Standards utilisés pour le web service

Standards utilisés pour le web service

Les Services Web

L’amélioration des moyens de communication a depuis toujours été l’une des préoccupations majeures de l’humanité et ce n’est évidemment pas avec la complexité grandissante de nos systèmes d’information, toujours demandeurs de plus de ressources, que la tendance s’inversera. Actuellement, nous pourrions même dire qu’il est indispensable à faire communiquer l’ensemble des systèmes sachant les machines isolés ne disposent plus de la quantité d’informations suffisantes pour répondre à la majorité des demandes. Avec l’accroissement de la complexité des systèmes, il devient également de plus en plus difficile de permettre la communication entre machines, c’est principalement pour répondre à cette problématique que sont nées les premières technologies d’applications réparties

A la fin des années quatre-vingt-dix, plusieurs environnements sont utilisés pour mettre en pratique les applications réparties, il s’agit principalement de RMI, RPC, CORBA et DCOM ,cependant l’interopérabilité qu’offraient ces derniers n’autorisait guerre l’incompatibilité entre les langages de programmation, un inconvénient parmi plein d’autres qui a suscité une nouvelle technologie multi langages, multiplateformes, facile à implémenter sur différents plateformes qu’est les services web, considéré aujourd’hui comme le point de convergence technologique d’acteurs de divers domaines : e-commerce, e-learning e-government. 2. Définition Les services Web représentent actuellement l’ensemble de standards les plus connus pour la réalisation des applications Internet. Cette technologie repose sur des standards très populaires, tels que le XML ou le protocole HTTP. Les Web services ont été proposés initialement par IBM et Microsoft, puis en partie standardisés par le consortium du World Wide Web : le W3C. Selon W3C : « Un service Web est un système conçu pour permettre l’interopérabilité des applications à travers un réseau. Il est caractérisé par un format de description interprétable/compréhensible automatiquement par la machine (en particulier WSDL). D’autres systèmes peuvent interagir avec le service Web selon la manière prescrite dans sa description et en utilisant des messages SOAP, généralement transmis via le protocole HTTP et sérialisés en XML et en d’autres standards du Web ».[36] Du point de vue d’un client, un service Web est une « boite noire » qui ne donne pas de détails sur son implémentation et qui expose, comme le montre la figure 1, un ou plusieurs ports (points d’accès). Chaque port rassemble un ensemble d’opérations qui réalisent la fonctionnalité du service. Un service Web (comme celui présenté précédemment) reçoit une requête de la part d’un client, traite cette requête et à la fin du traitement envoie sa réponse. Néanmoins, la réalisation interne de cette fonctionnalité peut être plus complexe. Pour cela, le service peut utiliser les fonctionnalités d’autres services (voir la figure 2), fait dont le client n’est pas conscient. Cela nécessite une coordination entre les différents appels des services utilisés. Cette caractéristique de taille sera détaillée dans le troisième chapitre.[22]

La base de conception SOA

L’architecture des web services est principalement orientée autour du modèle SOA (Services Oriented Architecture) et pour beaucoup d’ailleurs, les termes SOA et web services sont des synonymes. Il existe tout de même une différence fondamentale entre les deux car SOA n’est pas en soit une technologie, mais plutôt un principe de conception alors que les web services, sont eux, des implémentations technologiques. SOA est une architecture logicielle mettant en oeuvre des connexions de couplage lâche(faible) entre divers composants logiciels appelés services. Par définition un service a pour but de proposer, en faisant éventuellement appel à d’autres services complémentaires ou concurrents, un résultat particulier en fonction des informations qui lui ont été envoyées par les tiers. Chacun de ces services, dont les interfaces et les contrats sont obligatoirement connus, répond à des spécifications précises et est considéré en tant que processus métier. SOA est né en réponse aux problèmes des systèmes existants qui étaient beaucoup trop liés à un langage ou une plateforme particulière et qui ne permettaient aucune évolution sans causer le disfonctionnement de certaines fonctionnalités et une augmentation drastique des coûts de maintenance.[23] Une architecture à services est, ainsi, l’ensemble des politiques, patrons de conception et environnements qui permettent l’intégration des différentes fonctionnalités exposées comme des services. La figure 3 présente les principaux acteurs qui interviennent dans une architecture à services.

Le premier acteur est le fournisseur du service. Il représente une personne/une organisation qui fournit des fonctionnalités sous forme de service. Après le développement de ce dernier, un fournisseur doit mettre à disposition des éventuels utilisateurs les informations nécessaires pour pouvoir l’utiliser, c’est-à-dire la description du service, en la publiant dans un registre de services (appelé également annuaire de services ou courtier de services) qui sert d’acteur intermédiaire entre fournisseurs et consommateurs. Un utilisateur de service, nommé client interroge le registre de services pour obtenir ceux correspondant à ses besoins. La découverte d’un service est réalisée grâce à sa description disponible dans l’annuaire. Après avoir sélectionné le service demandé, le client peut, dans certains cas, négocier auprès du fournisseur les termes suivant lesquels il peut l’utiliser. A la fin de la négociation, un accord de service est réalisé entre le consommateur et le fournisseur. La plupart du temps, cet accord contractualise les termes de l’utilisation par le consommateur sans garantie totale du résultat (technique appelée le Best-effort). Grâce aux informations disponibles dans la description du service, le consommateur peut, dès lors, réaliser la liaison et appeler les fonctionnalités du service.

Service web sémantique

L’objectif premier du Web sémantique est de définir et lier les ressources du Web afin de simplifier leur utilisation, leur découverte, leur intégration et leur réutilisation dans le plus grand nombre d’applications. [32] Le Web sémantique doit fournir l’accès à ces ressources par l’intermédiaire de descriptions sémantiques exploitables et compréhensibles par des machines. Cette description repose sur des ontologies. À ce jour, le standard de description WSDL ne supporte pas la description de services Web comme une ressource utilisable dans le contexte du Web sémantique. Or, l’automatisation des processus d’enregistrement, de recherche et d’acquisition peut faciliter, à terme, la tâche des concepteurs de systèmes à base de services Web qui doivent faire face à l’augmentation du nombre de services Web disponibles. Afin d’automatiser les processus d’enregistrement (action d’identification du service Web), derecherche (action issue de la requête du client) et de sélection (action de choix) des services Web, des travaux académiques ont été initiés, principalement dans le domaine du Web sémantique [36]. Les services Web issus des travaux de ce domaine sont appelés des services Web sémantiques. les services Web sémantiques sont la combinaison de deux technologies celle des services Web et celle du Web sémantique. Les services Web sémantiques sont des services Web dont la description est améliorée par des langages empruntés au Web sémantique , tel que RDF et OWL. Cet emprunt au Web sémantique permet à ces services Web d’être découverts et sélectionnés automatiquement par des machines ou d’autres services Web distants. Ceci permet aux services Web sélectionnés de répondre au mieux à la requête du client.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre1: Service Web
1.Introduction
2.Définition
3.Base de conception SOA
4.Principes de base
5.Cycle de vie d’un service web
6.Standards utilisés pour le web service
6.1. SOAP(Simple Object Access Protocol)
6.2. WSDL(Web Service Description Language)
6.3. UDDI(Universel Description, Discovery and Integration
7.Objectifs de service web
8.Composition de service web
9.Service web sémantique
Conclusion
Chapitre2: Ontologie
1.Introduction
2.Définition d’ontologie
3.Composantes d’une ontologie
4.Types d’ontologie
5.Sycle de vie d’ontologie
6.Processus de construction d’une ontologie
7.Langages de dscription d’ontologie
Conclusion
Chapitre3: Conception et réalisation
1.Introduction
2.Conception
2.1. Diagramme de cas d’utilisation
2.2. Diagramme de classes
2.3. Diagramme de séquence
3.Outils et environnement de développement
3.1. Langage Java
3.2. JAVA EE6
3.3. JAX-WS
3.4. PROTEGE
3.5. TOMCAT
3.6. MY SQL
3.7. Eclipse
3.8. Netbeans
4.Dévelopement des services web
5.L’ontologie et l’annotation des services web
6.Les interfaces de l’application
Conclusion
Conclusion générale

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