Role de l’exportation sur la croissance economique

« Les pays fermés aux échanges ne sont que rarement, voire jamais, parvenus à atteindre une croissance économique et développement économique prolongé…. Les pays en développement doivent progresser sur tous ces fronts pour récolter tous les bienfaits de leur intégration dans le système mondial des échanges et de l’investissement. » D’après une certaine constatation, l’échange international est l’un des caractères essentiels pour avoir une prospérité économique. C’est à partir de 1947 que le libre échange, qui prône le libre circulation par-dessus les frontières nationales des marchandises de biens et services, des capitaux, de la monnaie, et des hommes, s’est réellement développé de manière explosive dans le domaine de marchandises, sous l’encouragement et l’incitation du GATT et par la réduction progressive des tarifs douanières. De ce fait, la notion de libéralisation des échanges est enjeu économique majeur pour tout pays disposant d’un modèle économique. Les pays du Sud, excité par l’idée de vouloir développer, continuent à libéraliser leur économie en signant des accords internationaux qui constituent le fondement des échanges entre nations. Cependant, ces pays ont du mal à se hisser au niveau de la concurrence mondiale, l’environnement mondial est encore trop agressif pour eux, à cause de décalage de compétitivité et de productivité entre les pays .

LE COMMERCE INTERNATIONAL

Actuellement, vivre en autarcie pour un pays est impossible et que la mondialisation est incontournable, de ce fait l’analyse de base sur le commerce international est essentiel.

Définition

Le commerce international correspond à l’ensemble des flux des marchandises et de services entre des espaces économiques de nationalités différentes, il désigne les échanges entre au moins deux pays. On peut aussi le définir, au sens strict, comme étant l’ensemble des activités commerciales requises pour produire, expédier et vendre des biens et services sur la scène internationale, à partir de la production jusqu’à la consommation, terme qui inclut le commerce, l’importation, l’exportation de biens et service, la concession de licence dans d’autres pays et les investissements directs à l’étranger. Ce dernier permet à un pays de consommer plus qu’il ne produit par ses propres ressources ou d’élargir ses débouchés afin d’écouler sa production.

Différents types de commerce international

Le commerce international comprend toutes les opérations sur le marché mondial. Il est l’organe regroupant les divers pays du monde engagés dans la production des biens destinés aux marchés étrangers. Le commerce mondial comprend :
– Le commerce de concentration consiste à assembler les petites productions locales ou régionales dans des comptoirs crées à cette fin, en quantités convenables pour être manipulés sur le marché mondial ;
– Le commerce de distribution consiste à se procurer les marchandises en très grandes quantités sur le marché mondial et à les emmagasiner pour les distribuer aux consommateurs sur le plan mondial.

Conception chrétienne sur le commerce

– « Il arracha le plus élevé de ses rameaux, l’emporta dans un pays de commerce et le déposa dans une ville de marchands » Ezéchiel 17 : 4
– « Par ta grande sagesse et par ton commerce. Tu as accru tes richesses, et par tes richesses ton cœur s’est élevé » Ezéchiel 28 : 5
– « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix et il est allé vendre tout ce qu’il avait et l’a achetée » Matthieu 13 : 45-46
– « Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de pigeons » Matthieu 21 : 12 , Marc 11 : 15-16, Luc 19 : 45, Jean 2 : 14-16 .

Selon tous ces versets, voulons être chrétien dans un monde régit par le commerce est un véritable défi. Beaucoup de leçons doivent être apprises et nos mentalités doivent changer. Soutenir les initiatives qui favorisent la pratique d’un commerce équitable doit obtenir notre adhésion. Cette préoccupation doit se poursuivre et le chemin qui reste à parcourir est long et parsemé d’embûches. Tout ne réussit pas, mais ceci ne doit pas nous décourager. Nous courrons vers le but afin de gagner le prix auquel Dieu nous appelle du haut du ciel dans l’union avec Jésus-Christ.

Conception malagasy du commerce 

Comme tout commerce, avant l’arrivée de la monnaie le commerce malagasy était sous forme de troc. La conception malagasy du commerce s’aperçu à travers des dictons des proverbes utilisés dans la vie quotidienne des malagasy.
– « Varotra tsy raikitra tsy maharatsy fihavanana » (Un marché non conclu ne doit pas gâcher une bonne entente), « Tsy ny varotra no taloha fa ny fihavanana » (La bonne entente a précédé le commerce). Le fihavanana est connu comme le fondement et fait la singularité de la société malagasy. C’est une forme de lien social valorisé dans la culture de Madagascar, s’apparent à l’entraide et à la solidarité, cette valeur constitue un principe de base de la vie collective malagasy. Il est donc primordial de le conserver, ces proverbes illustrent ce fait disant qu’une négociation de commercialisation non conclu ne doit pas nuire le fihavanana et que le fihavanana passe avant le commerce.
– « Aza manao ady varotra omby anaty ambiaty» (Faut jamais débattre des bœufs dans les paturages), « Anontanio izay amidiny, vao miady varotra » (Demandez-lui d’abord ce qu’il veut vendre avant de débattre le prix). Ces proverbes stipulent qu’il ne faut pas avoir la manie de débattre à outrance les prix. Un autre sens peut accorder à ces proverbes : il faut consulter sa bourse avant d’acheter.
– « Ady varotry ny mananon-tena, raikitra vao tora-kovitra » (Une veuve a négocié le prix, une fois son offre accepté elle a peur). D’après ce proverbe on peut tirer qu’avant d’engager un achat il faut se référer au budget et à l’ordre de priorité.
– « Ny varotra no isafidianana, fa ny fahafatesana zara hetra toavina » (commercer est un choix, mais la mort est comme un impôt obligatoire). Cette proverbe signifie que le commerce n’est pas comme la mort ou les impôts, il est négociable, tout le monde a un choix en d’autre terme personne n’est contraint à acheter ou à vendre.

LA CROISSANCE ECONOMIQUE

La croissance économique est l’un des piliers carré magique de Kaldor ce qui fait que son analyse est autant important.

Définitions

La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue. La croissance est un processus fondamental des économies contemporaines, reposant sur le développement des facteurs de production, liée notamment au progrès technique. Elle transforme la vie des populations dans la mesure où elle crée davantage de biens et de services, de même, l’enrichissement qui résulte de la croissance économique peut permettre de faire reculer la pauvreté. Selon la définition de François Perroux, la croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en terme réels» . La définition de Simon Kuznets va au-delà et affirme qu’il y a croissance lorsque la croissance du PIB est supérieure à la croissance de la population.

Mesure de la croissance

La croissance économique est généralement mesurée par l’utilisation d’indicateurs économiques dont le plus courant est le PIB, qui est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l’inflation. Afin d’effectuer des comparaisons internationales, on utilise également la parité de pouvoir d’achat, qui permet d’exprimer le pouvoir d’achat dans une monnaie de référence. Pour comparer la situation d’un pays à des époques différentes on peut également raisonner à monnaie constante. Quant au taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. L’indicateur du PIB reste cependant imparfait comme mesure de la croissance économique :
– Il ne mesure que partiellement l’économie informelle ;
– Il ne mesure que de façon imparfaite les productions qui ne sont pas commercialisées ;
– Il ne mesure que les apports de valeur ajoutée dans l’immédiat ;
– Il ne mesure que la valeur ajoutée produite par les agents économiques résidents ;
– Il ne prend en compte que les valeurs ajoutées, et non la richesse possédée, par un pays, sans distinguer les effets positifs ou négatifs sur le bien-être collectif.

Déterminants de la croissance

On peut distinguer plusieurs types de déterminants à la croissance : richesses naturelles, environnement extérieur, population, innovation (concept qui ne concerne pas seulement le progrès technique), investissement, connaissance, cohérence du développement. Xavier Sala-i-Martin avance par que le niveau initial est la variable la plus importante et la plus robuste. C’est-à-dire que, dans la plupart des cas, plus un pays est riche, moins il croit vite. Cette hypothèse est connue sous le nom de convergence conditionnelle. Il considère également que la taille du gouvernement n’a que peu d’importance, par contre la qualité du gouvernement a beaucoup d’importance : les gouvernements qui causent l’hyperinflation, la distorsion des taux de change, des déficits excessifs ou une bureaucratie inefficace ont de très mauvais résultats. Il ajoute également que les économies plus ouvertes tendent à croitre plus vite.

REVUE DE LA LITTERATURE

Le commerce international et la croissance économique constituent des éléments clés pour promouvoir le développement d’un pays et font l’objet d’une attention particulière des décideurs d’un pays. Les analyses et les débats sur ce thème fait l’objet de nombreux documents de travail, de thèses et de conférence. Il est important d’en présenter quelques études qui ont abordé ce thème relatif au lien entre commerce international et la croissance économique pour en éclairer la suite de l’étude. Il est présenté comme suit les thèses et mémoires ayant abordé le commerce international et la croissance économique :

MAROVELO CELESTE Ghislaine Josie, en 2006, dans son étude sur « les enjeux de la libéralisation des échanges à Madagascar » analyse le même cas en posant le problème qui suit : « Le commerce international est-il profitable pour Madagascar ?». Dans son étude, elle a trouvé que durant la période d’ouverture de Madagascar le revenu par habitant a crû nettement et une croissance économique a été observée. Mais malgré cela, le faible dynamisme des exportations n’arrive pas à contrebalancer la progression des importations, ce qui explique la chronicité du défit de la balance commerciale. L’économie malgache reste dépendante des importations pour pouvoir fonctionner.

RAZAFINDRAFITO Tojo Andriantseheno, en 2007, dans son mémoire de fin d’étude en vue d’un diplôme de maîtrise en sciences économiques, analyse le thématique intitulé « Promotion des exportations dans les pays en développement : cas Madagascar ». Dans ce contexte il pose la question suivante comme étant une problématique : « Que faire pour promouvoir l’exportation ? ». D’après son analyse, pour promouvoir l’exportation il faut porter réflexion sur les intérêts et les priorités nationales et de défendre la position dans tel ou dans tel secteur et aussi de voir quelle institution serait plus profitable pour Madagascar. Pour répondre à son problématique il a avancé qu’il est nécessaire de connaitre les principaux textes qui régissent l’exportation afin que les exportateurs puissent se conformer aux règles.

RANAIVO-JAOFERA Ambinintsoa, en 2007, a fait l’étude de la même thématique dans son mémoire de fin d’étude pour un diplôme de maitrise en science économique intitulé : « Madagascar et son insertion dans le commerce mondial ». Pour bien cerner le problème elle a posé une série de trois questions suivantes : « l’insertion de Madagascar dans le commerce mondial peut-elle contribuer au développement économique du pays ? », « Comment se positionne le commerce malgache face à ce commerce mondial ? » et « Quelles perspectives pourrions-nous envisager pour que le commerce mondial puisse être un moteur du développement économique ? ». Les résultats issus de ces analyses montrent que le commerce malagasy est encore loin d’avoir atteint son plein développement, certes ce commerce dispose de forces non négligeables comme des produits d’exportation de qualité, de grandes potentialités en ressources naturelles et humaines, une volonté de s’intégrer dans le concert des nations et sans doute une plus grande confiance des partenaires, mais il présente plusieurs faiblesses également..

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : SOUBASSEMENTS THEORIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
CHAPITRE I : DEFINITIONS ET NOTIONS DE BASES
SECTION I : Le commerce international
SECTION II : La croissance économique
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE III : FONDEMENTS THEORIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
SECTION I : Fondements théoriques du commerce international
SECTION I : Fondements théoriques de la croissance économique
PARTIE II : ANALYSES EMPIRIQUES
CHAPITRE I : RESULTATS DES RECHERCHES
SECTION I : Brève historique du commerce exterieur et de la croissance economique malagasy
SECTION II : Situation économique malagasy
CHAPITRE II : DISCUSSIONS
SECTION I : Par rapport aux theories
SECTION II : Par rapport aux revues de la litterature
CHAPITRE III : LIMITES ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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