Stéroïdes anabolisants androgènes (SAA)

Stéroïdes anabolisants androgènes (SAA)

Autres substances médicamenteuses interdites

En plus des 3 classes expliquées précédemment, qui sont parmi les plus médiatisées et connues du grand public, il existe d’autres produits moins connus mais efficaces dans l’amélioration illégale de la pratique sportive.
 

Les diurétiques

Les médicaments diurétiques existent depuis des dizaines d’années sur le marché français. Ils sont utilisés en première intention dans le traitement de l’hypertension artérielle, mais ils sont aussi employés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque ainsi que dans le traitement du sujet glaucomateux. Les diurétiques agissent en augmentant le volume et le débit urinaire et en diminuant la réabsorption hydrique. Le volume contenu dans le sang étant moins important, la tension vasculaire diminue en conséquence. Les diurétiques sont considérés comme des produits dopants et répertoriés dans la liste de l’AMA des substances interdites hors et en compétition dans la catégorie « S5 – Diurétiques et autres agents masquants57 » [Annexe 1].
Effets recherchés par le sportif
Les diurétiques sont des molécules utilisées par le milieu sportif pour tromper les contrôles antidopage, ce sont des agents masquant les produits dopants. Ils agissent en diluant la molécule prohibée par augmentation du volume des urines, ou encore en retardant son élimination, faussant ainsi les tests. Ils entrainent également une perte rapide d’eau, diminuant ainsi le poids d’un sportif, ce qui peut être utile dans des sports où le poids pesé avant compétition est primordial (boxe, judo, lutte, etc).
 Effets secondaires
Les diurétiques peuvent engendrer de nombreux effets indésirables, surtout à fortes doses. Les plus importants sont la déshydratation, l’hypovolémie avec des troubles électrolytiques, ainsi que des risques d’hypotension orthostatique.
Les stimulants
Ils existent de nombreuses molécules stimulantes disponibles en pharmacie, certaines d’entre elles étant vendues librement sans ordonnance (par exemple la pseudoéphédrine utilisée dans les traitements contre le rhume). Il existe une longue liste des ces substances dans laquelle figure notamment les amphétamines, molécules très utilisées comme expliqué dans la première partie dans les années 1960. Les stimulants répertoriés dans la liste des interdictions du Code Mondial sont considérés comme des produits dopants Ils sont légiférés comme des substances interdites en compétition uniquement, dans la catégorie « S6 – Stimulants44 ». [Annexe I]
Effets recherchés par le sportif
Ces molécules ont des effets psychostimulants, permettant une amélioration de la concentration, ainsi qu’un effet euphorisant et décomplexant. Les stimulants peuvent potentialiser la respiration ainsi que diminuer la sensation de fatigue physique.
Effets secondaire
Les stimulants présentent de nombreux effets indésirables, surtout avec le dépassement de la dose usuelle. Des troubles cardiovasculaires peuvent être engendrés, se signalant par une tachycardie, des palpitations ou encore une hypertension artérielle. Ces troubles peuvent entrainer un arrêt cardiaque pouvant être fatal (comme nous avons pu le voir avec le cycliste Tom Simpson). Ces molécules peuvent provoquer des troubles comportementaux, marqués par une anxiété, une agressivité voire des délires (avec la cocaïne et les amphétamines notamment).

Les glucocorticoïdes

Les corticoïdes sont des molécules connues depuis des années et disponibles pour la plupart sur ordonnance en pharmacie. Ces substances dérivées de la cortisone sont dispensées pour leurs vertus anti-inflammatoires notamment. Leur efficacité certaine ne doit pas occulter la nombreuse liste d’effets indésirables pouvant apparaitre avec une utilisation trop importante et/ou trop longue de corticoïdes. Les glucocorticoïdes utilisés dans le monde du sport depuis les années 1960 sont considérées comme des substances interdites en compétition sur la liste de l’AMA dans la catégorie « S9. Glucocorticoïdes44 ». [Annexe I]
Effets recherchés par le sportif
Les anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS) sont utilisés tout d’abord pour lutter contre l’inflammation et diminuer les douleurs pré et post effort. Ils permettent également de diminuer la fatigue ainsi que le stress. Les corticoïdes ont également la propriété de stimuler l’euphorie et la volonté. L’euphorie va permettre à l’athlète de booster ces capacités physiques et mentales, augmentant la tolérance à la douleur et renforçant la force physique
Effets secondaires
Les AIS présentent de nombreux effets indésirables à dose élevée et prolongée. Ils agissent sur le métabolisme glucidique, protéique et lipidique, par une augmentation de la glycémie et des lipides et par un catabolisme accru des protéines. Le catabolisme protéique peut entrainer une fonte musculaire. Les AIS à forte dose peuvent provoquer de l’ostéoporose augmentant les risques de fractures. Par ailleurs, les corticoïdes ont des effets immunosuppresseurs et peuvent provoquer une baisse des défenses immunitaires. Enfin, les AIS augmentent la tension artérielle et peuvent avoir des conséquences sur le long terme au niveau cardiovasculaire.

Les bêtabloquants
Les β-bloquants sont des médicaments ayant prouvés leur efficacité dans le traitement de l’hypertension artérielle de l’insuffisance cardiaque. Ces substances sont interdites dans certaines fédérations et compétitions sportives. Voici les sports concernés :
– L’automobile – Le billard – Les fléchettes – Le golf – Le ski pour le saut à skis, le freestyle/halfpipe ainsi que le snowboard – Le tir – Le tir à l’arc58

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Table des matières

Sommaire
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I – HISTORIQUE ET LEGISLATION DU DOPAGE EN FRANCE
1. Définition du dopage
1.1. Définition selon l’Agence Mondiale Antidopage (AMA)
1.2. Définition du dopage en France
2. Histoire du dopage : des débuts antiques aux grandes affaires du XXème et XXIème siècle
2.1. Les débuts du dopage moderne
2.2. Les premières révélations de dopage généralisé : « Les Forçats de la Route »
2.3. Les années 1950-1960 : la professionnalisation du dopage
2.4. Les années 1970-1980 : les premiers scandales
2.5. Le temps des affaires : les années 1990-2000
3. La législation du dopage en France
3.1. Loi n° 64-412 du 1er juin 1965 dite « Loi Herzog »
3.2. Loi n°89-432 du 28 juin 1989 dite « Loi Bambuck »
3.3. Loi n°99-223 du 23 mars 1999 dite « Loi Buffet »
3.4. Loi n°2006-405 du 5 avril 2006 dite « Loi Lamour »
3.5. Loi du n°2008-85 du 3 juillet 2008 complétant la loi Lamour
PARTIE II – LES PRINCIPALES SUBSTANCES MEDICAMENTEUSES UTILISEES INSCRITES SUR LA LISTE DES INTERDICTIONS DU CODE MONDIAL ANTIDOPAGE DE L’AMA
1. Stéroïdes anabolisants androgènes (SAA)
1.1. Généralités
1.2. Molécules utilisées en tant que médicament en France
1.3. Effets pharmacologiques
1.4. Effets indésirables des SAA
2. L’érythropoïétine (EPO)
2.1. Généralités
2.2. Molécules utilisées comme médicament en France
2.3. Effets pharmacologiques
2.4. Effets secondaires de l’EPO
3. Les bêta-2 agonistes
3.1. Généralités
3.2. Molécules utilisées comme médicament en France
3.3. Effets pharmacologiques
3.4. Effets secondaires des β2 agonistes
4. Autres substances médicamenteuses interdites
4.1. Les diurétiques
4.2. Les stimulants
4.3. Les glucocorticoïdes
4.4. Les bêtabloquants
5. Les différents sports touchés par le dopage en France
5.1. Les sports les plus touchés en France
5.2. La répartition des substances dopantes
PARTIE III – LES NOUVEAUX PRODUITS DOPANTS
1. Les modulateurs métaboliques : l’AICAR et le GW501516
1.1. Définition des modulateurs métaboliques
1.2. L’AICAR
1.3. GW501516
1.4. Effets recherchés par les sportifs
1.5. Effets secondaires
2. Un dérivé de la thymosine β4 : le TB 500
2.1. Généralités et structure du TB 500
2.2. Mécanisme d’action du TB 500
2.3. Effets recherchés chez le sportif
2.4. Effets secondaires
3. Un substitut à l’EPO : le GAS-6
3.1. Structure du GAS-6 et généralités
3.2. Mécanisme d’action
3.3. Effets recherchés par le sportif
3.4. Effets secondaires
4. Un stimulant indirect de l’EPO : le xénon
4.1. Généralités sur le xénon
4.2. Mécanisme d’action
4.3. Effets recherchés par le sportif
4.4. Effets secondaires
5. Autres produits d’actualité améliorant la performance
5.1. Les hormones thyroïdiennes
5.2. Les inhibiteurs de la myostatine
6. Discussion sur l’utilisation de ces substances à l’heure actuelle
6.1. La disponibilité sur Internet
6.2. L’accès limité par le prix
6.3. L’avenir des nouveaux produits dopants
CONCLUSION
TABLE DES ILLUSTRATIONS
TABLE DES TABLEAUX
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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