Situation géographique du Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD)

Situation géographique du Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD)

Le Parc National des Oiseaux du Djoudj, entièrement situé dans les écosystèmes deltaïques du fleuve Sénégal, est localisé dans la Communauté Rurale de Ross-Béthio. Il est situé à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Saint Louis, entre les latitudes 16°21’ et 16°33’ Nord et les longitudes 16°07’ et 16°20’Ouest (Diop, 2008). Il est limité au Nord et au Nord-ouest par une digue périphérique longeant le fleuve Sénégal, à l ’Est par le marigot du C rocodile et au Sud par le marigot du G orom (Fall, 2010 ; MEPN/DPN, 2010). Soixante pour cent (60%) de la superficie sont constitués de mares, marigots et lacs à eaux douces ou saumâtres et 40% de sols argileux plats et de dunes de sable (MEPN/DPN, 2010).

Organisation de la gestion du PNOD 

Le parc est géré par une équipe technique ayant à s a tête un Conservateur. Il dépend de la Direction des Parcs Nationaux (DPN), du Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature. Cette équipe gère les interfaces entre le parc et les zones périphériques puis assure les fonctions de relation publique (MEPN/DPN, 2010). Actuellement, la gestion du parc est effectuée sur la base d’un Plan d’Aménagement et de Gestion (MEPN/DPN, 2010).

Caractéristiques physiques et socio-économiques

Caractéristiques physiques

Climat

Le climat est du type continental sahélien au Nord et océanique (domaine littoral) à l’ouest. La pluviométrie est faible avec une diminution sensible au cours des vingt dernières années. (MEPN/DPN, 2010). Nous notons trois (03) principales saisons:
➤ l’hivernage, correspondant à la saison des pluies de juin à septembre;
➤ la saison froide et sèche, d’octobre à février;
➤ la saison chaude et sèche, de mars à juin.

Relief et géologie

Le relief du parc est généralement plat et le bassin est marqué par des levées et deltas (zones relativement hautes) et des cuvettes (dépressions). Au plan sédimentologique, le parc est couvert, du bas vers le haut, des dépôts fluviomarins suivants: les formations ou sables datant du Maastrichtien, les formations du Nouatchottien (formées d’argiles, de marnes), les formations alluviales récentes (Quaternaire) constituées de sédiments sableux (hautes levées), sablo-limoneux à limono-argileux (levées subactuelles) alternant avec les dépressions argileuses et les sables éoliens (Koumba, 2010).

Les conditions hydriques

Le fonctionnement hydrologique de la zone d’étude est fortement lié à l’ensemble de la cuvette du Djoudj. Ainsi, il est tout d’abord nécessaire d’étudier les différents régimes hydrologiques qui se sont succédé dans le delta et qui ont affecté l’hydrologie du PNOD.

Régimes hydrologiques 

Deux régimes hydrologiques se sont succédé dans le delta du fleuve Sénégal (le régime naturel et celui modifié par la construction des barrages) et ont alternativement marqué le fonctionnement du PNOD (MEPN/DPN, 2010).

Le régime naturel
Avant les aménagements du fleuve, le régime était caractérisé par deux périodes bien contrastées: Le régime de crue d’août à novembre, durant la saison des pluies, avec des eaux abondantes et le régime d’étiage de décembre à juillet, avec de faibles débits, de l’ordre de 600 m3/s à l’embouchure.

Le régime artificiel
Le fonctionnement du s ystème de Djoudj est commandé par un s ystème de vannes. Cependant les ouvrages vannés ont été installés sur la digue périphérique du Delta construite en 1964. Ainsi, le régime naturel du f leuve a été progressivement modifié par la mise en place de grands aménagements hydrauliques réalisés par la Mission d’Aménagement du Sénégal (MAS) et particulièrement par l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal).

Le réseau hydrographique

L’hydrographie du Djoudj est un système complexe, formé par une série de lacs et mares reliées par des Marigots (MEPN/DPN, 2010).

Végétation 

Les suivis écologiques menés ont montré que le parc est caractérisé par une grande diversité de paysages végétaux (Diop, 2008). La dernière étude en date sur la flore et la végétation du PNOD fait état de 132 espèces végétales réparties dans 99 genres et 48 familles différentes (Noba et al., 2010). La végétation est composée de formations ligneuses et graminéennes:
➤ les ligneux sont essentiellement composés du Prosopis sp planté en haie, d’Acacia nilotica menacé de disparition par des crues, d’Acacia raddiana (endroits plus secs), de Tamarix senegalensis le long des cours d’eau, de Balanites aegyptiaca, de Salvadora persica etc (DPN, 2005).
➤ Les graminées sont constituées essentiellement d’Aristida adscensionis, Dactyloctenium aegyptium, Eragrostis ciliaris bolboschenus, Marisus sp, Sporobulus robustus etc…, de roseau (graminée aquatique) (MEPN/DPN, 2010).

Nous notons entre autres la présence de certains adventices dont le Typha domingensis .

La faune 

Le parc abrite une faune diversifiée:
➤ Invertébrés: Plathelminthes, Némathelminthes, Rotifères, Mollusques, Annélides et Arthropodes… (Diop, 2008).
➤ Poissons: les premiers résultats du programme de recherche du P TGI, font état d’une régression de la biodiversité ichtyologique dans les plans d’eau du PNOD (Lo, 1996; Pandere & Fall, 2001). Actuellement l’ichtyofaune est représentée par 92 espèces pour 26 familles, dont les plus diversifiées sont les Cichilidae (14 espèces), les Characidae (12 espèces) et les Bagridae (9 espèces).
➤ Amphibiens (crapauds, grenouilles…);
➤ Reptiles: crocodile du Nil, varan du Nil, python de Séba, vipère heurtante, couleuvre sifflante, varan de terre, tortue (Geochelone sulcata )…(MEPN/DPN., 2010);
➤ Oiseaux: les études de l’avifaune du PNOD sont menées par Ba et al., 2001; Diagana & Dodman, 2003; Justine, 2007; Diop, 2008. L’avifaune reste la principale attraction touristique du parc, elle est abondante et variée entre novembre et février. C’est pendant cette période que l’on enregistre les plus grandes concentrations de colonies d’oiseaux d’eau migrateurs du Paléarctique occidental. Par ailleurs, le PNOD est aussi un site primordial pour le phragmite aquatique Acrocephalus paludicola menacé d’extinction (Diop, 2008).
➤ Mammifères: phacochères (Phacochoerus aethiopicus), gazelles (Gazella dorcas neglecta), chacals doré (Canis aureus L.), chat de Libye, genette (Genetta genetta) (L.), civette (Viverra civetta. Schreber), mangouste (Herpestes ichneumon L.), singes rouges (Erythrocebus patas), porc-épic et autres rongeurs.

Des études récentes se sont intéressées aux petits mammifères. Elles ont identifié 9 espèces de rongeurs appartenant à 3 sous familles (Murinae, Gerbillinae, Dipodinae) et 4 espèces de musaraignes appartenant aux genres Crocidura (Ba et al., 2000).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1. Première partie: cadre de l’étude
I.1.1. Situation géographique du Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD)
I.1.2. Organisation de la gestion du PNOD
I.1.3. Caractéristiques physiques et socio-économiques
I.1.3.1Caractéristiques physiques
I.1.3.1.1. Climat
I.1.3.1.2. Relief et géologie
I.1.3.1.3. Les conditions hydriques
I.1.3.1.4. Régimes hydrologiques
I.1.3.1.4.1 Le régime naturel
I.1.3.1.4.2 Le régime artificiel
I.1.3.1.5. Le réseau hydrographique
I.1.3.1.6. Végétation
I.1.3.1.7. La faune
I.1.3.2. Caractéristiques démographiques
I.1.3.2.1. Activités socio-économiques
I.1.3.2.1.1. Les activités traditionnelles
I.1.3.2.1.2. Les activités modernes
I.2.Deuxième Partie: généralités sur les oiseaux
I.2.1.Définition
I.2.2. Origine
I.2.3. Classification
I.2.4.Présentation de quelques espèces représentatives au PNOD
I.2.4.1.Pélican blanc
I.2.4.2. Dendrocygne veuf
CHAPITRE II: MATERIELS ET METHODES
II.1.Matériels
II.2. Méthodes
II.2.1. l’étude bibliographique
II.2.2. la collecte de données de terrain
II.2.3. Traitement des données
II.3.Les limites de l’étude
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION
III.1 Présentation des résultats
III.1.1 Analyse qualitative
III.I.2. Analyse quantitative
III.1.3.Diversité aviaire par sites
III.1.4.Présence d’oiseaux et niveau d’eau
III. 2 DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
WEBOGRAPHIE

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