Suivi de l’évolution de la prairie du plateau d’Andohariana

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Interprétation préliminaire

Il s’agit d’une analyse visuelle de l’arrangement et de la disposition générale des objets sur les photos aériennes ou sur les images satellites (MOUCHARAF; 2006). L’interprétation préliminaire permet d’identifier un objet à l’aide d’un raisonnement, d’apprécier ses caractéristiques, de découvrir les zones dévastées par les feux et de ressortir une vue d’ensemble du paysage et de la formation.

Elaboration des précartes

La méthode utilisée consiste à interpréter visuellement les images satellites suivant les principes de la photo-interprétation. Les critères de reconnaissance des objets utilisés sont les textures (tailles, formes, tonalité, couleur, relief, position géographique etc…) et la structure (répartition spatiale) sur les photos ou les images. Les zones homogènes sont groupées et délimitées. Les cartes sont scannées et callées pour ressortir des cartes faciles à manipuler. La méthode est dictée par les données disponibles. Le traitement visuel correspond à des données disponibles sous forme de clichés imprimés. Par contre, les données disponibles en fichier raster sont traitées directement sur ordinateur. Les travaux sur ordinateur comportent plusieures phases : la correction géométrique et radiométrique des images, le rehaussement des images par analyse de la texture de l’image, l’ajustement des images aux limites de la zone d’étude, la sélection et la construction des néo – canaux, la délimitation à l’écran des aires d’entraînement, le test de séparabilité, la classification des unités d’occupation, le filtrage et la vectorisation des résultats de la classification.
A partir des cartes élaborées, un échantillon de zone de travail représentant des zones dégradées par le feu est choisi pour effectuer les travaux de recoupement sur terrain. La précarte sert aussi d’outil base dans la stratification de la formation à étudier suivant l’état de la formation et l’abondance du feu.

Recoupement de l’interprétation préliminaire

Le recoupement sur terrain permet de reconnaître les objets non identifiés lors de l’interprétation préliminaire, de confronter et corriger les interprétations suivants les réalités sur terrain et de collecter un surplus d’informations indispensables. Le recoupement permet d’ajuster la précarte suivant la réalité sur terrain.

Observation

L’observation permet de récolter des informations sur la propagation du feu, l’évolution de la ressource forestière après passage du feu, l’état actuel de la ressource forestière, l’aspect de la dégradation de la ressource forestière et les types de formation existante. Les données récoltées servent à étouffer les bases de données liées au feu et à la ressource forestière dans la zone d’intervention. La méthode utilisée est la combinaison de l’observation générale sur un site permettant à une vision d’ensemble de la zone d’intervention avec la descente au cœur des formations pour identifier certains détails. Les sites disposants de caractères particuliers et les villages ont été repérés à l’aide d’une GPS. La fiche de relevé GPS est représentée en annexe XII

Moyen humain et matériel

Les travaux sur terrain ont été menés avec des guides locaux qui connaissent parfaitement la zone d’étude et son historique. Ils sont de préférence des anciens ou des forestiers du village. Les matériels utilisés dans l’étude cartographique sont : carte topographie 1/50 000, images satellitaires, GPS, fiche de description, jumelle, boussole, chevillière, papier transparent, marqueur permanent, flag, crayon et ruban adhésif.

Elaboration des cartes de suivi et comptage des feux

La carte du feu donne des informations sur la répartition des zones ravagées par le feu. Cette carte permet de classifier chaque site dans la zone d’intervention suivant le risque de feu. La zone d’étude est repartie en fonction de la distribution et de la période du passage de feu. L’étude de deux ou plusieurs cartes en deux périodes distinctes informe sur l’évolution dans le temps du feu. L’élaboration de cette carte et le comptage de feux sont réalisés à partir des données obtenues à travers des capteurs embarqués au niveau des satellites. Ces capteurs sont dotés de plusieurs canaux dans le visible et le thermique qui permettent de détecter les sources de chaleur (VALEA, 2005). Cette méthode donne une précision sur le temps de passage et la localisation exacte du feu. Les données sont numérisées et sont ensuite analysées sous ARCVIEW en vue de dégager la densité, la fréquence et la répartition des feux dans le temps et dans l’espace.

Format de donnée

La donnée détectée par le satellite est disponible sous forme de tableau de 9 colonnes après l’analyse des points et la transformation en coordonnée. Les colonnes représentent la latitude, longitude, le brightness, le scan, le track, la date, le time, le satellite, la confidence. La latitude et la longitude correspondent au positionnement du point de feu ; le brightness, le scan, le track sont les caractéristiques du capteur ; la date constitue le jour de prise de vue du point de feu ; le time est l’heure de prise de vue ; le satellite indique le type de capteur (terra ou aqua pour modis) et la confidence est la probabilité que l’évènement de feux soit vrai à un pourcentage précis. Dans le cadre de cette étude, la définition de VALEA (2005) a été considérée. Cet auteur considère comme feu tous les points ayant une confidence inférieure à 10. Pourtant, des recoupements ont été effectués sur l’existence ou non des feux sur les points ayant une confidence inférieure à 10.

Localisation des feux

La carte de localisation des feux donne des informations précises sur la position géographique des zones ravagées par les feux. Les données sur les feux sont enregistrées sous le format dbase IV pour qu’elles soient exploitables dans le logiciel ARCVIEW. Ces données sous formes de tableau sont projetées sur les fonds de carte dans ARCVIEW pour visualiser les emplacements des feux.

Densité des feux

La densité des feux indique le nombre de feu par unité de surface d’une entité administrative (commune, districts, régions, provinces). Elle renseigne sur la réparation spatiale du feu en fonction de la superficie administrative. Elle est obtenue par la formule suivante (VALEA, 2005) : ni D = ——x 1000.
ni : nombre de points de feu dans la limite administrative
si : surface de l’entité administrative (en ha)

Fréquence des feux

La fréquence montre le pourcentage de feu dans une entité administrative. Elle permet d’apprécier l’abondance du feu dans la commune étudiée par rapport à celle du district. Elle est calculée par la formule suivante : ni F = ——x100 Nt.
ni : nombre de points de feu dans la limite administrative.
Nt : Nombre totale de feu.

Elaboration du carte de risque de feu

La propagation des feux dépend des facteurs climatologiques et écologiques : le type de végétation et son état, la topographie et l’exposition au vent dominant. Diverses recherches montrent que le type de végétation et la topographie constituent les facteurs principaux favorisant la propagation du feu. L’élaboration de la carte de risque de feu est établit à partir de la répartition de la zone d’étude suivant ces facteurs.

Analyse en composantes principales (ACP)

L’analyse en composantes principales est une méthode statistique essentiellement descriptive. Elle a pour objectif de présenter sous forme graphique le maximum de l’information contenue dans un tableau de données (PHILIPPEAU, 1986). Ce tableau est constitué en ligne par des parcelles sur lesquelles sont mesurées les variables quantitatives disposées en colonnes. Dans le cadre de ce travail, l’ACP permet de distinguer le facteur discriminant des différentes parcelles et aussi d’observer les éventuels groupements des formations post-feux. Il donne des informations statistiques sur l’évolution des formations après le passage du feu.
La méthodologie consiste à partager les 88 parcelles post-feux suivant les caractéristiques de la station, les résultats de l’étude de la formation et surtout son âge depuis le passage du feu. Les parcelles sont étudiées en fonction des 8 paramètres descripteurs : l’âge de la formation après le passage du feu (FEU), le nombre d’espèce (ESPECE), le coefficient de mélange (CM), le nombre d’individus ou l’abondance absolue (N), la dominance absolue (G), le biovolume (V) la pente et l’altitude.

Analyse de variance

L’Analyse de variance (ANOVA) permet de comparer les moyennes de plusieurs groupes. Ce test utilise le chemin détourné par des calculs sur les variances d’où son nom « Analyse de variance ». Le test permet de vérifier la variation des caractères de la formation en fonction des caractéristiques des sites.

Suivi de l’évolution de la prairie du plateau d’Andohariana

Les gestionnaires du Parc National Andringitra réalisent des suivis écologiques du plateau d’Andohariana. Il s’agit de l’étude de l’évolution de la végétation après les essaies de mise à feu de la prairie. La recherche a pour objectif de freiner l’envahissement de Erica spp., de renouveler les aires de pâturages dans le ZUC et d’augmenter le champ de vision pour les touristes. Dans le cadre de notre étude les données de ces suivis sont utilisées afin d’analyser l’influence du feu sur le pâturage.

Unité d’échantillonnage

La méthodologie consiste à établir une parcelle permanente dans le plateau. Elle permet de suivre dans le temps l’évolution de la formation. L’unité d’échantillonnage est constituée d’un carreau de 5 x 5m de côté. Il est installé avant le feu de renouvellement de pâturage. Le relevé consiste à inventorier tous les individus dans quatre placettes avant la mise à feu. Un suivi des 4 placettes initialement inventoriées est réalisé 6 mois après le feu de renouvellement de pâturage.

Analyse de donnée

L’étude de l’évolution de la diversité floristique, de l’abondance absolue, la dominance et l’abondance relative des espèces permet d’apprécier l’évolution de l’état de la formation. L’abondance relative indique le nombre d’individus de l’espèce étudiée par rapport à l’ensemble des individus recensés. L’étude se focalise sur les espèces de valeurs comme les ORCHIDACEAE et les plantes fourragères telles que les familles de POACEAE et de CYPERACEAE.
Les résultats du suivi écologique de la prairie sont soumis à l’Analyse en Composante Principale. Cette dernière a pour objectif d’identifier l’impact du feu sur la végétation. Les parcelles sont ainsi réparties en 2 suivant le passage du feu. Le résultat de l’inventaire avant le passage du feu est noté « 1 » et ceux d’après feu sont marqués « 2 ». Les parcelles sont analysées suivant les paramètres suivants : la richesse floristique (Espèce), le recouvrement des graminées associées aux CYPERACEAE (R Graminé +CYPERACEAE), le recouvrement ligneux dominé par Erica spp. (R Erica spp.), l’abondance d’Erica floribunda (Erica floribunda), l’abondance d’Erica cryptoclada (Erica cryptoclada), l’abondance d’Erica trochoclada (Erica trochoclada), le nombre d’espèce de la famille de CYPERACEAE (CYPERACEAE), le nombre de la famille de ORCHIDACEAE (ORCHIDACEAE) et le nombre d’espèce de POACEAE (POACEAE).

Feux de nettoyage et de défrichement

Les feux de culture et de nettoiement ont pour but soit d’incinérer la végétation ligneuse peu dense qui recouvre un terrain cultivé de façon permanente en vue d’y préparer de nouvelles cultures, soit de nettoyer les abords de champs de cultures pérennes ou d’installations à buts social et économique (Ordonnance 60-127 du 18 janvier 2006). Ils permettent de préparer de nouveau terrain de culture ou de nettoyer les abords des champs par l’incinération des arbustes ou des herbacées qui les recouvrent ou de protéger les terrains de cultures contre les invasions des espèces nuisibles et contre l’attaque des feux sauvages. Les paysans utilisent le feu pour remplacer les outillages mécaniques qui sont très onéreux. Ils se servent du feu pour faciliter le travail du sol et ainsi gagner du temps. Les feux de culture et de nettoiement sont autorisés à condition que ce soit hors du domaine forestier national ou d’une parcelle artificiellement reboisée. Peu de gens pratique les dispositifs prescrits et engendre des accidents qui se transforment en feux sauvages. Les « tevy » ou défrichement sur brûlis menacent directement la forêt, alors que, les feux de nettoiement et défense attaque les bas fonds et tanety 4. La population locale pratique les feux de culture surtout entre le mois de juillet et le mois d’août.

Feux criminels

Feux liés aux vols de bœuf

Ces feux sont liés à l’insécurité qui sévit la zone d’étude. Avant d’attaquer, les dahalo utilisent le feu de végétation pour sortir et distraire les propriétaires à la lutte contre le feu. Abandonné par les hommes, le village est à la merci des voleurs. De plus, fatigués de la lutte contre le feu les habitants ne peuvent plus protéger leur bien. Les malfaiteurs utilisent aussi le feu pour terroriser la population locale. Après avoir attaqué un village, tout en fuyant, les dahalo incendient les tanety aux environs immédiats du village. Ils retardent les habitants dans la lutte contre le feu. Cela permet au dahalo d’avoir une distance de fuite appréciable. Pendant la fuite, ils emploient le feu pour effacer les traces laissées par les bœufs5 volés et déroutent ainsi les mpanaradia6 à leur poursuite. Ces tactiques des malfaiteurs poussent la population locale à ne plus quitter leurs villages en cas d’alerte feu surtout pendant le soir et la nuit. C’est une des raisons de propagation intense du feu.

Pyromanie

La pyromanie est une impulsion irrésistible qui pousse des individus à allumer des incendies. Certains feux de brousse peuvent être considérés comme des résultats de la pyromanie car la surface incendiée n’est pas forcement utilisée à des fins économiques ou sociales. Ce type de feu se manifeste souvent pendant le jour de marché à Namoly (jeudi) et à Sendrisoa (lundi). De retour du marché, les passants sous l’emprise de l’alcool déclenchent des feux sur la route. Le feu se propage rapidement et est difficile à maîtriser car la population locale n’est pas préparée.

Feux liés aux problèmes fonciers

Le problème foncier est courant dans la zone d’étude. L’immatriculation foncière n’est pas effective. La population locale sert du feu comme un mode d’appropriation foncière. Le feu peut être utilisé pour préparer une future mise en valeur au préalable à une demande d’immatriculation. En effet, les feux ravagent souvent les terrains domaniaux et non ceux qui sont valorisés ou titrés (ONE, 1996). Il est aussi utilisé pour contester l’approbation d’un terrain par un tiers. Les mécontents font recours aux feux de brousse pour saboter les investissements entrepris sur les terrains litigieux ou pour manifester leur révolte.

Protestation et Vengeance

Politique

La population rurale utilise le feu pour exprimer son mécontentement. Ce mécontentement peut être d’origine politique, des conflits avec l’administration ou des désaccords aux autorités. Depuis l’époque coloniale, l’instabilité politique et les défaillances conjoncturelles au niveau du pays sont suivies de la recrudescence du feu de brousse : les troubles pendant l’époque coloniales, l’instauration de la loi cadre de 1956, la crise politique de 1972 et de 1991 sont toujours suivies de l’accroissement du feu de brousse (RAMANANTSOAVINA, 1963 ; DEZ, 1968 ; RAMBELOARISOA, 1995 ; RASAMOELINA, 2003). Le feu de protestation de 1991 et de l’époque coloniale a été le responsable de destruction de vaste étendue de forêt dans la zone d’étude. De même, les périodes d’élection sont suivies de l’augmentation du feu de brousse. C’est une façon de manifester le mécontentement envers le pouvoir avant l’expiration de leur mandat (ANONYME, 1992).

Vengeance

Le feu est utilisé par la population pour exprimer leur revanche à la suite d’une dispute à la suite des problèmes fonciers, jalousie et tant d’autres. Pour saboter l’ennemi, les tanety à la proximité de terrain de culture ou du village de son adversaire sont mis à feu. Ce dernier se propage vers la propriété de la cible et atteint son but. Le feu détruit tout à son passage et provoque des dégâts matériels. Ce fut le cas lors de la descente sur terrain en mois de septembre où une maison à Ambohibary a été brûlée par des malfaiteurs inconnus.

Feux liés à l’exploitation forestière

Les malfaiteurs utilisent le feu afin d’obliger indirectement les propriétaires à vendre à un prix modéré les arbres endommagés par le feu. Les dégâts à la suite de passage du feu contraint le propriétaire à couper le peuplement ou à les vendre sur pied. Les arbres sont dévalorisés et sont vendus à bas prix. En 2006, la forêt de reboisement de la commune de Sendrisoa se situant près de Centre d’Interprétation de Namoly a été incendiée. Elle a été l’objet d’une exploitation forestière après le passage du feu.

Feux contre l’invasion des sauterelles.

L’invasion des sauterelles en 1997 a donné naissance à une nouvelle forme de mise à feu. Les paysans ont mis à feu les flancs de collines pour lutter contre l’invasion des sauterelles. Ces feux permettent de chasser les essaims qui menacent les cultures. Ils entrent dans le cadre de la légitimité (BLOESCH et al., 2000) mais le risque de feux sauvages persiste.

Feux accidentelles

Pare-feu non maîtrisé

Le MNP gestionnaire du Parc National d’Andrigitra organise annuellement avec le Cantonnement Forestier d’Ambalavao et la population locale des pare-feux aux limites du parc pour se protéger contre une éventuelle attaque des feux sauvages. L’ouverture des pare-feux a lieu entre le mois de mai et le mois de juin dans les limites ouest du parc où le risque de feu est élevé. Ces zones sont caractérisées par l’abondance des essences hautement inflammables comme les savanes et les Erica spp.. En dépit des mesures préventives prises par le responsable dans la mise en place du pare-feu, le risque de propagation de feu n’est pas écarté. Ce fut le cas en 2007, un feu accidentel s’est déclenché lors de la mise en place des pare-feux autour du parc.

Feux de bouvier

Ce sont des feux allumés par les bouviers dans les pâturages ou dans la forêt pendant la période de visite des bovins. Ces feux servent à la cuisson des aliments ou simplement pour s’amuser. A cause de l’abondance des combustibles dans les pâturages, les feux de bouvier peuvent se propager rapidement et devenir un feu sauvage. Dans la plupart des cas, les auteurs sont connus. Ils déclenchent l’alerte en cas d’accident.

Feu de chercheur de miel

L’utilisation du feu pour collecter le miel sauvage peut être l’origine des feux de végétation. Les mégots de feu tombés ou oubliés dans la forêt peuvent s’étendre dans la forêt ou dans les savanes. Les zones de collectes de miel sont souvent éloignées des villages. Ces feux ainsi sont difficiles à maîtriser d’autant plus que les populations ne sont pas préparées pour ce type de feux.

Feux de charbonnier

L’article 19 de l’ordonnance 90-127 autorise les charbonnières et les fours à charbon en forêt et dans une zone de 500m de largeur à la périphérie sous une autorisation délivré par l’administration forestière après nettoyage complet du sol dans un rayon d’au moins 50m autours de chaque exploitation. Malgré cette ordonnance, les charbonniers dans la zone d’étude pratiquent leurs activités à la périphérie et quelquefois à l’intérieur des peuplements de reboisement sans aucune précaution. L’activité charbonnière est considérée par les populations rurales comme une activité secondaire. Elle est exercée par ceux qui y sont contraints par la nécessité. Elle est pratiquée pendant la période de soudure surtout en saison sèche. Pendant cette période, il suffit que des étincelles s’échappent des fours et atteignent les combustibles aux alentours immédiats pour engendrer un feu sauvage. En outre, la majorité des charbonniers ne maîtrisent pas la technique de carbonisation en meule fermée. Il résulte de leur mode de carbonisation en feux ouverts des portes considérables et des accidents fréquents conduisant à des feux très destructeurs. Les feux se propagent en dehors des meules soit à la suite de mauvaise surveillance, soit par le défournement, soit par un coup de vent brusque débouchant et les vents libèrent des étincelles projetées à une certaine distance, soit par les braises incandescentes projetées aux alentours qui s’enflamment et déclenchent le sinistre.

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Table des matières

Partie II : METHODOLOGIE
1. Problématique
2. Hypothèse
3. Reconnaissance
4. Enquête
5. Etude cartographique
5.1 Collecte de donnée
5.1.1 Interprétation préliminaire
5.1.2 Elaboration des précartes
5.1.3 Recoupement de l’interprétation préliminaire
5.1.4 Observation
5.1.5 Moyen humain et matériel
5.1.6 Données disponibles
5.2 Traitement des données cartographiques
5.2.1 Préparation des données
5.2.2 Elaboration du fond de carte
5.2.3 Elaboration des cartes de suivi et comptage des feux
5.2.4 Elaboration du carte de risque de feu
5.2.5 Elaboration des cartes d’occupation du sol
5.2.6 Habillage des données
6 Inventaire floristique
6.1 Dispositif d’inventaire
6.2 Unité d’échantillonnage
6.3 Analyse sylvicole
6.3.1 Structure floristique
6.3.2 Structure verticale
6.3.3 Structure horizontale
6.3.4 Traitement des résultats
6.3.5 Analyse en composantes principales (ACP)
6.3.5 Analyse de variance
7 Suivi de l’évolution de la prairie du plateau d’Andohariana
7.1 Unité d’échantillonnage
7.2 Analyse de donnée
Partie III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
1. Feu de végétation
1.1 Définition du feu de végétation
1.2 Type et cause de feu de végétation dans la zone d’étude
1.2.1 Feux de pâturage
1.2.2 Feux de nettoyage et de défrichement
1.2.3 Feux criminels
1.2.4 Feux liés aux problèmes fonciers
1.2.5 Protestation et Vengeance
1.2.6 Feux liés à l’exploitation forestière
1.2.7 Feux contre l’invasion des sauterelles.
1.2.8 Feux accidentelles
1.2.9 Feux provoqué par les foudres
1.3 Condition favorable au feu de brousse dans la zone d’étude
1.3.1 Combustible
1.3.2 Climat
1.3.3 Pente
1.4 Zone concernée par le feu de brousse dans la zone d’étude
1.5 Période feu dans la zone d’étude
1.5.1 Feu contre saison
1.5.2 Feu précoce
1.5.3 Feu tardif
1.6 Evolution du feu de végétation dans la zone d’étude
1.6.1 Evolution du feu de végétation dans le temps
1.6.2 Répartition du feu de végétation dans l’espace
2. Cartographie
2.1 Clé d’interprétation
2.2 Occupations du sol
2.3 Evolution de la couverture végétale
3. Evolution de la formation après le passage du feu
3.1 Structure floristique
3.1.1 Structure floristique de la formation intacte
3.1.2 Structure floristique de la formation post-feu moins de 30 ans
3.1.3 Structure floristique de la formation post-feu âgée plus de 30 ans
3.2 Structure verticale
3.2.1 Structure verticale de la formation intacte
3.2.2 Structure verticale de la formation post-feu moins de 30 ans
3.2.3 Structure verticale de la formation post-feu plus de 30 ans
3.3 Structure horizontale
3.3.1 Abondance
3.3.2 Dominance
3.3.3 Biovolume
3.3.4 Structure totale
3.4 Evolution de la formation post feu
3.4.1 Résultat de l’Analyse en composante principale de la formation post feu
3.4.2 Resultat de l’Analyse de variance de la formation post feu
3.5 Evolution de la prairie après le passage du feu
Partie IV DISCUSSION ET RECOMMANDATION
1. Discussion
1.1 Discussion méthodologique
1.1.1 Enquêtes
1.1.2 Inventaire
1.1.3 Etude cartographique
1.2 Discussion du résultat
1.2.1 Conséquence du feu sur la végétation et l’agriculture
1.2.2 Discussion du résultat de l’enquête et de l’étude cartographique
1.2.3 Discussion du résultat de l’inventaire
2. Recommandations
2.1 Réforme de la loi vers une mesure incitative
2.2 Gestion locale
2.2.1 Gestion locale du feu de végétation
2.2.2 GELOSE
2.3 Mesure préventive
2.3.1 Sensibilisation
2.3.2 Pare-feu
2.3.3 Sécurité des biens et des personnes
2.3.4 Sécurisation foncière
2.3.5 Lutte sylvicole
2.4 Mesures alternatives et d’accompagnement
2.4.1 Renouvellement de pâturage
2.4.2 Réduction de la dépendance à la ressource naturelle
2.5 Suivi du feu de végétation
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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