Simulation sur le déploiement des small cell 4G et 5G par le réseau HFC(DOCSIS)

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Fonctionnalité entre CMTS- CM et le réseau

L’envoie des données en amont est un problème critique. Concevoir une architecture amont robuste nécessite d’équilibrer les paramètres du système, d’établir les exigences de données d’abonné, de configurer et d’enregistrer les CMs.
Le CMTS est l’équipement de tête de ligne utilisée par les compagnies de câblodistribution. Le CMTS est l’élément central du réseau, connecté à un réseau d’internet et à un nombre de serveurs comme le serveur DHCP (Dynamics Host Configuration Protocol), un serveur TFTP (Trivial File Transfert Protocol) et un serveur ToD. Il est indispensable pour gérer les actions comme les débits et les attributions de lignes. Le CMTS contrôle la configuration, l’enregistrement et l’accès au support de tous câbles modem, détermine la source qui transmet, le moment et la durée de transmission. Le câble modem, une fois en sous tension et connecté au câble RF, elle lance une recherche d’un canal DOCSIS aval valide. Le CM commence à rechercher et verrouiller tout canal numérique. Heureusement pour le modem câble, le CMTS envoie une diffusion ’’ Sync ’’ au moins tous les 200ms, utilisés pour la synchronisation du système. En outre le CMTS envoie un descripteur de canal amont (UCD) dans toutes les 2 secondes qui indique aux modems la fréquence amont de transmission, le débit de symbole, le profil de modulation et d’autres paramètres nécessaires à la communication sur le réseau. Enfin, le CMTS envoie des messages Map (Média accès Protocol) pour allouer un temps de conversation à chaque modem câble. [1] Ceci peut être illustré par le schéma de la figure suivant.
En supposant le verrouillage ci-dessus réussi, le CM est maintenant près à utiliser le CMTS. Le processus de télémétrie commence par la télédétection initiale, processus pour lequel le modem câble commence par envoyer une demande de télémétrie à une puissance de 8dBmV (très basse fréquence). S’il ne reçoit pas de réponse de portée du système CMTS, le CM retransmet la demande de portée à un niveau de puissance supérieur en ajoutant 3dB et poursuit le processus jusqu’à la réception d’une réponse de portée [1] Voir schéma
Le câble modem est maintenant prêt à télécharger un fichier très important appelé fichier de configuration à partir d’un serveur TFTP. Le fichier de configuration contient tous les paramètres dont le câble modem a besoin pour la vitesse d’accès du réseau, la qualité de service, les fonctionnalités avancés tel que la voix sur IP, et bien plus encore. [1] Le diagramme suivant illustre le processus d’obtention du fichier de configuration
Après validation de la somme de contrôle MD5 pour s’assurer que le fichier TFTP a été correctement téléchargé, le CM est maintenant prêt à effectuer l’étape la plus importante : l’enregistrement. Le câble enverra une demande d’enregistrement au système CMTS avec une liste de paramètres TLV (Types length value) indiquant au système CMTS comment le modem câble a été informé qu’il devait fonctionner sur le réseau. Le CMTS examine ces informations par rapport aux paramètres avec lesquels il a été programmé par l’administration du système. À condition que le CM ne soit pas piraté, les données soit corrompues ou qu’il existe un problème d’interopérabilité. Le CMTS envoie un message de réponse ’’Ok’’ d’enregistrement et attribue un identifiant de service (SID) au CM. [1]
Ensuite, le modem câble est prêt à passer des communications de protocole DOCSIS aux communications de la couche IP et à exécuter le protocole DHCP pour obtenir une adresse IP et les adresses des autres périphériques du réseau. Lorsque le câble modem fonctionne dans les paramètres TDMA, il doit demander l’autorisation de transmettre des données au CMTS en envoyant une requête de bande passante. Le système CMTS priorisera la demande dans sa file d’attente et émettra un Map pour le CM spécifique. Lorsque le créneau horaire du modem câble se lève, il pourra transmettre une découverte DHCP pour chercher un serveur DHCP. Le serveur DHCP du réseau répondra et proposera une adresse IP au modem câble ainsi qu’un certain nombre autres adresses réseau, passerelles et paramètres pour un fonctionnement correct du réseau. Une demande DHCP et un accusé de réception sont nécessaires pour terminer et confirmer les transactions. [1] Illustrer dans ce schéma
Ensuite le modem câble demandera l’heure du jour au serveur.
En résumé le processus se passe comme suit :
 Le CM balaie toutes les fréquences descendantes et cherche des paquets spéciaux émis périodiquement par le CMTS. Une fois trouvés, il annonce sa présence.
 Le CMTS répond en lui attribuant les canaux montant et descendant.
 Le CM évalue sa distance au CMTS à des fins de synchronisation (Ranging).
 Des mini slots sont attribués par le CMTS au CM. Pour envoyer les paquets, le CM demande le nombre nécessaire de mini slots pour ces paquets. Le CMTS confirme la requête en indiquant le nombre de mini slots attribués.
 S’il y a concurrence, il n’y aura pas d’accusé de réception et le CM attendra une durée aléatoire avant la prochaine requête.
 Le CMTS est le seul émetteur sur le canal descendant, donc il n’y a pas de concurrence.
 Le CM commence ces échanges après le ranging et l’initialisation pour demander une adresse IP. Le serveur DHCP lui en retourne une avec l’adresse IP du serveur TFTP et du serveur ToP.
Le CM télécharge sa configuration et règle sa date. [5] I-1-2-Le réseau HFC (Hybride Fibre optique et câble Coaxial)
La structure du réseau du DOCSIS est considérée comme un goulet d’étranglement pour le transfert des données câblées, composé de fibres optiques et de câbles coaxiaux d’amplificateurs et de convertisseurs électrique/optique. Ce réseau combiné en fibre optique et en câble coaxial porte le nom de réseau HFC (Hybride Fibre Coaxial).illustrer par Figure 6 [9] Le réseau HFC utilise à la fois des câbles à fibre optique des câbles coaxiaux pour constituer une infrastructure à large bande polyvalente capable de fournir aux abonnés des canaux de télévision analogique/numérique, internet par câble et la téléphonie par câble

1/Fibre optique

L’usine à fibre optique d’un réseau HFC utilise des émetteurs laser, des câbles à fibres optique monomode et des récepteurs de nœuds optiques dans des grappes interconnectées d’une installation de distribution coaxiale située à plusieurs kilomètres de la tête de réseau jusqu’aux abonnées. Les fibres monomodes ont un diamètre de cœur (10 microns), faible par rapport au diamètre de la gaine (125 microns) et proche de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde de la lumière injectée. L’onde se propage alors sans réflexion et il n’y a pas de dispersion nodale. Le petit diamètre du cœur des fibres monomodes nécessite une grande puissance d’émission qui est délivrée par des diodes-laser
L’émetteur laser reçoit des signaux RF du terminal de sortie des combineurs de canaux. L’entrée RF idéal de l’émetteur laser est comprise en 16dBmV et 20dBmV sans inclinaison. L’installation de distribution dans la partie fibre optique du réseau HFC est bidirectionnelle en utilisant le multiplexage par onde de trajectoire. Le laser 1310nm est utilisée en aval avec une puissance émise Pe =14 dBm et le Laser 1550nm est utilisée en amont avec une puissance émise Pe = 18dBm.[2] Les différents phénomènes d’atténuation comme l’absorption par les impuretés, la diffusion par les impuretés ou par les défauts d’interface cœur-gaine ou la diffusion de Rayleigh, les courbures et les micro-courbures de la fibre, la dispersion intermodale et la dispersion chromatique combinées contribuent à la détérioration dans une transmission à la fibre optique
Pour la fenêtre de 1310nm, l’atténuation est de l’ordre de 0,35 dB/Km et pour la fenêtre de 1550nm, l’atténuation est de 0,25 dB/Km. Illustrée par la figure ci-dessous.
A cela s’ajoute l’atténuation par connecteur αc, l’atténuation par épissure αe et l’atténuation d’un coupleur αcoupleur, ce qui donne une atténuation totale αTot = A (dB/Km)*L +n*αc +m*αe + αcoupleur avec n : le nombre de connecteur et m est le nombre d’épissure utilisé pour la distribution de puissance dans la fibre optique.

2/Câble coaxial

Le câble coaxial est formé de deux fils concentriques, de forme cylindrique, séparés par un diélectrique. Une des fils est le conducteur central et l’autre est le conducteur extérieur. Une gaine protectrice couvre ces conducteurs. Cette gaine est recouverte par une armature de protection extérieure. Voir figure ci-dessous.
Le rapport des diamètres des conducteurs (central et extérieur) est gardé constant afin de garantir une impédance caractéristique constante tout au long du câble.
Les câbles coaxiaux sont utilisés comme des lignes de transmission et son construits de manière à assurer une protection contre les interférences extérieures. Il existe deux types principaux de câbles coaxiaux : Le câble d’impédance caractéristique de valeur 75Ώ utilisé principalement pour la vidéo, et celui d’impédance caractéristique 50Ώ surtout utilisé pour l’instrumentation et les applications radio et hyperfréquences. Le câble coaxial est un support difficile à mettre en place et à raccorder (poids, rigidité, connectique délicate) mais très performant.
Il offre ainsi un débit beaucoup plus élevé et une moindre sensibilité aux perturbations électromagnétiques que la paire torsadée. [5]

Caractéristiques et méthodes de transfert employé suivant l’évolution du DOCSIS

Caractéristiques du DOCSIS.

La première spécification de DOCSIS, établi par le consortium CableLabs et ratifié par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) en Mars 1987 était la version 1.0. La norme DOCSIS 1.0 d’origine offrait la prise en charge d’un canal unique, la largeur de bande peut s’étendre jusqu’à 3,2 MHz.
Il existe éventuellement trois révisions principales et un sous révision de la spécification DOCSIS : DOCSIS 1.0, DOCSIS 1.1, DOCSIS 2.0, DOCSIS 3.0. Chaque révision majeure a entrainé des modifications importantes dans la spécification en amont du modem câble. Cette dernière donne naissance au DOCSIS 3.1 qui a généralement constitué le goulet en termes de taux de transmission de données.
Les spécifications DOCSIS 1.0 et 1.1 prévoyaient deux profils de modulation en amont: QPSK et 16QAM c’est-à-dire les débits de symboles admissibles pour la transmission de données en amont sont de 160, 320, 640, 1280 et 2560Ksym/s. De plus, la spécification définit que le modem câble doit utiliser un filtre de mise en forme du cosinus surélevé avec un alpha=0,25. Par exemple : pour 16 QAM, avec un débit de symbole de 2560 Ksym/s. Nombre de bits par symboles=4. Le débit de données=4bits*2560Ksym/s=10.24 Mbits.
Ce débit de données, 10,24 Mbits se trouve être le débit de théorique maximal pour DOCSIS 1.1. Le débit de donnée réellement utilisable pour les unités de données de protocole (PDU) d’abonné est d’environ 8 Mbits/s, car DOCSIS nécessaire un certain temps de système pour la messagerie de protocole DOCSIS, qui correspond aux communications entre le modem câble et le système CMTS.

Types de perturbations dans le réseau HFC

Dans les communications de données standard ou par Voie IP (VoIP) différent type de dégradations : interférences RF, les dégradations RF linéaire ou non linéaire impactent le signal ou les paquets transmis dans le réseau HFC.

Distorsion linéaire

Une distorsion linéaire est caractérisée par un changement d’amplitude ou de phase du signal original. Ces distorsions telles que les micro-réflexions, l’ondulation d’amplitude et les retards de groupes se produisent lors des dégradations telles que :
-Terminaison de fin de ligne endommagé ou manquante.
-Terminaison de châssis endommagé ou manquantes sur les ports inutilisés de coupleurs directionnel, de séparateur ou d’amplificateur à sortie multiple
-Vis de desserrage du conducteur central desserré.
-les ports de prise non utilisés qui ne se sont pas terminés par des terminaisons de 75Ώ
-Mauvaise isolation dans les répartiteurs, les prises d’alimentation et de coupleur directionnel.
-Utilisation de dérivateurs dite à terminaison automatique en fin de ligne équivalent à des séparateurs et ne doivent pas convenablement terminer un câble d’alimentation.
-Les ports de séparateurs et de coupleurs directionnels non terminé chez l’utilisateur.
– Câble plié ou endommagés
-Composants actifs défectueuse ou endommagé. [9]

micro-réflexions

Il existe deux types de micro-réflexions : micro-réflexion à simple écho ou à écho multiple.

micro-réflexion à un seul écho

Ce type d’écho est créé par une combinaison de coupleur directionnel et un diviseur dont la directivité du signal n’est pas parfait. La dégradation des performances d’isolation crée deux trajets de signaux : l’un qui est le principal transmis vers le CMTS et l’autre partie du signal provient du connecteur fuyant de l’isolateur (en Bleu). Ce signal provenant d’une mauvaise isolation rencontre un réflecteur (prise 8) et est réfléchie avec un coefficient de réflexion┌1vers la direction du signal amont. Illustré par la figure 17 [9]
Cet écho simple est caractérisé par une réponse impulsionnelle du signal principal suivie d’un seul écho. Le signal réfléchi est retardé avec une faible intensité par rapport au signal principal. Illustré dans la représentation de la réponse impulsionnelle du canal de la Figure 17.

micro-réflexion à échos multiples

Les échos multiples se produisent lorsqu’on a au moins deux inadaptations d’impédance à l’intérieur du câble. Lorsque le signal amont rencontre une inadaptation d’impédance (prise 23) quelque part dans sa trajectoire amont vers le CMTS, provoquant une redirection d’une fraction de son énergie de retour vers le CM avec un coefficient de reflexion 1. Ce signal réfléchi rencontre le deuxième point de réflexion (prise 17) qui reflète une fraction de l’énergie de retour du signal réfléchie dans la direction du signal principal. Ce processus se répète jusqu’à la nième réflexion ou l’énergie réfléchie va s’annuler avant d’arriver au point de réflexion. [9]
Les micro-réflexions à écho multiples sont caractérisées par une réponse impulsionnelle d’un signal principal suivie de plusieurs échos d’amplitude décroissante retardé en fonction du temps d’arrivé. On constate que l’écho est devenu grave avec une intensité plus important et un temps d’arrivé du premier écho très proche du signal principal. Illustré dans la représentation de la réponse impulsionnelle du canal du schéma ci-dessus. Ce phénomène peut entrainer des interférences inter-symboles entre l’écho et le signal principal.
On peut aussi avoir un cas de micro-réflexion combinant les échos simples et multiples. Dans ce cas le signal principal transmis vers le CMTS rencontre un réflecteur (l’amplificateur) et subit des réflexions en ces deux réflecteurs (Ampli-prise8). A cela s’ajoute les reflets du signal fuyant provenant de l’isolateur sur ces réflecteurs.

L’ondulation d’amplitude

L’ondulation d’amplitude également appelée onde stationnaire se produit lorsque l’onde réfléchie interagit avec l’onde incidente. Elle peut être causée par une inadaptation d’impédance qui se produit lorsque l’impédance de la charge L est différente de celle du support de transmission. Une inadaptation d’impédance provoque le retour de tout ou d’une partie de l’onde incidente vers la source. Le rapport entre les tensions réfléchie et incidente est appelé coefficient de réflexion. [9]. La figure 20 montre que le signal incident rencontre le point de réflexion X, une partie du signal est réfléchie. L’interaction entre l’énergie réfléchie et celle incidente produit des ondes stationnaires. Comme tous les connecteurs, amplificateurs, nœud, répartiteur, coupleur, prise d’alimentation, terminaison et même le câble présentent des déséquilibres d’impédance qui peuvent être souvent grave au point de produire des ondes stationnaires. La gravité d’une inadaptation d’impédance peut être caractérisée par le rapport d’onde stationnaire (VSWR) définie par le rapport de l’énergie maximal Emax à l’énergie minimal Emin VSWR =Emax/Emin. (II.1)
La perte de retour ( ) qui est le rapport en décibel (dB) de la puissance incidente Pi à la puissance réfléchie Pr. = 10 10( ) (II.2)
Cette perte de retour R permet aussi de caractériser la gravité d’une inadaptation d’impédance [9]

Retard de groupe

Le retard de groupe est le dérivé négatif de la phase en radians par rapport à la fréquence. Les sources courantes du retard de groupe dans le réseau câble sont : les bobines et les inductances de puissance en courant alternative. Par exemple pour séparer le chemin amont et aval, la déconnexion du coté passe bas des filtres duplex est utilisé dans le réseau HFC. Ce filtre duplex provoque des retards de groupe entrainant des interférences entre symboles dans les rafales TDMA. [9]

Distorsion non linéaire

La distorsion non linéaire est une classe de distorsion causée par une combinaison de petits signaux dans les dispositifs actifs non linéaire et de compression de signal qui se produit à des niveaux de sortie RF pouvant atteindre le point de saturation du dispositif actif. Dans le cas des distorsions non linéaires, le signal génère des composantes de distorsions comme les harmonies du signal d’origine ou la multiplication du signal d’origine par une énergie présente dans la bande de retour.
Parmi les distorsions non linéaires nous avons : la distorsion de chemin commun (CPD) composé du second ordre composite (CSO) et du triple battement composite (CTB), la modulation croisée et les coupures laser qui se produit lorsque le bruit impulsionnel additif est suffisamment élevé. [9]

Distorsion de chemin commun (CPD)

La distorsion de chemin commun (CPD) est une classe intéressante de distorsion non linéaire dans la mesure où elle est souvent générée par une corrosion. La corrosion peut être due à l’humidité pénétrant dans les connecteurs ou une réaction électrochimique entre les métaux constituants les équipements. Dans les deux cas une couche de quelque d’épaisseur se forme au point de contact et se comporte comme une jonction à diode ou à semi-conducteur quelque part dans le chemin de transmission. Il se comporte comme un circuit mélangeur à la fois à l’avant et au retour d’où le nom de distorsion commune. Elle est observé le plus souvent dans le spectre RF en amont entrainent des interférences. Ces interférences proviennent du mélange de signaux câblé et la production des composantes de nouvelles fréquences comme les harmoniques. Le non linéarité CPD de second ordre de composite (CSO) signifie que le signal est multiplié par lui-même ou quadrillé dans le domaine temporel. Elle s’explique par le fait qu’un changement de 1dB dans le niveau de sortie de l’amplificateur par exemple entraine un changement de l’amplitude de distorsion CSO de 2dB. [9] Le triple battement composite (CTB) est un autre type de CPD caractérisée par un changement de 3dB d’amplitude de distorsion lorsqu’un changement de 1dB dans le niveau de sortie d’un dispositif actif s’est produit. [9]

La modulation croisée

La modulation croisé est une sorte de distorsion du signal de télévision ou la modulation d’une ou plusieurs chaines de télévisions sont prélevé sur un ou plusieurs d’autres canaux. [9]

Egalisation dans DOCSIS

Le rôle de l’égaliseur dans le canal filaire est simplement de compenser la réponse du canal (micro-réflexions, l’ondulation d’amplitude et les retards de groupes…) sur le signal transmis. Plusieurs types de méthodes d’égalisations adaptatives sont utilisés dans la transmission de donnée : filtre linéaire à coefficient ajustable par le ZF (Zéro Forcing), l’égalisation à erreur quadratique moyenne minimale, LMS (Least Mean Squares) standard ou RLS. Dans les égaliseurs classiques à force zéro ou à erreur quadratique moyenne (MSE), une séquence d’apprentissage connue est transmise au récepteur dans le but de régler initialement les coefficients de l’égaliseur adaptatif. Dans le processus de pré-égalisation en amont DOCSIS, les transmissions de données à partir de tous les modems câbles incluent un préambule au début de chaque rafale. Le préambule est utilisé comme signal d’entraînement pour l’égaliseur adaptatif du système de terminaison de modem câble (CMTS). . Les égaliseurs non linéaires sont utilisés lorsque des sévères distorsions du canal ne peuvent pas être traitées par les égaliseurs linéaires. On peut citer le DFE (Décision Feedback Equalizer) et la méthode basé sur la détection de séquences du maximum de vraisemblance (MLSE). D’autres égaliseurs qui ne s’appuient pas sur des séquences d’apprentissages transmis pour le réglage initial des coefficients sont appelé des égaliseurs adaptatifs à récupération automatique ou aveugle.

La post-égalisation dans DOCSIS

La post- égalisation est le processus de compensation de distorsion à la réception du signal. L’égaliseur adaptatif est utilisé au niveau du récepteur. Dans le réseau filaire, la post-égalisation a été généralement utilisée dans la voie descendante En voie montant, la transmission en rafale de trajets différents subits de distorsions différentes qui surcharge le traitement du CMTS. L’ajout des données de post-égalisation dans les rafales entraine un débit faible en raison de la longueur des préambules de données. Ceci exige la mise en œuvre des pré-égaliseurs

La pré-égalisation dans DOCSIS

La pré-égalisation dans DOCSIS est une fonctionnalité qui a été ajouté pour la première fois à la DOCSIS 1.1. La demande de la capacité et la disponibilité en DOCSIS 1.0 n’ont pas été suffisamment important pour justifier l’utilisation de canaux plus large, des modulations d’ordres supérieurs ou des fréquences à proximité des bords en amont. [9]
La pré-égalisation repose sur les interactions entre le processus allant de la norme DOCSIS afin de déterminer l’ajustement des coefficients de pré-égalisation nécessaire pour pré déformer le signal en amont de telle sorte la pré distorsion soit égale à l’inverse approximatif de la distorsion due au trajet amont. Ces coefficients de pré-égalisation fournissent des caractéristiques détaillées de la distorsion du canal. Le signal amont ayant subi la pré distorsion se déplace dans le réseau et sera compenser par les effets du canal. Pour cela le CMTS utilise le préambule du message de demande allant(RNG- REQ) envoyé par le CM pour déterminer la qualité du signal reçu ainsi pour déterminer l’ajustement que le CM doit apporter à ces coefficients de pré-égalisations pour mieux compenser les distorsion en amont. [9]
Le préambule est utilisé comme une séquence d’entrainement pour l’égaliseur adaptative du CMTS. En réponse aux messages RNG-REQ, le CMTS envoie un message de réponse variant RNG-RSP avec un ensemble des coefficients de l’égaliseur. Le message RNG-RSP contient aussi un paramètre qui indique si ces coefficients sont destinés à être remplacé ou à faire la convolution avec les coefficients existant. Une commande set indique que le CM doit remplacer les coefficients existant avec ceux envoyé par le CMTS, alors que la commande d’ajustement indique que le CM doit faire la convolution de ces coefficients avec ceux envoyés par le CMTS afin d’obtenir les coefficients à ajuster. Ces ajustements peuvent être en fréquence, niveau de puissance, décalage temporel… [9]
La Figure 21 montre initialement un signal pré-déformé qui se matérialise un autre signal différent du signal principal. Ceci montre que ce signal principale a subit une micro-réflexion quelque part dans le réseau. On a ajusté donc de l’énergie sur une autre tape différente de celle principale. Le signal ainsi pré-déformé se caractérise dans le domaine fréquentiel par une réponse de fréquence présentant un gain variable par rapport à l’idéal qui est plat entre (Fc-Fsym)/2 et (Fc+Fsym)/2. Ce signal pré-déformé est transmis dans le canal et subit des distorsions jusqu’à être totalement compensé. Illustré dans l’état final du CMTS ou on observe une seule magnitude d’énergie sur le tape principale dans les coefficients de pré-égalisations et un gain plat en réponse de fréquence indiquant une compensation complète des distorsions. [9]

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Table des matières

Abstract
Introduction Générale
Chapitre I : Principe de fonctionnement du DOCSIS
Introduction
I-1-Eléments constituants le réseau
I-1-1-Fonctionnalité entre CMTS- CM et le réseau
I-1-2-Le réseau HFC (Hybride Fibre optique et câble Coaxial)
I-1-2-1/Fibre optique
I-1-2-2/Câble coaxial
I-2 Caractéristiques et méthodes de transfert employé suivant l’évolution du DOCSIS
I-2-1- Caractéristiques du DOCSIS.
I-2-2-Méthodes de transfert employés suivant l’évolution de DOCSIS
Conclusion
Chapitre II : Maintenance du réseau DOCSIS
Introduction
II-1-Types de perturbations dans le réseau HFC
II-1-1-Distorsion linéaire
II-1-1-1-micro-réflexions
II-1-1-1-1-micro-réflexion à un seul écho
II-1-1-1-2-micro-réflexion à échos multiples
II-1-1-2-L’ondulation d’amplitude
II-1-1-3-Retard de groupe
II-1-2-Distorsion non linéaire
II-1-2-1-Distorsion de chemin commun (CPD)
II-1-2-2-La modulation croisée
II-2-Egalisation dans DOCSIS
II-2-1-La post-égalisation dans DOCSIS
II-2-2-La pré-égalisation dans DOCSIS
II-3- Maintenance Proactive du Réseau PNM
II-3-1-Processus de collecte de données
II-3-1-1-L’utilisation d’un cycle à faible taux
II-3-1-2-Cycle d’interrogation secondaire
II-3-1-3-Cycle d’interrogation à débit élevé
II-3-2-L’évaluation initiale de la distorsion
II-3-3-L’analyse
II-3-3-1-Méthode d’étalonnage
II-3-3-2-Détermination des signatures de distorsion
II-3-4-Evaluation et classement des signatures
II-3-4-1-Stratégie d’analyse d’une classification statique de la gravité des distorsions
II-3-4-2-Stratégie d’analyse de gravité pour les tendances
II-3-4-3-Stratégie d’analyse de la gravité pour les problèmes intermittents
II-3-5-Identification de la zone de service d’un nœud optique
Conclusion
Chapitre III : Techniques optimisant le réseau HFC-DOCSIS
Introduction
III-1-La technologie OFDM/OFDMA dans DOCSIS
III-1-1-La technologie OFDM
III-1-1-1-Modulation OFDM par l’IFFT ou IDFT
III-1-1-2-Démodulation avec DFT ou FFT
III-1-2-La technologie OFDMA
III-2- FEC (Correction d’Erreur direct
III-3-Full Duplex dans DOCSIS
Conclusion
Chapitre IV : Simulation sur le déploiement des small cell 4G et 5G par le réseau HFC(DOCSIS)
Introduction
IV-1 Modèle de déploiement d’antenne à petite cellule par le réseau HFC
IV-2-Les caractéristiques de ses antennes utilisées
IV-2-1-La fréquence d’utilisation
IV-2-2-La directivité
IV-2-3-La portée
IV-2-4-L’Azimut
IV-2-5-Le Tilt
IV-2-6-Le Gain d’antenne
IV-2-7-La puissance émise
IV-3- Présentation du Logiciel
IV-4-Résultats de simulations
IV-4-1-Déploiement d’antenne à petite cellule LTE-A
IV-4-1-1-Environnement LOS (Rx36)
IV-4-1-2-Résultat de simulation dans un Environnement NLOS (Rx28) de l’antenne LTE-A
IV-4-2-Déploiement d’antenne à petite cellule 5G
IV-4-2-1-Résultat de simulation dans un Environnement LOS (Rx36) de l’antenne à petite cellule 5G
IV-4-1-2-Résultat de simulation dans un Environnement NLOS (Rx28) d’une antenne à petite cellule 5G
Conclusion générale et perspective

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