REPRÉSENTATIONS DES CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX ET MIGRATIONS 

REPRÉSENTATIONS DES CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX ET MIGRATIONS 

INTRODUCTION

Les manifestations pour le climat se multiplient, la conscience écologique a gagné en importance sur la place publique et les questions autour de l’avenir et des changements environnementaux à venir sont de plus en plus prégnantes. Ce que nous appelons le réchauffement climatique est devenu une des grandes préoccupations du XXIe siècle. Il est actuellement difficile de nier que l’action humaine agit sur son environnement naturel et provoque les dérèglements qu’il rencontre. Les émissions de gaz à effet de serre, la hausse des températures, la fonte des glaciers, ou encore la montée du niveau des océans sont autant d’éléments représentatifs quand on parle de ce phénomène. Au-delà du constat des impacts physiques, il est nécessaire de considérer l’enjeu qui réside dans les effets socio-économiques de ces modifications. Ces changements sont lourds de conséquences sur le mode de vie des êtres humains et varient, dans les effets et leur intensité, en fonction des régions du monde concernées. Les sociétés touchées et leur organisation, qu’elle soit économique, politique ou sociale, se modifient pour faire face aux mouvements des milieux dans lesquels elles évoluent. Étudier la façon dont ces modifications s’opèrent est un des intérêts de l’approche géographique, considérant les sociétés et les individus qui les composent dans leur interaction avec l’espace. Ce dernier peut être défini comme l’ « ensemble de relations spatiales sous leurs formes matérielles, immatérielles et idéelles, établies par une société en un temps donné entre tous les objets sociétaux distincts » (LÉVY, LUSSAULT  De ce point de vue, l’environnement et la société sont donc en constante interaction et agissent l’un sur l’autre. « L’espace géographique ne se réduit pas à [la] matérialité située entre nature et société, mais il est, avant tout, cette matérialité »  D’un côté, cette influence mutuelle se fait sur le plan physique, les gens façonnant leur habitat tout en étant conditionnés par celui-là, ce plan physique entrainant aussi des modifications d’organisation sociétale. De l’autre, elle agit sur le plan de la pensée, dans les perceptions et représentations. Cet aspect me semble particulièrement intéressant car il permet de poser un certain regard sur les changements environnementaux et la façon dont ils sont vécus et perçus par des personnes dans un contexte donné. En ce sens, le réchauffement climatique peut être vu comme « une réalité “construite” » car, comme le dit Michel-Guillou, « parce qu’elle réfère à des modèles collectifs de pensée, cette réalité n’est pas individuelle mais socialement partagée »  Ainsi, considérer que la perception d’une réalité est propre à chacun·e ainsi qu’à chaque société et que cela entraîne la création d’imaginaires, de représentations sociales sur cette réalité permet de poser un autre regard sur les phénomènes liés au réchauffement climatique

QUESTIONS DE RECHERCHE

Ce mémoire va donc se baser sur l’analyse d’un cas bien précis ; celui d’un village de l’archipel de Zanzibar et du rapport entretenu par sa population aux modifications de son climat et de son environnement. Plus spécifiquement, je cherche à répondre à la question suivante : Comment les perceptions et représentations locales de la population de Nungwi permettent-elles de mieux comprendre le rapport et les réponses aux changements environnementaux et, plus particulièrement, la migration ? Pour répondre à cette interrogation, il s’agira dans un premier temps de poser le cadre, présentant le contexte auquel je me suis intéressée et tentant d’en restituer les complexités et les enjeux. Ces éléments sont essentiels si on considère que les représentations et les perceptions d’individus sont en partie produites par la société dans laquelle ils évoluent. Les changements environnementaux à l’oeuvre à Zanzibar et à Nungwi, ainsi que leurs effets physiques et socio-économiques seront également présentés. Le développement qui suivra, l’analyse de mes entretiens et observations, me permettra d’exposer pourquoi l’absence des migrations climatiques à Nungwi doit être considérée à la lumière de ce contexte donné pour être réellement comprise. Ainsi, pour répondre à mon questionnement principal, ma réflexion se découpera en trois parties.

CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX

On peut définir le changement climatique comme « une variation de l’état du climat que l’on peut déceler (…) par des modifications de la moyenne et/ou de la variabilité de ses propriétés et qui persiste pendant une longue période, généralement pendant des décennies ou plus. Il se rapporte à tout changement du climat dans le temps, qu’il soit dû à la variabilité naturelle ou à l’activité humaine » in MICHEL-GUILLOU 2014 Cependant, je privilégierai dans ce travail l’utilisation du terme changements environnementaux. L’idée étant de comprendre le rapport entretenu par la population avec les modifications de son environnement et ce, sans faire l’évaluation des éléments climatiques qui sont liés à l’activité humaine ou à des variations naturelles. Cette considération s’appuie sur le fait que je n’ai, d’une part, pas l’expertise me permettant de définir ce qui est lié à l’un ou l’autre et, d’autre part, ce n’est pas l’optique de ce mémoire. Ainsi, le terme plus général me permettra de considérer le regard porté sur des phénomènes recoupant les effets des humains sur le climat aussi bien que les aléas environnementaux. Je mobiliserai cependant d’autres termes, pour parfois alléger la lecture, mais en les surlignant en italique dans le texte, indiquant ainsi leur caractère plus courant. De plus, bien que l’attestation des changements environnementaux soit établie dans la communauté scientifique, il s’agit d’un concept qui est sujet à débat au sein de la société, de par son caractère peu perceptible et sa nature de pronostic. Les individus et groupes sociaux portent un regard sur la construction sociale du concept qui varie, dans le sens commun, en fonction de différents critères d’appartenance. La considération du changement climatique en tant que construction sociale induit une notion de croyance en ce que ce concept véhicule. Dans ce cadre, « la dimension spatiale est particulièrement importante dans l’évaluation des problèmes environnementaux » (ibid. : 653). Cet aspect dénote tout l’intérêt d’étudier la façon dont une population, dans un contexte spatial précis, perçoit et se représente le phénomène à la lumière de sa réalité sociale, économique ou encore politique.

CAPACITÉ D’ADAPTATION

La réaction, ou plutôt l’ajustement naturel ou social à ces changements environnementaux afin d’en réduire les répercussions et ce qu’on appelle l’adaptation  Que l’on considère la migration comme un succès ou un échec de cette dernière, il est intéressant de faire un détour théorique autour de la notion de capacité d’adaptation . Elle peut être définie comme « the “preconditions necessary to enable adaptation, including… the ability to mobilize these elements”. [It contends] that adaptive capacity must be activated or translated into action through social or biophysical triggers » (NELSON, ADGER, BROWN, in MORTREUX, BARNETT 2017 L’approche de Mortreux et Barnett tend à s’éloigner de la conception selon laquelle posséder certaines ressources induirait nécessairement certaines formes d’adaptation en appuyant que plusieurs éléments permettent d’expliquer de quelle manière la capacité est traduite et mobilisée en action. Les scientifiques soulignent l’importance des facteurs psycho-sociaux dans la capacité d’adaptation et, de ce fait, la nécessité de ne pas s’appuyer sur des modèles globaux mais sur une approche contextualisée (ibid. ). De ce fait, ce qui m’intéresse n’est pas d’étudier de manière approfondie le potentiel d’adaptation de Nungwi mais d’explorer la prise en compte de certains facteurs psycho-sociaux et institutionnels pour considérer la manière dont une population répond aux modifications de son environnement et à ses effets. C’est également autour de la question des limites à l’adaptation que cette approche est intéressante. « Social limits arise through psycho-social processes related to what we perceive, know and value »

OUTILS MÉTHODOLOGIQUES

Pour répondre au questionnement à l’origine de cette recherche, il m’a fallu avoir recours aux méthodes qualitatives, principalement sous la forme d’entretiens semi-directifs et d’observations. M’intéressant à comprendre les enjeux des changements environnementaux et plus particulièrement à la manière dont ils sont perçus et vécus par la population, il m’était essentiel de pouvoir explorer les processus sociaux à l’oeuvre en m’appuyant sur les discours, les représentations, les actions transmises par les acteurs et actrices concerné·e·s. « Qualitative research can make visible and unpick the mechanisms which link particular variables, by looking at the explanations, or accounts, provided by those involved »  Ainsi, la restitution faite par les discours des enquêté·e·s permet d’aller plus en profondeur et de dépasser ce qui est dit pour mettre en lumière des processus et des points de vue variés, qui expriment une forme de réalité sociale en un lieu donné. Le propre de la recherche qualitative est, selon Dumez (2016), une analyse des acteurs et actrices en ce qu’ils et elles agissent. Dans une démarche essentiellement compréhensive, la mobilisation de ces outils m’a alors permis d’aller chercher plus loin dans le « comment de l’action » (discours et intentions) et le « pourquoi de l’action » (modalités de leurs actions)Il a s’agit, d’une part, de mieux comprendre des éléments plus factuels comme les changements environnementaux à l’oeuvre et les actions y étant liées, et, d’autre part, des éléments sousjacents à cette dimension, concernant plutôt la manière dont ces changements et actions sont vécus et restitués par les actrices et acteurs locaux. C’est cette deuxième dimension qui est au coeur de l’analyse de ce travail, cherchant ainsi à mettre en lumière des processus inscrits dans les pratiques quotidiennes et permettant de mieux comprendre un phénomène plus général. La recherche qualitative donne à voir la complexité d’une situation pour ce qu’elle est, en essayant d’en comprendre certains des fonctionnements profonds. Dans cette optique, mon objectif ici est de donner à voir le rapport entretenu à l’environnement et ses changements par certain·e·s habitant·e·s de Nungwi pour en comprendre l’ancrage contextuel et mettre en tension la vision extérieure à celle de l’intérieur. « Une distinction fondamentale doit être faite entre la situation telle que la vivent les acteurs et la situation telle qu’elle est vue par le chercheur. Les deux doivent être mises en tension, et c’est de cette tension que naît l’analyse »

ÉCHANTILLONNAGE

Mon échantillonnage s’est donc fait de manière assez particulière. Au préalable, j’avais spécifié à l’équipe de Labayka que mon objectif était de parler à un panel d’individus avec le plus de diversités possibles (en termes d’activités, d’âge, de genre…etc.) et qui étaient originaire de Nungwi ou qui y vivaient depuis longtemps. Au début de ma recherche, j’ai donc parlé aléatoirement avec les personnes disponibles qui m’étaient présentées par mes guides. Je notais précisément la ou les activités principales de chacun·e, ainsi que leur âge et leur sexe afin de voir de quelle manière je pouvais m’assurer un minimum de représentabilité. A certains moments de la recherche, j’ai ainsi demandé à rencontrer des profils plus particuliers, comme, par exemple, de parler à plus de femmes, ou de discuter avec d’autres personnes que celles travaillant dans le secteur de la pêche. Mes demandes s’appuyaient sur cette volonté de diversité des profils ainsi que sur les renseignements que j’ai pu obtenir sur la structure socioéconomique du village. Un intérêt particulier était porté sur les professions plus particulièrement touchées par les effets environnementaux, et sur une volonté de représentativité en termes d’âges ou de sexes. Bien que la façon dont s’est constitué cet échantillon comporte des limites, j’y reviendrai plus loin, les informations récoltées étaient assez nombreuses et ont semblé atteindre une forme de saturation durant les derniers entretiens, ce qui m’a semblé être une indication fiable sur le fait que j’avais assez d’éléments pour passer à l’analyse. « C’est à ce moment de saturation que le chercheur pourra mettre légitimement un terme à ses interviews et qu’il pourra estimer que son échantillon de répondants, bien que non strictement représentatif, est néanmoins valide »

PRÉSENTATION DES DONNÉES

Pour pouvoir comprendre d’où viennent mes réflexions et sur quoi s’appuie mon analyse,il est nécessaire de se faire une idée de mes données. J’ai effectué 5 entretiens d’expert·e·s (table 1) et 26 entretiens avec la population de Nungwi (table 2). Sur ces 26 entretiens, 8 ont été effectués avec des femmes (dans deux cas, avec des groupes de femmes), 18 avec des hommes. Les femmes interrogées avaient entre 17 et 60 ans, les hommes entre 20 et 62 ans. Sur l’entièreté de l’échantillon, 9 entretiens étaient concernés par une activité économique dans le domaine de la pêche (poissons ou mollusques), 9 dans l’agriculture ou l’élevage, 6 dans l’artisanat, le commerce, la vente (ACV), 5 dans le tourisme, 2 dans une fonction sociale, 2 aux études, 2 dans une activité domestique, 1 sans emploi fixe. De nombreuses personnes ont plus d’un métier ou ont changé de profession récemment, c’est pourquoi les nombres d’habitant·e·s concerné·e·s par activités sont plus élevés que la totalité des entretiens.

PÉRIODE COLONIALE BRITANNIQUE

A la fin du siècle également, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France se partagent l’Afrique de l’Est ; les territoires du Tanganyika (partie continentale de la Tanzanie actuelle), dont tout une partie appartenait au sultanat de Zanzibar, sont reconnus comme colonie allemande. Zanzibar est placée sous protectorat britannique en 1890, ne laissant au sultan qu’un rôle symbolique. A ce moment-là également, l’esclavage est officiellement aboli, ce qui va contribuer au déclin du rayonnement commercial de l’île, dont le revenu dépendait en partie de cette exploitation. La Première Guerre mondiale entraîne l’annexion, par l’Empire britannique, des territoires continentaux revendiqués par l’Allemagne. La population de Zanzibar est, à ce moment, composée de nombreuses populations de différents horizons et les disparités sociales y sont fortes. Par la réorganisation socio-spatiale ségrégationniste du pouvoir colonial, « le secteur urbain de la ville de Stone Town, peuplé de riches commerçants arabes omanais et indiens et des cadres dirigeants de la nouvelle colonie, se distingue d’une périphérie peuplée d’indigènes africains » (LABERRONDO, in BERNARDIE, TAGLIONI 2005 : 128).
Après la Seconde Guerre mondiale, les mouvements indépendantistes touchent également l’archipel. Pour répondre à cela, les Britanniques organisent les premières élections, en 1957, qui virent s’opposer l’Afro-Shirazi Party [ASP] (d’influence africaine) et le Zanzibar Nationalist Party [ZNP] (d’influence arabe). « Les années suivantes, la vie politique fut, dans la perspective de l’indépendance, marquée par des affrontements ethniques et sociaux, la population d’origine africaine craignant, avec l’indépendance totale, le renforcement de la supériorité de la minorité socialement et économiquement dominante des Arabes » (universalis-edu.com). Le 10 décembre 1963, la Grande-Bretagne accorde son indépendance à Zanzibar, sous la forme d’une monarchie constitutionnelle dirigée par le sultan, formant une coalition gouvernementale entre les deux partis la même année. En janvier 1964, une révolution sous forme de coup d’État, organisée par les partisans de l’ASP, renverse le gouvernement en place, tuant des milliers de personnes (surtout arabes et indiennes) et permet la proclamation d’une République par le Gouvernement Révolutionnaire de Zanzibar. En avril 1964, le Tanganyika (indépendant depuis décembre 1961) et Zanzibar s’unissent pour former ce qui sera la

Conclusion

SYNTHÈSE ET REMARQUES CONCLUSIVES

Le changement climatique est aujourd’hui une question centrale dans les débats publics et les pronostics qui l’accompagnent font bien souvent état des effets et lourdes conséquences sur certaines parties du monde en particulier. Le milieu insulaire n’est pas étranger à ces prévisions, surtout concernant le déplacement de personnes à cause des changements environnementaux. Cependant, cette réalité n’est pas la même partout et pour tout le monde. Nous avons peu d’emprise à court terme sur les modifications que peut rencontrer le milieu naturel mais leurs effets, la manière de les vivre, les percevoir, se les représenter et les actions engendrées par tous ces processus sont spécifiques à des sociétés situées dans l’espace et le temps. « Représentations, environnement, pratiques sociales et spatiales interagissent dans le cadre d’un système ouvert où les causalités simples n’existent pas » (BAILLY 1985 : 203). Le phénomène des migrations environnementales doit donc être compris dans un cadre contextualisé et à petite échelle car il est bien plus complexe que l’idée que l’on peut s’en faire. En novembre 2018, je me suis rendue sur l’île d’Unguja de l’archipel de Zanzibar, État semiindépendant au sein de la Tanzanie, pour y étudier les migrations dites climatiques. En me rendant sur mon lieu de recherche, le village de Nungwi, tout au Nord de l’île, j’ai été confrontée à la réalité suivante ; bien que la population de ce village de plus de 10’000 habitants soit consciente de changements environnementaux et des effets nuisibles sur leur quotidien, la migration n’était pas un moyen pour y répondre et très peu considérée comme stratégie d’avenir. Curieuse de cette observation, je me suis donc posée la question suivante ;comment les perceptions et représentations locales de la population de Nungwi permettentelles de comprendre le rapport et les réponses aux changements environnementaux et, plus particulièrement, la migration ? Ainsi, en mobilisant la géographie des représentations, j’ai approché ma situation d’étude en considérant que l’espace est une donnée à laquelle les sociétés qui y résident donnent du sens. Un lieu, l’environnement, leurs modifications peuvent donc être perçus et vécus différemment en fonction des critères qui influencent la lecture du monde. « Perceptions of climate change are influenced and shaped by a broad range of cultural, psychological, social, and cultural factors and processes »  Le contexte dans ses dimensions historique, politique, économique, sociale ou encore culturelle est donc une donnée essentielle pour comprendre comment les individus qui l’investissent se représentent les changements environnementaux et agissent en conséquence, par exemple en décidant de migrer ou pas.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Remerciements 
Résumé 
Liste des tables et figures
PREMIÈRE PARTIE 
INTRODUCTION ET PROBLÉMATIQUE 
Introduction 
Questions de recherche
DEUXIÈME PARTIE
CONTEXTE THÉORIQUE 
Concepts mobilisés
Changements environnementaux
Perceptions et représentations
Géographie des représentations
Représentations et changements environnementaux
Capacité d’adaptation
Migrations environnementales
Perceptions, représentations et migrations environnementales
TROISIÈME PARTIE 
MÉTHODOLOGIE 
Outils méthodologiques
L’entretien
L’observation 
Carnet de terrain
Méthode d’analyse
Terrain et récolte de données
Échantillonnage
Présentation des données 
Réflexions éthiques et positionnement
Consentement éclairé et anonymat
Position de chercheuse
Limites méthodologiques
QUATRIÈME PARTIE
PRÉSENTATION DU CONTEXTE : ZANZIBAR 
Géographie
Géologie
Climat
Histoire 
Empire commercial et sultanat omanais
Période coloniale britannique
Indépendance et Union
Politique
Migration
Nungwi
Labayka
Changements environnementaux
Montée des eaux et salinisation
REPRESENTATIONS LOCALES DES CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX A ZANZIBAR
L’eau douce
Variations des pluies et saisonnalité
Augmentation des températures
Réchauffement des eaux
Augmentation de la force des vents
Densité et déforestation
Effets socio-économiques
Tourisme
Projets d’adaptation
Conclusion intermédiaire
CINQUIÈME PARTIE
REPRÉSENTATIONS DES CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX ET MIGRATIONS 
Discours et représentations des changements environnementaux
Dissociation entre connaissances générales et expérience personnelle
Dissociation des effets physiques et socio-économiques
Assimilation des changements climatiques et de l’activité humaine
Perception du risque, de l’avenir et des moyens d’adaptation
Conclusion intermédiaire
Nungwi : le contexte local comme élément explicatif 
Sensibilisation : le rôle de Labayka
Intangibilité conceptuelle
Transmission des informations
Rapport au gouvernement Division politique
Vision du développement
Enjeux du tourisme
Caractéristiques sociales
Facteurs culturels, religieux et identitaires
Pauvreté
Rapport à l’environnement
Critères socio-démographiques et activités économiques
Attachement au lieu
Conclusion intermédiaire 
Capacité d’adaptation et migrations
Comprendre la capacité d’adaptation locale
Représentations de la mobilité
Migrations environnementales à Nungwi
Conclusion intermédiaire
SIXIÈME PARTIE 
CONCLUSION 

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *