Situation de la croissance et du cycle de reproduction des cailles a l’etat sauvage

Mémoire pour l’obtention du diplôme d’ingéniorat en Agronomie, Master en Sciences Agronomiques et environnementales

MATIERES PREMIERES UTILISEES ET LEURS LIMITES D’INCOPORATIONS

Les matières premières utilisées durant l’expérimentation sont achetées au niveau du marché local à Mahazo – Antananarivo. Leurs qualités en sont ainsi fortement dépendantes. Le choix des matières premières utilisés s’est classé en deux facteurs, celles apportant de l’énergie et les autres couvrant les besoins protéiques.
 Maïs grain
Le maïs est de loin le principal contributeur de l’énergie métabolisable utilisé dans la formulation des régimes alimentaires des espèces aviaires domestiques (LARBIER et LECLERCQ, 1992 ; GYNIEYS, 2003 ; LEESON et SUMMERS, 2005). Sa valeur énergétique est apportée par l’endosperme amylacé qui est principalement composé d’amylopectines et de germes contenant la majeure partie de l’huile. Ses protéines présentent un profil d’acides aminés très déséquilibrées marqué par une déficience en lysine et en tryptophane et un excès de leucine. Le maïs est généralement pauvre en certains oligoéléments et vitamines (niacine indisponible), mais il constitue une bonne source de biotine et de caroténoïdes (BOURDON et al., 1989). Il est riche en xanthophylles de l’ordre 5ppm environ et a disposé environ 0,5 ppm de carotènes, responsable de la coloration du jaune d’œuf et de la peau (graisse corporelle) des animaux (LARBIER et LECLERCQ, 1992 ; GYNIEYS, 2003).
 Manioc sec
Le manioc est généralement produit pour l’alimentation humaine mais il a été parfois affecté pour l’alimentation animale. De par sa nature, il est riche en amidon et en énergie métabolisable mais pauvre en protéines et acides aminés. S’il a été de bonne qualité, il a pu remplacer 20 à 30% au maximum de maïs dans les aliments granulés pour les espèces aviaires domestiques (HUART et al., 2004). Cette qualité du manioc a tenu surtout aux conditions de séchage des racines, réalisées de manière plus ou moins artisanale. L’insuffisance ou la lenteur de son séchage avant le stockage a fait apparaître des toxines fongiques, notamment des aflatoxines.
 Son de riz fin
Les sous-produits du riz sont le résultat du décorticage et du nettoyage du riz brun, nécessaires à la production du riz blanc pour l’alimentation humaine. Ils sont parmi les sous-produits les plus courants de céréales disponibles à l’industrie de l’alimentation, avec une production mondiale estimée à environ 45 millions de tonnes. Les sous-produits issus de la préparation du riz blanc ont donné un produit appelé son de riz, qui lui-même est composé d’environ 30% en poids de polissage de riz et 70% de vrai son. Les polissages ont été très riches en matières grasses et pauvres en fibres tandis que le vrai son a été faible en gras et riche en fibres. Les proportions du polissage et du vrai son dans un produit mixte ont eu ainsi un effet important sur leur valeur nutritive (LEESON et SUMMERS, 2005 ; CONCEIÇÃO FARIA et al., 2012).
L’apport en son de riz a été toutefois à réguler dans la formulation de l’alimentation animale. Son utilisation avec une proportion élevée (40%) a entraîné souvent une dépression de la croissance et une réduction de l’efficacité alimentaire, probablement liées à la présence d’un inhibiteur de la trypsine et des niveaux élevés d’acide phytique (LEESON et SUMMERS, 2005).

SOURCES DE PROTEINE

 Soja graine
Le soja est une légumineuse-oléagineuse figurant parmi les sources de protéines végétales les plus importantes et les plus efficaces du monde. Les États-Unis détiennent la plus grande part de la production de soja (32%), suivie par le Brésil (28%), l’Argentine (21%), la Chine (7%) et l’Inde (4%) (NAHASHON et KILONZO-NTHENGE, 2011). Il contient environ 38% de protéines brutes et 20% d’huile (LEESON et SUMMERS, 2005). Il est à la fois riche en énergie métabolisable du fait de la présence d’huile. Cette dernière fixe les limites d’incorporation qui sont plutôt d’ordre technologique que nutritionnel (LARBIER et LECLERCQ, 1992).
Le soja contient aussi de petites quantités de saponines, connues depuis longtemps pour provoquer la lyse des érythrocytes lorsqu’ils étaient administrés in vitro (BARROS DOURADO et al., 2011). Ces composés ont pu donner un goût amer et ont pu avoir un impact sur l’absorption des nutriments, mais la concentration a été suffisamment faible et n’a pas eu d’importance pratique (NEWKIRK, 2010).

 Tourteau de soja
Le tourteau de soja est la principale source de protéines utilisée dans les industries de volaille et d’élevage dans le monde entier (STEIN, 2008). Son profil d’acides aminés, riche en lysine, tryptophane, isoleucine, valine et thréonine et présentant un équilibre correct entre leucine d’une part et isoleucine et valine d’autre part, est excellent pour la plupart de l’aviculture que ce soit durant la croissance ou la ponte (LARBIER et LECLERCQ, 1992 ; LEESON et SUMMERS, 2005 ; NAHASHON, et KILONZO-NTHENGE, 2011). Le niveau de protéine dans la farine de soja a été variable en fonction de la variété des semences et/ou des conditions de traitement impliquées dans l’extraction des graisses. Traditionnellement, les farines à taux de protéines le plus élevé ont été produites à partir des graines décortiquées (LARBIER et LECLERCQ, 1992 ; LEESON et SUMMERS, 2005) permettant d’avoir la production d’un tourteau ‘50’, renfermant environ 48% de protéines brutes et 2% de matières grasses brutes. Ce type de tourteau est le plus utilisé en alimentation des volailles (LARBIER et LECLERCQ, 1992). Par contre, les farines à taux de protéines faibles (44% de protéines brutes) contiennent toujours les enveloppes des graines et ont été riches en fibres et faibles en énergie métabolisable (LEESON et SUMMERS, 2005). Elles ont été en général réservées à l’alimentation des espèces tolérant ou utilisant les constituants fibreux (ruminants, porcs, …) .

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie MODE D’ELEVAGE DES CAILLES DOMESTIQUEES

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
FINTINA
RESUME
ABSTRACT
1. INTRODUCTION
2. ETATS DES LIEUX SUR COTURNIX JAPONICA
2.1. CAILLE A L’ETAT SAUVAGE
2.1.1. REGIME ALIMENTAIRE
2.1.2. SITUATION DE LA CROISSANCE ET DU CYCLE DE REPRODUCTION DES CAILLES A L’ETAT SAUVAGE
2 2.2. CAILLE JAPONAISE DOMESTIQUE
2.2.1. MODE D’ELEVAGE DES CAILLES DOMESTIQUEES
2.2.1.1. Système de volière
2.2.1.2. Système de plancher
2.2.1.3. Système de cage
2.2.2. REGIME ALIMENTAIRE
2.2.3. MAITRISE DE LA CROISSANCE
3. MATERIELS ET METHODES
3.1. MATERIELS
3.1.1. MATERIEL ANIMAL
3.1.2. SOURCES ET CARACTERISTIQUES DES ALIMENTS PREPARES POUR L’EXPERIMENTATION
3.1.2.1. Matières premières utilisées et leurs limites d’incorporations
3.1.2.2. Présentation des compositions des aliments
3.1.1. MATERIEL D’ELEVAGE
3.1.2. ALIMENTATION
3.1.3. MATERIEL DE PESEE ET MARQUAGE
3.2. METHODES
3.2.1. EXPERIMENTATION A LA FERME
3.2.1.1. Préparation des animaux avant le début de l’expérimentation
3.2.1.2. Préparation et distribution de l’alimentation
3.2.1.3. Prise des mesures durant l’expérimentation
3.2.2. PARAMETRES MESURES ET CALCULES
3.2.2.1. Gains de poids
3.2.2.2. Quantité d’aliments ingérés (AI) et indice de consommation (IC)
3.2.2.3. Taux de mortalité
3.2.3. METHODES D’ANALYSES STATISTIQUES
3.2.3.1. Analyse de variance et comparaison multiples des moyennes
3.2.3.2. Test t de Student
3.2.3.3. Analyse de corrélation
4. RESULTATS
4.1. PERFORMANCE DE CROISSANCE
4.1.1. EVOLUTION DE POIDS
4.1.2. ANALYSE COMPARATIVE DES GAINS DE POIDS MOYENS
4.1.2.1. Différence de gain de poids selon le stade physiologique
4.1.2.2. Différence de l’évolution de gain de poids inter-lot suivant le sexe
4.1.2.3. Différence de l’évolution de gain de poids intra-lot suivant le sexe
4.1.3. ANALYSE DE L’EVOLUTION DES INDICES DE CONSOMMATION MOYENNE
4.1.3.1. Différence de l’indice de consommation moyenne suivant le stade physiologique
4.1.3.2. Différence de l’indice de consommation moyenne inter-lot suivant le sexe
4.1.3.1. Différence de l’indice de consommation moyenne intra-lot suivant le sexe
4.2. APPETIBILITE DES ALIMENTS
4.3. IMPACTS DU TYPE D’ALIMENT SUR LA MORTALITE
4.3.1. EVOLUTION DU TAUX DE MORTALITE SUIVANT LE STADE PHYSIOLOGIQUE
4.3.2. FACTEURS INFLUANT LA MORTALITE
5. DISCUSSIONS
5.1. EFFET DE PROTEINE SUR LES GAINS DE POIDS
5.2. EFFICACITE ALIMENTAIRE
5.3. APPETIBILITE DES ALIMENTS EN FONCTION DE LA QUALITE
5.4. EFFET DE L’ALIMENT SUR LA MORTALITE
5.5. DISCUSSIONS SUR LES HYPOTHESES
5.6. RECOMMANDATIONS
6. CONCLUSION
7. BIBLIOGRAPHIE
8. WEBOGRAPHIE
9. ANNEXES

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