le sable. Le curage peut se faire automatiquement par des regards de chasse, mais ces derniers ont monté leur limite d ‘utilisation, donc il vaut mieux prévoir des chasses hydrodynamiques ou faire un curage à la main.

 Détection des fuites Les causes principales des fuites sont :Les fissures au niveau des collecteurs ou au niveau des regards. Les joints qui ne remplissent plus leur rôle.
Détection des eaux parasites Les eaux parasites proviennent des nappes ou du réseau d’alimentation en eaux potable, la détection se fait la nuit et on reconnaît les eaux parasites par leur clarté.

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Table des matières

Introduction générale
CHAPITRE I : Etude des réseaux d’assainissement
I.1 Introduction
I.2 Définition d’un réseau d’assainissement
I.2.1 Eaux usées domestiques
I.2.2 Eaux usées industrielles
I.2.3 Eaux pluviales
I.3 Types d’assainissement
I.3.1 Assainissement non collectif
I.3.2 Assainissement collectif
I.4 Systèmes d’évacuation du réseau d’assainissement
I.4.1 Les réseaux unitaires
I.4.2 Les réseaux séparatifs
I.4.3 Les réseaux mixtes
I.4.4 Les réseaux pseudo-séparatif
I.4.5 Choix d’un système d’évacuation
I.5 Choix de configuration
I.5.1 Schémas perpendiculaire au cours d’eau
I.5.2 Schémas par déplacement latéral ou à collecteur latéral
I.5.3 Schémas à collecteur transversal ou de collecte oblique
I.5.4 Schémas par zones étagées ou par intercepteur
I.5.5 Schémas à centre collecteur unique et le schéma radial
I.6 Les méthodes de calculs
I.6.1 La méthode rationnelle
I.6.2 La méthode superficielle
I.7 Les ouvrage de réseaux d’assainissement
I.7.1 Ouvrages principaux
I.7.2 Ouvrages annexes
I.7.2.1 Ouvrages de collecte en surface
I.7.2.2 Boites de branchements :
I.7.2.3 Les regards
I.7.2.4 Bouches d’engouffrement
I.7.2.5 Passage en siphon :
I.7.2.6 Déversoirs d’orages
I.7.2.7 Ouvrages de stockage :
I.7.2.8 Stations de pompages/ relevage :
1.8 Type de canalisations
I.8.1 En béton non armé
I.8.2 En béton armé
I.8.3 Tuyaux ovoïdes préfabriqués
I.8.4 Canalisations en béton à section elliptique
I.8.5 Dalots et conduits rectangulaires
I.8.6 Collecteurs visitables de sections particulières
I.8.7 Autre types de tuyaux
I.8.8 Choix de type de conduite à utiliser
I.9 Anomalies et dysfonctionnements du réseau
I.10 Gestion des réseaux d’assainissement
I.10.1 Gestion et exploitation de réseau
I.10.1.1 La connaissance du réseau
I.10.1.2 La surveillance du réseau
I.10.1.3 Les travaux d’entretien
I.10.1.4 Enlèvement des dépôts
I.10.1.5 Détection des fuites
I.10.1.6 Détection des eaux parasites
I.10.1.7 Rénovation des joints et des conduites défectueuses
I.10.2 Gestion patrimoniale des réseaux d’assainissement
I.10.3 Gestion informatisée des réseaux
I.11 Conclusion
Chapitre II : Systéme d’information géographique
II .1 Introduction
II .2 Définitions des SIG
II .3 Structure d’un SIG
II .4 Fonctionnalités d’un SIG
II .5 Les données dans les SIG
II .5.1 Mode d’acquisition de données
II .5.1.1 Numérisation
II .5.1.2 Balayage électronique (scannérisation)
II .5.1.3 Photogrammétrie
II .5.1.4 Images satellitaires (télédétection)
II .5.1.5 Import de fichiers
II .5.2 Types de données dans un SIG
II .5.2.1 Données spatiales
II .5.2.2 Données associées
II .5.3 Modes de données dans un SIG
II .5.3.1 Mode vecteur
II .5.3.2 Mode raster
II .6 Cartographie des réseaux
II .6.1 Mise à jour des plans
II .6.2 Fonds de plans
II .7 Cartographie des réseaux d’assainissement à l’aide d’un SIG
II .8 Conclusion
CHAPITRE III : Présentation de la zone d’étude
III.1 Introduction
III.2 Situation géographique de groupement urbain de Tlemcen
III.3 Cadre topographique
III.4 Cadre démographique
III.5 Climatologie
III.5.1 Précipitation
III.6 Données géologiques
III.7 Diagnostic de l’état d’assainissement de la ville de Tlemcen
III.7.1 Système central (collecteur de Chaabet El Horra)
III.7.2 Système central (collecteur de la ville ancienne)
III.7.3 Système Est (collecteur de Mechekana) III.7.4 Système Ouest
III.8 Milieux récepteurs
III.9 Acquisition des données
III.10 Analyse des données
III.11 Numérisation des données
III.12 Conclusion
Chapitre IV : Mise en place du SIG pour le réseau d’assainissement de Tlmecen
IV.1 Introduction
IV.2 Système d’information géographique utilisé
IV.2.1 MapInfo
IV.2.2 ArcGIS
IV.3 Stage d’étude a la SEOR
IV.3.1 Transfer vers ArcGIS
IV.4 Le passage par MapInfo
IV.4.1 Convertir de plan AUTOCAD à MapInfo
IV.4.2 Calage de la carte
IV.4.3 Créations des tables
IV.4.4 Création de la carte des regards
IV.5 travail sous ArcGis
IV.5.1 Passage MapInfo –ArcGIS
IV.5.2 Transformation des données DAO
IV.5.3 Création d’une base de données de réseau d’assainissement
IV.5.3.1 Présentation des tables et des informations attributaires
IV.5.3.2 Création des domaines
IV.5.4 Correction de réseau
IV.5.5 Saisie des données
IV.5.6 Classification des entités (collecteurs, type nœud)
IV.6 Requête et analyse
IV.6.1 Création des couches de requêtes
IV.7 Interprétation des résultats
IV.8 Discutions des résultats
IV.9 Conclusion
Conclusion générale Références bibliographiques Annexes

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