Respect des règlementations en vigueur sur les constructions

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Caractéristiques physiques

Pour mieux connaître les caractéristiques physiques de la commune urbaine de Mahajanga, les particularités de la région Boeny vont être présentées dans ce chapitre, telles que la pédologie de la région, les formations végétales, le climat, la pluviométrie et les vents.

Pédologie

Concernant la pédologie, les sols de la région Boeny sont caractérisés par trois grands types de sols, d’origine ferrugineuse tropicale :
· Les sols des tanety latéritiques rouges, qui dominent quelques parties sur Ambato-Boeny, Soalala, Mitsinjo, Marovoay et Mahajanga II.
· Les sols hydromorphes des bas-fonds ou de plaines, qui occupent en général les parties en amont où commencent les mangroves, c’est -à-dire quelques kilomètres des embouchures des grands fleuves : Mahavavy, Betsiboka, et Mahajamba.
· Les baiboho, qui se trouvent sur les bourrelets de chaque berge des grands fleuves cités précédemment.

Formations végétales

Les formations végétales, quant à elles sont diversifiées grâce aux conditions naturelles de la région : des mangroves, des forêtsdenses sèches réputées pour leurs essences nobles, des forêts ombrophiles, des savanes, des formations marécageuses qui constituent autant de ressources en matière de potentialités.

Climat et pluviométrie

Le climat de la région est de type tropical sec, chaud pendant 7 mois, et 5 mois de saison pluvieuse. Il est rythmé par l’alternance d’une saison pluvieuse qui s’étale généralement d’Octobre à Avril avec une moyenne annuelle de 1000 à 1500mm d’eau, et d’une saison sèche de l’Avril à Octobre.
La température moyenne annuelle est de 27,64°C. Par ailleurs, la région est régulièrement visitée par les cyclones.

Vents

Mahajanga est dominé par deux vents principaux :
· La mousson chaude et humide de direction Ouest-Est importante surtout pendant la saison des pluies. La mousson dure 4 mois environ (Janvier à Avril) .
· L’alizée de direction Est-Ouest dominé par un ventsec et de durée de 8 mois (Mai – Décembre). Leur vitesse moyenne est de 30 km/h

Population de la zone d’étude

On dénombre environ 570 000 habitants dans la région Boeny, avec un taux de croissance annuel de 3.1%, devançant de quelques p oints le taux national qui affiche 2.9%. La population urbaine représente 40,30% de la population totale.
La répartition7 entre le sexe masculin et le sexe féminin est quasi-équitable. Sur la totalité de la population régionale 50,14% sont de sexe masculin, et.
– 17,54% sont constitués des enfants moins de 4 ans.
– 18% sont des enfants scolarisables.
– 23 % sont de femmes en âge de procréer.
– La population active représente environ 52,90% de la population totale.
La densité moyenne est de 17.5habitants/ km mais une analyse spatiale a mis en exergue des pressions démographiques inquiétantes, particulièrement à :
Mahajanga I, dont la population représente les 35,08% de la population régionale avec un nombre avoisinant les 200.000 personnes, pour une surface de 53Km2. La pression démographique est essentiellement due à un exode rural très important.
Parfois, les riverains de la route nationale RN4 émigrent également vers Mahajanga I, en quête de travail temporaire ou définitif dans les nitésu industrielles, plus spécialement dans les pêcheries et le port pendant la saison morte agricole. Or, la capacité d’accueil de la ville atteint le niveau de saturation telle que l’urbanisation des périphéries est devenue une gageure. D’ailleurs, ces dernières années ont vu l’émergencede quartiers spontanés et populaires, occupant une surface étendue, caractérisés par l’absence de lotissement, d’infrastructures et d’équipements collectifs de base.
Dans la ville de Mahajanga8 c’est surtout au niveau des bas quartiers que, la pression démographique génère des problèmes tel celui de l’assainissement, l’habitat, l’accès à l’eau potable et l’insécurité. La ville a peu évolué enant que centre urbain en termes d’aménagement et de fonctionnement.
La commune urbaine de Mahajanga est la plus peupléede la région. Elle présente une population d’une trentaine de mille d’habitants. Les activités au niveau des centres industriels et des petits commerces y ont promu le peuplement, malgré l’insuffisance des infrastructures de base, freine son développement, s’alignant sur ce point avec plusieurs communes.

Historique du Vallon de Metzinger

L’appellation 9 de ce vallon remonte à la fin du 19 ème siècle, au moment du débarquement des troupes coloniales, dirigées par nu officier du nom Metzinger.
D’après des personnes âgées, avant 1960, des vedettes et des pirogues de pêcheurs ont encore débarqué dans ce vallon qui donc aurait éténavigable.
Le général METZINGER était alsacien né vers 1890,quelques années après que Madagascar fut devenu un protectorat français il a débarqué à Mahajanga donnant son nom à un vallon, un vaste espace inondé lors de la saisondes pluies par les eaux ruissellements et par le reflux de la mer.

Origine du GTZ

Détruite par le cyclone Honorine, la ville de Mahajanga a rencontré un problème d’évacuation d’eau (usée et pluviale) et de circulation.
La question de la gestion des zones inondables s’est posée depuis plusieurs années et de façon accrue à l’agglomération de Mahajanga, ce qui a abouti à un projet global GTZ.
Le projet d’appui conçu par la GTZ tente de résoudre ce problème par la mise en œuvre du drainage des quartiers des zones les plus basses (vallon) et leur entretien par les populations10. C’est la raison qui a incité la coopération Malgacho-Allemande nommée GTZ Assainissement, de prendre part à la reconstruction des infrastructures de la ville depuis 1998 suite à plusieurs études. La GTZ est dotée d’une structure organisationnelle qui lui permet d’associer judicieusement compétences techniques et connaissances spécifiques dans les pays partenaires, méthodes de gestion efficace, savoir faire commerciale et logistique.

Les méthodes de la GTZ

Dans la réalisation de ses activités, la GTZ adopteles méthodes suivantes :
· Une approche transversale d’autant que les difficultés majeures vont résider dans les parties sociales et administratives de mise en œuvr e du projet.
· La sensibilisation des populations concernées par le projet, sur l’hygiène afin de prévenir de façon durable les risques sanitaires.
La CUM avec l’appui du projet GTZ Assainissement a éduqué la population sur la manière d’évacuer les eaux en démontrant à chaque ménage les normes adaptées à chaque situation. La CUM a exigé aussi que chaque ménage oits branché à un canal.

Interventions de la GTZ dans les zones basses

L’éventail des nombreux champs d’activité de la GTZs’étend de la politique agricole aux programmes intersectoriels de développement rural et urbain, en passant par les travaux d’infrastructures, les actions de formation professionnel et les prestations de conseil au secteur privé et aux entreprises industrielles.
Les zones basses sont devenues une forte préoccupation pour les autorités municipales, comme le montre les priorités dans leprojet GTZ Assainissement.
Les quartiers situés autour du vallon Metzinger, dans les parties des zones basses c’est-à-dire les quartiers de versant sud de la ville tel s que Aranta, Fiofio, Tsararano Ambany, Tsaramandroso Ambany et Mahavoky Atsimo, sont tous inondables durant la période des pluies.

Description du vallon Metzinger

Le vallon Metzinger12 est un bassin versant séparant la partie urbaniséet structuré, des quartiers d’extensions spontanées et désorganisés edla ville.
Le vallon traverse plusieurs Fokontany dans la commune urbaine de Mahajanga de la région Boeny. Le Vallon est délimitée au nord ouestpar le fokontany de Mahavoky avaratra et au sud est par le fokontany de Fiofio.
Il est compris de 15°43¨ de latitude et de 46°20¨ de longitude.
Il a une surface de 560ha et a une longueur de 3,5km qui s’étend de Mahavoky avaratra aux clapets au pont Fitim, sur la route national 4.
Il débute par un bassin de rétention à Mahavoky avaratra, il passe en dessous du pont Blanc de Tsaramandroso Ambany, puis en dessous du pont de Tsararano qui était occupé de rizières et de marais avant l aménagement du vallon.

Etat des lieux du vallon

Pour constater l’état du vallon, les coordonnées géographiques ont été enregistrées pour repérer le positionnement du vallon, et pour évaluer l’altitude et de la zone étudiée par rapport au niveau de la mer.
Les espèces animales et végétales qui vivaient dansle vallon ont été répertoriées.
De plus l’observation des alentours du vallon a été réalisée pour décrire l’environnement du vallon.

Enquêtes sur le dynamisme de la populationpour l’entretien du vallon

Pour évaluer le dynamisme de la population pour l’entretien du vallon ,les enquêtes réalisées auprès des fokontany ont permis de collecter les informations sur les nombres de population et sur leurs comportement par rapport à l’entretien du vallon de Metzinger.

La Fréquence de curage

Pour évaluer la fréquence des travaux de curage duvallon de Metzinger, des enquêtes auprès des agents de la commune ont été réaliséesLa. commune est en effet le principal responsable de ces travaux de curage.

Mesure des éléments du vallon

Pour connaitre les caractéristiques des éléments constitutifs des eaux du vallon de Metzinger, des échantillonnages ont été réaliséstroisà niveaux du canal : en amont, au milieu et en aval. Chaque échantillon correspond à un volume d’eaux usées du vallon de 10 litres chacun. Ces échantillons ont ensuite été triés etesésp pour obtenir des pourcentages des composants des eaux du vallon par échantillon.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE
I.1. GENERALITE
I.1.1. Zone d’intervention
I.1.1.1. Caractéristiques physiques
I.1.1.1.1. Pédologie
I.1.1.1.2. Formations végétales
I.1.1.1.3. Climat et pluviométrie
I.1.1.1.4. Vents
I.1.2. Population de la zone d’étude
I.2. RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES CARACTERISTIQUES DU vallon de Metzinger
I.2.1. Historique du Vallon de Metzinger
I.2.1.1. Origine du GTZ
I.2.1.2. Objectifs du projet GTZ
I.2.1.3. Les méthodes de la GTZ
I.2.1.4. Interventions de la GTZ dans les zones basses
I.2.2. Description du vallon Metzinger
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
II.1.MATERIELS
II.1.1. Phase exploratoire
II.1.2. Phase opérationnelle
II.1.3. Phase de finalisation
II.2.METHODES
II.2.1. Constations de l’état et de l’environnement du vallon
II.2.2. Enquêtes sur le dynamisme de la population pour l’entretien du vallon
II.2.3. La Fréquence de curage
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
Les résultats obtenus concernent quatre principaux points :
III.1.1. Constatation de l’état et de l’environnement du vallon
III.1.2. Le dynamisme de la population pour l’entretien du vallon
III.1.3. Fréquence de curage du vallon de Metzinger
III.1.4. Evolution de l’état du vallon
QUATRIEME PARTIE: DISCUSSION ET SUGGESTIONS
IV.1. DISCUSSION
4.1.1. Respect des règlementations en vigueur sur les constructions
IV.1.2. Responsabilisation de la population
IV.1.3. Renforcement des ressources de la commune
IV.1.4. Respect des règlementations en vigueur sur l’élevage des animaux.
IV.2. SUGGESTIONS
IV.2.1. Renforcement des travaux de surveillance des périmètres inconstructibles autour du vallon
IV.2.2. Sensibilisation des émissions radio télévisée
IV.2.3. Recherche de bailleurs de fonds
IV.2.4. Sanction contre les contrevenants aux règlementations
CONCLUSION

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *