Retard de croissance intra-utérin 

Retard de croissance intra-utérin 

Retard de croissance intra-utérin et restriction de croissance 

Ce sont des phénomènes individuels qui expriment une situation où le foetus ne peut réaliser son potentiel génétique de croissance, soit parce que des anomalies de la grossesse l’empêchent de réaliser ce potentiel (il y a alors une restriction à la croissance), soit parce que des phénomènes génétiques ou extérieurs modifient ce potentiel.
Le retard de croissance intra-utérin est une notion dynamique et témoigne d’une altération ou d’une cassure de la courbe de croissance.

Classification 

On distingue schématiquement deux types de retard de croissance intra-utérin. Le RCIU symétrique ou harmonieux, de survenue précoce, il intéresse toutes les mesures pouvant être altérées lors de la croissance : la taille, le poids et le périmètre céphalique. Le RCIU asymétrique ou dysharmonieux, apparait lorsque la croissance foetale a été perturbée de façon tardive, après 30,32 SA. Il comporte une atteinte plus importante de la taille et de l’abdomen que de la tête. L’agression intervient à la phase d’hypertrophie. Ce type de RCIU est dû au fait que le foetus est capable de s’adapter et de redistribuer le débit cardiaque vers les organes vitaux, le cerveau et le coeur.

Examen clinique 

L’interrogatoire va permettre de rechercher des facteurs de risques comme une pathologie chronique ou encore des antécédents de RCIU (le risque de récidive serait de 25 à 30%) ce qui permettra une prise en charge précoce.
Le diagnostic clinique repose sur la mesure de la hauteur utérine. La mesure du périmètre ombilical peut la compléter. La mesure de la hauteur utérine doit obéir à une technique simple mais stricte car les causes d’erreur sont nombreuses. On mesure grâce à un mètre ruban la distance entre le bord supérieur de la symphyse pubienne et le fond utérin sur une patiente en position gynécologique, vessie et rectum vide. Pour l’interprétation des valeurs, on utilisera une règle simple : entre 16 et 32 SA la hauteur utérine doit être égale au minimum au nombre de semaines révolues moins 4 cm. La hauteur utérine s’accroit de 1 cm par semaine pendant cette période puis de 0,5 cm par semaine à partir de 32 SA. Une mesure de hauteur utérine trop petite et / ou une stagnation de la hauteur utérine doit conduire à la réalisation d’une échographie supplémentaire et à une surveillance rapprochée. Ainsi la hauteur utérine est un outil de dépistage.

Diagnostic échographique 

L’échographie est d’un intérêt majeur pour le diagnostique et la surveillance du retard de croissance intra-utérin. Elle peut aussi fournir des arguments étiologiques, hémodynamiques et peut aider à surveiller le bien être foetal.Les paramètres généralement mesurés sont le diamètre bi-pariétale (BIP), le diamètre abdominal transverse (DAT), le périmètre abdominal (PA), la longueur du fémur (LF) et le périmètre céphalique (PC). Les résultats de ces mesures doivent être comparés aux courbes de normalité indiquant, selon l’âge, la valeur moyenne du paramètre et les écarts observés. En pratique on utilise les bornes du 10èmeet du 5ème ou du 3ème percentile pour décrire les RCIU. L’emploi des courbes avec percentiles aide à évaluer la progression de la croissance foetale. On sait que le poids de naissance dépend de l’ethnie, de la taille de la mère, de leurs poids, de leur parité et du sexe foetal.
La multiplicité des courbes témoigne des difficultés méthodologiques à leur élaboration et de la nécessité de se reporter aux courbes établies localement ou à partir de populations similaires. Les courbes les plus courantes sont les courbes de l’INSERM, AUDIPOG, la courbe française du collège français d’échographie foetale et les courbes « customisées » lilloises. Les courbes utilisées au Centre Hospitalier d’Angers sont celles du Collège Français d’Echographie Foetale ainsi que dans certains cas, notamment dans le suivi des RCIU, les courbes AUDIPOG et maintenant celles de Lille. L’échographie peut permettre d’avoir une estimation du poids foetal. Il existe plusieurs formules. La formule d’Hadlock est la plus utilisée. Mais l’erreur de ces formules reste toujours de 7 à 10%.Le dépistage échographique repose sur les échographies de 12 SA, 22 SA et de 32 SA. En cas d’anomalies, le renouvellement d’une échographie 2 à 3 semaines plus tard pourra permettre de poser le diagnostic de retard de croissance intra-utérin. Dans les populations à risque, la surveillance échographique est plus rapprochée.
Toute constatation d’un retard de croissance doit entrainer une enquête clinque et para clinique, pour rechercher une étiologie, ainsi qu’une surveillance adaptée.

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1. Introduction : 
PARTIE I: GENERALITES
II Généralités 
1. Définitions : 
1.1. Un problème de définition :
1.2. Etiologie des Retards de croissance intra-utérin
2. Diagnostic du retard de croissance intra-utérin
2.1 Examen clinique
2.2 Diagnostic échographique
2.3 Diagnostic étiologique
PARTIE II: ETUDE CLINIQUE
III. Patients et méthode 
1. Matériel 
2. Méthode 
IV. Résultats 
1. Les facteurs étiologiques 
1.1. Les critères maternels
1.2. Les antécédents obstétricaux
1.3 Les antécédents médicaux
2 Les principales causes et leur répartition 
2.1. Les causes vasculaires
2.3. Les causes foetales
2.4. Les causes maternelles
2.5. Les hypotrophies inexpliquées
3 Diagnostic
3.1 Terme du diagnostique et prise en charge
3.2. Le diagnostique clinique
3.3 Le diagnostique échographique
4. Modalités d’accouchement 
4.1. Retard de croissance intra-utérin connu
4.2. Retard de croissance intra-utérin méconnu
5. Caractéristiques et pronostic néonatal à court terme 
5.1. Sévérité de l’hypotrophie
5.2. Prématurité
5.3. Le score d’Apgar
5.4. Le pH artériel
5.5. Réanimation néonatale et transferts pédiatriques
5.6. Mortalité périnatale
5.7 Examen anatomopathologique du placenta
PARTIE III: DISCUSSION
V. Discussion. 
1. Les facteurs étiologiques 
1.1. Les critères maternels
1.2. Les antécédents obstétricaux
1.3. Les antécédents médicaux
2. Les principales étiologies et leur répartition 
2.1 Les causes vasculaires
2.2. Les causes foetales
2.3. Les causes maternelles
2.4. Les retards de croissance idiopathiques
3. Diagnostic 
3.1 La clinique
3.2. Le diagnostique échographique
4. Les modalités d’accouchement 
5. Pronostic néonatal à court terme 
VI. Conclusion

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