REPARTITION DES SCANNERS NORMAUX ET PATHOLOGIQUES

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SCANNERS TAP :

Le scanner TAP avait permis d’évoquer 9 cas de métastases et un cas de fractures multiples.

SCANNERS MASSIFS FACIALES :

Deux cas de sinusite et deux cas fractures faciales ont été diagnostiqués.

SCANNERS DU BASSIN :

Une fracture de la crête iliaque, une disjonction symphysaire et une fracture de l’épine iliaque ont été retrouvée.

SCANNER PARTIES MOLLES :

Le seul scanner des parties molles de la jambe réalisé chez un patient à qui on suspectait un ostéosarcome a finalement été diagnostiqué d’un syndrome de loge.

ASPECTS ECONOMIQUES :

 COUT DIRECT :

Le cout global du scanner est estimé à 250 000 000 FCFA et sa durée d’utilisation prévue pour celui-ci est de 5 ans.
En appliquant la méthode d’amortissement linéaire, on aura comme taux d’amortissement annuelle = 100% / 5ans= 20%.
L’amortissement annuel= 250 000 000FCFA * 20%= 50 000 000FCFA.
L’amortissement au prorata temporis des 6 mois= 50 000 000 * 6 mois/12 mois= 25 000 000FCFA.

COUT INDIRECT :

SALAIRES :

Le salaire mensuel du personnel du service de radiologie et d’imagerie médicale (contractuelles, primes) s’élève à 560 000 FCFA.
Le salaire mensuel de l’administration était estime à 8 945 400 FCFA. En déduisant la partie concernant le service de radiologie et d’imagerie médicale (Il y’a 15 services à l’hôpital) : 8 945 400 FCFA / 15 = 596 360 FCFA.
A noter que les salaires de gardiennage ne sont pas payés par l’hôpital.

EPIDEMIOLOGIE :

Fréquence selon le mois :

La période d’activité maximale variait entre le mois de Juillet et le mois d’Aout représentant respectivement des fréquences de 20,9% (N=70) et 22,2% (N=74). Ces mois de vacances scolaires avec l’augmentation des activités de la population et les pathologies traumatiques pourraient expliquer la grande affluence durant cette période.

Age :

L’âge moyen des patients ayant bénéficié d’un examen scannographique était de 46,3 ans avec des extrêmes situés entre 3 mois et 86 ans.
La tranche d’âge la plus représentative était celle des plus de 60 ans avec 29,4% (N=98) des patients, suivie de celle des 20-39 ans et des 40-60 ans représentant respectivement 26,1% (N=87) et 27% (N=90).
Ce résultat est diffèrent de celui Cisse [3] en 1995 au centre SOWETO qui avait une moyenne d’âge de 40,60 et la tranche d’âge la plus représentative était celle des 41-60 ans.
Le cout de l’examen, la vulnérabilité des personnes âgées et les services essentiellement adultes pourraient expliquer cette répartition.

Le sexe :

Notre étude a démontré un sexe ratio global de 0,95 reflétant une très légère prédominance féminine.
Ce résultat est différent de celui de Cissé [3] qui avait noté une nette prédominance masculine avec une sex-ratio à 0,95.
Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que les femmes ont de plus en plus accès aux soins sanitaires au fil des années.

Structures et services d’origine :

La majorité des prescriptions provenait de l’hôpital régional de Fatick avec (N=255) contre 20,1% (N=67) pour les centres de santé et 1,2% (N=4) pour les cliniques privées. Il faut noter que chez 7 patients la structure d’origine n’a pas été précisée.
Au sein de l’HOREF, le SAU avait la plus grande part des prescriptions avec 32,1% (N=82). Ces chiffres montrent l’accessibilité des urgences dans la région.

Les prescripteurs :

Plus de 65% (N=219) des scanners ont été prescrits par les médecins généralistes contre 25,3% (N=84) pour les spécialistes. Les infirmiers occupent 3,9% (N=13) des prescriptions. Cette large prédominance des médecins généralistes s’explique par le manque de certains services de spécialités médicales dans la région comme la neurologie, la neurochirurgie, l’orthopédie …

Type de scanner :

Le scanner cérébral est de loin l’examen le plus prescrit, Il constituait 43% des prescriptions. Ce taux est superposable à celui de Adebayo à Touba (44,8%) [1] et celui de Nikièma (52,9 %) au Burkina [20] et est supérieur à celui de Midez en Suisse (24 %) [17]. Ainsi ces résultats confirment la place du scanner dans le diagnostic des pathologies neurologiques traumatiques et non traumatiques et sa contribution dans leur prise en charge [2, 7, 9, 15,21].
Le scanner du rachis représentait le deuxième examen le plus demandé soit 17,7%. Ce constat était également noté à Touba par Adebayo [1] avec 22% et de Nikièma 24,3 % [20]. On note que leur contribution était moins élevée que dans les données d’autres littératures [10, 11, 19]. Cette différence s’expliquerait par le fait que la radiographie conventionnelle occupe encore une place prépondérante dans l’exploration des pathologies rachidiennes dans notre contexte.
Ainsi l’axe cérébro-spinal représente 60% des prescriptions.
Le scanner abdomino-pelvien représentait 14,7%. Ce taux est superposable à ceux de la littérature qui varient entre 8% et 29 % [9, 16,17].

LES INDICATIONS :

Scanner cérébral :

Les motifs de prescriptions de scanner cérébral sont dominés par les suspicions d’AVC (54,16%). L’importance du recours au scanner pour le diagnostic des pathologies neurologiques non traumatiques est décrite dans la littérature [2,9, 15, 21].
Les TCE représentaient le deuxième motif de prescriptions de TDM cérébrale avec 11,4% des cas.
Enfin il faut noter que l’indication n’a pas été précisée chez 9 patients.

Scanner du rachis :

Les douleurs rachidiennes représentaient le premier motif de scanner avec 74,57% des indications, suivies par les cas de traumatismes (11,86%).
Ce résultat est superposable à celui de Cissé [3] où les des douleurs rachidiennes étaient estimées comme motifs de scanner à 78,52%.
Il est à noter que l’indication n’a pas été précisée chez 5 patients.

Scanner abdomino-pelvien :

Les syndromes tumoraux et les douleurs abdominales sont les principales indications avec respectivement 22,44% et 24,48%. Les cas de syndrome occlusif représentent 14,28%.
L’indication n’a pas été précisée chez 4 patients.

Scanner thoracique :

33,33% des indications des TDM thoraciques se sont posées devant des opacités objectivées à la radiographie et 20% sont demandés suite à des traumatismes thoraciques.

Uro- scanner :

Les cas de coliques néphrétiques prédominaient dans les indications avec 52,94% des prescriptions suivies des cas d’hématurie (17,64%).

Scanno-pelvimétrie :

Une pelvimétrie clinique non satisfaisante représentait la totalité des indications.

Scanner TAP :

Le bilan d’extension tumoral représente la quasi-totalité des indications avec 90% des prescriptions. A noter un cas de traumatisme.

Scanner massif facial :

Quatre examens ont été demandés devant deux cas de traumatismes et deux cas de sinusites

Scanner du bassin :

Tous les scanners du bassin ont été requis à la suite d’un traumatisme.

Scanner des parties molles :

Un seul scanner des parties molles a été demandé devant une suspicion d’ostéosarcome de la jambe gauche.

RESULTATS DES SCANNERS :

Répartition des scanners normaux et pathologiques :

Les scanners normaux représentaient le tiers des résultats (32%). Ces données sont en accord avec celles retrouvés dans la littérature notamment les 28,8 % de Fofana au Mali [8] et les 28,2% de Adebayo à Touba [1]. Compte tenu du coût élevé du scanner, il n’est prescrit que s’il est indispensable, ce qui pourrait justifier le taux acceptable de résultats normaux dans notre contexte.
Cependant le nombre de scanners (333) avec une fréquence 3 scanners par jour est inférieur par rapport à la littérature par exemple dans l’étude de Adebayo à Touba [1] qui avait obtenu un nombre de 449 d’examens réalisés sur une même durée d’étude.

Organes atteints :

Le cerveau est l’organe le plus atteint avec 99 cas soit 44% des organes dans les pathologies retrouvées, suivi des os et articulations avec 27% des cas.

Cadres étiologiques globaux :

Les accidents vasculaires cérébraux (dont 65 ischémiques et 5 hémorragiques) étaient les plus retrouves avec 30,9%. Les pathologies tumorales et dégénératives représentaient respectivement 17,69% et 18,58%.

Résultats scanners cérébraux :

Le pourcentage de TDM cérébrales normales avoisinait le tiers des examens réalisés (32,63%). Ce résultat est largement inférieur à celui de Cissé [3] qui avait 45,10% de scanners cérébraux normaux en 1995. Ce qui montre une nette baisse probablement en rapport avec des progrès dans les indications de prescriptions de scanners cérébraux au fil des années.
Les AVC représentaient les pathologies les plus rencontrées avec 67% des pathologies cérébrales retrouvées et 45,13% des résultats des scanners cérébraux au total. Ce résultat se rapproche des 48,7% de Adebayo [1] et des 43.7% de Kouamé en Côte d’ivoire [18]. Ces AVC tendent à devenir un véritable problème de santé publique, même dans les pays en développement en raison de leur fréquence et de leur mortalité élevée [12].
La majorité des AVC était de type ischémique soit 65 cas contre 5 cas pour les AVC hémorragiques. Cette prédominance des AVC ischémiques est également mise en évidence dans des études notamment celle de Adebayo [1], Kouamé [18] et Diagana en Nouakchott [5]. La prédominance des AVC de type ischémique pourrait s’expliquer par la variabilité des facteurs de risques intervenant dans la physiopathologie des AVC ischémiques dont le dépistage précoce et le suivi posent toujours problème dans la région.
Il faut noter aussi qu’il y’a un nombre non négligeable de lésions post-traumatique (hématomes, fractures, embarrures) qui représentent 12,2%. Ce qui montre que la région de Fatick reste accidentogène.
A noter un cas de maladie de Fahr diagnostiquée.
Dans toutes ces lésions évoquées par le scanner, la pathologie vasculaire était donc la plus retrouvée avec 72,16% suivie des lésions traumatiques avec 10,3%.

Résultats des scanners du rachis :

Les TDM du rachis normales représentaient 22%, soit moins que le pourcentage de scanners normaux globaux (32,13%).
Les pathologies discales (protrusion, hernie, dégénérescence) constituent la majorité des atteintes TDM évoquées avec 69,5% suivis des arthroses et des cas de fractures représentant chacun 8,6%. Ainsi les pathologies dégénératives prédominaient largement avec 80,4%. Ce résultat est superposable à celui de Adebayo [1] qui avait obtenu un résultat 74,8%.

Résultats des scanners abdomino-pelviens :

Les TDM abdomino-pelviennes normales étaient estimées à 28,5%, moins que le pourcentage de scanner globale.
Les pathologies tumorales représentaient 51,42%, dominées par les tumeurs du foie avec 9 cas.
Les cas d’occlusions intestinales et les pathologies vésicales avec chacun 11,42% des cas retrouvées.

Résultats des scanners thoraciques :

Les TDM normales représentaient 33,33%.
Les pathologies sont hétérogènes légèrement dominées par les tumeurs pulmonaires avec 30%. Comme cadre étiologique les pathologies infectieuses prédominent légèrement ave 40% suivis des pathologies tumorale et traumatiques avec chacun 30%.

Résultats Uro- scanners :

Les TDM normales de l’arbre urinaire sont légèrement supérieur à la moyenne Avec 35,29%.
Les cas de lithiase et d’hydronéphrose sont les plus retrouvés avec chacun 4 cas.

Résultats scanners TAP :

Dans 90% des scanners TAP des cas de métastases ont été retrouvé.
A noter un cas de fractures multiples retrouvées.

Résultats scanno-pelvimétrie :

67,74% des scanners étaient en faveur d’un accouchement par voie basse contre
32,25% accouchement par voie basse incertain.

Résultats scanners du bassin :

Tous les scanners réalisés ont objectivé des cas de fractures.

Scanner du massif facial :

Deux cas de sinusites maxillaires ont été évoqués et deux cas de multiples fractures faciales ont été retrouvés.

Scanner parties molles :

Un cas de syndrome de loge a été évoqué chez un patient dont l’indication était une suspicion d’ostéosarcome.

Aspects économiques :

Le nombre total d’examens TDM au centre hospitalier régional de Fatick a été de 333 soit environ 3 scanners par jour. Ce nombre pourrait augmenter de manière exponentielle au fil des mois surtout si certaines mesures sont prises comme la permanence d’un radiologue titulaire au sein de l’hôpital et la motivation des techniciens supérieurs pour qu’ils effectuent des gardes. En se projetant sur la durée d’utilisation prévue (5 ans), le nombre de scanner est estimé à 7920.
Durant la période d’étude les dépenses de fonctionnement (hormis l’électricité car difficilement quantifiable) était estimée à environ 2 893 000 FCFA. Ainsi pour les cinq ans les dépenses prévisionnelles sont estimées à 28 930 000 FCFA
Les recettes générées par le scanner durant ses 6 premiers mois de fonctionnement étaient estimées à 15 160 000 FCFA. Les recette prévisionnelles sur la durée d’utilisation prévue sont estimées à 360 558 000 FCFA.
La différence entre les recettes prévisionnelles et les dépenses fonctionnement prévisionnelles est estimée à 263 281 550 FCFA.
Si on déduit le cumul des amortissements des quatre années restantes du scanner qui s’élève à hauteur de 250 000 000 F CFA, il restera une marge bénéficiaire de 13 281 550 FCFA.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie MATERIELS ET METHODES
1. TYPE ET PERIODE D’ETUDE
2. CADRE D’ETUDE
3. POPULATION D’ETUDE
3.1 Nombre
3.2 Fréquence mensuelle
3.3 Age
3.4 Genre
3.5 Antécédents
3.6 Provenance
3.7 Les prescripteurs
3.7 Service d’origine
3.8 Types de scanners
4. CRITERES D’INCLUSION
5. MATERIEL
6. METHODE
6.1 Protocole d’examen
6.2 Paramètres d’études
RESULTATS
1. INDICATIONS
1.1 SCANNERS CEREBRAUX
1.3 SCANNERS ABDOMINO-PELVIENS
1.4 SCANNER THORACIQUE
1.5 URO-SCANNERS
1.6 SCANNO-PELVIMETRIE
1.7 SCANNER PARTIES MOLLES
1.8 SCANNERS TAP
1.9 SCANNERS MASSIFS FACIALS
1.10 SCANNERS BASSINS
2. RESULTATS DES SCANNERS
2.1 REPARTITION DES SCANNERS NORMAUX ET PATHOLOGIQUES
2.2 REPARTITION DES ORGANES ATTEINTS
2.3 REPARTITION DES CADRES ETIOLOGIQUES DES PATHOLOGIES EVOQUEES
2.5 SCANNERS DU RACHIS
2.6 SCANNERS ABDOMINO-PELVIENS
2.7 SCANNERS THORACIQUES
2.8 URO-SCANNERS
2.9 SCANNO-PELVIMETRIES
2.10 SCANNERS TAP
2.11 SCANNERS MASSIFS FACIALES
2.12 SCANNERS DU BASSIN
2.13 SCANNER PARTIES MOLLES
3 ASPECTS ECONOMIQUES
3.1 COUT DIRECT
3.2 COUT INDIRECT
3.2.1 SALAIRES
3.1 RECETTES THEORIQUES
DISCUSSIONS
1. EPIDEMIOLOGIE
1.1 Fréquence selon le mois
1.2 Age
1.3. Le sexe
1.4 Structures et services d’origine
1.5 Les prescripteurs
1.6 Type de scanner
1. LES INDICATIONS
1.1 Scanner cérébral
1.2 Scanner du rachis
1.3 Scanner abdomino-pelvien
1.4 Scanner thoracique
1.5 Uro- scanner
1.6 Scanno-pelvimétrie
1.7 Scanner TAP
1.8 Scanner massif facial
1.9 Scanner du bassin
1.10 Scanner des parties molles
2.1 Répartition des scanners normaux et pathologiques
2.2 Organes atteints
2.3 Cadres étiologiques globaux
2.4 Résultats scanners cérébraux
2.5 Résultats des scanners du rachis
2.6 Résultats des scanners abdomino-pelviens
2.7 Résultats des scanners thoraciques
2.8 Résultats Uro- scanners
2.9 Résultats scanners TAP
2.10 Résultats scanno-pelvimétrie
2.11 Résultats scanners du bassin
2.12 Scanner du massif facial
2.13 Scanner parties molles
3. Aspects économiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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