Service écosystémique (SE)

EXEMPLE DE RÉSEAU SIST THÉMATIQUE : LE RÉSEAU DIGITAFRICA

L’évaluation des services écosystémiques par le MA

Les écosystèmes fournissent des services précieux qui peuvent être perdus ou diminués avec leur dégradation. D’où l’une des principales raisons de s’inquiéter pour le maintien de ces services. La question est alors de savoir : comment évaluer ces services ? Les raisons fondamentales pour entreprendre une évaluation des écosystèmes sont les suivantes :

•Évaluer la contribution globale des écosystèmes sociaux et le bien-être économique •Comprendre comment et pourquoi les acteurs économiques utilisent les écosystèmes comme ils le font, et

•Évaluer l’impact relatif des actions alternatives, afin d’aider la prise de décisions.

Afin de retracer les relations entre les fonctions écosystémiques et les services rendus participant au bien-être humain, le travail des experts a eu pour objectif de présenter une synthèse des connaissances et données existantes qui font consensus et de repérer les points sur lesquels les connaissances ne sont pas stabilisées et requièrent davantage de recherches. L’identification des facteurs de changement modifiant les interactions entre les milieux naturels et les usages a permis, dans un deuxième temps, un travail d’élaboration de scénario de prospective sur l’évolution des services écosystémiques et leur impact sur l’état des écosystèmes. La démarche du MA a reposé sur une approche multi-échelles, tant du point de vue spatial que temporel.

Les conclusions du MA encouragent les Etats à conduire un MA à différentes échelles (régionale, nationale, locale), pour compléter l’évaluation mondiale. Il s’agit d’articuler aux yeux des décideurs changements globaux et changements locaux. La démarche du MA impliquait également l’observation et l’anticipation de l’évolution des services écosystémiques à partir de l’analyse des évolutions passées. Le MA a dressé ainsi un bilan des évolutions des services écosystémiques au cours des 50 dernières années. Les résultats du MA confirment que le maintien en bon état des écosystèmes est indispensable à la réduction de la pauvreté. Or l’augmentation du bien-être humain mesuré par plusieurs indicateurs (hausse de l’espérance de vie, baisse de la mortalité infantile, diminution des famines…) s’accompagne d’une augmentation de la demande de services écosystémiques. L’une des principales conclusions du MA était que 60% des services écosystémiques ont disparu, notamment du fait de la pression anthropique exercée sur les écosystèmes. Les écosystèmes qui ont connu le plus de changements sont les écosystèmes marins et côtiers (diminution des forêts de mangrove, dégradation des récifs coralliens, diminution de la faune marine), les écosystèmes forestiers (déforestation, expansion des forêts, expansion de l’urbanisation), les écosystèmes désertiques (érosion, désertification), les écosystèmes agricoles (extension et diminution des surfaces agricoles), les écosystème fluviaux (mauvaise qualité de l’eau, diminution des zones humides).

Dans un rapport plus récent du TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity)9 présenté lors de la 9è Conférence des Parties pour la Convention sur la Diversité Biologique (CDB COP 9)10 le 28 Mai 2008, M. Pavan Sukhdev (un économiste à la Deutsche Bank, représentant du TEEB) montrait que si l’on n’adopte pas des politiques adéquates, le déclin actuel de la biodiversité et la perte des services écosystémiques va se poursuivre et dans certains cas même s’accélérer. Certains écosystèmes sont susceptibles d’être endommagés sans espoir de réparation d’ici 2050, confrontant l’Homme à de graves conséquences:

• 11% des espaces naturels restants en 2000 pourront être perdu, en raison notamment de la conversion pour l’agriculture, l’urbanisation et le changement climatique,

• Près de 40% des terres actuellement sous des formes à faible impact de l’agriculture pourraient être converties à l’agriculture intensive, avec des pertes de biodiversité en outre

• 60% des récifs coralliens pourraient être perdus (même en 2030) à cause la pêche, de la pollution, de maladies, d’espèces exotiques envahissantes, et du blanchissement des coraux en raison du changement climatique.

Spécificité pour l’Afrique : L’évaluation des Ecosystèmes en Afrique Australe pour le Millénaire (SAfMA) La SAfMA11 était l’une des principales évaluations sous-globales du processus du MA (Fig. n°2). Elle s’est effectuée entre 2001 et 2004 et était la première évaluation sous-globale dans les limites du MA. Elle consistait en une série intégrée d’évaluations au niveau régional, du bassin et local en Afrique austral. La SAfMA avait pour objectif d’évaluer les services clés des écosystèmes en Afrique australe, et leur impact sur la vie des populations de la région. La caractéristique importante de la SAfMA est sa structure.Cinq évaluations communautaires entreprises au niveau local ont été intégrée dans deux évaluations au niveau du bassin (Zambèze et Gariep). Ceux-ci, à leur tour, étaient incorporés dans une évaluation régionale de l’Afrique australe. L’équipe de la SAfMA était composée d’un coordinateur, et de cinq équipes d’évaluation chargé de s’occuper chacune d’un composant de l’évaluation: régional, bassin du Gariep, bassin du Zambèze, moyens de subsistance locaux au Gariep et Gorongosa-Marromeu.

L’équipe de la SAfMA a ainsi examiné de nouvelles méthodes pour évaluer la biodiversité. Une de ces méthodes, l’Index relatif au caractère Intacte de la Biodiversité (IIB) (Scholes & Biggs 2005) fournit une estimation des impacts des activités liées à l’usage de la terre sur les populations des espèces ayant de traits écologiquement similaires (les types fonctionnels). Les résultats de l’IIB suggèrent que l’action politique ayant le plus grand effet de prévenir une plus grande perte de la biodiversité en Afrique australe consiste à prévenir la dégradation des terres qui sont actuellement exploitées de façon lucrative. Ces terres constituent 80% de la superficie terrestre de l’Afrique australe et témoignent un niveau de biodiversité presque égal à celui des domaines protégés. Leur dégradation, sous forme de déboisement a ainsi pour conséquence la réduction des populations des espèces de 40 à 60%.

Le web 2.0

Le Web 2.0 désigne les technologies et les usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant aux internautes d’interagir simplement à la fois avec le contenu des pages mais aussi entre eux, créant ainsi le Web social (Source : Wikipédia). Un réseau social est orienté vers le web 2.0, c’est-à-dire qu’il permet à ses visiteurs d’être des participants actifs du réseau, et non plus de simples visiteurs de pages statiques. Dans sa conception initiale, le web (nommé dans ce contexte le « web 1.0 ») comprenait des pages web statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais. Une première évolution fut réalisée par des solutions se basant sur un web dynamique (parfois appelé web 1.5), où des systèmes de gestion de contenu servaient des pages web dynamiques, créées à la volée à partir d’une base de données en constant changement. Le web était considéré principalement comme un outil de diffusion et de visualisation de données, où des aspects comme le nombre de pages vues et l’esthétique revêtaient une très grande importance.

L’évolution des supports permettant de consulter les sites web, leurs différents formats, amène en 2008 une approche plus centralisée sur le contenu que sur l’aspect. Les nouveaux gabarits web 2.0 (en anglais template) tentent d’apporter un soin graphique, des effets, en restant compatibles avec cette diversité de supports. Dans le Web 2.0, l’internaute est acteur. Il contribue à alimenter en contenu les sites, blogs, wikis… Le Web social fait référence à une vision d’Internet considéré comme un espace de socialisation, un lieu dont une des fonctions principales est l’interaction entre les personnes, et non plus uniquement la distribution de documents. Il est considéré comme un aspect très important du Web 2.0. En particulier, il est associé à différents systèmes sociaux tels que les blogs ou les wikis12.

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Table des matières

INTRODUCTION
I.PREMIÈRE PARTIE : ETAT DE L’ART
1.1.SERVICE ÉCOSYSTÉMIQUE (SE)
1.1.1. DÉFINITIONS
1.1.2. LE MILLENIUM ECOSYSTEM ASSESSMENT
1.1.3. L’ÉVALUATION DES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES PAR LE MA
1.1.4. SPÉCIFICITÉ POUR L’AFRIQUE : L’ÉVALUATION DES ECOSYSTÈMES EN AFRIQUE AUSTRALE POUR LE MILLÉNAIRE (SAFMA)
1.2. RÉSEAU SOCIAL
1.2.1. DÉFINITION
1.2.2. LE WEB 2.0
1.2.3. CONDITIONS DE RÉUSSITE
1.2.4. EXEMPLES DE RÉSEAUX SOCIAUX EXISTANTS
1.2.5. EXEMPLES DE RÉSEAUX AFRICAINS EXISTANTS
Réseau des botanistes d’Afrique centrale
Réseau d’Information pour le Développement Durable en Afrique Centrale
1.3.SYSTÈME D’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
1.3.1. DÉFINITION
1.3.2. EXEMPLE DE RÉSEAU SIST THÉMATIQUE : LE RÉSEAU DIGITAFRICA
II.DEUXIÈME PARTIE : MATÉRIEL ET MÉTHODE
2.1. MATÉRIEL
2.2. MÉTHODES
2.2.1. RECHERCHE DE L’INFORMATION
2.2.2. IDENTIFICATION DES ATTENTES ET DES BESOINS DU PUBLIC
III. TROISIÈME PARTIE: RÉSULTATS ET DISCUSSION
3.1. PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
3.1.1. CARTOGRAPHIE DES COMPÉTENCES
3.1.2. LES BESOINS EXPRIMÉS
3.1.3. LES ATTENTES DU RÉSEAU
3.2. PROPOSITION POUR LE RÉSEAU AFRISEB
3.2.1. QUE POURRAIT ÊTRE AFRISEB ?
3.2.2. MISSION
3.2.3. PHILOSOPHIE
3.2.4. PUBLIC
3.2.5. DROIT DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
3.3. PRÉSENTATION DU SITE AFRISEB
DISCUSSION
CONCLUSION ET PERSPECTIVES

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