SITE INTERNET de DIAGNOSTIC DES AVORTEMENTS BOVINS

SITE INTERNET de DIAGNOSTIC DES AVORTEMENTS BOVINS

Examen bactériologique

Le diagnostic se fait par isolement et identification du germe à partir de tissus foetaux ou du placenta. Prélèvement de choix : l’avorton (recherche dans le foie, les poumons, le contenu abomasal et le cerveau, avec culture sur milieu usuel) ; le placenta, souvent souillé par des germes telluriques ne constitue que la solution secondaire. Lors d’impossibilité de diagnostic post-mortem à partir de l’animal, cet examen peut être réalisé à partir de l’ensilage. Des cultures sur milieu usuel, sans nécessité d’enrichissement, sont utilisé (gélose nutritive, trypticase-soja…) ; l’isolement requiert une gélose nutritive ou une gélose de Columbia : en 24 heures sont obtenues de fines colonies translucides, qui prennent une coloration bleutée en translumination oblique ; dans le cas d’une gélose au sang, sont relevées des zones étroites et diffuses d’hémolyse α et β en 24 à 48 heures. L’identification de la bactérie utilise des techniques classiques se basant sur les caractéristiques du germe (catalase+, glucose+…).

Dans le cas de cette bactérie, la coloration différentielle n’a que peu d’intérêt. L’étude antigénique n’est réalisée que dans des laboratoires spécialisés possédant les sérums de référence. Le pouvoir pathogène de la listéria isolée est appréciable par diverses expériences (instillation conjonctivale au cobaye, inoculation intra-péritonéale à la souris).

Tests sérologiques

Ils sont principalement utilisés sur un échantillon vaste de sérum plus que sur des échantillons individuels. En raison de la variabilité individuelle, il est nécessaire de tester au moins 10 animaux ou 10% du cheptel pour obtenir des informations valables. Fréquemment les vaches ayant avorté de leptospirose ont des taux sérologiques bas. Un diagnostic tardif d’avortement à L. pomona est obtenu quand la majorité des animaux ont des taux de 1/1000 ou plus. Si le taux sérologique d’au moins 1/1000 est relevé sur une vache récemment avortée (dans le cas de l’implication de L. hardjo), la probabilité que le foetus ait été infecté s’élève à 80 % ; mais il faut rester prudent, car 39 près d’un tiers des vaches ayant avorté et possédant des titres sérologiques bas (< 1/100) ont eu des foetus infectés. De plus, il est inutile d’étudier une cinétique sérologique sur une vache venant d’avorter, car soit les taux restent constants, soit ils chutent.

Dans le cas d’avortements à Leptospires, les animaux qui avortent sont ceux dont le taux d’anticorps est le plus bas. (séronégatif ou faiblement séropositif) Le test de micro-agglutination (M.A.T) (test de référence) permet de détecter les immunoglobulines circulantes (IgG et IgM) spécifiques des leptospires. Il doit inclure tous les sérogroupes présents sur le territoire où a eu lieu l’avortement. Il peut être utilisé en diagnostic individuel sur sérum foetal, chez qui il est spécifique mais peu sensible (le foetus n’ayant pas forcément pu secréter d’anticorps avant de mourir) ou collectif sur sérums de 10 % des vaches, ou à défaut de 10 vaches). La fixation du complément peut également être employée. Le diagnostic de certitude est obtenu à partir de la mise en évidence de leptospires ou d’anticorps spécifiques sur l’avorton. Une forte suspicion d’infection d’un troupeau peut être obtenue par sondage sérologique portant sur Leptospira hardjo et Leptospira pomona.

Examens complémentaires

Le diagnostic direct est difficile mais nécessaire : un avortement ne peut être attribué avec certitude à cette maladie que si des lésions histologiques sont observées, associées à l’isolement et à l’identification d’une espèce pathogène. La culture du germe nécessite un milieu particulier et une atmosphère enrichie en dioxyde de carbone. L’identification précise de la bactérie isolée est nécessaire car de nombreux Campylobacter ne sont pas pathogènes. Les laboratoires mettent en place des colorations différentielles ou de simples colorations Gram surcolorées à la fuschine (coloration de Vago) à partir du contenu gastrique. Des bacilles incurvés en S ou en virgule ou des bacilles hélicoïdaux sont alors observées par examen bactériologique. L’examen direct ou en contraste de phase sur fond noir laisse apparaître des germes très mobiles et caractéristiques « en vol de moucheron ». La culture utilise des géloses chocolat ou Columbia. Mais l’agent se multiplie difficilement en milieu de culture.

Le diagnostic indirect présente lui aussi des difficultés : le titrage d’anticorps sériques n’a que peu d’intérêt, leur taux n’augmentant que faiblement après l’infection. La sérologie se base plutôt sur la détection d’immunoglobulines dans le mucus vaginal. Un test d’agglutination a ainsi été développé, qui peut être utilisé pour le diagnostic de troupeau. On teste 10 % du troupeau si possible, au moins dix vaches. Il convient de ne tester que des vaches n’étant pas en chaleurs, la présence de sang entraînant des réactions faussement positives. Deux ELISA ont également été mise au point pour la détection sur mucus vaginal. La première permet la détection des immunoglobulines de type G et le diagnostic collectif, la seconde la détection des immunoglobulines de type A et le diagnostic individuel en cas d’avortement.

Examens complémentaires

Le sang de l’avortée est le plus utilisé, mais se limiter à ce seul et unique prélèvement serait une erreur : il est préconisé d’effectuer un prélèvement sanguin sur plusieurs bovins du voisinage de la vache ayant avorté pour que l’étude sérologique soit interprétable afin de pouvoir dégager le statut de l’élevage. Plusieurs critères de laboratoire et de terrain permettent d’aboutir à une hypothèse de circulation du virus BVD : le virus est isolé sur plusieurs avortons d’un même cheptel (mais un autre agent peut être responsable) ; outre les avortements, certains signes cliniques sont caractéristiques sur les autres bovins de l’élevage ; enfin, des lésions typiques sont observées sur le foetus. De plus, il est indispensable d’établir un diagnostic différentiel, et surtout ne pas invoquer de manière systématique la BVD-MD pour expliquer tout avortement, en passant à côté d’informations orientant vers une autre cause.

Toute la difficulté réside dans l’interprétation des résultats sérologiques (séroneutralisation) : ici plus qu’ailleurs, « un résultat positif » n’est pas synonyme de « un animal malade ». Tout signe d’appel associé à une sérologie positive sur plusieurs animaux ainsi que la découverte d’Infectés Permanents Immunotolérants (IPI) ne fait que confirmer la suspicion. Les IPI sont le plus souvent séronégatifs et viropositifs. Cependant les IPI présentant la forme « maladie des muqueuses » sont parfois porteurs d’anticorps (anticorps colostraux ou dirigés contre de antigènes non communs aux deux virus du BVD). En ce qui concerne les animaux atteints de la forme « retard de croissance », ils sont souvent séronégatifs et viropositifs (IPI), ou plus rarement séropositifs en fonction du stade de gestation au moment de la circulation virale. Dans le cas des avortements et de mortalité embryonnaire, le virus est en général en cours de diffusion : les analyses révèlent alors des animaux en cours de séroconversion.

La séroconversion n’est pas toujours observable au moment de l’avortement et les lésions foetales ne sont pas spécifiques. La forme BVD sur les adultes sera révélée par une séroconversion (2 prise de sang à 2 voire 3 ou 4 semaines d’intervalles, sur une dizaine d’animaux). Sur les jeunes veaux seront privilégiées une mise en évidence du virus dans les ganglions mésentériques, la rate ainsi que des prises de sang sur les couples mère-veau (sérologie). Pour les animaux atteints de malformations congénitales, il convient de prélever un échantillon sanguin des veaux avant la prise colostrale, ou des mères, pour examen sérologique ; les veaux ne sont en général pas porteurs du virus et souvent séropositifs. Il faut garder en mémoire que seuls les bovins viropositifs sont infectés et contagieux. L’isolement du virus sur avorton est considéré comme pathognomonique, mais il échoue parfois, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

Le virus peut être directement observé par culture (uniquement pour les souches cytopathogènes) ou bien par immunofluorescence ou ELISA à partir 66 de la fraction sanguine leucocytaire, le virus se multipliant plus intensément dans ces cellules. La recherche de l’agent responsable est peu performante, on préfèrera la recherche d’anticorps maternels, même s’ils ne témoignent que de l’exposition récente ou ancienne de la mère. Enfin, l’amplification génétique par PCR permet de détecter la présence de son ADN dans le lait, le sang ou les tissus congelés. La méthode sérologique de référence est la séroneutralisation (son

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES IMAGES
INTRODUCTION
I.PRESENTATION DU SITE INTERNET
I.1. Pourquoi un site internet
I.2. Contenu du site internet
I.3. Organisation du site internet et fonctionnement global
II.REALISATION TECHNIQUE DU SITE INTERNET
II.1. Sources
II.1.1 Maladies bactériennes
II.1.1.1. Brucellose
II.1.1.2. Salmonellose
II.1.1.3. Fièvre Q
II.1.1.4. Listériose
II.1.1.5. Leptospirose
II.1.1.6. Chlamydophilose
II.1.1.7. Campylobactériose
II.1.1.8. Uréaplasmose
II.1.1.9. Arcanobacter
II.1.1.10. Bacillus licheniformis
II.1.1.11. Haemophilose
II.1.1.12. Mycoplasmose
II.1.1.13. Erhlichiose
II.1.2. Maladies virales
II.1.2.1. BVD-MD
II.1.2.2. IBR-IPV
II.1.2.3. FCO
II.1.3. Protozootique
II.1.3.1. Toxoplasmose
II.1.3.2. Néosporose
II.1.3.3. Sarcosporidiose
II.1.3.4. Trichomonose génitale
II.1.4. Avortement fongique
II.1.5. Mycotoxines
II.1.5.1. La zéaralénone
II.1.5.2. Toxines de Stachybotrys atra
II.1.5.3. Toxines de Penicillium roqueforti
II.1.6. Phyto-oestrogènes
II.2. Outils utilisés
II.2.1. Elaboration du site internet proprement dit
II.2.2. Manipulation des images
II.3. Mode d’emploi du site internet6
II.3.1. Configuration minimale requise
II.3.2. Lancement du site internet
III. DISCUSSION
III.1. Difficultés rencontrées
III.2. Limites du site internet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *