Renforcement de la stratégie de Communication pour le Changement de comportement

Renforcement de la stratégie de Communication pour le Changement de comportement

INTRODUCTION

Les Ntaolo (Ancêtres Malagasy) disaient : « Ny zanaka no voalohan-karena »(L’enfant est a première richesse) « Ny zanaka dia tolo-janahary »(L’enfant est un don de Dieu). Aussi les familles qui avaient beaucoup d’enfants étaient-elles considérées comme les plus riches et les plus heureuses, tandis que celles qui n’en avaient pas étaient malheureuses.
Cet état d’esprit adopté par bon nombre Malgaches , s’estompait peu à peu à partir des années 1980-1990 quand la régulation des naissances commençait à être développée à Madagascar à l’instar des autres pays en développement.
Les principales raisons de ce changement reposaient sur la situation de survie par la discordance de la croissance démographique avec la croissance économique du pays.La conséquence immédiate d’une telle situation se traduit par une paupérisation des habitants avec comme principales victimes les ménages à fécondité élevée(1).
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que chaque année, plus de 8 millions de nourrissons meurent avant ‘âge de un an. Près de deux tiers de ces décès néo-natales surviennent dans les pays en développement (2).
Par ailleurs , près de 600.000 femmes âgées de 15 à 49 ans meurent chaque année de complications de la grossesse et de l’accouchement. Les grossesses trop nombreuses et trop rapprochées sont les principales causes de ces décès (3).
En ce qui concerne la province d’Antananarivo, elle enregistre 360 décès de sexe féminin sur 100.000 habitants (4).
Sous l’impulsion de ces divers facteurs et afin d’en pallier les impacts négatifs sur le développement économique , de nombreux pays ont assimilés un impératif national, la mise en place d’une politique de la population dont l’une des composantes fondamentales est la Planification Familiale.
Le Gouvernement Malgache a adopté en 1990 une politique nationale de population par la loi n° 90-030 du 19 décembre 1990 dont l’un des objectifs est la maîtrise de la fécondité par la promotion de l’utilisation des moyens contraceptifs modernes (5).

 Méthodes de barrière 

Elles englobent les diverses techniques qui empêchent les spermatozoïdes après éjaculation de pénétrer soit dans le vagin, soit dans le col de l’utérus, par des procédés chimiques ou mécaniques.
Ce sont essentiellement :
– Le condom ou préservatif utilisé par l’homme,
– Le préservatif féminin,
– Le diaphragme, cape cervicale,
– Les spermicides : ovules, éponges crèmes, gelées, mousses.

 Dispositifs intra-utérus (DIU) 

Appelés aussi stérilets, ce sont :
– Les DIU au cuivre,
– Les DIU insérés au fond de l’utérus,
– Les DIU avec un progestatif.
Ces derniers libèrent des hormones qui épaississent la glaire cervicale et amincissent le revêtement endométrial.

 Méthodes chirurgicales 

Ce sont des méthodes permanentes et irréversibles :
– La vasectomie qui consiste à bloquer le canal déférent chez l’homme, ainsi, le sperme n’est plus évacué,
– La ligature des trompes chez lé femme : l’ovule libéré au niveau des ovaire ne s’achemine plus vers les trompes.

 Contre-indications absolues 

– Grossesse ou présomption de grossesse
– Cancer du sein ou grosseur mammaire dont le diagnostic n’a pas été posé,
– Tous les cancers génitaux,
– Saignements vaginaux inexpliqués.

 Contre-indications relatives 

– Grossesse prévue dans un avenir proche,
– Post-partum immédiat : les 6 premiers semaines,
– Anomalie de a fonction hépatique ou antécédent récent de la maladie du foie,
– Facteurs multiples de risque pour affection vasculaire (hypertension artérielle, tabagisme, obésité),
– Antécédents ou signes de maladie cardiaques,
– Diabète sucré ou antécédent de diabète gravidique,
– Age supérieur à 40 ans,
– Hyperthermie.

 Mode d’emploi 
 Mode d’utilisation

Les injections des progestatifs peuvent se faire à n’importe quel moment pourvu qu’on soit sûr que la femme n’est pas enceinte. Mais le mieux est d’administrer la première injection au premier jour du cycle menstruel.
Pour la femme en post-partum, l’injection se fait :
– Dans la 6ème semaine du post-partum si la femme allaite,
– Dans les 5 jours du post-partum si elle n’allaite pas.

CONCLUSION

A l’aube du troisième millénaire, on parle beaucoup de mondialisation et de globalisation tant au niveau culturel qu’économique.
Pour éviter que les pays en développement soient réduits à des simples consommateurs, des efforts particuliers doivent être déployés, notamment la politique de la population et de démographique en particulier en ce qui concerne ce programme santé reproductive (SR) / Planification Familiale (PF).
L’étude que nous avons effectue pendant l’année 2001 auprès du service de la Planification Familiale du centre de Santé de Base niveau II (CSB II) d’Itaosy nous a permis de dégager les faits suivants :
– Nous avons pu dénombrer 199 utilisatrices des contraceptives injectables sur 573 clientes, soit un taux de 34.72%
– Les femmes âgées de 25 à 29 ans sont les plus nombreuses avec 34.17% des cas.
– Dans 46.23% des cas, ces femmes sont des ménagères.La majorité d’entre elles sont mariées avec un taux de 95.47%. La plupart de ces femmes ont fréquenté l’école primaire (60.80%).
– 64.82% des acceptantes ont un nombre d’enfants vivants varie de 1 à 2 enfants.
– 94.98% des utilisatrices ont un dernier né de moins de 5 ans.
– La majorité des femmes résident à proximité du Centre, (98.40%) elles ont un délai de 30 minutes à 2 heures.
– 42.21% des utilisatrices présentent un intervalle inter-génésique de moins de 2 ans.
– La majorité de ces femmes sont motivées par l’espacement des naissances (66.65%).
– Les personnels de santé constituent la principale source d’information pour les clientes (51.75%).
– La grande majorité des clientes tolèrent bien les contraceptifs injectables avec 95.47% des cas.
– Aucun échec ni arrêt de la contraception injectable n’a été enregistré. Ce qui explique l’acceptabilité, l’innocuité et l’efficacité de la méthode.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : Revue de la littérature
1. PHYSIOLOGIE DU CYCLE ENSTRUEL
1.1.Phase pré-ovulatoire
1.2.Phase ovulatoire
1.3.Phase post-ovulatoire
2. RAPPELS THEORIQUES SUR LA PLANIFICATION FAMILIALE
2.1. Définitions
2.2. Objectifs
2.3. Bienfaits
2.4. Les principales méthodes contraceptives
2.4.1. Méthodes naturelles
2.4.2. Méthodes modernes
2.4.3. Dispositifs intra-utérins(DIU)
2.4.4. Méthodes chirurgicales
2.4.5. Méthodes d’urgences
2.4.6. Méthodes au stade de recherche
3. LA CONTRACEPTION INJECTABLE
3.1. Définitions
3.2. Historique
3.3. Compositions
3.4. Critères de qualité
3.4.1. Efficacité
3.4.2. Sécurité
3.4.3. Tolérance
3.4.4. Acceptabilité
3.4.5. Réversibilité
3.5. Mécanisme d’action
3.6. Indications
3.7. Contre-indications
3.7.1. Contre-indications absolues
3.7.2. Contre-indications relatives
3.8. Mode d’emploi
3.8.1. Mode d’utilisation
3.8.2. Technique d’injection
3.8.3. Durée d’action
3.8.4. Délai pour l’efficacité
3.9. Suivi et contrôle
Deuxième partie : Notre étude
1. OBJECTIFS DE L’ETUDE 
2. CADRE D’ETUDE 
2.1. Situation géographique
2.2. Situation démographique
2.3. Le CSB II d’Itaosy
2.4. Le service de PF
2.4.1. Les ressources matérielles
2.4.2. Les méthodes disponibles au centre et leur coût
2.4.3. Les activités
3. METHODES ET MATERIELLES D’ETUDE
3.1. Recrutement des utilisatrices
3.2. Le bilan annuel
3.3. Sélection des acceptantes recrutées
3.4. Les paramètres étudiés
4. RESULTATS
4.1. Résultats de la sélection des utilisatrices recrutées
4.2. Les caractéristiques des utilisatrices retenues
4.3. Résultats de l’évaluation de chaque paramètre
4.3.1. Fréquence
4.3.2. Aspects épidémiologiques
Troisième partie : Commentaires et suggestions
1. COMMENTAIRES
1.1. Fréquence
1.1.1. Effectif étudié
1.1.2. Fréquence mensuelle
1.1.3. Place de la contraception injectable parmi les méthodes contraceptives
1.2. Analyse épidémiologique
2. SUGGESTIONS
2.1. Au niveau local
2.1.1. Renforcement de la stratégie de Communication pour le Changement de
Comportement
2.1.2. Au niveau du Centre de communauté
2.2. Au niveau national
CONCLUSION

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