Résistance bactérienne aux antibiotiques

HISTORIQUES

L’historique des antibiotiques a débuté en 1874 par Sir Alexandre Fleming ,ensuite Robert Tyndall(1876) , Pasteur et Joubert(1877), enfin Duchesne(1897-1898) annoncent la découverte de Sir Alexandre Fleming par leur réflexion sur la question des produits susceptibles d’entraver la multiplication des germes comme des moisissures [21]. Dans les années 1880, Louis Pasteur constata que les cultures de bactéries charbonneuses poussaient difficilement lorsqu’elles étaient souillées par certaines bactéries saprophytes. Cette notion de concurrence vitale est à l’origine de la découverte des antibiotiques [14]. Le médecin Britannique Sir ALexandre Fleming fit des recherches remarquables en bactériologie et en chimiothérapie [21]. Cependant ce fut le 3 Septembre 1928 qu’il découvrit que les bactéries ne croisaient pas en présence de la moisissure penicillium. Le bactériologue constata que la moisissure étudiée à l’aide d’un microscope appartenait à la famille du penicillium notatum. Dix ans plus tard, Howard Walter Florey pathologiste Britannique et Ernst Boris Chain biochimiste et pathologiste d’origine allemande réussirent à isoler l’agent actif de la pénicilline à l’aide d’une fraction de moisissure [21].

Ils obtenaient les premiers résultats positifs. Ce n’est qu’à la fin de la deuxième guerre mondiale que la pénicilline est devenue le premier antibiotique, utilisée de façon répandue dans le traitement des septicémies à staphylocoque et dans les méningites intra- rachidiennes. En 1935, l’allemand Domagk reprend les idées d’Ehrlich sur l’effet anti -infectieux de certains colorants qu’il avait mis au point en 1905 en se servant d’un colorant pour traiter certaines infections par une bactérie appelée streptocoque [21] Cet antibiotique fut employé pour traiter les fièvres puerpérales et les septicémies post –partum à streptocoques fréquentes et fatales à cette époque. En 1944 Schatz, Bugi et Wake Man ont découvert la substance antibactérienne à spectre plus large que la pénicilline. La streptomycine, première antituberculeuse efficace [14]. En1945 et à la fin des années 80 le rythme de la création de nouveaux antimicrobiens devançait la progression de la substance que développaient les bactéries.

Dans les années 50 et 70 on à découvert de nouvelles catégories d’antibiotiques notamment le chloramphénicol actif sur le bacille typhique qui sera utilisé dans le traitement de la fièvre typhoïde et paratyphoïde ; les tétracyclines ont été synthétisées à partir de la streptomycine –albo –niger par Duggar ; la doxycycline en 1965. Ainsi la méticilline et l’oxacilline ont été obtenues en 1960, la dicloxacilline en 1965 ,la pénicilline G ayant un spectre étroit , des pénicillines à spectre large ont été synthétisées ( métampicilline en 1967 , amoxicilline en 1971 ).Sur 2500 molécules obtenues par la recherche systématique une certaine seulement est utilisée en thérapeutique [14]. La science médicale a utilisé les antibiotiques non seulement pour traiter les maladies mais aussi pour donner accès à des interventions chirurgicales qui auraient été risquées sans la disponibilité d’antibiotiques. La recherche continue et on découvre de nouvelles thérapies tous les ans. Cependant, les bactéries vont immanquablement développer une résistance aux nouveaux médicaments et ces derniers seront aussi inefficaces tôt ou tard.

Spectres d’activité : La pénicilline G est en principe active sur les streptocoques, méningocoques, gonocoques, pneumocoques, Leptospires, Corynebacterium diphteriae , tréponèmese et clostridies. Les espèces productrices de pénicillinases sont résistantes à la pénicilline G ; c’est le cas de nombreux staphylocoques et des bacilles Gram négatif. Les pénicillines M sont essentiellement efficaces sur les infections à staphylocoques producteurs de bêtalactamines bien qu’il existe des souches résistantes, dites méti- R, surtout en milieu hospitalier. Ces souches méti-R sont également résistantes aux autre bêtalactamines .Le spectre des pénicillines M peut également inclure les streptocoques, mais elles restent moins actives que la pénicilline G. Les aminopénicillines sont caractérisées par un spectre plus large touchant les bactéries Gram positif (streptocoques, pneumocoques) et Gram négatif (Escherichia coli, Salmonella, Brucella, Vibrio cholerae), non productrices de pénicillinases. Il existe des souches résistantes, et la connaissance des résultats de l’antibiogramme est souhaitable pour choisir la molécule la plus appropriée. Les carboxypénicillines et les uréidopénicillines ont un spectre d’action qui s’étend à plusieurs germes Gram négatif. Ils sont actifs sur Pseudomonas aeruginosa (pyocyanique), Proteus et Enterobacter.

Mécanisme : Les bêtalactamines, dont la structure chimique présente des parentés structurales avec celle du dipeptide D –ala-nyl-D-alanine du peptidoglycane de la paroi, se fixe par liaison covalente à un résidu sérine d’enzymes à activité transpeptidasique, appelées protéines de liaison aux pénicillines(PLP) , qui sont nombreuses et différentes selon les germes . Cette activité transpeptidaseest impliquée dans la synthèse de la paroi bactérienne, en particulier du peptidoglycane, réseau maillé de chaines polypeptidiques et polysacchariques, assurant la rigidité de la bactérie. L’inhibition de cette activité transpeptidase est à l’origine de l’activation d’hydrolases qui lysent la bactérie. Dans les bactéries Gram positif, les pénicillines atteignent les transpeptidases à travers la paroi de peptidoglycane.

Mode d’action-propriétés pharmacologiques La structure chimique de base des céphalosporines est constituée d’un noyau bêtalactame et d’un noyau dihydrothiazine ou acide –7 aminocéphalosporanique. Par rapport au cycle thiazolidine ou acide 6- aminopénicillanique des pénicillines, ce noyau possède un carbone supplémentaire, mais la distance séparant la fonction carboxylique de l’amide cyclique reste conservée. Les carbapénèmes et les monobactames sont des dérivés proches des céphalosporines, à usage hospitalier. Tout comme les pénicillines, les céphalosporines exercent leur effet antibiotique sur les germes possédant une paroi riche en peptidoglycane en se liant au niveau des protéines protéolipidiques(PLP). Elles sont sans effet sur les organismes dépourvus de paroi, comme les mycoplasmes. Du fait de leur structure chimique, les céphalosporines inhibent les tanspeptidases extracytoplasmiques à condition qu’elles entre en contact avec elles. Les carbapénèmes présentent une pénétration plus importante et plus rapide (porine particulière). Leur cible principale est la PLP2. L’affinité des monobactames est plus importante pour la PLP3. La classification des céphalosporines repose d’avantage sur leur spectre d’action de plus en plus large que sur une structure chimique commune. Toutes générations confondues, les céphalosporines sont dépourvues d’activité sur Entérocoques, Listeria et Legionella. Les C2G (céphalosporines de 2ème génération) sont caractérisées par une meilleure résistance aux bêtalactamases et un spectre d’action plus large, une activité à faible concentration, une bonne diffusion tissulaire. Les C3G (céphalosporines de 3ème génération) sont actives à plus faible concentration que les précédentes et résistent mieux aux bêtalactamases. Les céphalosporines sont stables en milieu acide mais sont pour la plupart mal résorbées par leur tube digestif .Elles sont dès lors administrées par voie parentérale (à l’exception de certaines). Certaines d’entre elles sont disponibles sous la forme d’une prodrogue estérifiée, libérant l’antibiotique dans la circulation après clivage enzymatique.

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Table des matières

1 INTRODUCTION
2 GENERALITES
2.1 Définitions de quelques termes
2.2 Historiques
2.3 Définition des antibiotiques
2.4 Effets des antibiotiques
2.5 Sites d’action des antibiotiques
2.6 Spectre d’activité
2.7. Classification des antibiotiques
2.8 Résistance bactérienne aux antibiotiques
2.9 Disposition légales des médicaments
2.10 Règles d’utilisation des antibiotiques
2.11 Règles générales de prescription
3 METHODOLOGIE
3.1 Cadre et lieu d’étude
3.2. Types d’étude
3. 3 Période d’étude
3.4 Population d’étude
3. 5 Critères d’inclusion et de non inclusion
3. 6 Déroulement de l’enquête
3. 6.1 Collecte des données
3. 6 .2 Technique de collecte
3.6.3 Pré-test
3.7 Analyse et saisie des données
4. RESULTATS
5. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
6. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
6.1 CONCLUSION
6.2 RECOMMANDATIONS
7. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
8. ANNEXES

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