Systèmes de stockage des données au niveau de la commune 

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Cibles et bénéficiaires

Pour que ce projet soit installer au niveau de chaque collectivité territoriale décentralisée, c’est la commune et sa population locale qui bénéficieront après la mise en place de l’application web d’un outil important et efficace. Il allègera les tâches d’exécution comme ses tâches de supervision au niveau des agents communaux. Les avantages qui lui seront attribués seront : une base de données robuste, fiable, protégée et toujours accessible à la mise à jour. De plus, il possède une interface facile d’emploi différant selon le niveau d’accès attribué à ceux qui consulteront le site (visiteur, agents communaux, administrateur) ; un gain de temps et de moyens par le service de la communication internet.

PRESENTATION ET DIAGNOSTIC DE LA SITUATION ACTUELLE DE LA ZONE PILOTE

Dans ce chapitre, nous allons essayer de faire une présentation de la commune rurale d’Alakamisy Fenoarivo, comme commune d’expérimentation dans ce cadre de travail, et un diagnostic de sa situation actuelle. Puis on fera une analyse des problèmes qui se posent et de proposer des solutions adéquate.

Zone pilote

Comme il a déjà été mentionné, cet application peut installer dans toutes les communes à Madagascar. À cet effet, il nous suffit alors de prendre une commune pilote. Pendant notre stage au sein du cabinet BIGTOPO consulting, nous avons élaboré le PLOF de vontovorona, ce pour cela que nous avons choisi le commune rurale d’Alakamisy fenoarivo comme zone pilote puisque nous avons des accès sur ses données de base.
La commune d’Alakamisy Fenoarivo est une commune rurale de deuxième catégorie selon le classement du ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Elle est délimitée par la commune rurale d’Ambatomirahavavy au sud et à l’ouest, la commune rurale de Fenoarivo au Nord et à l’Est. Elle se situe sur le district d’Antananarivo Atsimondrano, région Analamanga.
Elle compose cinq Fokontany dont le Fokontany d’Ambodivona, le Fokontany d’Ambohimiarina, le Fokontany d’Ankadivory, le Fokontany d’Antanety II et le Fokontany d’Ambohimasina. Sa population est environ de 23400 personnes avec une densité de 900 hab/km2.

Systèmes de stockage des données au niveau de la commune

Généralement, tous les documents communaux exigent un stockage intensif. Donc la commune utilise actuellement nombreux systèmes de stockage tel que :
L’Archivage analogique qui consiste à classer et stocker les documents (acte de naissance, acte de mariage, etc…) dans des classeurs. C’est une technique traditionnelle, c’est- à-dire la gestion manuelle des documents. Cette technique est lente, lourde et peu efficace par rapport à la technologie de l’informatique ; Il y a aussi un système de gestion et stockage des données par le système de gestion des fichiers (Word, PDF) du système d’exploitation Windows. Tout système d’exploitation dispose d’un système de gestion des fichiers, responsable de l’organisation et de l’accès aux informations.

Les problèmes rencontrés et recommandation

Les termes « Stockage, conservation, archivage » sont parfaitement adventices.
Ainsi, le stockage représente plutôt une fonction de base technique à laquelle s’ajoute la conservation qui est une notion de préservation dans le temps. L’archivage complète la conservation avec des fonctions de gestion et de préservation du contexte.
La conservation dessine une fonction destinée à préserver, et surtout à maintenir intact l’objet conservé, à utiliser différents types de stockage pour ce même objet. L’archivage consiste à prendre en compte, en plus de la conservation, les fonctions inhérentes à l’archivage, comme le fait de recueillir et verser des nouvelles informations, de classer ou de retrouver dans le temps des dossiers archivés.
L’archivage peut être défini comme « l’ensemble des règles, méthodes, processus et solutions permettant, de manière efficace et sécurisée, la conservation, la consultation, la restitution, la gestion dans le temps et, à l’échéance de la durée de conservation, la destruction des documents ».

Recommandation sur le contrôle de l’impôt foncier

Notre apport personnel est de mettre en place une application cartographique qui peut suivre et évaluer la fiscalité foncière.
La mise en place de ce prototype n’est possible qu’après avoir analyser les besoins fonctionnels et techniques de la plateforme à mettre en place et à étudier les solutions techniques.

Proposition de solution appropriée

Pour éradiquer les problèmes cités ci-dessus nous avons conçues l’informatisation de l’archivage des documents communaux et l’utilisation de l’application web.
L’informatisation des documents communaux est basée sur la création de base des données communaux (nouveau née, décédés, nouveau marié, etc…) et foncier (propriété bâtie, propriété titrée, etc…etc). L’objectif est de stocker et d’archiver numériquement les documents essentiels au niveau de la commune et de faciliter le suivi de l’impôt foncier.
L’utilisation de l’application web tels que le webmapping pour mettre en ligne le système et de représenter spatialement le PLOF qui représente l’état de l’impôt foncier de chaque propriété bâtie ainsi que les propriétés titrées. L’objectif est de diminuer la difficulté de la mise à jour des données à temps réel et d’informer les propriétaires de chaque parcelle dans une localité bien déterminé. [5]

Application Web [5]

Par définition, une Application Web est une application manipulable grâce à un navigateur web. De la même manière que les sites web, une application web est généralement placée sur un serveur et se manipule en actionnant des widgets à l’aide d’un navigateur web, via un réseau informatique tel que l’Internet, l’intranet, etc.
L’Internet est un réseau global et ouvre un accès au monde, tandis que l’Intranet est un réseau local fermé au sein d’une entreprise, société, école, établissement, etc… contrôlant strictement l’accès des utilisateurs. Les utilisateurs utilisent les navigateurs standards de l’internet ou de l’intranet pour atteindre aux informations grâce à l’application web.

Système de gestion de base de données

Dans le monde du logiciel libre, nous avons PosgreSQL et MySQL qui sont les Systèmes de Gestion de Base de Données (SGBD) les plus utilisés. Chacun possède son cartouche spatial permettant de gérer les données spatiales.
Mais il faut souligner que PostgreSQL est plus complet que MySQL tant du point de vue du respect des normes OGC sur les prédicats (Crosses, Touches, Within, Disjoint) que de la gestion des métadonnées. En effet MySQL supporte les prédicats définis par la norme OGC avec les restrictions importantes que ces fonctions n’agissent que sur les rectangles englobant des objets (bbox) et non sur les objets eux-mêmes, tandis que PostGIS supporte tous les prédicats définis par la norme en respectant le nommage. En plus MySQL ne supporte pas les fonctions de création d’objets spatiaux ou d’opérateurs spatiaux et ne permet pas la gestion du Système de Référence Spatial (SRS). [9]
Les deux SGBD s’équivalent par les possibilités qu’ils offrent dans la gestion de base de données. Mais Postgres/Postgis est plus complet et facile à manipuler. C’est pourquoi notre choix s’est porté sur Postgres comme SGBD.

Client cartographique

Les applications clientes sont des bibliothèques JavaScript qui permettent de gérer le chargement des couches produites par le serveur cartographique (WFS, WMS), et d’afficher les données d’une base de données géo spatiales ou de simples couches c’est-à-dire qu’il affiche la base de données stocker dans le SGBD via une navigateur internet. [10]
Le client cartographique gère également l’envoi des données aux serveurs. Le choix du client cartographique est d’autant plus important qu’il représente le lien entre l’utilisateur et le serveur. Il existe de nos jours plusieurs applications clientes mais pour la réalisation de ce projet, on utilise OpenLayers. OpenLayers est un logiciel libre, publié sous licence BSD. Il constitue une bibliothèque de fonctions JavaScript assurant un noyau de fonctionnalités orienté vers la mise en place d’applications clientes Web cartographiques fluides. Il permet d’afficher des fonds cartographiques tuilés ainsi que des marqueurs provenant d’une grande variété de sources de données. Une partie de cette bibliothèque permet aussi de gérer l’ergonomie proposée à l’utilisateur, mais ce n’est pas directement son rôle. [11]

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Table des matières

Partie I : GENERALITES
Chapitre I : GENERALITES SUR L’IMPOT FONCIER
I.1. Impôt foncier sur le terrain (IFT)
I.1.1. Propriétés imposables
I.1.2. Propriétés exonérés
I.1.3. Lieu d’imposition
I.1.4. Calcul de l’impôt
I.1.5. Obligations des contribuables
I.1.6. Dispositions diverses
I.2. Impôt foncier sur la propriété bâtie (IFPB)
I.2.1. Propriétés imposables
I.2.2. Propriétés exonérées
I.2.3. Base taxable
I.2.4. Lieu d’imposition
I.2.5. Régime d’imposition
I.2.6. Calcul de la taxe
I.2.7. Obligation des contribuables
Chapitre II : CADRE DU PROJET
II.1. Objectif
II.2. Résultats attendus
II.3. Cibles et bénéficiaires
Chapitre III : PRESENTATION ET DIAGNOSTIC DE LA SITUATION ACTUELLE DE LA ZONE PILOTE
III.1. Zone pilote
III.2. Analyse de stockage de données communales
III.2.1. Systèmes de stockage des données au niveau de la commune
III.2.2. Les problèmes rencontrés et recommandation
III.3. Analyse de l’impôt foncier
III.3.1. Faits observés
III.3.2. Recommandation sur le contrôle de l’impôt foncier
III.4. Proposition de solution appropriée
III.4.1. Application Web
III.4.2. Webmapping
III.4.2.1. Définition
IV.3.2. Composants du webmapping
IV.3.3. Principe
IV.3.4. Fonctionnement
CONCLUSION
Partie II : MODELISATION DE l’application
Chapitre IV : ETUDE TECHNIQUE
IV.1. Architecte de l’application
IV.2. Serveur Web
IV.3. Service web
IV.4. Serveur cartographique
IV.5. Système de gestion de base de données
IV.6. Client cartographique
IV.7. Langages de développement
IV.5. Langage de manipulation des données
Chapitre V : REALISATION DE BASE DE DONNEES
V.1. Définition de base de données
V.2. Utilités de base de données
V.3. Méthodes utilisées pour la conception de la base de données
V.4. Modélisation de la base de données
V.4.1. Création de dictionnaire de données
V.4.2. Création modèle conceptuel de données
V.4.3. Modèle logique de données (MLD)
Chapitre VI : IMPLEMENTATION DES DONNEES SOUS POSTGRES/POSTGIS 
VI.1. Création de structure de base de données
VI.1. Importer de données sphapefile via PostGis
Partie III : REALISATION DE L’APLICATION ET COMMENTAIRES
Chapitre VII : DIAGRAMME D’UTILISATION
VII.1. Pourquoi utilise-t-on ce diagramme ?
VII.2. Diagramme d’utilisation
VII.3. Système d’administration
Chapitre VIII : REALISATION DU SITE WEB
VIII.1. Architecture générale du site
VIII.2. Algorithme pour accéder dans le site
VIII.3. Présentation des interfaces web
VIII.3.1. Session de l’utilisateur simple
VIII.3.2. Session personnel
VIII.3.3. Session Administrateur
Chapitre IX : DISCUSSION
IX.1. DSCATT : Outils suivi et contrôle
IX.2. DSCATT : Outils de communication
IX.3. DSCATT : Augmentation de la qualité et quantité de production
IX.4. Evolution possible
IX.5. Apports de ce projet
Chapitre X : PLANIFICATION ET ETUDE BUDGETAIRE
X.1. Planification du projet
X.2. Etude budgétaire
X.2.1. Besoins en matériel
X.2.2. Besoins en personnel
CONCLUSION
CONCLUSION ET PERSPECTIVE
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE

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