Service de médiation culturelle et touristique pour les résidents russophones

Service de médiation culturelle et touristique pour les résidents russophones

Analyse du marché

Outils Avant d’entrer dans le vif du sujet, une analyse du marché actuel, des services existants et des souhaits et besoins culturels des publics russophone et anglophone à Genève a été menée. Il est toutefois important de souligner que le manque de temps pour faire cette analyse d’une manière approfondie et scientifique, a rendu ces résultats peu exhaustifs. Pour l’étude du marché je me suis essentiellement appuyée sur divers sites internet8 proposant des offres culturelles pour des russophones et des anglophones à Genève et région, ainsi que sur des sites9 recensant les statistiques en lien avec ces groupes à Genève. Pour comprendre les besoins de ces publics, un questionnaire10 en huit points a été également proposé à un échantillon de ces deux groupes cibles. Toutefois, il est important de signaler que par manque de temps je n’ai pu affiner les questions, ni solliciter plus de personnes pour y répondre. Néanmoins, aussi bien les résultats des questionnaires11 que l’analyse des sites internet12 visant les russophones ou les anglophones de Genève ont permis de faire quelques constatations fort intéressantes qui relèvent, à mon sens, de la mentalité très différente de chacun de ces groupes cibles. 2.2 Ce qui existe 2.2.1 Pour les russophones Si on analyse les sites internet de différentes sociétés proposant des activités de toute sorte aux russophones13, on voit qu’il y a des plateformes (Russian fever ou Russian nights14 ) qui sont clairement spécialisées dans le divertissement et le réseautage via l’organisation de soirées. Certaines revendiquent une offre culturelle (Russian nights), d’autres (Russian fever) pas, même si elles invitent des chanteurs ou musiciens russes. Elles sont clairement à but lucratif et le coût des soirées qu’elles organisent est assez élevé. D’autres sociétés évoquent clairement dans leur mission un objectif culturel. Il s’agit, d’ailleurs, le plus souvent d’associations, que cela soit dans le domaine de l’éducation (plusieurs écoles russes 15 , par exemple) ou de la culture russe en général16. Ces plateformes organisent des concerts, fêtes, conférences et proposent des cours de russes pour les enfants et adultes. Parmi ces différentes sociétés pour les russophones, celle qui se rapprocherait le plus de mon idée serait Lemanika17. Il s’agit d’un club de loisir intellectuel qui organise régulièrement des conférences et des masters classes en russe. Ces séances portent sur des sujets culturels ou scientifiques. Le site de Lemanika est très bien fait, clair et tenu à jour. Il permet d’acheter les billets à l’avance et propose même de voir les conférences passées en ligne. L’idée de loisir intellectuel est proche de mon concept, en revanche, les conférences et master classes proposés sont ponctuels. Certains mois en comptent plusieurs, alors que d’autres aucun. Mon idée est de faire un programme très clair à l’avance pour au moins une année avec les dates, les horaires et un bref explicatif de ce que nous allons faire ce jour-là. Si Lemanika offre essentiellement des échanges « statiques », c’est à dire que les gens viennent dans un lieu où on leur propose une conférence, mon but est clairement d’aller in situ que cela soit dans un musée, dans une entreprise spécifique ou dans un site/monument historique. L’approche serait donc plus dynamique, comme ce que fait Julia Sidelnikova – guide professionnelle18qui a créé des excursions fort intéressantes aussi bien sur Genève que sur les villes autour du lac Léman, ou encore des tours gastronomiques, des tours dans les vignes  et des excursions avec les enfants. Cette référence se rapproche beaucoup de mon concept avec la différence que je proposerai un programme fixe sur l’année, comme une saison théâtrale ou de concerts et avec plus de propositions dans le domaine de l’art.

Projet et sa stratégie

Cette partie décrit le projet en théorie, développe sa stratégie et fixe des objectifs à atteindre pour certaines perspectives proposées28. 3.1 Positionnement 3.1.1. Le cadre de référence L’analyse des sites internet et des questionnaires soumis aux russophones et anglophones de Genève et région a permis de me faire une idée du marché, de déceler l’existence d’un intérêt et même de l’attente d’une offre culturelle en lien avec la médiation artistique et touristique ciblée. Pour pouvoir définir le nombre de personnes qui dans la région que je vise pourraient potentiellement être intéressées, j’ai procédé à l’analyse très sommaires de certaines données statistiques de la culture en Suisse (2017)29 et d’études sur les étrangers vivant à Genève30. Et comme les approches de recensement des deux documents sont différentes, l’idée était de voir si en prenant deux angles d’analyse variés issues de chacune de ces statistiques on arriverait plus ou moins aux mêmes chiffres. Ainsi, si l’on décortique les statistiques31 des étrangers vivant à Genève, en 2004 (je n’ai pas trouvé ce genre d’information plus récente) la population anglophones de cinq pays comme le Royaume Uni (5’925 individus), l’Irlande (470), les Etats-Unis (4’227), le Canada (1441) et l’Australie (536) représentaient 12’599 personnes. Aujourd’hui, ce chiffre a surement augmenté, mais même si l’on le garde et on le divise par deux (en enlevant, grosso modo, les enfants), on arrive à 6’300 adultes et si on prend dessus 57% (voir les résultats d’analyse des questionnaires à la page 10) de personnes qui seraient potentiellement intéressées par des programmes culturels en lien avec l’art et les visites thématiques on arrive quand même à 3’591 individus. Le nombre de Russes qui en 2004 était de 2’863 et qui selon une émission de la TSR du 15 novembre 201732 a triplé en 15 ans, est donc à environ 8500 à Genève et région. En enlevant la moitié sur la supposition qu’il s’agit d’enfants, on arrondit ce chiffre vers le bas à 4’000 et on applique les 68% (voir analyse du questionnaires en page 9) de personnes qui sont intéressées à suivre des activités culturelles en lien avec l’art et 45% d’intéressées à des visites thématiques en russe, on arrive à environ 2’720 personnes pour la première catégorie et à 1’800 pour la deuxième. Même si l’on décide de garder le deuxième chiffre comme point de référence du potentiel, il reste très intéressant. En analysant sous un autre angle basé sur la statistique de la culture en Suisse (2017)33, il est intéressant de relever que les habitants suisses se rendent souvent aux musées (72.2%), et vont visiter occasionnellement (1-3 fois par année) des monuments et des sites historiques (environ 36%) ; 16% y vont de 4 à 6 fois et 18% plus de 7 fois par année. Si on retient ces deux dernières catégories, on arrive à 34% qu’on appliquerait à nos 6’300 adultes anglophones et 4’000 russophones ce qui donnera 2’142 anglophones et 1’360 russophones qui pourraient être des visiteurs réguliers et même assidus de monuments, sites et musées. Ces chiffres sont un peu plus bas que les 3’591 et 1’800 tirés des statistiques sur les étrangers à Genève, mais ne comprennent pas les visiteurs occasionnels (1-3 fois par année) et restent tout à fait viables comme potentiel pour mon projet.

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Table des matières

Préambule p
– 1. Introduction
– 2. Analyse du marché
o 2.1 Outils
o 2.2 Ce qui existe
2.2.1 Pour les russophones
2.2.2 Pour les anglophones
2.2.3 En général
2.3 Les besoins
2.3.1 Des russophones
2.3.2 Des anglophones
2.3.3 Synthèse
3. Le projet et sa stratégie
o 3.1 Positionnement :
3.1.1 Cadre de référence
3.1.2 Public cible
3.1.3 USP/UCP
3.1.4 Pourquoi mettre en place une telle tructure ?
• 3.1.4.1 Perspective culturelle
• 3.1.4.2 Perspective éducative
• 3.1.4.3 Perspective du groupe-cible
3.2 Vision
3.3 Mission
3.4 Nom
3.5 Politique de produit
3.5.1 Programme des weekends
3.5.2 Programme de visites en soirée la semaine
3.6 Politique de l’infrastructure
3.7 Politique de financement
3.7.1 Structure
3.7.2 Sources de financement
• 3.7.2.1 Quelques considérations
• 3.7.2.2 Politique de prix
3.7.3 Budget
o 3.8 Communication et marketing
3.8.1 Plan stratégique
3.8.2 Plan opérationnel
• 2.8.2.1 Internet
• 3.8.2.2 Contact direct avec les multiplicateurs
o 3.9 Politique de gestion
3.9.1 Style et qualité de service
3.9.2 Relations avec d’autres acteurs (fournisseurs)
4. Réalisation
4.1 Une année avant le lancement
4.2 Quatre – cinq mois avant le lancement
4.3 Pendant le quatrième et troisième mois avant le lancement
4.4 Deux mois avant le lancement
4.5 Lancement d’Artours
4.6 Deux-trois semaines avant le début du programme
4.7 Septembre
– 5. Contrôle
– 6. Conclusion
– Bibliographie
– Annexes

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