SYSTEME HYGIENE SECURITE ET ENVIRONNEMENT:cas de l’Hôtel Novote

Rôles et les responsabilités des parties prenantes

  La sécurité est la responsabilité de tout le monde. Au sein d’un système de management, il est important d’établir la structure organisationnelle.
 Le Directeur Général
– Son premier rôle est de garantir la mise en place de la politique HSE ;
– Approuver et faire appliquer la politique HSE ainsi que les différents documents HSE ;
– Il préside le Comité HSE ou Qualité de la société ;
– Il approuve les objectifs annuels HSE, ainsi que les plans d’action, et met à disposition les ressources nécessaires et le financement pour assurer la pérennité du système HSE.
 Le Responsable HSE
– Assure la responsabilité d’organiser et de maintenir le Système de Management HSE ;
– Conduit une analyse des risques et dangers, et met en œuvre une disposition pour gérer ces risques ;
– Définit des mesures efficaces pour éviter que les accidents éventuels ne se reproduisent ; résout les problèmes liés à l’HSE ;
– Evalue, propose et réactualise la politique HSE ;
– Contrôle régulièrement les performances de la société en sécurité et environnement ;
– Organise des audits pour contrôler l’efficacité de l’organisation ;
– Organise les réunions HSE ;
– Développe une culture HSE ;
– S’assure de l’application de la réglementation en vigueur.
 Les Animateurs ou Techniciens ou Agents HSE
Souvent, ce sont eux qui sont en contact direct avec le personnel sur chantier pour assurer le bon déroulement des instructions ou consignes de sécurité décidées par le Comité HSE :
– Assurent l’induction et forment les nouveaux arrivants au poste de travail et les sensibilisent aux risques encourus ;
– S’assurent que les Equipements de Protection Individuelle (EPI) sont entretenus correctement et sont toujours efficaces ;
– Sensibilisent le personnel au rangement et à la gestion des déchets ;
– Enquêtent avec le Responsable HSE lorsqu’un incident ou un accident du travail à lieu dans le service ;
– Font des rapports journaliers, hebdomadaires et mensuels des évènements sur chantier ;
– Participent et donnent des avis aux réunions du Comité HSE ;
– Participent à l’élaboration de la documentation avec le Responsable HSE.
 Les salariés
– Doivent comprendre et appliquer le règlement interne et la politique HSE de la société ;
– Doivent être conscients des risques d’accident et avoir la formation nécessaire liée à leurs postes de travail ;
– Doivent se préoccuper directement de leur propre sécurité, mais aussi de celle de leurs collègues ;
– Font remonter toute situation dangereuse auprès de leur Chef de Service.
 Les clients, les partenaires et les visiteurs
– La société doit exposer au client sa performance en matière de qualité et de respect de l’environnement pour avoir une appréciation ;
– Elle doit toujours collaborer avec des partenaires qui ont la même qualification en matière HSE.

PROBLEMATIQUE DANS LE SECTEUR BATIMENT

  Le secteur Bâtiment est considéré comme un secteur à fort impact environnemental et aux conditions de travail très difficiles. Le nombre de maladies et d’accidents professionnels liés à ce secteur est élevé. Les activités observées dans ce secteur en sont les causes, comme les travaux en hauteur, la manutention, la circulation des engins, la manipulation de substances dangereuses, la co-activité sur les chantiers, l’exposition à des agents chimiques, physiques, le bruit, les vibrations etc…. Quels sont les apports et les enjeux d’un système de management HSE pour une entreprise de Bâtiment ?
Sans le système HSE
– Le nombre de maladies et d’accidents reste élevé ;
– Démotivation des employés ;
– Diminution de rendement ;
– Perte financière liée aux coûts des accidents, coûts indirects et au coût de non qualité;
– Retard dans la concurrence entre les entreprises.
Avec le système HSE
– Objectif « Zéro accident » ou du moins diminution de nombre des accidents et des maladies ;
– Anticipation des situations dangereuses pour éviter l’accident ;
– Amélioration continue ;
– Motivation pour personnel et amélioration des conditions de travail ;
– Avancement des travaux et bénéfice de l’entreprise;
– Respect des lois et de l’environnement ;
– Amélioration de l’image de l’entreprise.
Coûts des accidents, coûts indirects Le coût réel d’un incident est le résultat de deux coûts : les coûts apparents et les coûts indirects.

Job Safety Analysis (JSA) ou Analyse Sécuritaire des Tâches

   De l’anglais Job Safety Analysis, JSA est un outil d’analyse de risque utilisé pour identifier, évaluer et maîtriser les risques dans le milieu de travail. Cette méthode est plus appropriée dans le secteur Construction parce qu’elle permet d’établir les procédures de travail appropriées en étudiant et en enregistrant soigneusement chaque étape d’un travail, en identifiant les dangers existants ou potentiels (sécurité et santé) et en déterminant le meilleur moyen de prévention. L’avantage de cette méthode est qu’elle permet aux différents acteurs d’émettre un point de vue et de proposer des mesures de prévention adaptées, dans toutes les phases du projet. Elle permet également d’optimiser les tâches et de servir à l’élaboration des modes opératoires chantier. La méthode propose d’examiner chacune des tâches de l’opérateur, opération par opération, de manière aussi détaillée et concrète que possible, c’est à dire faire :
 la liste des tâches nécessaires à la réalisation de l’ouvrage ;
 la liste des opérations de chaque tâche ;
 l’analyse des risques de ces opérations ;
 la détermination des mesures de prévention pour agir efficacement sur ces risques ;
 l’évaluation des risques résiduels.
Après la première étape, établissement de la liste des tâches nécessaires à la réalisation de l’ouvrage, la deuxième étape consiste à lister les opérations nécessaires à la réalisation de chaque tâche. La troisième étape concerne l’identification et l’évaluation des risques. Une fois les étapes de base enregistrées, les dangers potentiels doivent être identifiés à chaque étape. Ceci est basé sur l’observation du travail, la connaissance des causes de l’accident, et l’expérience personnelle. Pour identifier les risques potentiels, le check-list suivant peut être utilisé.

PREVENTION SPECIFIQUE POUR LES RISQUES RELATIFS AUXTRAVAUX EN HAUTEUR

   Pour la prévention du risque de chute du personnel, il est obligatoire d’assurer sa protection au moyen de :
– Equipements de Protection Collective (EPC) : gardeŔcorps normalisé, échafaudage, ligne de vie ;
– Equipements de Protection Individuelle (EPI) pour lesquels les points d’ancrage auront été prévus ;
– Contrôle périodique trimestriel doublé d’une vérification avant toute mise en service des échafaudages. Former le personnel en charge du montage de l’échafaudage et donner toute consigne pour que ce matériel soit utilisé avec précaution ;
– Les échelles ne peuvent être utilisées que pour des interventions temporaires et dans la précaution où elles sont attachées de façon à ne pas pouvoir glisser, basculer ou se renverser. Eliminer les échelles improvisées ;
– Pour travaux de faible hauteur, utiliser les plates-formes de travail (bancs réglables en hauteur, escabeaux, petits échafaudages). Les éléments des plates-formes et échafaudages doivent être suffisamment robustes pour supporter les charges et les efforts auxquels ils sont soumis. Ils doivent être assurés sur les côtés extérieurs d’une lisse et d’une sous-lisse respectivement situées à 1 m et à 0.45m au-dessus du plancher, et d’une plinthe de 15 cm de hauteur. Les matériels montés sur roues doivent disposer d’un dispositif de blocage.

CONCLUSION

   Le secteur du Bâtiment est un secteur en évolution constante en matière de santé et de sécurité.Les tâches des individus au sein des entreprises sont variées et les technologies sont en pleine évolution, les risques augmentent aussi en même temps. C’est pourquoi nous avons choisi l’étude de la mise en œuvre du système de management Hygiène Sécurité Environnement (HSE) au sein de l’entreprise CSB Madagascar, dans la construction de Novotel Alarobia. Cette étude vise à l’amélioration de la performance en matière HSE des entreprises de Bâtiment et Travaux Publics. L’intégration se fait avec le principe de la PDCA accommodé au référentiel OHSAS 18001. Puis l’Analyse Sécuritaire des tâches (JSA) et l’Evaluation d’Impacts Environnementaux (EIE) sont les méthodes utilisées respectivement pour analyse de risque et l’évaluation d’Impacts environnementaux. Pour cela, la consultation de la hiérarchie documentaire est nécessaire pour assurer l’amélioration continue. A travers ce travail, nous pouvons constater que le principe de prévention intègre les trois dimensions, à savoir la sécurité, la santé et le bien-être à tous les niveaux de travail. Les résultats des études montrent que les accidents du Bâtiment surviennent principalement dans les travaux en hauteur, travaux de levage et manutention. Ils sont provoqués par des échafaudages incorrects, des plateformes surchargées et encombrées. Chaque phase de travaux génère également des Impacts environnementaux significatifs sur le milieu physique (pollutions diverses et nuisance sonore) et le milieu humain (conflits sociaux).

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Table des matières

REMERCIEMENTS
TABLE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES ABRÉVIATIONS
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
PARTIE 1 – CADRE DE L’ETUDE, MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I – PRESENTATION DU PROJET
I.1. PRESENTATION DU PROMOTEUR
I.2. DESCRIPTION DU PROJET
I.2.1. Les moyens matériels
I.2.2. Les ressources humaines
I.2.3. Ressources médicales
I.3. LOCALISATION
CHAPITRE II – PRESENTATION DE L’ENTREPRISE SCB
II.1. PRESENTATION GENERALE
II.2. ACTIVITES
II.3. REALISATIONS
II.4. CERTIFICATION
CHAPITRE III – CONTEXTE DE L’ETUDE
III.1. CONTEXTE ACTUEL
III.2. GENERALITES SUR LE HSE
III.2.1. De l’Hygiène, Sécurité et Environnement
III.2.2. Rôles et les responsabilités des parties prenantes
III.3. CADRE REGLEMENTAIRE DU HSE
III.3.1. Au niveau international
III.3.2. Cas de Madagascar
III.4. PROBLEMATIQUE DANS LE SECTEUR BATIMENT
III.4.1. Sans le système HSE
III.4.2. Avec le système HSE
III.4.3. Coûts des accidents, coûts indirects
CHAPITRE IV – MATERIELS ET METHODES
IV.1. MATERIELS
IV.2. METHODES
IV.2.1. L’approche processus et roue de Deming
IV.2.2. Méthodologie d’analyse de risque
IV.2.3. Méthode d’évaluation des impacts environnementaux
PARTIE 2 – ANALYSE ETRESULTATS
CHAPITRE V – IDENTIFICATION DES RISQUES ET INTERFERENCES POSSIBLES
V.1. PLAN D’IMPLANTATION
V.2. ANALYSE SECURITAIRE DES TACHES
V.2.1. Liste des tâches
V.2.2. Les principaux risques de travail
CHAPITRE VI – ANALYSE DE RISQUES ET PLAN DE PREVENTION
VI.1. JOB SAFETY ANALYSIS (JSA)
VI.2. RÈGLES GÉNÉRALES DE SÉCURITÉ
VI.2.1. Règles de sécurité de base
VI.2.2. Nettoyage et rangement
VI.2.3. Empilage des matériaux
VI.2.4. Équipements de Protection Individuelle (EPI)
VI.2.5. Permis de Travail
VI.2.6. Électricité
VI.2.7. Les échelles, escabeaux et échafaudages
VI.2.8. Manipulation et stockage des bouteilles de gaz
VI.2.9. Soudage et Oxycoupage
VI.2.10. Véhicules et matériels roulants
VI.2.11. Circulation des engins
VI.3. SANTE ET HYGIENE
VI.3.1. Le paludisme
VI.3.2. Diarrhée
VI.3.3. Chaleur, malaises et isolation
VI.3.4. Drogue et alcool
VI.3.5. Hygiène du personnel
VI.3.6. Instructions d’urgence
VI.4. PREVENTION SPECIFIQUE POUR LES RISQUES RELATIFS AUXTRAVAUX EN HAUTEUR
VI.5. PREVENTION DE LA PENIBILITE
CHAPITRE VII – Outils d’application du QHSE et mise en œuvre opérationnelle
VII.1. ENCADREMENT TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF DU PERSONNEL
VII.1.1. L’induction (durée : 1heure à peu près)
VII.1.2. Initiation (durée : 1heure par module)
VII.1.3. Tool box
VII.1.4. Causerie
VII.1.5. Suivi et supervision continue
VII.1.6. Sessions spéciales
VII.2. MISE EN PLACE DES PICTOGRAMMES DE SIGNALISATION
VII.2.1. Panneaux d’interdiction : ronds, cerclés et barrés de rouge
VII.2.2. Panneaux d’avertissement : triangulaires à fond jaune
VII.2.3. Panneaux d’obligation : ronds à fond bleu et pictogramme blanc
VII.2.4. Autres
PARTIE 3 – PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE 
CHAPITRE VIII – EVALUATION D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
CHAPITRE IX – PLAN DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
IX.1. PLAN DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
IX.2. MODALITES ET MISE EN ŒUVRE DES MESURES DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
IX.2.1. Quart d’heure environnemental
IX.2.2. Gestion des Déchets
IX.2.3. Approvisionnement en eau de chantier
CHAPITRE X – ESTIMATION DE COUT DE PREVENTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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