Synthèse bibliographique sur Morinaga oléifère

Synthèse bibliographique sur Morinaga oléifère

L’EAU

Généralités 

L’eau est un composé chimique simple, liquide à température et pression ambiantes. À pression ambiante (1 atmosphère), l’eau est gazeuse au-dessus de 100°C et solide en dessous de 0°C. Sa formule chimique est H2O, c’est-à-dire que chaque molécule d’eau se compose d’un atome d’oxygène et de deux atomes d’hydrogène (Abdesselem, 1994). L’eau se trouve Presque partout sur la terre et elle est vitale pour tous les organismes vivants connus. Près de 70% de la surface de la terre est recouverte d’eau, essentiellement sous forme d’océans. Une étendue d’eau peut être un océan, une mer, un lac, un étang, une rivière, un ruisseau, un canal. La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par son cycle biogéochimique, le cycle de l’eau (Bertrand, 2008).

Ressources des eaux 

Les réserves disponibles d’eaux naturelles sont constituées des eaux souterraines (Infiltration, nappes), des eaux de surface retenues ou en écoulement (barrages, lacs, rivières) et des eaux de mer (Jean-Claude, 1983).
Le total des ressources 2.109 km3 dont 97% en Mer et Océans….. Donc reste 3% qui se
trouvent ailleurs et qui est de l’eau principalement non salée. Dans ces 3% il y a
• 3.5 % dans les êtres vivants
• 1 % dans les rivières
• 5.5 % dans l’atmosphère
• 20 % eaux souterraines superficielles
• 30 % lacs salés
• 40 % lacs eaux douces (Papa, 2005).

 Eaux superficielles 

Elles sont constituées par toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des continents. Elles ont pour origine les eaux de ruissellement ou les nappes profondes dont l’émergence constitue une source de ruisseau puis de rivière (Jean-Claude, 1983). Ces eaux se rassemblent en cours d’eau caractérisés par une surface de contact eau-atmosphère en mouvement et une vitesse de circulation appréciable. Elles peuvent se trouver stockées en réserves naturelles (étangs, lacs) ou artificielles (retenues, barrages) caractérisées par une surface d’échanges eau-atmosphère quasiment immobile, une profondeur qui peut être importante et un temps de séjour souvent élevé (Guilbert, 2000). Il s’agit d’une ressource facilement accessible mais, malheureusement, fragile et, qui doit être protégée contre les divers facteurs de pollution qui la menacent.Ces facteurs résultent, pour la plupart, de l’activité humaine et industrielle, mais aussi de Processus naturels (eutrophisation développement excessif d’algues et de plancton) qui peuvent dégrader la qualité de l’eau (Berne et Jean, 1991).La composition chimique des eaux de surface dépend de la nature des terrains traversés par l’eau durant son parcours dans l’ensemble des bassins versants ou hydrologiques. Au cours de son cheminement, l’eau dissout et se charge des différents éléments constitutifs des terrains.Par échange à la surface eau-atmosphère, l’eau va se charger en gaz dissous (oxygène, gaz carbonique, azote) (Guilbert, 2000). Ce qui caractérise les eaux superficielles ce sont Les variations saisonnières (car climatiques) et à degré moindre, journalières des paramètres physiques température, turbidité et coloration. Les concentrations en matières solides finement dispersées ou à l’état colloïdal peuvent être importantes, tout en étant aléatoires, suite à des pluies soudaines, des orages et des pollutions accidentelles
Le développement plus ou moins important de phytoplancton (algues), de zooplancton et dans certaines conditions, d’une vie aquatique intense. (Jean-Claude, 1983). La présence fréquente de matières organiques d’origine naturelle provenant de la décomposition des organismes végétaux ou animaux après leur mort. (Jean-Claude, 1983).La fragilité de la ressource, très vulnérable à la pollution urbaine, industrielle et agricole. On y rencontre par suite très souvent une micropollution minérale (métaux lourds, sulfures) ou organique (hydrocarbures, phénols, solvants, pesticides, herbicides, etc.) pouvant avoir un caractère toxique ainsi que des substances azotées et phosphatées à l’origine des phénomènes d’eutrophisation. (Guilbert, 2000).
Sur le plan bactériologique, ces eaux de surface sont contaminées plus ou moins par des bactéries (dont certaines pathogènes) et des virus. D’une manière générale, on doit considérer que les eaux de surface sont très rarement utilisables pour les besoins industriels et, a fortiori, pour la production d’eau potable à l’état brut, elles doivent être soumises à des traitements de purification qui dans certains cas peuvent être particulièrement sophistiqués (Berne et Jean, 1991).

Eaux souterraines 

Les eaux souterraines constituent 20% des réserves d’eaux soit environ 1000 millions de m3, leur origine est due l’accumulation des infiltrations dans le sol qui varient en fonction de sa porosité et de sa structure géologique. Elles sont généralement d’excellente qualité physico-chimique et bactériologique, elles se réunissent en nappes ; il existe plusieurs types (Rodier,
1997).

Nappes profondes

Peuvent fournir des eaux naturellement peines soit par forage ou par puits, sous réserves superficielles (Rodier, 1997).

Nappes phréatiques

Couramment exploitées en milieu rural par importante et la nappe est souvent contaminée. utilisables à leur émergence naturelle (source) que soient protégés contre les infiltrations
les puits, Malheureusement l’infiltration est (Jean-Claude, 1983).

Nappes alluvionnaires

Se sont des eaux qui circulent dans les alluvions des grands Oueds qui peuvent alimenter en eau les nappes phréatiques situées au niveau des berges des Oueds. Mais il y a possibilité de contamination par les infiltrations superficielles (Rodier, 1996). Les nappes d’eau souterraines peuvent se présenter en deux types, qui sont
A. Nappes libres
Elles sont directement alimentées par infiltration des eaux de ruissellement, donc elle très sensible à la pollution de surface (Mokeddem et Ouddane, 2005).
B. Nappes captives
Elles sont séparées de la surface du sol par une couche imperméable. Elles ne sont pas alimentées directement par le sol. Par conséquence elles ne sont pas sensibles aux pollutions de surface (Rodier, 1996).

Qualité de l’eau

 Qualité organoleptique

Couleur

Paramètre traduisant une nuisance d’ordre esthétique, la coloration des eaux peut
Avoir une origine naturelle (présence de fer et de manganèse dans les eaux profondes, de substances humiques dans les eaux de surface) (Mokeddem et Ouddane, 2005).
Être une des conséquences du phénomène d’eutrophisation (développement excessif d’algues et de plancton) des lacs, étangs, barrages,…etc. Avoir une origine industrielle chimique (colorants des tanneries et de l’industrie textile d’impression et teintures) (Mokeddem et Ouddane, 2005).

Odeur et saveur

L’odeur d’une eau est généralement un signe de pollution ou de la présence de matières organiques en décomposition en quantité souvent si minime qu’elles ne peuvent être mises en évidence par les méthodes d’analyse. Le sens olfactif peut seul, dans une certaine mesure, les déceler (Mokeddem et Ouddane, 2005). Toute eau possède une certaine saveur qui lui est propre et qui est due aux sels et aux gaz dissous.Si elle renferme une trop grande quantité de chlore, l’eau aura une saveur Saumâtre, si elle contient de forte quantité de sels de magnésium, l’eau aura un goût amer (Bouziani, 2000).

 Qualité physico-chimique

Qualité physique

A. Température
C’est une caractéristique physique importante, elle joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la détermination du pH pour la connaissance de l’origine de l’eau des mélanges éventuels. Sa mesure est nécessaire pour accéder à la détermination du champ de densité et des courants. D’une façon générale, la température des eaux superficielles est influencée par la température de l’air et ceci d’autant plus que leur origine est moins profond. (Rodier, 1996). Solen leurs températures, les eaux naturelles sont classées comme suit ; hypothermies, hyperthermies (Mokeddem et Ouddane, 2005).
B. Dureté
La dureté ou titre hydrotimétrique d’une eau est une grandeur reliée à la somme des concentrations en cations métalliques calcium, magnésium, aluminium, fer, strontium etc. présents dans l’eau, les deux premiers cations (Ca2+ et Mg2+) étant généralement les plus abondants. Comme le calcium est un des ions les plus abondants, il devient donc un bon indicateur de la dureté de l’eau (Guilbert, 2000). Une eau à titre hydrotimétrie élevée est dit « dure » dans le cas contraire il s’agit d’une « douce » (Rodier, 1996).
C. Résidu sec
Le résidu sec donne une information sur la teneur en substances dissoutes non volatiles (le taux des éléments minéraux). Suivant le domaine d’origine de l’eau cette teneur peut varier de moins de 100 mg/l (eaux provenant de massifs cristallins) à plus de 1000 mg/l (Berne et jean, 1991).
D. Turbidité
La turbidité de l’eau est liée à sa transparence. Elle donne une idée sur la teneur en matière en suspension. Les eaux troubles sont chargées de substances finement divisées (grains de silice, matière organique, limons…), elles forment parfois d’importants dépôts dans les tuyauteries et dans les réservoirs. Pour la sécurité de l’eau, il faut maintenir une turbidité inférieure à 5 NTU (Jean-Claude, 1983). NTU Unité de Turbidité Néphélométrique
E. Conductivité électrique
La conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau entre Deux électrodes métalliques de 1 cm2 et distantes l’une de l’autre de 1 cm (Rodier, 1997). La conductivité est une mesure de la capacité de l’eau à conduire un courant électrique, donc une mesure indirecte de la teneur de l’eau en ions. Ainsi, plus l’eau contient des ions comme le calcium (Ca²+), le magnésium (Mg²+), le sodium (Na+), le potassium (K+), le bicarbonate (HCO3-), le sulfate (SO4 2-) et le chlorure (Cl-), plus elle est capable de conduire un courant électrique et plus la conductivité mesurée est élevée (Hade , 2002).
F. Résistivité électrique
La résistivité est l’inverse de la conductivité et permet de mesurer la minéralisation globale de l’eau (Coinl, 1981).
G. Minéralisation globale
La minéralisation traduit la teneur globale en sels minéraux dissous, tels que carbonates, bicarbonates, chlorures, sulfates, calcium, sodium, potassium, magnésium. Une minéralisation excessive donne un goût salé et peut avoir des effets laxatifs. La minéralisation des nappes d’eau souterraine dépend tout d’abord des roches traversées. Il y a bien sûr des variations saisonnières et d’une année sur l’autre (Bonnin, 1982). Les eaux souterraines profondes ont une minéralisation plus stable dans le temps et plus importante que les eaux peu profondes
Tableau N°1 Normes et recommandation pour la minéralisation globale des eaux potables (Berne, 1972).

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Table des matières

PREMIERE PARTIE PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 1 synthèse bibliographique sur Morinaga oléifère
1.1. Origine et historique
1.2. Systématique et nomenclature
1.3. Description botanique
1.3.1. Port
1.3.2. Racines, tiges et feuilles
1.3.3. Fleurs et fruits
1.4. Ecologie
1.5. Biologie
1.6. Itinéraire technique de production
1.6.1. Préparation du sol
1.6.2. Fertilisation
1.6.3. Mise en place de la culture
1.6.4.Entretien
1.6.5.Irrigation
1.6.6. Ravageurs et maladies
1.6.7. Récolte et rendement.
1.7. Valeur nutritive et usages
1.7.1. Composition chimique
1.7.2. Importance alimentaire
1.7.3. Importance industrielle
1.7.4. Vertus thérapeutiques
1.7.5. Autres utilisations
1.8. Contraintes de production
1.9. Commercialisation des produit
Chapitre 2 Ressources et qualités des eaux
I.1. Généralités
I.1.1. Ressources des eaux
I.1.1.1. Eaux superficielles
I.1.1.2. Eaux souterraines
I.1.1.2.1. Nappes profondes
I.1.1.2.2. Nappes phréatiques
I.1.1.2.3. Nappes alluvionnaires
A. Nappes libres
I.2. Qualité de l’eau
I.2.1.Qualité or ganoleptique
I.2.1.1. Couleur
I.2.1.2. Odeur et saveur
I.2.2. Qualité physico-chimique
I.2.2.1. Qualité physique
A. Température
B. Dureté
C. Résidu sec
D. Turbidité
E. Conductivité électrique
F. Résistivité électrique
G. Minéralisation globale
I.2.2.2. Qualité chimique
A. Potentiel d’hydrogène
B. Nitrates
C. Nitrites
D. Fluorures
E. Fer
F. Sodium
G. Sulfate
H. Calcium
I. Chlorures
J. Potassium
K. Magnésium
L. Phosphates
M. Matières organiques
I.2.3. Normes Physico-chimiques de L’eau Potable
I.2.4. Qualité microbiologique
I.2.4.1. Flore microbienne de l’eau
I.2.4.2. Critères bactériologiques de l’eau
I.2.4.3. Paramètres bactériologiques de l’eau
Recherche des germes totaux à 22°C et 37°C pathogènes
Recherche des coliformes totaux
Recherche des Coliformes Thermo-tolérants
Recherche des streptocoques fécaux (37°C)
Recherche de Clostridie sulfitons-réducteur
I.2.5. Normes de la qualité bactériologique de l’eau potable
II.1. Pollution de l’eau
II.2. Origines des pollutions des eaux
II.2.1. Eaux domestiques
II.2.1.1. Eaux ménagères
II.2.1.2. Eaux des vannes
II.2.2. Eaux pluviales
II.2.3. Eaux industrielles
II.2.4. Eaux agricoles
II.3. Méthodes utilisées pour évaluer la pollution
II.3.1. Principaux types de pollution
II.3.1.1. Pollution organique
A. D’origine urbaine
B. D’origine industrielle
II.3.1.2. Pollution minérale
II.3.1.3. Pollution microbienne
II.3.1.4. Pollution par les métaux lourds
II.4. Procédés de traitement des eaux brutes
II.4.1. Etapes de traitement
II.4.1.1. Prétraitements
II.4.1.1.1. Dégrillage
II.4.1.1.2. Deshuilage
II.4.1.2. Traitement physico-chimique
II.4.1.2.1. Coagulation et Floculation
II.4.1.2.2. Décantation
II.4.1.2.3. Filtration
II.4.1.2.4. Désinfection
II.4.1.3. Etapes de traitement des eaux brutes
DEUXIEME PARTIE PARTIE EXPERIMENTALE
Matériels et méthodes
1. Objectif
2. Échantillonnage
3. Prélèvement de l’eau à analyser
4. Analyses physico-chimiques
4.1. Mesure de la température
4.2. Mesure de pH
4.3. Mesure de la conductivité électrique ,salinité
4.4. Mesure de la turbidité
5. Analyses bactériologiques
5.1. Recherche et dénombrement des Coliformes en milieux liquides (NPP)
5.2. Recherche des Streptocoques fécaux en milieu liquide
Résultats et discussions
1. Résultats des analyses physico-chimiques
1.1. pH
1.2. Température
1.3. Conductivité
1.4. Salinité
1.5. Turbidité
2. Résultats des analyses bactériologiques
2.1. Effet des grains de M.oleifera sur des Coliformes Thermo-tolérantes
2.2. Effet des grains de M.oleifera sur des coliformes totaux
2.3. Effet des grains de M.oleifera sur d’Escherichia coli
2.4. Effet des grains de M.oleifera sur des Streptocoques fécaux
2.5. Commentaire
Conclusion
Conclusion
Références bibliographiques.
Annexe.

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