Reorganisation de la direction commerciale et marketing

PRESENTATION DE LA CEM

IDENTITE DE LA SOCIETE ANONYME CEM

Autrefois, désignée Caisse d’Epargne depuis l’année 1918, cette institution financière est récemment devenue une Société Anonyme et porte la dénomination de : « Caisse d’Epargne de Madagascar » ou CEM. Cette dénomination devra figurer dans tous actes, factures, annonces, publications et autres documents quelconques émanant de la société, précédée ou suivi en toutes lettres de la mention « Société Anonyme », ou de l’abréviation « SA », de l’énumération du capital social, ainsi que de son numéro d’inscription, conformément à l’article n° 88-005 du 15 avril 1988 portant REGLEMENTATION BANCAIRE.

Historique
L’instinct de l’épargne est aussi vieux que l’humanité elle-même et trouve également un écho dans la nature. Autrefois, même jusqu’à maintenant, souvent l’homme met de son côté ses objets utiles ou de valeur pour les périodes difficiles. C’est un comportement humain acquis depuis des siècles. Le jour où l’homme a pour la première fois, sorti ses objets de valeur de son habitation pour les enterrer au pied d’un arbre voisin, il préféré l’inaccessibilité à la sécurité que fournissait une surveillance personnelle. C’est là un tournant important si l’on considère qu’il est encore des personnes qui préfèrent leurs valeurs cachées sous un matelas plutôt que de les confier à une institution financière.

Plus ces économies augmentent en valeur et en quantité, plus les risques en sont plusieurs : vol, incendies, perte, cataclysme naturel, …. La question se pose dans quel endroit il est sûre de déposer ses épargnes amassées avec tant de peine. La réponse fut résolue avec l’institution de la Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM). La CEM est un établissement financier qui reçoit des dépôts en numéraire, dont il capitalise annuellement les intérêts En contribuant à la formation d’homme et de femme indépendants, capable de faire face dans l’adversité, sans être réduits à un état de pauvreté, la CEM a pour mission de FAIRE ŒUVRE EDUCATIVE. Il ne s’agit plus d’aider, mais d’encourager les individus à s’aider d’abord euxmêmes. Cet esprit éducatif qui consiste à promouvoir l’esprit d’épargne constitue la principale caractéristique de l’institution. La CEM s’adresse à toutes les couches de la population compte tenu du fait que l’éducation à l’épargne doit pouvoir toucher ceux qui, quelle soit leur condition sociale, n’ont pas leur avenir assuré ou peuvent se trouver en raison de leur comportement ou des circonstances, dans une situation précaire. La mission éducative de la CEM consiste à mettre en œuvre une politique destinée à :
– créer d’abord l’habitude du geste d’épargne sous son aspect qualitatif ;
– donner à ce geste l’occasion de se manifester périodiquement et autant que possible régulièrement ;
– attirer ensuite progressivement l’attention des clients sur les satisfactions matérielles, puis morales que procure cette habitude.

La CEM continue d’être une institution spécialisée, opérant pour le bénéfice de la majorité que constitue les catégories de la population à revenus bas, moyens et élevés. Existe-t-il une institution qui offre un meilleur service que la CEM qui fut la première à détecter et à satisfaire les besoins les plus élémentaires de l’épargnant ? L’épargne qu’il accumule est investie avec prudence, avec des limites statutaires de sorte que les avantages sont doubles.

D’une part l’épargnant reçoit un revenu sous forme de l’intérêt versé, et d’autre part, le fruit de son épargne sert à améliorer son environnement. La création de la Caisse d’Epargne de Madagascar remonte en 1918. Devenue récemment une société anonyme, depuis 1995, ses activités sont en pleine expansion.

Forme juridique
La loi votée par l’assemblée nationale stipule : « Il est crée entre les propriétaires des actions ci-après crées et de celles qui pourront l’être par la suite, une société anonyme qui reprendra les activités de l’établissement public à caractère industriel et commercial institué par le décret n°85-061 du 06 Mars 1985, et qui sera régie, sauf disposition contraire des présents statuts, par les textes en vigueur à Madagascar, sur les sociétés anonymes. » .

Montant du capital

Selon l’art. 6 concernant le capital « Le capital est fixé à un milliard deux cents million (1 200 000 000) francs divisé en 120 000 actions de 10 000 francs dont 100000 à attribuer à l’Etat en rémunération de ses apports en nature et 20 000 à souscrire en numéraire par appel au public et à libérer intégralement à la souscription. Les apports en nature de l’Etat proviennent d’une partie du Fonds social de service de l’établissement public à caractère industriel et commercial, crée par le décret n° 85-061 du 06 mars 1985, tel que ce fond résultera du bilan arrêté au 31 décembre 1994. Le solde qui n’aura pas été apporté en capital social sera inscrit au crédit du compte courant de l’Etat dans le livre de la société. Une convention provisoire définissant les conditions des apports sera soumise à la première assemblée constitutive, laquelle nommera un commissaire chargé de vérifier les apports, les attributions et les avantages qui en sont la représentation et de rendre compte de sa mission à la deuxième assemblée constitutive. En vue de l’émission des 20 000 actions de numéraire, une notice sera publiée par le fondateur dans au moins deux journaux d’annonces légales mentionnant :

– la dénomination sociale ;
– l’indication du régime sous lequel la société fonctionne ;
– le siège social ;
– l’objet social ;
– la durée de la société ;
– le montant du capital social, la consistance des apports en nature et leur mode de rémunération ;
– les modalités de convocation aux Assemblées générales ;
– la répartition des bénéfices.

MISSION ET OBJECTIFS

Depuis 1918 à 1994, la mission éducative de la CEM était de :
– Créer l’habitude du geste d’épargne sous son aspect qualitatif
– Donner à ce geste l’occasion de se manifester
– Attirer l’attention des clients sur les satisfactions matérielles puis morales Actuellement, la CEM a modulé avec extension ses missions qui consistent à :
– promouvoir l’épargne individuelle et l’éducation à l’Epargne
– faire fructifier les fonds collectés ;
– mettre à la disposition du public, en particulier, des petites et moyennes entreprises, une gamme de services financiers ;
– participer aux marchés financiers ;
– contribuer au développement économique et social ; Pour mener à bien ces missions, elle a pour objet de :
– recevoir des fonds du public ;
– consentir des crédits à court, à moyen et à long terme pour financement de projets individuels ou communautaires à caractère économique ou social.
– prendre des participations dans toutes sociétés et organismes existants ou à créer ;
– et, généralement, faire des opérations bancaires, financières, commerciales, mobilières, immobilières découlant de sa vocation.

QUID DE LA D.C.M. ?

NOTION DE MAKETING ET COMMERCIALISATION

Le marketing et la commercialisation sont deux notions associées. Selon Henri TEZEMAS dans le dictionnaire de sciences de la gestion, le commerce désigne toute activité assimilable à un achat en vue d’une revente avec profit soumis à des regèles et coutumes fixés par un droit spécifique qu’on appelle droit commercial. Le commerce assure la fonction entre la production et la consommation. Par extension, la commercialisation est donc la mise du produit sur le marché. Le Marketing, lui, est à la fois :

a) Un ensemble de techniques, de détermination de la demande et des motivations du consommateur ainsi que des meilleurs canaux de distribution pour leur vendre un bien ou un service.
b) Une fonction de distribution qui doit organiser l’ensemble de moyens d’une société pour transformer un acte d’achat, la capacité d’achat des consommateurs en fonction d’objectifs préétablis.

LE PRIX

L’obligation d’affichage du prix vise à mettre le client CEM à l’abri de toute surprise quant au montant de la dépense totale qu’il aura à supporter pour l’acquisition du produit ou la fourniture du service proposé. Le client doit connaître d’emblée le prix qu’il aura réellement à débourser et non pas un prix qui ne serait pas significatif parce qu’étant exprimé incomplet dans ses éléments. C’est pour cela que la DCM a fait figurer sur le Bon d’Epargne Tati-Bitsika les différents prix sur lesquels les clients peuvent choisir. D’après l’entretien que nous avons eu avec le Chef de Service de la Gestion du réseau postal et l’Attaché commercial, comme ils sont les responsables de la création des Bons d’Epargne depuis leur entrée en Janvier 1995 à la CEM, ils ont pensé que leurs enquêtes les ont amené à créer les Bons d’Epargne au prix de 25 000 FMG ; de 50 000 FMG et de 100 000 FMG. Le marché cible consiste à viser les clients à revenus moyens. Toutefois, nous soulignons ici, d’après une analyse faite à partir d’une donnée statistique, que la vente des bons d’épargne au prix de 25000 FMG a tendance à disparaître du marché soit parce que 25 000 FMG n’a plus de valeur sur le coût de la vie sociale : il vaut mieux faire circuler 25 000 FMG dans le domaine du commerce en espèce ; soit parce que la publicité en est insuffisante.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : CONTEXTE GENERAL
Chapitre I : PRESENTATION DE LA CEM
Section 1 : Identité de la CEM
1. Historique
2. Forme juridique
3. Montant du capital
Section 2 : Mission et objectifs
Section 3 : Structure organisationnelle
1. Organigramme de la CEM
2. Organisation de la DCM
3. Structure de l’Agence 001
Chapitre II : QUID DE LA DCM ?
Section 1 : Notion de Commercialisation et Marketing
Section 2 : Les produits et services
1. Le produit
2. Le service
Section 3 : Le prix
Section 4 : La distribution
1. Circuit de distribution
2. Fonction de la distribution
3. Le niveau du circuit de distribution
Section 5 : La communication
1. Mix de communication
2. Processus de communication
Deuxième partie : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT
Chapitre I : LES DIAGNOSTICS
Section 1 : Les diagnostics externes
1. La concurrence
2. Le marché
3. Forces et faiblesses externes
Section 2 : Les diagnostics internes
1. Organisation procédulaire de remboursement à l’Agence 001
2. La rémunération des employés de l’Agence 001
3. Forces et faiblesses internes
Chapitre II : ANALYSE DE LA PERCEPTION DE LA CEM
Section 1 : Les clients
1. Analyse socio-économique de comportements
2. Analyse des opinions vis-à-vis de la CEM
Section 2 : Les non-clients
1. Analyse socio-économique de comportements
3. Analyse des opinions vis-à-vis de la CEM
Chapitre III : L’ENVIRONNEMENT
Section 1 : L’environnement socio-démographique
1. La population
2. La mobilité géographique
3. Niveau d’éducation croissant
Section 2 : L’environnement économique
1. La stagnation du revenu
2. Le prix
3. L’épargne et le crédit
Section 3 : L’environnement socio-culturel
1. Les valeurs culturelles centrales
2. L’évolution des flux culturels
Troisième partie : PLAN DE DEVELOPPEMENT
Chapitre I : ESQUISSE D’UNE REORGANISATION STRUCTURELLE
Section 1 : Contribution à l’élaboration de l’organigramme de la CEM
Section 2 : Perspective des attributions
Chapitre II : SUGGESTIONS IDEALES
Section 1 : Amélioration de la communication
Section 2 : Amélioration de l’informatisation
Section 3 : Amélioration du réseau rural
Section 4 : Restructuration de la gestion du personnel et amélioration des opérations
Section 5 : Rationalisation du marketing par la mise en place des futurs produits d’épargne
1. Création d’un compte scolaire
2. Création d’un compte retraité
3. Création d’un compte de crédit
4. Amélioration de la publicité
Chapitre III : PERSPECTIVE DU DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES
Section 1 : Rétrospective sur l’évolution des fonctions, des 3 dernières Années 93, 94, 95
Section 2 : Les fonctions à convertir en ressources
1. Ressources humaines
2. Ressources financières
3. Ressources matérielles et techniques
CONCLUSION

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