Suggestions pour stimuler la croissance économique

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Causes de la création monétaire

Sur le point de vue technique et économique, la monnaie fiduciaire utilisée par les agents économiques doit être renouvelée tous les dix ans à travers l’autorité monétaire comme la banque centrale dont le but est d’assurer une équilibre macroéconomiques et financières. Face au cas de Madagascar, le motif de cette création de la nouvelle gamme de billet de 20 000 Ariary est dû à l’augmentation du volume de la circulation de billet de 10 000 Ariary sur le marché intérieur. Ainsi l’émission de ce nouveau billet reste limitée.
De plus, pour le motif de transaction parce que la plupart des transactions dans les marchés locaux se font en liquide dans le domaine de l’exploitation minier et grandes activités économiques. C’est pour cela qu’il y a une création de billet de 20 000 Ariary.

Analyse critique de la théorie monétariste

Ainsi la théorie quantitative de monnaie représente une ambiguïté face au cas de Madagascar car il est évident de penser à une augmentation de la masse monétaire M par le biais de l’émission des nouveaux billets par la Banque Centrale. De plus, les transactions qui sont rattachée à la production subissent une diminution grâce au passage du cyclone Enawo pendant le mois de Janvier et Février de l’année 2017. Ainsi la vitesse de circulation monétaire V est supposée constante alors cela induit a une logique que le niveau générale des prix augmentent y compris le prix du riz. Une baisse de rendement rizicole affecte la société et d’autres activités économiques surtout les domaines juteux comme le commerce et la consommation, le niveau général des prix et le transport d’après une étude sur les données par l’organisme statistique et le MEP9.

Impact de l’émission monnaie sur le prix de riz à Madagascar

Il existe une forte liaison entre la monnaie et le prix. Alors, une manipulation de la masse monétaire induit à un changement au niveau des prix ainsi Milton Friedman (Economiste, Prix Nobel en 1976) disait que : « L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire »11. La théorie quantitative de la monnaie nous conduit à accepter le fait que la croissance de la masse monétaire est le premier déterminant du taux d’inflation donc une modification du prix.
Le prix de riz constitue le déterminant le plus important du bien-être à Madagascar étant donné la place occupée par ce produit dans le panier de consommation. Ce facteur constitue aussi une variable non négligeable du point de vue décisionnel dans la mesure où il peut être influencé par des interventions gouvernementales.
 l’impact par le biais de l’importation et la dépréciation monétaire.
Le riz occupe une place importante dans le secteur agricole c‘est la principale culture vivrière de Madagascar. Il constitue la première activité économique en milieu rural en termes de volumes. Les prix du riz local et du riz importé évoluent de façon très similaire, en suivant des fluctuations imprimées par la saisonnalité du riz locale. C’est le prix du riz local qui détermine en grande partie le prix du riz importé et non l’inverse (annexe 05). Ceci s’explique du fait que 85 à 95% de la consommation nationale est couvert par la production et que le riz importé est quantitativement marginal selon l’estimation de l’INSTAT12. De plus, les consommateurs ont une nette préférence pour le riz malgache ; aussi le riz importé ne peut-il être vendu à un prix supérieur à celui du riz local.
Ainsi la flambée des prix intérieurs est liée à l’effet cumulé de la hausse des prix internationaux, la dépréciation de 50% du franc malgache (Annexe 02) qui ont induisent une hausse du prix du CAF Le tableau ci-dessous montre le prix du riz à la consommation pour les provinces à partir du mois de Février jusqu’au mois de mois Novembre 2017. Ainsi le prix du riz moyen jusqu’à mi-décembre s’étale a 2 500 Ariary le kilo.

Mise en contexte du modèle

L’approche monétariste de la Théorie Quantitative de Monnaie met en exergue la relation entre la monnaie, le niveau générale des prix et les transactions économiques notamment l’échange des biens et services, en prenant comme cas l’importation du riz.
Soit le modèle de la théorie monétariste : M*V=P*T(1).
Pour mieux représenter ce modèle il faut linéariser en utilisant la fonction Log-Log d’où on a :
Log (M * V) = Log (P * T).
Log M + Log V = Log P + Log T.
De plus , , sont les paramètres pour valider le modèle et le terme d’erreur Donc on a une modèle linéaire Log P = + Log M + (-) Log T + Log V +.
On pose P=Log P M=Log (M/V) et V=Log (V).
Les données sont relatives au prix moyens du riz à la consommation (P), le stock de monnaie (M) et le volume de l’importation (T) pendant les 6 derniers mois de l’année 2017. Les prix sont exprimés en Ariary tandis que le volume de l’importation en tonne et le stock de monnaie en pièces.

Interprétation économique des résultats 

En matière d’économie monétaire, le modèle de régression linéaire teste empiriquement l’augmentation du prix du riz qui est cohérent à la hausse de la masse monétaire lancée par la banque centrale, et l’évaluation d’une politique monétaire.
Ce modèle de régression permet de confirmer les modèles théoriques moins ceux qui admettent une représentation économétrique. A ce sujet, il n’a donc pas pour objet d’énoncer la théorie mais de la valider.
 D’une façon logique, la masse monétaire doit augmenter indépendamment de la hausse de T. Or, la transaction est en déséquilibre car il y a une hausse de l’importation du riz suite à une insuffisance de la production.
 Dans ce modèle, les hypothèses d’homoscédasticité et d’autocorrélation ne sont pas encore vérifiées même si on a manipulé les données. Le modèle est valide d’où une émission de la monnaie a toujours un impact sur le prix.

Proposition pour le secteur rizicole

D’après l’exposé des différents problèmes face à la filière rizicole à Madagascar dans la partie précédente suite à l’insuffisance de production et l’excès à la consommation.
Il est utile de :
 Il faut un renouvellement des techniques d’irrigation en vue d’implanter des barrages et de changer le mode de culture rizicole pour les zones moins productives comme la région du Sud tandis que les bassins et plaines productifs devraient être surveillés par les ingénieurs agronomes et spécialistes pour l’amélioration des rendements afin de surpasser les 2 tonnes/hectares (tableau 02).
 De plus, concernant les greniers de Madagascar y compris Ambatondrazaka, Marovoay et Tsiroanomandidy l’intervention de l’Etat est très importante pour la réhabilitation du transport routière par le biais du Ministère des Travaux Publics (MTP) et aussi l’insécurité qui règnent dans les régions productives.
 En outre, il faut dynamiser la coopération interne comme l’augmentation des relations entre les producteurs et les exportateurs pour le développement d’une intégration verticale des filières qui présentent des avantages comparatives (Théorie de David Ricardo), il faut favoriser aussi la relation entre Nord-Sud qui est évidente car c’est une externalité positive pour le pays par exemple une alliance avec les grands producteurs mondiaux de riz comme la Chine, l’Indonésie et les autres en vue d’en tirer des techniques modernes. Ainsi, l’Etat devrait investir plus dans le domaine rizicole.
 A part du produit rizicole, il est permis de se focaliser par les produits de rente comme la vanille, le café, le girofle, le cacao etc… en vue d’assurer sa transformation locale avant de les exporter par le biais de création des industries agricoles. L’industrialisation peut modifier la structure économique aux activités économiques modernes et peut être considérée comme une source d’externalités positives pour les autres secteurs. Il augmenterait par conséquent l’augmentation potentielle de l’économie et par conséquent faciliter le développement économique.
 Augmenter les moyens de production comme la dotation a l’électricité pour améliorer la qualité de production afin de professionnaliser les produits exportées.
D’après un documentaire sur la filière agricole en 2016 éditée par le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de Pêche (MAEP) la zone moins productive de Madagascar qui est dotée d’un climat chaud, la région d’Androy ne consomme du riz qu’une seule fois par jour et il substitue sa consommation par le maïs et le manioc qui sont des produits assez fertilisants dans cette région. En outre, dans la région de Vakinakaratra la consommation de riz est une à deux fois par jour et il le consommateur remplace le reste par la pomme de terre et la patate douce (annexe 05).
Ainsi, il faut alors s’habituer de mélanger la consommation du riz par d’autres produits similaires à ce dernier comme le blé et les autres céréales. De plus, il faut favoriser la culture de pomme de terre pour les terres moins fertiles.

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Table des matières

Chapitre I: Analyse sur la monnaie et le prix du riz à Madagascar
Section 1 : Généralités sur la monnaie
1.1 Définitions et fonctions de la monnaie
1.1.1 Définitions de la monnaie
1.1.2 Fonctions de la monnaie
a) Instrument de mesure de valeur
b) La monnaie comme mode de règlement
c) La monnaie comme instrument de réserve
1.2 Historique de la monnaie malgache et son émission à partir de 1960
1.3 Causes de la création monétaire
Section 2 : Considérations sur le prix
2.1 Notion de prix
2.2 Relation entre le prix et la monnaie
2.2.1 Analyse monétariste
2.2.2 Analyse critique de la théorie monétariste
2.3 Impact de la monnaie sur le prix de riz à Madagascar
Section 3 : Analyse économétrique de l’impact de la monnaie sur le prix
3.1 Mise en contexte
3.2 Méthodologie
3.3 Analyse descriptive et estimative
a) Représentation P, M et T
b) Représentation du Scatterplot (nuage des points) entre la variable
endogène et les variables exogènes
c) Calcul des statistiques descriptives (moyenne, écart-type)
d) Calcul de la matrice de corrélation entre les variables et commentaires
e) Estimation de l’équation par la Méthode des Moindres Carrés Ordinaires
f) Les tests d’autocorrélation individuelle et hétéroscedasticité des résidus
g) Interprétation économique des résultats
Chapitre II : Suggestions pour stimuler la croissance économique
Section 1 : La filière rizicole
1.1 Évaluation du secteur agricole
a) Problème physique
b) Problèmes techniques
c) Problème économique
1.2 Proposition pour le secteur rizicole
Section 2 : Développement du secteur touristique
2.2.1 Liaison entre la monnaie et le tourisme
2.2.2 Critère d’efficacité du secteur touristique à Madagascar
a) Le capital naturel et l’espace géographique
b) Créateur d’emploi et lutte contre la pauvreté
c) Investissement
CONCLUSION
Annexes
Annexe 01 : Table de calcul des études économétriques
Annexe 02 : Table de change Madagascar jusqu’au mois de Janvier 2017
Annexe 03 : Variation de la production moyenne de Riz, paddy (en millions de tonnes) entre 1960 et 2008
Annexe 04 : Production de riz, maïs, manioc (milliers de tonnes)
Annexe 05 : Prix de riz local et importé
Annexe 06 : Estimation sur le modèle
Annexe 07 : Test sur l’autocorrélation
Bibliographies

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