SERVICES VETERINAIRES MILITAIRES DES ETATS-UNIS

SERVICES VETERINAIRES MILITAIRES DES ETATS-UNIS

Organisation

Le corps des vétérinaires militaires français, représenté par l’insigne de la figure 1, a été intégré au sein de la direction du service de santé des armées (DCSSA) en 1977. L’exercice des compétences a été rendu pérenne plusieurs années plus tard par le décret du 14 juillet 1991 (MILHAUD, (2003). Cette période marque d’une part, la fin de l’équation «vétérinaire militaire égal cheval» et d’autre part, le développement des missions de santé publique vétérinaire au profit du combattant. Toutefois, le soutien médical des animaux continue toujours à être pratiqué dans les unités à grande concentration d’animaux. Il s’agit notamment de l’école d’application de l’arme blindée cavalerie (EAABC) de Saumur, de la garde républicaine de Paris, du centre sportif équestre militaire (CSEM) de Fontainebleau et du centre de cynotechnique de Suippes. Suite à ce rattachement, l’instruction N° 915/DEF/DCSSA/AJA/2/D, du 1er août 2003, intègre le bureau vétérinaire (BV) à la sous-direction action scientifique et technique ( figure 2).

Ce bureau vétérinaire à vocation technique, est sous la supervision d’un vétérinaire inspecteur installé à l’hôpital du Val-de-Grâce de Paris. Composé d’un vétérinaire chef de service et de son adjoint, il a pour objectif de piloter toutes les activités au niveau national Le maillage territorial est quant à lui, régi par l’instruction N° 3265/DEF/DCSSA/AST/VET du 7 juillet 2000 qui a été abrogée par l’instruction N° 3300/DEF/DCSSA/OSP/OORI/ORG du 11 mai 2005. Celle-ci, suit le découpage des régions de défense interarmées. De ce fait, les services vétérinaires dépendent des directeurs régionaux du service de santé et sont en liaison avec les étatsmajors de région. Ces services, dont l’organisation est présentée dans la figure 3 assurent le soutien véhttps://rapport-gratuit.com/?s=supervision térinaire sur tout le territoire

Plans de maîtrise des risques zoosanitaires et phytosanitaires (PMSO3)

En matière de lutte contre les zoonoses, le vétérinaire militaire est le conseiller technique du commandement. A ce titre, dans les enceintes militaires, il lutte contre les animaux errants, vecteurs de maladies zoonotiques comme la rage, la trichinellose ou l’ehrlichiose et applique les mesures de prophylaxie sanitaire (vaccination des effectifs équins et canins). MARIE et al. (2005) montrent que ces charges sont accrues sur les TOE car le niveau sanitaire de ces pays est méconnu et les militaires, de par leur mobilité, sont des vecteurs potentiels de dangers. Pour éviter et réduire l’introduction ou la réintroduction de ces agents pathogènes sur le territoire français et participer à la protection nationale, le vétérinaire met en place des plans de maîtrise des risques zoosanitaires et phytosanitaires au retour des militaires des théâtres d’opération extérieure [MEDJO, (2008) et TROMBINI, (2008)]. Les principales mesures préventives applicables avant tout départ d’un théâtre, sont :

– l’application des règles des 3D c’est-à-dire nettoyage-désinfection, dératisation et désinsectisation de tout le matériel roulant ou non ;

– interdiction des animaux mascottes ;

– le respect des prescriptions relatives à l’importation des animaux et des trophées.

Afin d’alimenter le réseau de veille sanitaire et d’alerte, un groupe de travail en épidémiologie animale, détecte l’émergence et la réémergence des maladies animales potentiellement zoonotiques, évalue les risques biologiques et environnementaux auxquels sont exposés les hommes ou les animaux et assure les enquêtes épidémiologiques (ROUS, 2005). Le PMSO tient compte sur les TOE, de la réglementation sanitaire internationale, du mandat des forces en présence (exemple : l’organisation du traité transatlantique nord (OTAN) ou l’organisation des nations unies (ONU)) et de la participation des autorités locales. Au niveau national, il est soutenu d’abord par le protocole de coopération entre la DCSSA et la DGAl (direction générale de l’alimentation), relatif à la mise en oeuvre au sein du ministère de la Défense, des actions de santé publique vétérinaire et des contrôles officiels et ensuite par l’article 10 de l’arrêté ministériel du 19 septembre 2007.

Santé animale

Actuellement, le ministère de la défense dispose d’effectifs animaux de plus en plus réduits. Ces animaux (chiens, chevaux et pigeons voyageurs) regroupés dans des unités spécifiques, ont des missions très précises (exemple : la participation des chevaux aux honneurs et aux cérémonies militaires, la recherche des stupéfiants ou des personnes dans les décombres etc. Pour assurer la mise en condition de ces animaux, les vétérinaires pratiquent les soins médico-chirurgicaux et gèrent le ravitaillement des médicaments et du matériel. Ils mettent en oeuvre des mesures de prophylaxie sanitaire, enregistrent des pièces sanitaires (livrets sanitaires, cahiers de visite, registre journalier, etc. et pratiquent les visites réglementaires (achat et reformes). Dans les laboratoires militaires, ils veillent au respect des règles de la bioéthique et du bien-être des modèles animaux.

Formation et expertise-conseil

Les vétérinaires sont les conseillers techniques du commandement en matière de formation. De ce fait, ils conseillent la formation spécifique du personnel militaire en terme de sécurité des aliments, de prévention des risques sanitaires, de santé et de protection des animaux. Par ailleurs, ils effectuent des expertises au profit du commandement. Pour cela, ils établissent les procédures de contentieux expertisent toutes les activités vétérinaires, notamment les dommages causés par les animaux lors des manœuvres. En matière de contrôle officiel, contrairement à leurs homologues du ministère de l’agriculture, les vétérinaires militaires donnent plus de conseils aux établissements relevant du ministère de la défense qu’ils ne les contrôlent. L’objectif est de permettre à ces organismes d’atteindre facilement le niveau d’hygiène souhaité par la réglementation.

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Table des matières

TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
INTERET DES COMPETENCES VETERINAIRES AU SEIN DES ARMEES
ANALYSE COMPARATIVE DES SERVICES VETERINAIRES MILITAIRES
ETRANGERS : France, Etats-Unis et Côte-d’Ivoire
A SERVICES VETERINAIRES MILITAIRES DE FRANCE
Organisation
Missions
a Hygiène des aliments et de la restauration collective
b Plans de maîtrise des risques zoosanitaires et phytosanitaires (PMSO)
c Santé animale
d Formation et expertise-conseil
e Cas particuliers : soutien des forces en opération extérieure
B SERVICES VETERINAIRES MILITAIRES DES ETATS-UNIS
Organisation
Missions
a Hygiène des aliments
b Santé, protection et prévention des maladies zoonotiques
c Recherche et développement
d Engagement en opération extérieure
C SERVICE VETERINAIRE MILITAIRES DE CÔTE D’IVOIRE
Organisation
Missions
a Santé animale
b Hygiène des aliments
c Formation
d Perspectives
DEUXIEME PARTIE
ETAT DES LIEUX DES SERVICES VETERINAIRES MILITAIRES DU CAMEROUN
A PRESENTATION DU CAMEROUN
Historique
Géographie
Risques sanitaires
Forces de défense
B ETAT DES LIEUX DES SERVICES VETERINAIRES MILITAIRES
Service de santé des armées
a Organisation
b Missions
Constat
Evaluation des besoins en médecine vétérinaire
a Matériels et méthode
b Résultats
Discussion
Moyens proposés
a Activité de santé publique vétérinaire
b Activités de santé et protection animal
c Cas particuliers
C MODELE D’ORGANISATION DU SERVICE VETERINAIRE MILITAIRE
Organisation
a Organigramme général
b Maillage territorial
Modalité de l’exercice des compétences vétérinaires
a Soutien vétérinaire
b Collaboration avec les services vétérinaires de l’Etat
c Audits et rapports d’activités
Moyens logistiques
a Ressources humaines
b Ressources financières
c Infrastructures et équipements
CONCLUSION
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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