Soutenance mémoire
Situation climatologique
Les températures : Le régime thermique de la région est régi par l’alternance de deux saisons chaude et fraiche. Les températures moyennes annuelles de la région sont relativement élevées toute l’année. Pour les Stations situées au bord de la mer, les moyennes annuelles oscillent entre 20°C à26°C c’est le cas d’Antsiranana.
Pluviométrie : Les totaux pluviométriques et la répartition des pluies font apparaître une opposition entre quatre secteurs principaux de la région Antsiranana : côte ouest, côte est, montagne d’Ambre et zone de socle.
– A l’Est, du nord au sud, on observe une augmentation du total pluviométrique (Nosy Ankao : 1259 mm, Antsiranana : 987mm, cap d’Ambre : 985mm), jointe à une diminution de la longueur de la saison sèche. Il pleut en moyenne 92 jours avec un maximum de 117 Jours et un minimum de 75 Jours.
– A l’Ouest, du cap d’Ambre à la presqu’ile d’Ampasindava, on observe un phénomène identique à celui de la côte est : augmentation du total pluviomètre vers le sud et réduction de la durée de la saison sèche. Cependant, la quantité totale dépasse 1500mm au sud de l’Ankarana.
– A Ambilobe avec 1870mm ne compte que 86 jours de pluie avec un minimum de 55 jours et un maximum de 118 jours. Ambaja, avec un total de 2171mm réparti sur 130jour, est à la limite du climat tropical humide.
– Dans la montagne d’Ambre, l’augmentation des précipitations avec l’altitude est considérable :
– 292mm /100m sur le versant Est
– 85mm/100mm entre Sakaramy et Ambahivahibe (basses pentes)
– 230mm entre Ambahivahibe et Joffre-ville (pentes moyennes)
– 529mm/100m sur les hautes pentes
Captage des sources dans les AEPG
Les objectifs à atteindre par un captage de source sont d’assurer l’approvisionnement en eau dont la garantie de qualité << potable >> est assurée de façon définitive (durable), en débit pouvant satisfaire la demande effective, avec possibilité d’augmentation dans le futur en fonction de l’accroissement de la population et selon une production durable, c’est-à-dire sans risque de diminution de débit ou d’assèchement, même en saison sèche, et pour toujours. L’exploitation de l’eau des sources présente deux avantages :
• La régularité du débit des sources ;
• La possibilité de capter de l’eau directement consommable.
Une source intéressante à exploiter est une source qui donne en toutes saisons de l’eau potable en quantité suffisante. Il faut chercher des sources qui :
• Ne réagissent pas aux averses isolées de saison sèche ;
• Ne voient leur débit augmenter que longtemps (un à plusieurs mois) après le début des saisons des pluies ;
• Présentent au cours de l’année des variations de débit assez faibles.
• Il est indispensable d’assurer le débit demande et ne pas se contenter du débit naturel de la source identifiée. L’augmentation du débit est obtenue de la manière suivante :
• Le débit d’une source s’exprime par l’équation de Darcy :
• Q = K x i x S
• I = – H /l : perte de charge par unité de longueur ou gradient hydraulique
• S : étant la surface de la section en m2
• K : perméabilité du terrain aquifère
Le débit Q varie proportionnellement à K et à S. pour améliorer le débit de production d’un captage, il faut prendre en compte les caractéristiques physiques liées à ces paramètres. Rôles de la perméabilité <<K >>. (Rôle des couches lithologiques de terrain) : Le débit est meilleur dans les terrains perméables ; sol sableux avec le moins de formation argileuse possible. Puis, le choix d’implantation des ouvrages devra être orienté en tenant compte des courbes de niveaux, pente et sens de l’écoulement. Rôles de la surface <<S >>. C’est le paramètre le plus important. Il faut augmenter le plus possible la surface captant, notamment en augmentant le nombre d’ouvrage de captage. Rôles de la perte de charge << i >>. Pour une source, plus on augmente le rabattement (en baissant le niveau du captage), et plus, à surface de captage égale, on augmente le débit de la source ; les valeurs du gradient hydraulique étant très faibles dans la nappe, un léger abaissement du niveau de captage peut augmenter sa productivité de façon considérable. Aussi ; il est souvent intéressant de capter les sources à un niveau inférieur à celui de leur émergence naturelle.
Norme de potabilité
Les normes de potabilité servent de base pour apprécier la qualité d’une eau donnée et permettent de définir le traitement adéquat pour la rendre potable.Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limités à ne pas dépenser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Le fait qu’une eau soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu’elle soit exemple de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur. Chaque pays a ses propres normes, pour Madagascar elles sont stipulées dans le décret N°2003-635 du 15/06/04 relatif à la surveillance des eaux destinées à la consommation humaine. Elles ont été prises sur la base de norme de l’OMS et concernent les paramètres suivants : les paramètres organoleptiques, les substances physique, les éléments liés à la structure naturelle de l’eau, les paramètres indésirables, les substances toxiques, les matières organiques et les paramètres bactériologiques.
PROBLEME LIE A LA QUALITE DE L’EAU
Selon la qualité de l’eau prélevée, en général la production d’eau potable doit passer station de traitement avant d’être distribuée aux usagers. L’eau brute issue des captages doit être rendue potable. Les traitements successifs doivent être appropriés à la ressource en concernée. En effet, selon son origine, son environnement et les milieux qu’elle traverse, l’eau se charge en différents éléments (minéraux, polluants…), naturels ou non, qui modifient sa composition. Les traitements doivent pouvoir répondre à une modification temporaire récurrente de la qualité de l’eau, comme l’augmentation de la turbidité (aspect trouble de l’eau chargée de matières en suspension) ou l’enrichissement par les matières organiques de surfaces qu’elles traversent. L’eau de Ramena a une turbidité, (matières organiques) élevée par rapport à la valeur maxima admissible de la norme en eau potable. (Voir tableau n° résultats d’analyse physicochimiques) Une eau ayant une turbidité non conforme à la norme de potabilité présente un risque sanitaire important. En fait, les bactéries vont s’accoler sur les particules colloïdes ou les matières en suspension. Alors, une eau turbide provoque des maladies hydriques dangereuses.
CONCLUSION
En bref, l’adduction d’eau potable par gravité à Ramena fait partie de l’un des projets du ministère de l’eau sous la gérance de la direction inter-régionale depuis 2007. Ce système alimente environ 150 ménages et 18 hôtels en eau potable. La qualité de l’eau sortant du point de captage ne satisfait pas sur certains paramètres les normes de potabilité requises et donc, l’eau a fort besoin d’être traitée. La mise en place d’une station de traitement en est la solution. Les différentes infrastructures sont vétustes et ont besoin d’être renouvelées et réhabilitées. Elles ont aussi besoin de subir une extension pour faire face à l’accroissement en nombre de la population. Aussi, pour une meilleure protection du système et surtout de la source, notamment contre les bandits voleurs de grillages et bien sûr contre les éventuelles pollutions, des agents de sécurité et un périmètre de protection sont plus que nécessaires. Néanmoins, à Madagascar, nombreuses sont encore les zones privées d’eau potable. Les projets de type adduction d’eau potable de Ramena devraient s’étendre dans toute la grande île surtout dans les zones rurales et les zones désertes comme le Sud.
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Table des matières
REMERCIEMENT
GLOSSAIRE
ABREVIATIONS
LISTE DES UNITES DE MESURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I:BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I : PRESENTATION DE LA DIRECTION INTER-REGIONALE DE L’EAU DE LA REGION DIANA
I-1 Localisation
I-2 Administration et organigramme de la Direction Inter-Régionale de l’Eau
I-3 Fonctions, rôles et activités
Chapitre II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE : COMMUNE RURALE DE RAMENA
II.1 Situation géographique
II.2 Situation géologique
II.3 Situation climatologique
II.3.1 Les températures
II.3.2 Pluviométrie
II.4 Situation hydrologique
II.5 Etat de l’Adduction d’Eau Potable
Chapitre III : GENERALITES SUR LE SYSTEME D’ADDUCTION D’EAU POTABLE GRAVITAIRE (AEPG)
III.1 Captage des sources dans les AEPG
III.2 Protection du système
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES DE TRAVAIL
Chapitre I : ETUDES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA COMMUNE RURALE DE RAMENA
I.1 Situation démographique
I.2 Niveau d’instruction de la population
I.3 Infrastructure de l’usage public
I.4 Infrastructure sanitaire
I.5 Activités économiques
I.6 Besoins en Eau
Chapitre II : ANALYSES DE L’EAU SORTANT DU RESERVOIR PRINCIPAL
II.1 Norme de potabilité
II. 2 Matériel d’analyses
II.2.1 Echantillonnage
II.2.2 Mode de prélèvement
II.2.3 Conditions de transport et de conservation
II.2.4 Matériels
Partie III PLAN D’AMELIORATION
Chapitre I : AMELIORATION DES INFRASTRUCTURES
I.1 MISE EN PLACE DE PERIMETRE DE PROTECTION
I.1.1 Problème constate
I.1.2 Proposition
I.2 PROBLEME LIEE A LA QUALITE DEL’EAU
I.3 RECOMMANDATION SUR LA QUALITE DE L’EAU
I.3.1 Mise en place d’une station de traitement
I.3.1.1 Coagulation-floculation
I.3.1.2 Décantation
I.3.1.3 Filtration
I.3.2 nettoyages des puits
Chapitre II : AUTRE SUGGESTIONS
II.1 Extension de la capacité de pompage
II.2 Extension de la capacité de stockage
CONCLUSION
ANNEXEES
RESUME
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