Rôle pathogène des parasites intestinaux

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Giardiase

Cette protozoose intestinale est due à un flagellé, Giardia intestinalis. Sa biologie présente de nombreuses analogies avec celle d’Entamoeba histolytica, mais son pouvoir pathogène est plus limité.
Giardia intestinalis est un parasite de l’intestin grêle, en particulier du duodénum et des premiers centimètres du jéjunum.
L’homme se contamine en ingérant des kystes mûrs avec l’eau de boisson, les aliments crus à la faveur des mains sales.
Fréquemment asymptomatique, la giardiose se manifeste différemment chez l’adulte et chez l’enfant.
Chez l’adulte les selles deviennent pâteuses ou plus rarement diarrhéiques et des douleurs abdominales sans localisation précises surviennent. Parfois la symptomatologie est plus frustre et ce sont des douleurs post prandiales, sans horaire fixe, qui attirent l’attention du malade et l’amènent à consulter. La localisation très particulière de Giardia intestinalis entraine parfois une véritable duodénite parasitaire dont le retentissement sur les fonctions hépato-vesiculaires se manifeste par un état nauséeux.

Balantidiose

C’est une parasitose rare due à Balantidium coli, hôte du colon de l’homme, du porc et du singe. Elle est cosmopolite, mais se rencontre surtout dans les pays chauds.
L’infestation de l’homme se fait accidentellement lorsque sa résistance vient à baisser et qu’il existe une source de contamination permanente et abondante à proximité. Ceci explique que la balantidiose soit une maladie professionnelle des paysans, des éleveurs de porcs, de charcutiers surtout dans les pays pauvres à hygiène déficiente.
La balantidiose peut se traduire par une colite évoluant pendant de nombreuses années et caractérisée par des alternances de débâcles diarrhéiques et de constipation.
Parfois un véritable syndrome dysentérique s’installe. L’état général est très altéré et la fièvre est souvent absente. Un amaigrissement très rapide peut être observé. Le pronostic de cette phase aigüe est très sévère, la mort survenant le plus souvent à la suite d’une complication telle une hémorragie, une perforation ou une localisation hépatique.

Trichomonose

C’est une protozoose due à Trichomonas intestinalis, parasite de l’intestin grêle vivant dans la lumière du colon sous forme végétative.
C’est une maladie rencontrée dans les pays chauds et favorisée par les mauvaises conditions d’hygiène.
Trichomonas intestinalis est un flagellé qui ne donne pas de kystes. Quand les parasites sont nombreux dans le tube digestif, ils peuvent entrainer une diarrhée dysentérique.

Coccidioses

Ce sont des affections liées à la présence de coccidies dans la muqueuse intestinale grêle appartenant à 3 genres différents : Isospora belli, Sarcocystis hominis, Cryptospridium spp. Ce sont des parasites à faible pouvoir pathogène mais pouvant être redoutables chez un sujet dont les défenses immunitaires sont déficientes.

Isospora belli

Mode de contamination : l’homme se contamine en ingérant des oocystes murs avec de l’eau de boisson ou des aliments souillés.

Cryptosporidium

L’homme se contamine par ingestion des oocystes par l’intermédiaire des mains, de l’eau, des aliments souillés et exceptionnellement par voie respiratoire. La cryptosporidiose est une zoonose.
Certaines professions sont particulièrement exposées : fermiers, vétérinaires.
Elle est responsable d’épidémies de diarrhée dans les collectivités d’enfants en particulier dans les crèches ; il existe des cas sporadiques parmi le personnel hospitalier.
Enfin la contamination peut être directe chez les homosexuels, avec risque accru chez les sujets atteints de SIDA.

Helminthiase

Ascaridiose

L’ascaridiose est due à la présence dans l’organisme de l’homme d’un nématode : Ascaris lumbricoides.
L’ascaris est un helminthe strictement humain, cosmopolite mais particulièrement fréquent en zone tropicale dans les régions chaudes et humides à bas niveau d’hygiène atteignant environ près d’un million de personnes.
L’infestation de l’homme résulte de l’ingestion d’œufs renfermant une larve infestante; cette contamination se fait par l’intermédiaire des mains sales et des aliments souillés de terre contaminée.
Pendant la phase de migration larvaire, les symptômes sont essentiellement pulmonaires à type de toux, (syndrome de dinger Löeffler), puis les troubles sont digestifs : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements. On peut observer des manifestations allergiques: prurit, urticaire.
Certaines complications peuvent survenir:
– une occlusion du grêle due à une obstruction par un paquet d’ascaris ou à une invagination intestinale.
– des phénomènes d’engagements: dans la voie biliaire principale pouvant entraîner un ictère par rétention, dans le canal de Wirsung pouvant entraîner une pancréatite aigue, un engagement appendiculaire pouvant entraîner une appendicite transpariétale pouvant engendrer une perforation avec péritonite aigue.
Pendant la phase de migration larvaire nous pouvons observer une hyper éosinophilie.

Trichocephalose

La trichocéphalose est due à la présence dans l’intestin d’un nématode:
Trichuris trichiura.
C’est une parasitose cosmopolite, presque constante dans les pays chauds. La contamination se fait par ingestion d’eau, d’aliments ou de terre souillés.
La trichocéphalose est habituellement asymptomatique. En cas d’infestation massive, on peut observer des douleurs abdominales, une diarrhée chronique glairo-sanginolante ou une anémie hypochrome ferriprive par spoliation sanguine.
L’éosinophilie sanguine est habituellement normale.

Oxyurose

C’est une helminthiase cosmopolite généralement bénigne mais tenace due à la présence dans l’intestin de l’homme du nématode: Enterobius vermicularis.
L’oxyure, très répandu dans le monde entier, affecte principalement les enfants.
La contamination (primo-infestation) se fait par ingestion d’œufs, soit par des aliments contaminés, soit plus fréquemment par l’intermédiaire d’objets souillés et surtout de mains sales. Le sujet se contamine à partir d’œufs provenant de ses propres parasites. L’auto-infestation explique l’intensité du parasitisme qui caractérise habituellement l’oxyure. Le fait, pour l’œuf, d’être directement infestant explique également la grande contagiosité de la parasitose.
L’oxyure peut rester asymptomatique.
Lorsqu’ils existent, les troubles sont généraux (nervosité, insomnie, modification du comportement) et surtout digestifs: douleurs abdominales, diarrhées.
Le prurit anal nocturne, très évocateur, est parfois associé à un prurit vulvaire chez la fillette.
Le risque éventuel est la survenue d’une appendicite.
Chez la femme enceinte, les vers ne traversent pas le placenta.
L’hyper éosinophilie est modérée et inconstante.

Ankylostomose

C’est une parasitose due à la présence dans le tube digestif de l’homme de deux espèces de nématodes: Necator americanus et Ancylostoma duodenale
Elle est fréquente et grave par l’anémie ferriprive qu’elle détermine chez l’enfant et l’individu carencé.
Très largement répandus dans les régions chaudes et humides, ces vers peuvent aussi s’établir dans les pays tempérés. La contamination se fait par voie transcutanée. Très souvent, en cas de pauci-infestation la maladie peut rester asymptomatique. Pendant la phase de migration larvaire les troubles sont d’abord cutanés (érythème prurigineux) puis respiratoires (toux, expectoration). A la phase d’état, les symptômes sont digestifs : epigastralgies, nausées vomissements, diarrhées.
Ces vers étant hématophages (consommation de 0,2ml/j pour Ancylostoma duodenale et de 0,02ml/j pour Necator americanus) une anémie peut apparait en cas d’infestation importante et prolongée, avec pâleur, asthénie, dyspnée, souffle cardiaque, voire œdèmes carentiels. L’ankylostome peut aggraver une malnutrition, une infection intercurrente. Les enfants et les femmes enceintes sont particulièrement sensibles.
L’hémogramme montre une hyper éosinophilie. Dans les infestations chroniques on constate une anémie microcytaire, hypochrome, hypersideremique.

Anguillulose

L’anguillulose est la présence de ver dans le duodénum : Strongyloides stercoralis. L’anguillulose est souvent bénigne, elle peut revêtir une allure grave liée à une particularité biologique du ver qui l’amène à se reproduire à l’intérieur même de l’organisme, à un rythme accéléré dans certaines circonstances, aboutissant à une hyper infestation.
L’homme est le principal réservoir de parasites, bien que certains animaux puissent jouer un rôle dans sa dissémination.
Les larves d’Anguillule sont encore plus hygrophiles, d’où une contamination possible non seulement en marchant pieds nus dans la boue, mais aussi en se baignant dans des mares, des rivières ou même des piscines.
De plus les larves d’anguillule peuvent se développer à des températures plus basses, d’où une répartition géographique plus large. Trois groupes de signes dominent l’évolution de l’anguillulose :
– Des signes intestinaux à type de douleurs abdominales soit diffuses soit localisées à la région péri-ombilicale, de brûlures pseudo-ulcéreuses, ou de crampes sourdes et profondes. Une diarrhée apparaissant par crises aiguës, plus rarement une constipation, des nausées, des vomissements, une lourdeur et une pesanteur de la digestion, peuvent être observés .
– Des signes cutanés : ce sont des éruptions localisées à la ceinture, aux hanches, aux fesses et à la racine de la cuisse. Il s’agit de larva currens et d’urticaire.
– Des signes pulmonaires : Toux sèche rebelle de type irritatif entrainant des expectorations muqueuses, abondantes, quelque fois striées de sang dans lesquelles peuvent être rencontrées des larves signant la bronchite vermineuse.
Les crises d’asthme, souvent graves se répètent et peuvent disparaitre spontanément.
Plus rarement, il peut se manifester une broncho-pneumonie avec fièvre et point de côté, expectoration abondante et quelquefois une hémoptysie.

Cestodoses

Teaniasis à Taenia saginata ou Taenia inerme C’est une affection cosmopolite qui s’observe couramment au niveau des populations qui consomment de la viande de bœuf.

Elle sévit particulièrement en Afrique et en Asie tropicale.
L’homme s’infeste en mangeant crue ou insuffisamment cuite la viande de bœuf ou d’autres ruminants porteurs de cysticerque vivants.
Le plus souvent, l’infestation reste asymptomatique et le diagnostic n’est envisagé qu’à l’occasion de l’émission d’anneaux dans les selles.
Le patient se plaint de troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, anorexie ou boulimie) et de troubles généraux (asthénie, insomnie, nervosité).
Les complications chirurgicales (appendicite) sont rares.
L’hémogramme peut montrer une éosinophilie élevée.

Teaniasis à Hymenolepis nana

C’est un parasite cosmopolite, parasitant surtout les enfants, mais essentiellement rencontré dans les régions chaudes du globe.
Chez l’adulte, les manifestations sont généralement nulles ou discrètes. Elles sont alors identiques à celles des grands ténias. Chez l’enfant, l’hyménolépiase, sans donner de symptômes bien nets, est souvent responsable d’un retard staturo-pondéral qui peut être important.

Trematodes 

Les bilharzioses sont dues au développement de vers appartenant à la classe des Trématodes et au genre Schistosoma. Quatre espèces sont reconnues chez l’homme (S. haematobium, S. mansoni, S. intercalatum et S. japonicum).
Une cinquième espèce Schistosoma mekongi a été individualisée en Asie (Cambodge, Vietnam, Laos) mais certains auteurs la considère encore comme une souche de S. japonicum.
Les adultes vivent à l’intérieur du système circulatoire veineux porte, au contact des endothéliums vasculaires.
C’est à l’occasion d’un bain, de la traversée d’un cours d’eau, et plus encore des travaux qui nécessitent un long contact avec l’eau(cultures irriguées, lavage du linge, etc) que la contamination s’effectue.
Les bilharzioses dues à Schistosoma mansoni et à Schistosoma intercalatum.
Lorsqu’elles existent, les manifestations sont avant tout intestinales, centrées sur des crises diarrhéiques plus ou moins intenses, plus ou moins douloureuses, alternant parfois avec de la constipation, souvent associées à des ballonnements post-prandiaux ou à du prurit.
C’est, dans d’autres cas, la constatation d’une splénomégalie accompagnée ou non d’une hépatomégalie, qui attire l’attention.
Les manisfestations intestinales sont dues, lorsqu’elles existent, à la traversée de la paroi intestinale par les œufs.
Les lésions observées en rectoscopie permettent d’éclairer la symptomatologie : lésions inflammatoires (œdème, hyperhémie), lésions vasculaires (augmentation de la trame, varicosités) et lésions muqueuses (granulations, excoriations et suffusions sanguines, petites ulcérations, pseudo-polypes).
Cliniquement, l’intensité des manifestations diarrhéiques et très variable, depuis des syndromes d’allure dysentérique jusqu’aux formes les plus légères. En milieu tropical, il est en outre souvent difficile de dissocier ce qui revient à la bilharziose, et ce qui doit être attribué à la pathologie associée, parasitaire ou non. Enfin, S. intercalatum a la réputation de donner plus volontiers une pathologie intestinale bruyante et bas-située que S. mansoni.
Il existe d’autre manifestation hépatique et splenoganglionnaires.

Diagnostic des parasitoses intestinales 

Le diagnostic des parasitoses intestinales repose sur l’examen parasitologique des matières fécales. Cet examen apporte la certitude du diagnostic et orientera la thérapeutique.

Prélèvement

Le prélèvement constitue une étape essentielle qui rend compte de la qualité des résultats. Il est préférable que le prélèvement soit fait au laboratoire dans un récipient propre, sec et à large ouverture. Sinon il devra être fait et acheminé aussitôt au laboratoire. Quand un examen de selles doit être pratiqué, il y a lieu :
– de penser à cesser l’absorption de certains médicaments tels que le charbon, le bismuth pendant plusieurs jours (6-8 jours) avant l’examen, les cristaux pouvant gêner l’observation microscopique.
– d’attendre que l’examen ait été pratiqué avant de commencer une thérapeutique.
– de pratiquer l’examen de contrôle 1 ou 2 jours avant la date prévue pour une nouvelle cure.

L’examen macroscopique

Il est un bon élément d’orientation, il renseigne sur:
– la consistance des selles, en relation avec la vitesse du transit intestinal ;
– la couleur ;
– la présence de sang, glaire, mucus ;
– la présence de parasites.

L’examen microscopique

Temps essentiel de la recherche des parasites dans les selles. Il comprend toujours un examen direct à l’état frais, un examen après coloration et un examen après concentration

Examen direct

Les méthodes sont différentes suivant la consistance des selles :
– Selles de dysenterie : Selle afécale, glaireuse et sanguinolente (avec des filets ou des caillots de sang) ; elle doit être examinée immédiatement après l’émission ou après prélèvement direct par toucher rectal (le doigtier ne doit pas être lubrifié et le toucher doit précéder une rectoscopie éventuelle.)
Les parasites se trouvant dans les caillots ou les filets de sang, seront prélevés avec une pince sans griffe, déposés sur une lame propre, recouverte d’une lamelle et examinés immédiatement après étalement.
Cet examen à l’état frais permettra de retrouver facilement, à cause de leur mobilité, les amibes hématophages qui rampent à la surface de la lame grâce à leurs pseudopodes et des flagelles divers ; il sera plus exceptionnel de découvrir les grosses cellules ciliées de Balantidium coli.
– Selles de diarrhée : On pratiquera à l’aide d’une pipette Pasteur, trois prélèvements en divers points des selles et trois préparations microscopiques, sans dilution.
L’examen doit, là aussi, être pratiqué sur des selles fraichement émises ; il permettra de retrouver des larves d’anguillule très mobiles, des flagelles, des ciliés et des formes végétatives d’amibes pathogènes ou non.
L’examen direct permet de retrouver tous les œufs et larves des helminthes intestinaux, les formes végétatives et kystiques des amibes, flagelles et ciliés.

Examen après coloration

Les colorations sont effectuées pour préciser la morphologie d’un protozoaire observe et par conséquent pour affiner le diagnostic d’espèce.

M.I.F 

Les œufs et larves sont colorés en rouge ; le lugol colore les noyaux des protozoaires et en facilite ainsi le diagnostic d’espèce.

Conservation dans le formol à 5% :

Un fragment de selle est trituré dans la solution de formol versée, au moment de l’emploi, dans un tube à hémolyse.
Cette méthode permet de retrouver aussi bien les œufs et larves d’helminthes que les protozoaires.

Examen après concentration

On appelle concentration les techniques par lesquelles on essaie, à partir de la grande quantité de matières fécales recueillies, d’obtenir dans un faible volume les œufs, larves, kystes voire formes végétatives fixées de parasites par élimination des résidus de la digestion.

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Table des matières

Introduction
1ère Partie: Généralités 
1 Rappels parasitologiques 
1-1 Notion de parasitisme
1-2 Classification des parasites intestinaux
1-2-1 Protozoaires
1-2-2 Helminthes
1-3 Rôle pathogène des parasites intestinaux
1-3-1 Protozooses
1-3-2 Helminthiases
1-4 Diagnostic
1-4-1 Prélèvement
1-4-2 Examen macroscopique
1-4-3 Examen microscopique
1-5 Traitement
1-5-1 Buts
1-5-2 Moyens
1-5-3 Indications
2 Parasitose – Grossesse – Anémie 
2-1 Grossesse
2-1-1 Besoins nutritionnels
2-1-2 Besoins spécifiques
2-2 Anémie
2-2-1 Diagnostic clinique
2-2-2 Diagnostic biologique
2-2-3 Classification des anémies
2-3 Parasitoses et Anémie
2-4 Grossesse et Anémie
2-5 Parasitoses, Grossesse et Anémie
2ème Partie: Travail personnel 
3 Population et méthode 
3-1 Cadre de l’étude
3-2 Population
3-3 Schéma de l’étude
3-3-1 Examen parasitologique
3-3-2 Examen hématologique
3-3-3 Goutte épaisse
3-4 Variables étudiées
4 Résultats 
4-1 Etude descriptive
4-1-1 Caractéristiques socio démographiques
4-1-2 Données cliniques
4-1-3 Caractéristiques biologiques
4-1-4 Répartition des parasitoses
4-1-5 Répartition de l’anémie
4-2 Etude analytique
4-2-1 Répartition de l’anémie en fonction du portage
4-2-2 Répartition de l’anémie en fonction des espèces parasitaires
4-2-3 Répartition de l’anémie en fonction des géophages parasitées
5 Discussion 
6 Conclusion et recommandations 
Références bibliographiques 

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