ROLE OU UTILISATION DE L’ANALYSE BIBLIOMETRIQUE DANS LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE

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Outils de la bibliométrie

Ils sont généralement utilisés en fonction du type d’étude, pour l’évaluation des productions scientifiques des unités de recherche. Chacun a un essentiel dans l’analyse bibliométrique. Ces outils sont principalement : les bases de données, les sources de citations et les indicateurs bibliométriques.

Bases de données

Définition

Usuellement abrégée en « BD », une base de données est une plateforme permettant de stocker, d’archiver des informations pour une utilisation plus aisée.
Plusieurs bases de données peuvent être aujourd’hui utilisées pour calculer les indices bibliométriques. La plus couramment utilisée est la Web of Knowledge (WoK) d’ISI de Thomson Reuters, mais il faut aussi citer la base SCOPUS de Elsevier [30]. Ces bases sont, dans l’ensemble, de bonne qualité, en particulier pour les disciplines chimie, physique, biologie et médecine qu’elles couvrent à 90%, mais elles doivent être utilisées avec précaution. Certaines incluent les résumés d’articles (abstracts) comme Mathreviews ou les lettres à l’éditeur, d’autres pas [30].
On note l’existence de bases de données spécialisées telles qu’Environnement Abstracts, Georef, Water Resources, pour les Géosciences, BIOSIS pour les sciences de la vie, Chemical Abstracts ou Physical Abstracts.

Bases de données de la langue française ou francophone

Comme base de données française ou francophone, on peut citer l’exemple de Cismef (Catalogue et Index des Sites Médicaux Francophones), qui a été élaboré par le CHU de Rouen en 1995. Son rôle premier est d’assister les professionnels de santé dans leurs recherches d’informations médicales sur la toile [31, 32].
Cismef recense exclusivement les ressources en français de toute provenance. Avec une mise à jour hebdomadaire, il contient plus de 23000 documents et répertorie les sites médicaux francophones [33].
Sur un échantillon de 400 sites et documents, 66,7% proviennent de la France, 20% du Canada, notamment du Québec, 5,4% de la Suisse, 3,7% d’Afrique et 2,7% de la Belgique [34].
Cismef a trois axes prioritaires dont ses volets concernent :
 Les ressources pour l’enseignement avec des cours, QCM, des guides, des cas cliniques ;
 La médecine factuelle, en donnant des recommandations de bonnes pratiques des conférences ;
 Des documents destinés aux patients et au grand public pour ainsi contribuer à la sensibilisation et à l’amélioration de l’éducation sanitaire.
On note la création d’autres bases de données qui sont plutôt des bases de données françaises, non francophones, pour la science, la technologie et la médecine avec comme exemple la base Pascal qui a exploré depuis 1973 de l’ordre de 6000 titres internationaux, correspondant à 14 millions de références issues à plus de 40% de publications françaises et européennes.
Depuis 1995, 80% des références comportent un résumé et l’affiliation des auteurs français [32, 35].

Bases de données les plus utilisées en sciences médicales, pharmacologiques et odontologiques

Il apparait que des bases de données non francophones telles que Pubmed et Cochrane Library, sont les bases de données de référence dans les domaines des sciences biomédicales et de la santé.
 Pubmed
Il donne accès à la base de données bibliographiques Medline qui posséde depuis Juillet 2014 plus de 24 millions de citations publiées depuis 1950 dans environ 5000 revues biomédicales [36].
 Cochrane Library
C’est une base spécialisée dans la médecine factuelle (evidence-based medecine). C’est une base de données essentielle dans le résumé et l’interprétation des résultats tirés des revues systématiques.
Il existe par ailleurs des livres électroniques comme EM Premium qui sont des livres écrits et édités en version numérique, accessibles sous forme de fichier et offrent un moyen de diffusion rapide de l’information mais qui a une capacité de stockage moindre que Pubmed et Cochrane Library, et en plus est plus onéreux. Il existe aussi des revues électroniques comme : BIUM Santé (bibliothèque interuniversitaire de santé) et BDSP (banque de données en santé publique).
 Bibliothèque interuniversitaire de santé (BIUM Santé) C’est une bibliothèque spécialisée en médecine, odontologie, pharmacie et dans les sciences associées. La bibliothèque accueille 15.000 lecteurs, et compte un public régulier de 130.000 internautes [39]. BIU Santé est une bibliothèque de référence en France dans le domaine médicale. Elle est aussi le conservatoire de toutes les thèses de médecine et de chirurgie dentaire soutenues en France [40].
 Banque de données en santé publique (BDSP) C’est un réseau documentaire d’informations en santé publique. Elle couvre la littérature scientifique et technique, française et étrangère, du domaine de la médecine, pharmacie, odontologie et du sport. C’est une base qui s’interroge en français et qui répertorie des documents dont certains en texte intégral, dans d’autres langues comme l’anglais, l’allemand, l’espagnol [41].
On peut citer aussi la BU Lyon 1 spécialisées en odontologie et en médecine ; des sites web comme HAS (Haute Autorité de Santé) et l’Université médicale virtuelle francophone

Sources de citations

Une citation est un passage tiré d’un ouvrage, d’une étude pour illustrer ou appuyer ce que l’on avance dans un travail [43]. Lorsqu’elle est utilisée dans un travail de recherche, elle doit pouvoir nous donner des informations sur les points suivants ou les sources de citations: les auteurs, le titre de la revue ou du périodique, l’année de publication, le nombre de pages, l’adresse électronique dans certains cas. Les sources de citations peuvent être à accès gratuit avec comme exemple Google Scholar et Cite-seer ou être à accès payant comme Thomson ISI, Scopus.

Google Scholar

Il a été lancé en 2004 et regroupe des périodiques issus des thèses, des articles en prépublication, des rapports. Les documents indexés proviennent d’éditeurs scientifiques, de sociétés savantes, de répertoires de pre-prints, de serveurs universitaires. Cependant, Google Scholar ne donne aucune liste de ses sources. Ses limites restent donc très floues. C’est une base multidisciplinaire, mais les ressources en sciences exactes et médicales sont mieux couvertes que les sciences humaines et sociales [17].

Cite-seer

Cite-seer constitue aussi une source à accès gratuit et constitue un moteur de recherche spécialisé dans la recherche universitaire.

Thomson ISI

Il contient le Web of Science(WoS) qui est la source Web utilisée par l’ISI dans son Journal Citation Report publié annuellement.

Scopus

Par rapport à la Web Of Science, Scopus offre une plus grande couverture des sciences humaines et sociales et des journaux non anglophones.

Indicateurs bibliométriques

Définition

Un indicateur bibliométrique se définit comme étant l’élaboration de formules mathématiques à partir du recueil des citations, donnant ainsi une évaluation chiffrée [5]. Ils sont basés sur le dénombrement des articles scientifiques et des citations dont ils font l’objet [48].

Rôle des indicateurs dans l’analyse bibliométrique

Les indicateurs bibliométriques nous renseignent sur le nombre d’articles publiés et de citations auxquels ces articles scientifiques donnent lieu. Ils nous montrent les tendances actuelles de la recherche scientifique, jouant ainsi le rôle d’arrière-plan [18].

Différents types d’indicateurs

La diversité des travaux scientifiques ne cesse de croître, les types d’indicateurs aussi. Cependant, les plus utilisés peuvent être classés selon deux types : les indicateurs quantitatifs, les indicateurs qualitatifs.

Indicateurs Quantitatifs

Les indicateurs quantitatifs mesurent la productivité d’un chercheur ou d’un groupe de chercheurs. On distingue : le nombre de publications et le nombre de publications dans des revues prestigieuses.
 Nombre de publications : elle est basée sur le compte du nombre de publications ou de citations d’un auteur sur une période donnée ou sur le nombre de publications de journaux à fort Impact Factor.
 Nombre de publications dans des revues prestigieuses : selon Medha A, cette technique diffère de celle décrite précédemment, du fait que le comptage, ici, intéresse seulement les articles ayant fait l’objet de publications dans les revues d’excellence (facteur d’impact élevé) [25].

Indicateurs qualitatifs

Ils mesurent la pertinence scientifique d’un journal ou d’un chercheur. On note : le facteur d’impact, l’indice d’immédiateté, la demi -vie de citations.
 Le IF (Impact Factor) : il évalue la notoriété d’un périodique. Son origine remonte à l’année 1955 par E. Garfield. De nos jours, il est habituellement calculé par l’ISI dans son JCR (Journal Case Report) [49,50]. L’IF d’un journal à l’année (n) est défini comme le rapport entre le nombre de citations dans l’année n d’articles du journal parus dans les années n-1 et n-2, et le nombre total d’articles publiés pendant ces deux années [5]. Il montre l’importance d’un journal dans son domaine de spécialisation [48].
 Indice d’immédiateté : considéré comme l’impact immédiat d’un journal, il mesure la rapidité avec laquelle les articles d’un journal sont cités lors d’une année donnée [17]. Il est calculé par le rapport entre le nombre de citations d’articles parus à l’année n et le nombre d’articles publiés dans le journal de cette même année [5, 23].
 Demie- vie des citations, « cited half life » : il nous montre le nombre d’années entre la publication de l’étude citée et la publication des articles citant cette étude [5, 26]. Pour une année n, le « cited half life » est le nombre d’années j tels que 50% des citations du journal de l’année n sont des citations antérieures à l’année n-j et 50% sont ultérieures [51].

Autres Indicateurs

A côté de ces indicateurs décrits existent d’autres dont l’utilisation dépend du type d’analyse bibliométrique voulu. Parmi eux, on note l’H-index et ses variantes (a-index, g-index).
 H-index
C’est un indicateur individuel. Il fut créé par JE Hirsch en 2005 d’où le H de h-index. A ses débuts il intéressait le domaine de la physique mais on voit désormais qu’il peut être appliqué aux champs de la recherche.
Il détermine le nombre n d’articles d’un auteur qui ont été cités au moins n fois chacun (pour une période donnée) [26].
 Variantes du H-index
Des variantes du H index sont : le a- index qui est le nombre moyen de citations pour les articles retenus dans le calcul du nombre H ; le g-index, créé en 2006 par Egghe, il définit le nombre g d’articles dont la somme des nombres de citations est au moins g au carré (un g-index de 10 indique que l’auteur a écrit 10 papiers dont la somme des citations est au moins de 100).
Elles peuvent être utilisées avec l’H-index quand il faut étudier minutieusement la productivité d’un chercheur [18].

Limites des indicateurs bibliométriques

L’analyse bibliométrique pose certains problèmes. Un auteur peut effectuer un travail de recherche remarquable et ne puisse pas bénéficier d’une visibilité adéquate, car n’ayant pas fait une bonne communication ou simplement n’ayant pas pu publier dans une revue célèbre [52]. Ceci entraine la mobilité des chercheurs, à la quête de plus de visibilité et se répercute sur deux aspects principaux : le changement du pays de publication et de la langue de publication éventuellement.
 le changement du pays de publication : pour solliciter la collaboration d’autres chercheurs associés aux laboratoires de grande renommée, bénéficiant ainsi de la notoriété de ces structures.
 le changement de la langue de publication, avec l’anglais comme nouvelle langue de publication car plus indexé que le français, plus
lu et plus répertorié sur des bases de données telles que Pubmed. L’analyse bibliométrique a l’inconvénient considérable de mesurer par des nombres, la production scientifique des chercheurs, sans tenir compte des aspects multiples et complexes de l’appréciation de l’originalité et la qualité d’un travail scientifique [53]. Beau nombre de chercheurs effectuent leur travail en l’adoptant à la ligne éditoriale des revues dans lesquelles ils souhaiteraient publier. Ainsi, l’analyse bibliométrique pose certains problèmes, puisque l’interprétation des résultats en devient erronée [52].

ROLE OU UTILISATION DE L’ANALYSE BIBLIOMETRIQUE DANS LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE

La bibliométrie a des avantages évidents. Face à l’émergence des auteurs, chercheurs, institutions de recherches, universités le souci de « classer » s’est imposé.
Le paysage de l’évaluation dans les sciences médicales est fortement influencé par la prise en compte explicite de l’activité de publication scientifique dans le financement des hôpitaux suite à la réforme de 2004 [1, 54]. La bibliométrie est un outil important dans le processus de prise de décision de la politique de recherche. L’enseignement supérieur ne peut exister que par et pour la recherche [55].
Dans le secteur de l’enseignement supérieur, le Classement de Shangai ou ARWU (Academic Ranking of World-class Universities) constitue un exemple phare. Il fut établi par les chercheurs de l’Université Jiao Tong de Shangaï [56]. Il fut publié pour la première fois en 2003. Il s’intéresse principalement aux critères liés á l’activité de recherche en se basant sur l’élaboration d’indicateurs [54].
Il s’est par la suite diversifié, avec l’apparition de nouveaux indicateurs en 2007. On distingue les indicateurs tels que : le nombre de chercheurs et de prix Nobel ayant reçu la médaille « Fields », le nombre de prix Nobel en chimie, physique, médecine, économie ; le nombre d’articles publiés dans les deux revues au monde (Science et Nature, Sciène citation index, Social citation index et le Arts
& Humanities Citation Index [57]; la somme pondérée des cinq indicateurs cités ci-dessus rapporte au nombre de chercheurs /enseignants en activité à temps plein au sein de l’université concernée. Ce classement offre un cercle restreint des 500 premières universités. Malgré une faveur à l’encontre des pays anglophones et des institutions de grande taille ce classement sert ainsi de guide aux étudiants désirant bénéficier d’une formation privilégiée [56].

DERIVES DE LA BIBLIOMETRIE

L’analyse bibliométrique même si elle offre une aide reconnue, fait souvent l’objet de controverse. Les indicateurs peuvent être manipulés à des fins strictement personnelles, non objectifs par des auteurs ou groupe d’auteurs qui se citent mutuellement pour augmenter leurs indicateurs [5, 58].

Saucissonnage

Les chercheurs peuvent publiés leur recherche sur un domaine donné sous forme de plusieurs articles renfermant un élément clé de la recherche. Ceci dans le but d’augmenter leur nombre de citations par leurs pairs [7].

Auto-citations

Les auteurs tendent à s’auto-citer. De telles citations comptent néanmoins pour moins de 10% du total, et il n’est pas difficile de les exclure des analyses [5, 59].
Les auteurs peuvent utiliser leurs propres articles dans leurs recherches, ce qui a pour conséquence d’augmenter artificiellement l’indicateur utilisé (quantitatif et H index principalement).

Estimation du facteur d’impact

Une pratique courante consiste à demander aux auteurs d’articles ayant reçu l’autorisation de publier dans les journaux, de citer des articles du même journal sans pour autant qu’il existe un lien entre ces références et le sujet traité [18,23]. Une analyse exhaustive des références du WoS a montré un taux de référence erroné (références n’ayant pas de lien avec le sujet du papier) d’environ 7% [26].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE Rappel sur la bibliométrie et ses composantes
1.Bibliométrie
1.1. Définition
1.2. Historique
1.3. Objectifs de la bibliométrie
1.4. Précurseurs
1.5. Fondements de la bibliométrie
1.6. Méthodes d’analyse bibliométrique
2. Outils de la bibliométrie
2.1. Bases de données
2.1.1Définition
2.1.2Bases de données de la langue française ou francophone
2.1.3Bases de données les plus utilisées en sciences médicales, pharmacologiques et odontologiques
2.2. Sources de citations
2.2.1. Google Scholar
2.1.2. Cite-seer
2.2.3. Thomson ISI
2.2.4. Scopus
2.3. Indicateurs bibliométriques
2.3.1. Définition
2.3.2. Rôle des indicateurs dans l’analyse bibliométrique
2.3.3. Différents types d’indicateurs
2.3.4. Indicateurs Quantitatifs
2.3.4.2 Autres Indicateurs
2.3.5. Limites des indicateurs bibliométriques
3. ROLE OU UTILISATION DE L’ANALYSE BIBLIOMETRIQUE DANS LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE
4. DERIVES DE LA BIBLIOMETRIE
4.1. Saucissonnage
4.2. Auto-citations
4.3. Estimation du facteur d’impact
1.QUELQUES RECOMMANDATIONS SUR L’USAGE DE LA BIBLIOMETRIE
1.Sujet de thèse
2.Directeur de thèse
3.Jury de thèse
4.La soutenance
DEUXIEME PARTIE
1. Cadre et méthode d’étude
1.1. Cadre d’étude : Le service de néphrologie, hémodialyse et de transplantation rénale de l’HALD
1.2. Structure du service
1.3. Personnel
1.4. Formation
2. Méthode d’étude
2.1 Objectifs
2.2. Schéma de l’étude
2.3. Méthodologie
2.3.1. Organisation de l’étude :
2.3.2. Critères de jugement principaux :
2.3.3. Critères de jugement secondaires
2.5. Définitions des paramètres opérationnelles
2.6. Analyse statistique :
3. Résultats
3.1. Résultats descriptifs
3.1.1. Nombre de thèses
3.1.2. Année de soutenance
3.1.3. Age
3.1.4. Sexe
3.1.5. Nationalité
3.1.6. Thématique du sujet
3.1.6.1. Domaines
3.1.6.2. Différents thèmes
3.1.7. Type d’étude
3.1.8. Composition du jury
3.1.8.1. Président de jury
3.1.8.2. Membres du jury
3.1.9. Existence de résumé
3.1.10. Forme d’exploitation des thèses
3.1.10.1. Communications scientifiques
3.1.10.1.1. Congrès
3.1.10.1.2. Formes de communication
3.1.10.2. Publications scientifiques
3.1.10.2.1. Nombre de publications par thèse
3.1.10.2.2. Délai de publication
3.1.10.2.3. Caractéristiques des revues scientifiques
3.2. Résultats analytiques
3.2.1 Facteurs associés à l’exploitation de la thèse comme publication dans une revue scientifique
4. Discussion
4.1. Nombre de thèses
4.2. Année de soutenance
4.3. Age
4.4. Sexe
4.6. Thématique du sujet
4.7. Type d’étude
4.8. Jury
4.9. Existence de résumé
4.10. Forme d’exploitation des thèses
4.10.1. Communications scientifiques
4.10.2. Publications scientifiques
4.10.3. Caractéristiques des revues scientifiques
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXES

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