Rencontre des personnes ressources

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Etat des lieux des infrastructures vélo

La première étape dans la réalisation du schéma départemental des véloroutes et voies vertes a consisté en un état des lieux des infrastructures cyclables existantes ou en projet sur le territoire de l’Eure. Il s’agissait de faire un travail de mise à jour de données, en étant le plus exhaustif dans le recensement. Dans l’objectif futur de développer les connexions entre les différentes véloroutes et voies vertes, il a été fait le choix d’élargir l’état des lieux aux pistes cyclables, aux parcours VTT, et aux parcours vélo.
L’état des lieux s’est lui-même organisé en plusieurs étapes :
• La recherche documentaire.
• La rencontre des personnes ressources.
• La synthèse des données.
• Des sorties terrain.
• La cartographie.

Recherche documentaire

Le premier travail a consisté en de la recherche bibliographique, il a permis de réaliser un premier état des lieux des informations disponibles.
Une partie de ces informations était accessible à l’interne, dans des documents appelés contrats de territoires. Ce sont des contrats passés entre la région, le département et les EPCI (La Région Normandie, [s.d.]). Ils permettent aux EPCI de présenter les projets de leur territoire, pour une période donnée, et de contractualiser un financement avec le Département et la Région.
Ces contrats sont déclinés en fiches actions, qui correspondent chacune à un projet d’aménagement. Elles présentent le type d’action que la collectivité souhaite mener, leur inscription dans les cadres stratégiques Régionaux et Département, les objectifs du projet, la description de l’action qui sera mené ainsi qu’un plan de financement.
Parmi les différentes fiches actions traduisant les projets de chaque territoire, ce sont celles relatives à l’aménagement de voies vertes, de véloroutes, ou de pistes cyclables qui ont été retenues afin d’être répertoriées. Ces fiches actions, selon les EPCI et l’état d’avancement du projet, sont plus ou moins précises. Dans certaines, le tracé envisagé par le maître d’oeuvre est présent, ce qui permet de spatialiser le projet par rapport aux infrastructures existantes. Ces documents ont donc été la première base de l’état des lieux.
Une seconde partie des informations documentaires étaient présentes sur les sites internet des offices de tourismes du département de l’Eure (Annexe 3). Cela a permis d’étoffer les connaissances sur les infrastructures du territoire. Néanmoins toute cette documentation n’était pas suffisante pour établir un état des lieux précis. En effet certains sites internet n’étaient plus à jour il était donc nécessaire de rencontrer les personnes, dites, ressources des 14 EPCI du département de l’Eure, afin de vérifier les informations rassemblées.

Rencontre des personnes ressources

Eure Tourisme, agence de développement touristique du département de l’Eure, a permis l’identification des personnes à contacter, et la transmission de leurs coordonnées ( Annexe 5). Après leur identification, des entretiens ont été menés afin de vérifier l’information collectée, de la préciser, voire de l’enrichir.
Ces deux phases se sont donc soldées par la réalisation d’un tableau (Tableau 1), regroupant les informations synthétiques de chaque projet par EPCI. La même structure de tableau a été reproduite pour caractériser trois types d’infrastructures : les infrastructures en projet, les infrastructures existantes dédiées au vélo et les infrastructures existantes dédiées au VTT. Comme cela a été indiqué précédemment, l’objectif était de faire un état des lieux assez large, qui permettait, à terme, de pouvoir trouver des solutions de raccordement de deux itinéraires principaux, par des itinéraires locaux ou des pistes cyclables dans le cas où d’autres solutions seraient impossibles.

Cartographie des éléments d’état des lieux

Ces tableaux de synthèse ont ensuite alimenté le travail de cartographie. Ils servaient en effet de tableau de suivi des éléments cartographiés, et permettaient un accès rapide aux informations essentielles des segments tels que la ville d’arrivée ou celle de départ. Ces tableaux n’ont pour autant pas permis la reproduction des tracés sur SIG, du fait de leur manque de précision.
Pour mener à bien ce travail cartographique, c’est le logiciel Arcgis qui a été utilisé. Il permet de créer des systèmes d’information géographique.
Les données précédemment rassemblées ont donc été intégrées à une base de données, celle de l’observatoire national des véloroutes et voies vertes.
L’observatoire national des véloroutes et voies vertes est un système d’information géographique qui mutualise les données des collectivités. Il permet de visualiser et de mesurer l’état d’avancement du réseau des véloroutes et voies vertes en France. C’est un outil qui a été initialement développé en 2005 par les Départements & Régions Cyclables, en collaboration avec le ministère de la transition écologique et solidaire (WikiOpenStreetMap, 2018).
La base de données extraite de cet observatoire est régie par le Standard de données COVADIS du thème [Véloroutes et voies vertes], de la commission de validation des données pour l’information spatialisée datant du 22 janvier 2014 (COVADIS, 2014). Il spécifie la manière dont la base de données doit être organisée. C’est un standard que les services doivent appliquer dès qu’ils ont à échanger avec leurs partenaires ou à diffuser sur internet de l’information géographique (COVADIS, 2018).
L’extrait de cette base de données n’avait pas été mis à jour depuis 2017, il a donc fallu procéder à la vérification des données et à leur mise à jour. Il s’agissait à la fois d’actualiser les tracés, mais aussi les différents champs de valeurs qui avaient pu évoluer.
Tous les éléments rassemblés ont donc été compilés au système d’information géographique mis à jour. Le remplissage de cette base de données a été faite de la façon la plus complète possible, en essayant d’être le plus fidèle au standard de données COVADIS (Figure 4, Tableau plus complet voir Annexe 4).

Analyse et proposition

Malgré la présence de plus de 140 km de voies vertes sur le département de l’Eure, la Figure 8 permet d’observer le morcellement du linéaire.
Dans le cadre d’une mise en tourisme cyclotouristique, ces segments morcelés de voies vertes ne sont que très peu attractifs car ils ne permettent pas de proposer une offre de circuit touristiques valable pour de courts séjours.
Contacter les différents EPCI a permis de constater un flou sur la définition de l’offre cyclotouristique. La définition d’une offre d’itinéraires continus est donc difficile à mettre en oeuvre, d’autant plus si son existence sur le terrain n’est pas assurée.
Le contact des personnes ressources a également permis de mettre en évidence un manque de cohérence entre les différents EPCI. Par exemple, parmi 3 EPCI voisins, 2 ont l’intention d’aménager une voie verte. Le troisième (EPCI 2 sur la Figure 12) n’a pas inscrit ce projet dans son contrat de territoire. Il laisse donc un potentiel itinéraire continu, entravé d’une coupure (cercle rouge sur la Figure 12). Cet exemple est le témoin d’un manque de concertation sur le territoire de l’Eure en matière de véloroute et voies vertes.

Proposition d’un plan d’action

Compte tenu des résultats obtenus lors de l’état des lieux, et de la politique menée par le département de l’Eure, l’objectif principal du plan d’action du schéma départemental des véloroutes et voies vertes est de développer l’offre touristique, par le développement de l’offre en véloroutes et voies vertes. La Normandie se plaçant déjà comme une destination vélo en France, il s’agit pour l’Eure d’affirmer sa position, en développant son offre et en l’adaptant (France vélo Tourisme, [s.d.]).
La réflexion concernant le plan d’action s’est d’abord composée d’un benchmark, qui a permis de prendre en compte les différentes façons de faire des Départements français. Plusieurs objectifs ont été identifiés selon l’état de développement du réseau de véloroutes et voies vertes.
Les exemple du Gard et de la Gironde présentent le cas d’un réseau assez peu important, l’objectif du plan d’action était de développer les véloroutes et voies vertes par l’entrée touristique ( (Conseil Départemental de Gironde, 2016) , (Conseil Général du Gard, [s.d.])).
L’exemple du Finistère présente le cas d’un réseau suffisant l’objectif du plan d’action était de développer les aménagement dans le cadre des déplacements quotidiens ((Conseil Général du Finistère, 2010), (Conseil Général du Finistère, 2016)) .
Le cas de l’Eure est à la limite entre les deux cas présentés. Il comporte un réseau non négligeable de véloroutes et de voies vertes, pour autant la connexion entre les segments est très faible et ne permet pas une mise en tourisme.

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Table des matières

Table des Figures
Table des Tableaux
Glossaire
Introduction
1 Le conseil départemental de l’Eure
2 Matériels et méthodes
2.1 Etat des lieux des infrastructures vélo
2.1.1 Recherche documentaire
2.1.2 Rencontre des personnes ressources
2.1.3 Sorties terrain
2.1.4 Cartographie des éléments d’état des lieux
2.2 Analyse des résultats
2.3 Proposition d’un plan d’action
2.4 Concertation
2.5 Validation
3 Résultats et discussions
3.1 Etat des lieux et analyse
3.2 Analyse et proposition
3.3 Proposition d’un plan d’action
3.3.1 Aménager
3.3.2 Valoriser, Promouvoir, Sensibiliser
3.3.3 Animer, Accompagner, Coordonner
3.4 Concertation et validation
Conclusion
Bibliographie

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