RETOMBÉES ET ATOUTS DES DEUX COMMUNES EN MATIÈRE TOURISTIQUE ET CULTUREL

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Exploitation des données et rédaction :

Cette étape consiste à l’assemblage, la collation, l’analyse diverse et l’interprétation des informations et des données de la recherche bibliographique et des enquêtes.
On reclasse donc les informations selon leurs contenus. On essaie de simplifier, de synthétiser, de transformer en tableaux, en graphique, digramme, en croquis les données brutes. Le reclassement des données documentaires ’est fait par auteur, par thème et par année. Tous ces reclassements permet la réorientation du plan de recherche et pour la préparation à la rédaction. Le dépouillement et letraitement des résultats nous ont conduits à adopter un plan de rédaction à deux parties. La première partie comporte deux chapitres. Le premier chapitre s’attache à analyser le concept du patrimoine et la démarche recherche, la seconde partie traite de la richesse en matière de produit touristique et patrimoine et la troisième partie met en exergue les réalités du tourisme et du patrimoine culturel dans les deux communes.

Les travaux de rédaction 

La rédaction de notre travail a duré un mois et demi. Elle a débuté le mois de novembre et s’est terminée au mois de décembre 2015.
On essaie d’abord de mettre en cohérence les informations. Puis on classe les informations en fonction de thème, de lieux et en fonction du plan pour posséder les données en disposition mais aussi pour éliminer les données inutiles. Onriet les photos, on confectionne les tableaux, on regroupe les documents de synthèses, les statistiques. Puis on élabore le rapport provisoire.

Ancienne cité industrielle de Jean Laborde : classée patrimoine national le 08 Février 1939

Sous le règne de la Reine Ranavalona I, Jean Laborde a édifié un vaste ensemble industriel à Mantasoa parce que l’armureri e d’Ilafy fut inadaptée à ses projets de développement industriel. En plus il choisit de diversifier ses productions en installant ses ateliers à Mantasoa là où il trouvait en abondance de l’eau, du fer et du bois nécessaire au développement de la première industrie malgache. Cette cité est implantée sur une colline de 1500 mètres d’altitude. A proximité du Lac artificiel. Il dessina lui-même le plan de la cité industrielle en 1837. Les emplacements des ateliers était soigneusement portés sur le plan.
Plusieurs types d’ateliers sont alors mentionnés sur le plan de la cité industrielle : les Charpentiers, les tourneurs, les tanneurs, les tourneurs aciers et sabres, assiettes, pots terre glaise, forges, les forgerons et ajusteurs, la fonderie, le lavoir du minerais, la papeterie, la verrerie, le haut fourneau, le four à poterie, le f our à chaux, la maison pour la composition et le mélange de la poudre. La cité abrite aussi l’habitation de Jean Laborde, les maisons prévus pour le premier ministre et les princes en visites, une magnanerie, un parc pour les antilopes et enfin l’hébergement des ouvriers. Le haut fourneau fut terminé en 1841. Sur le site, on observait sur le site la résidence de Jean Laborde, le haut fourneau et la forge, le tombeau Soamandrakizay, l’escalier de la reine, les ateliers de canons, poudre, faïence, atelier de fente de fer,verrerie, papeterie, sucrerie, indigoterie, savonnerie, le bain de la reine.
En 1850, Jean Laborde a quitté Madagascar pour se réfugier à la Réunion. Son œuvre à Mantasoa a été détruite. Puis en 1860 il revientt es’installe à Tananarive. Le 27 décembre 1878, Laborde mourut à l’âge de 73 ans.

Situation actuelle de ce site historique

De nos jours, on y trouve encore des vestiges qui permettent d’imaginer l’importance de l’œuvre et du fonctionnement de cette cité industri elle. On peut y découvrir:
-La grande maison, construite en pierre qui a des murs épais de 1m. C’est un édifice Labordienne qui est devenue actuellement un centre d’accueil équipé d’une grande salle de réception, d’une salle de fête et d’une grande salle d’eau à la labordienne.
-On peut y visiter aussi le haut fourneau construite en 1841 par Jean Laborde.

Rocher d’Ambatomanga : classé patrimoine national le 08 Février 1939

Ambatomanga présente un double intérêt. D’abord saqualité paysagère grandiose et son passé historique. D’après le renseignement obtenu à partir de l’enquête auprès des locaux et des livres parlant l’histoire d’Ambatomanga, le rocher était un lieu d’habitation de la reine Imanga, qui est devenu plus tard la maîtresse d’Andrianampoinimerina. C’est au sommet du rocher q u’Andrianampoinimerina a rencontré une de ses femmes appelée Imanga. Le rocher était oncd le lieu d’habitation de la reine Imanga, du sampyRahodibato (Sampy de Vakiniadiana) et du missionnaire Jeffrey et sa femme.

Retombées socioéconomiques du tourisme culturel

Le tourisme culturel constitue un vecteur d’échange culturel entre les touristes et la population locale. La mise en valeur de l’artisanat et l’emploi de formateurs artisanaux dans la commune ont permis de mettre en valeur les savoir-faire locaux. La mise en valeur du patrimoine culturel favorise la création d’emploi. Par exemple, la fromagerie FIVATSY d’Ambatomanga emploie 6 personnes, dont deux sont responsables de la direction, de la surveillance et de la gestion et les trois autres sont chefs-fromagers.

Des ressources exploitables

– Les ressources naturelles typiques de la région orientale.
· Relief : En général formé par des collines qui sont constituées par des sols plus alumineux tendant vers la bauxitisation. Des vallées sont dominées par des grises plus fertiles provenant probablement des sédiments enrichis en permanence en calcium, potassium et magnésium.. Elle correspond à la zone granitique de Carion.
· Climat :Mantasoa et Ambatomanga appartient à un climat trop ical d’altitude et qui appartient à la partie orientale des Hautes Terres Centrale. Ce climat est caractérisé par une humidité importante à cause d’une part de l’alizé soufflant d’Est en Ouest qui apporte une masse d’air. Cette masse d’air, en renc ontrant la zone des falaises, subit une ascendance et se condense. D’autre part, la couverture végétale dense et épaisse crée une évapotranspiration donnant une humidité evéeél. La température moyenne est environ 20°C.
· Végétation: une partie dénudée et une partie couverte de forêt. On y aperçoit deux types de forêt : il y a d’abord la forêt naturellequi est une espèce caractéristique de la forêt tropicale humide de l’Est Malgache d’Eucalyptus. Ensuite, les savanes ou pseudo steppe.
On aperçoit aussi surtout à Ambatomanga des forêts de reboisement comme la forêt d’Eucalyptus qui est un arbre d’origine australienn e introduit par les colons pour pouvoir assurer l’approvisionnement en charbon des machines à vapeur reliant Antananarivo et la côte Est à l’époque coloniale. Il y a aussi les pins et le Mimosa.

LIMITES DU DÉVELOPPEMENT DU TOURISME C ULTUREL 

Les deux communes sont riches en patrimoine qui est remarquable du point de vue architectural culturel ou historique. Ces différents sites ont leur importance dans l’histoire du royaume Merina. Pourtant, ils sont fragiles et évolutifs. Des menaces comme la dégradation et la destruction pèsent sur ces patrimoines.
Nous allons décrire les barrières politiques et humaines susceptibles d’entraver le développement du tourisme culturel.

Infrastructures sociales et infrastructures d’accueil insuffisantes 

Les bâtiments culturels subissent les conséquences de la modification architecturale à cause de l’augmentation du nombre de visiteurs. Les responsables choisissent de construire un nouveau bâtiment
On ne peut pas se passer de l’hébergement et de la restauration si on veut le développement et le rayonnement du tourisme culturel. La fréquentation des sites se développe ou s’affaiblit à cause de l’hébergement ou de la restauration. Pourtant, la capacité hôtelière s’avère insuffisante.
En ce qui concerne Ambatomanga, le fokontanyAmbatomanga possède la maison rurale Fi qui est un hébergement de haut et moyen standing. Elle est située en plein cœur du fokontany avec douze chambres et fait décou vrir les cuisines malgaches. Elle a été construite et mise en place grâce à l’Association M adagascar Bretagne.
En ce qui concerne Mantasoa, à part l’hébergement et la restauration On y trouve d’abord, le domaine de l’Ermitage qui est ni ché dans un domaine de 32hectares de forêt de pins. Ilest intégré dans le pittoresque etgrandiose site touristique des bords du lac de Mantasoa. Le tarif va de 80 000 à 200 000ar. Ce dom aine offre une chambre double climatisée, une chambre triple climatisée, une chambre familiale climatisée, une suite climatisée, une chambre twin climatisée. Ces chambres ont chacun un salle de bain. On y trouve aussi, les services blanchisserie, un Bar, les animations pendant le weekend end. Un restaurant de 25 couverts avec cuisine française et malgache.

Nécessité d’infrastructure d’accueil et hôtelière

Les aménagements de remise en valeur et de restauration sont nécessaires pour redonner l’image de ces sites historiques. Il est également indispensable de sauvegarder la qualité et les valeurs du bien, de protéger sa ubstance matérielle et d’en assurer l’intégrité pour les générations futures. De plus, ces sites ont d’abord un critère d’ancienneté et d’historicité. Le tombeau au sommet du rocher a été construit depuis plus de 150 ans alors que la définition légale du patrimoine en termes d’ancienneté est de 150 ans .Ensuite, nous avons constatéun critère en termes d’architecture telles les maisons hautes à un étage avec des toits en tuiles noircies par la suie.
La combinaison de ces 2 critères permet de classer ces sites en patrimoine historique, architectural et culturel.

Valorisation du patrimoine : ouverture au tourisme et intégration sociale 

La dégradation rapide des sites a posé la questiondu patrimoine à une échelle nouvelle. Une valorisation matérielle raisonnable,une approche émotionnelle du patrimoine et du développement culturel sont à la fois un droit et un privilège. Cette valorisation est porteuse de respect pour les valeurs patrimoniales, pour la population qui les perpétue, pour le paysage et les cultures. De plus, le développementdes activités sur le site favorise la création d’emploi pour la population locale d’abord, puis po ur l’originaire des sites. Cela favorise aussi la promotion du tourisme local. Pourtant, ces activités ont besoin des matériels pour le la mise en tourisme.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIEREPARTIE : CONCEPTS ET DEMARCHE DE RECHERCHE
CHAPITRE 1 : CONCEPTS DE PATRIMOINE, DE PATRIMOINE CULTUREL ET DETOURISMECULTUREL
CHAPITRE 2 : DÉMARCHE DE RECHERCHE
DEUXIEME PARTIE : RICHESSE EN MATIERE DE PRODUIT TOURISTIQUE ET PATRIMOINE
CHAPITRE 1 : APERÇU HISTORIQUE DES DEUX COMMUNES
CHAPITRE 2 : SITES ET AMÉNAGEMENTS TOURISTIQUES DES DEUX COMMUNES
CHAPITRE 3: COMPOSANTES DU PATRIMOINE CULTUREL:
TROISIEME PARTIE : REALITES DU TOURISME ET DU PATRIMOINE CULTUREL DANS LES DEUX COMMUNES
CHAPITRE 1 : RETOMBÉES ET ATOUTS DES DEUX COMMUNES EN MATIÈRE TOURISTIQUE ET CULTUREL
CHAPITRE 2 : LA LIMITE DU DÉVELOPPEMENT DU TOURISME CULTUREL :
CHAPITRE 3 : PROPOSITION D’ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DU TOURISMECULTUREL DANS LES DEUX
COMMUNES :
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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