Répartition des services médico- chirurgicaux, médico-techniques et de soutien

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Organisation du système de santé au Sénégal [59]

L’Etat a défini la Politique Nationale de Santé dans la constitution et la met en oeuvre depuis l’indépendance à travers des plans quinquennaux. L’Etat est garant de la santé des populations, et à la fin des années 1990, il a élaboré en collaboration avec les partenaires au développement, un Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).
Le système de santé du Sénégal se présente sous forme pyramidale à trois niveaux : l’échelon périphérique (district), l’échelon régional (région médicale) et l’échelon central.
Le district sanitaire est assimilé à une zone opérationnelle comprenant au minimum un centre de santé et un réseau de postes de santé. Il couvre une zone géographique pouvant épouser un département entier ou une partie de département. Chaque district ou zone opérationnelle est géré par un médecin chef.
Le Sénégal compte 63 districts sanitaires polarisant 64 centres de santé (dont sept créés en juillet 2006), 888 postes de santé, 2000 cases de santé et 476 maternités rurales. Les postes de santé sont implantés dans les communes, les communautés rurales ou les villages et sont gérés par des infirmiers ; ils polarisent au niveau rural des infrastructures communautaires (cases de santé et maternités rurales).
L’échelon régional ou région médicale comprend 14 régions médicales. C’est la structure de coordination du niveau régional ou intermédiaire et elle correspond à une région administrative. Elle est dirigée par un médecin de santé publique qui est le principal animateur de l’équipe cadre, composée de l’ensemble des chefs de service rattachés à la région médicale. Au niveau de chaque région, la référence régionale est représentée par un hôpital ou Etablissement Public de Santé (EPS) de niveau 2. Le Ministère de la Santé a initié la signature de contrats de performance avec les médecins-chefs de régions dans lesquelles les indicateurs liés au VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose occupent une place prépondérante.
L’échelon central comprend, outre le cabinet du ministre, sept directions et services rattachés, sept Hôpitaux nationaux ou établissements publics de santé de niveau 3. En dehors du Programme Elargi de Vaccination (PEV) qui est logé à la Direction de la Prévention Médicale, la Direction de la Santé comprend: la Division SIDA /IST, le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNT) et le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). La Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA), érigée en Etablissement Public de Santé (EPS), est chargée de l’achat des médicaments et des produits sur le marché international, de leur gestion et distribution au niveau-périphérique par l’intermédiaire des Pharmacies Régionales d’Approvisionnement (PRA).
Le secteur privé joue un rôle important dans le dispositif de santé. On distingue le secteur privé à but lucratif et le secteur privé à but non lucratif (secteur confessionnel et médecine d’entreprise).
Le Sénégal a mis en place un système de référence et de contre-référence basé sur le système pyramidal pour l’orientation des malades et le transfert d’informations sanitaires entre le niveau périphérique (PS et CS) et les structures hospitalières.
L’hôpital régional offre des soins tertiaires et constitue la référence pour les districts. La PNA coordonne les activités liées aux médicaments et réactifs au niveau des structures sanitaires. Elle approvisionne et supervise les PRA qui jouent ce même rôle avec les districts.

Hôpital Régional de Saint-Louis [65]

Historique

L’hôpital aujourd’hui pluri-centenaire de la ville de Saint-Louis existait sous le nom de l’Hôpital Militaire à l’époque coloniale. Il est le centre de référence pour le Sud de la Mauritanie, les régions de Matam, Saint-Louis et Louga.

L’Hôpital Militaire

– 1681 : création de l’Hôpital de Saint-Louis.
– 1822 : construction d’un bâtiment énorme sur la façade ouest, sur les sites d’un ancien fort militaire.
– 1829 : le personnel se résumait en un (1) médecin chef, deux (2) médecins chirurgiens de 4ème classe, un (1) officier de santé de 1ère classe, et un (1) pharmacien de 2ème classe.
– De 1865 à 1898: des aménagements se sont poursuivis avec le Gouverneur FAIDHERBE. C’est à partir de ce moment que l’essentiel des constructions avait été réalisé.

L’Hôpital colonial

Le fonctionnement de ces hôpitaux est original et assuré par le Corps de santé colonial assisté des différents personnels autochtones, en particulier médecins et pharmaciens auxiliaires.

Présentation de l’actuel CHRS

L’organigramme du CHRS

L’organigramme de l’hôpital se présente en une structuration complexe en différentes fonctions. Organigramme du Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis (CHRS)
L’Hôpital est ainsi administré par le Conseil d’Administration dirigé par un directeur assisté dans ses fonctions par cinq (5) chefs de services aux spécialités diverses que sont le Service Administratif et Financier (SAF), la Cellule de Contrôle de Gestion (CCG), l’Agence Comptable (AC), le Service des Soins Infirmiers (SSI) et le Service Social (SS).

Répartition des services médico- chirurgicaux, médico-techniques et de soutien

Les services médico-techniques

– la pharmacie Centrale,
– le laboratoire d’analyse biologique et bactériologique,
– l’imagerie médicale

Les services médico-chirurgicaux

– Gynéco obstétrique
– Stomatologie
– Ophtalmologie
– ORL
– Pédiatrie
– Chirurgie Générale
-Orthopédie-traumatologie
-Urologie
-Chirurgie Pédiatrique
– Médecine interne
-Cardiologie
– Psychiatrie
-Anesthésie- Réanimation
– Service d’urgences centralisées
-La clinique polyvalente

Les urgences chirurgicales pédiatriques

Urgences chirurgicales pédiatriques traumatologiques

Les urgences chirurgicales pédiatriques sont dominées par les causes traumatiques avec en tête les fractures. Prenons un exemple de fractures supracondyliennes du coude.

Diagnostic différentiel [6,42,56]

Les fièvres éruptives, les pneumopathies, les uropathies malformatives droites sont autant de pathologies qui comportent très souvent un tableau pseudo-appendiculaire. Ces différentes pathologies sont récapitulées dans le tableau V.
Les pneumopathies infectieuses se présentent sous différentes formes. Les manifestations respiratoires peuvent être absentes, en particulier chez le nourrisson. A la douleur s’associe en général une fièvre. L’auscultation pulmonaire permet de poser le diagnostic en retrouvant un syndrome de condensation pulmonaire ou un syndrome d’épanchement pleural (diminution de l’ampliation thoracique, modification des vibrations vocales, matité, diminution du murmure vésiculaire, souffle tubaire, râles crépitants). La radiographie du thorax peut montrer des images suspectes.
Les pathologies digestives (gastro-entérite aiguë, adénolymphite mésentérique, invagination intestinales aiguës) sont souvent précédées d’une infection récente de la sphère ORL.
Dans la gastro-entérite la diarrhée est au premier plan, souvent associée à des vomissements avec des signes de déshydratation.
Le diagnostic d’adénolymphite mésentérique est souvent posé à l’échographie qui montre un appendice sain avec de multiples ganglions de la région iléocæcale.
Les pathologies urologiques présentent en plus de la douleur abdominale et /ou lombaire des troubles de la miction et des signes d’infection urinaire. En fonction de la maladie, on peut retrouver des douleurs testiculaires, une hématurie, un contact lombaire, une augmentation du volume testiculaire…
Les pathologies annexielles (torsion, kyste) sont constituées de douleur d’intensité variable, et selon le cas de métrorragie. Le cul-de-sac vaginal peut être douloureux au toucher vaginal.
Dans le cas du purpura rhumatoïde, le purpura est souvent le premier signe. Il est bilatéral, grossièrement symétrique, déclive, influencé par l’orthostatisme vasculaire, s’accompagnant de lésions urticariennes, d’oedèmes, de macules, de papules, d’ecchymose. L’arthrite et l’arthralgie sont fréquentes prédominant au niveau des membres inférieurs. Des douleurs abdominales sont souvent présentes au cours des poussées, violentes, évoluant de façon paroxystique, diffuses ou localisées, accompagnées quelques fois de vomissements et de troubles du transit.
Les signes abdominaux du diabète comprennent une douleur abdominale, des vomissements, une défense voire une contracture, quelques fois un globe vésical, de même qu’un iléus reflexe. Ces signes s’observent en cas de décompensation. Et dans le cas d’une acidocétose, les signes associés sont l’haleine acétonique, l’hyperpnée (respiration de type Kusmaül) et parfois des troubles de la conscience. On retrouve dans les antécédents les signes cardinaux (polyurie, polydipsie, polyphagie et amaigrissement).

Personnel

Le service n’a pas encore un personnel et une structure propre. Il comprend 1 médecin en fin de spécialisation en Chirurgie Pédiatrique qui travaille en collaboration avec les autres services et les stagiaires de différents niveaux sous la couverture d’un professeur titulaire en chirurgie générale.

Activités du service

Ce sont des activités de formation, de soins et de recherche.

PATIENTS ET METHODE

Patients

Critères d’inclusion

Tous les patients âgés de 0 à 16 ans pris en charge à l’unité des urgences centrales pour une pathologie chirurgicale pédiatrique durant la période du 14 /12/2015 au 14/06/2016 ont été inclus dans cette étude.

Critères de non inclusion

Les patients(03) qui étaient sortis contre avis médical et les dossiers inexploitables(07) ont été exclus de cette étude.

Méthode

Type d’étude

IL s’agit d’une étude rétrospective descriptive.

Sources des données

Les informations utilisées pour cette étude ont été recueillies à partir des registres de consultation, des registres de protocoles opératoires, des registres de sortie des malades et des bilans mensuels de chirurgie pédiatrique du Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis.

Les paramètres étudiés

Nous avons étudié :
 La fréquence des urgences chirurgicales pédiatriques
 Les aspects sociodémographiques : âge, sexe, références; contre-références; délai de consultation, moyens d’évacuation
 Les pathologies rencontrées
 Le traitement
 La morbidité et la mortalité

Analyse des données

L’analyse des données de notre étude a été réalisée grâce au logiciel Windows Excel.

Références

Sur 175 patients référés, 25 proviennent des services de l’hôpital régional de Saint-Louis, 111 des autres structures de la région médicale de Saint-Louis, 38 des autres régions du Sénégal et 1 originaire de la Mauritanie.

Contre-références

Les contre-références étaient au nombre de vingt(20) constitués essentiellement de cas de TCE dont la majorité(15) était orientée vers le service de neurochirurgie de Thiès et les 5 autres vers le service de neurochirurgie de Fann.

Délai de consultation

Le délai moyen de consultation est de 62 heures avec des extrêmes de 1h et 1mois.
La majorité de nos patients avait consulté dans les 24 premières heures et concernait essentiellement ceux provenant de la commune de Saint Louis (tableau III).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS ET REVUE DE LA LITTERATURE
I. Définition de concepts
1. La chirurgie pédiatrique
3. La mortalité néonatale
II. Organisation du système de santé au Sénégal
III. Hôpital Régional de Saint-Louis
1. Historique
1.1. L’Hôpital Militaire
1.2. L’Hôpital colonial
2. Présentation de l’actuel CHRS
2.1. L’organigramme du CHRS
2.2. Répartition des services médico- chirurgicaux, médico-techniques et de soutien
2. 2.1 Les services médico-techniques
2.2.2 Les services médico-chirurgicaux
2.2.3 Les services de soutien
IV. Les urgences chirurgicales pédiatriques
1. Urgences chirurgicales pédiatriques traumatologiques
1.1. Fractures supra-condyliennes du coude
IV.2. Les urgences chirurgicales digestives et pariétales
IV.2.1. Appendicite aiguë de l’enfant
IV.2.2. Les autres pathologies digestives et pariétales
IV.3. Les urgences chirurgicales pédiatriques urologiques
IV.3.1. Torsion du cordon spermatique
IV.3.2. Les autres pathologies urologiques
IV.4. Les principales urgences chirurgicales pédiatriques infectieuses
DEUXIEME PARTIE: NOTRE TRAVAIL PATIENTS ET METHODES
I.CADRE D’ETUDE
I .1. Description
I .2 . Personnel
I.3. Activités du service
II.PATIENTS ET METHODE
1.1 Critères d’inclusion
1.2 Critères de non inclusion
2. Méthode
2.1. Type d’étude
III.2. Sources des données
III.4. Analyse des données
RESULTATS
I. LA FREQUENCE
II.ASPECTS SOCIODEMOGRAPHIQUES
II.1. Age
II.2. Sexe
II.3. Origine géographique
II.4. Références
II.5. Contre-références
II.6. Délai de consultation
II.7. Moyens d’évacuation
III. PATHOLOGIES RENCONTREES
III.1. Pathologies traumatiques
III.2. Pathologies digestives et pariétales
III.3. Pathologies infectieuses
III.4. Pathologies urologiques
IV.TRAITEMENT
V. MORBIDITE ET MORTALITE
1. Morbidité
V.2. Mortalité
VI. PROBLÈMES DE LA GARDE
DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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